Se méfier du goût
Posté par nofim le 30 juin 2013
Publié dans DIETETIQUE, PSYCHOLOGIE, SOCIETE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 30 juin 2013
Publié dans DIETETIQUE, PSYCHOLOGIE, SOCIETE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 30 juin 2013
Publié dans FEMMES, POLITIQUE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 22 mars 2013
Pour subdiviser un cycle, l’on aura recouru, en astrologie, à divers emprunts à des séries comportant une certaine temporalité. Avec le temps, la conscience de tels emprunts s’est estompé chez les usagers de l’astrologie ainsi souvent que leur cohérence, ce qui va souvent de pair. On a en outre fini par mettre sur le même pied les fondamentaux de l’astrologie avec des subdivisions aléatoires et qui n’avaient qu’une fonction indicative très relative.
Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 25 janvier 2021
« The fixed stard and your horoscope » de William J. Tucker (1891-1981)) Reed 1963
Traduction de quelques passages;
Partie I Considerations préliminaires
Chapitre I Mise en corrélation des étoiles fixes et de votre horoscope
On se rend compte qu’au moment de la naissance chaque luminaire, chaque planéte occulteront une certaine étoile fixe. (…) Une fois que l’identification a été effectuéen les positions des dites étoiles fixes seront des marqueurs de façon permanente des positions natales des planètes (..)
Comment certifier vos étoiles de naissance
Vous n’avez qu’à qu’à déterminer la longitude céleste et la latitude de chacune de vos planètes natales et référer ces coordonnées à la liste des étoiles. L’étoile qui a la même longitude et latitude sera votre étoile natale.
Chapitre III Usage du thème solaire Il est très important que l’étudiant comprenne qu’il est référé aux maisons du thème solaire et non des maisons du thème natal. Dans la carte solaire, le signe solaire est toujours la première maison
JHB
25 01 21
Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 23 janvier 2021
Astro horoscopie de Jacques Halbron sur les hémicycles de six ans allant de 1974 à 2003
Avec le recul de plus de 40 ans, l’année scolaire 1977-77 nous laisse le souvenir d’une période très intense en ce qui concerne la vie astrologique française et on était loin bien loin d’une ambiance de guerre « fratricide » comme voudrait nous le faire croire Yves Lenoble dans son Arbre généalogique du milieu astrologique français 2003. Il est d’autant moins bien placé pour s’exprimer ainsi qu’il y participa. « Je crée mon école en 1975, écrit Lenoble, et je m’isole de l’ambiance de combats fratricides en créant en 1977 l’Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques (A.R.R.C.) Ben voyons!
Nous utiliserons non pas le Guide de la Vie Astrologique (GVA), de 1984-85 que tout le monde connait mais l’édition antérieure intitulé » « MAI. Bottin Astrologique 1981, Brefs jugements sur quelques astrologues d’aujourd’hui’ 124 pages avec une version anglaise MAU International Directory. Paris 1981, parue aux éditions de la Grande Conjonction qui venaient d’être crées deux ans auparavant. C’était donc il y a 40 ans!
Comme il est dit dans l’introduction, c’était alors le bilan, le « rapport », de 7 années d’activité du MAU. A vrai dire, c’était déjà très impressionnant et on aurait même pu s’en tenir là! C’est dire – contrairement à ce que laisse entendre Yves Lenoble- que la décennie 70 fut d’une grande densité et que l’on ne s’en tenait pas à un congrès parisien annuel. Loin de là! Par ailleurs, dès 1979, nous avions décroché un titre de docteur (en Etudes Orientales) et nous étions installés dans les locaux que nous occupons toujours, au 8, rue de la Providence. 75013 Paris.
Revenons donc sur cet annus mirabilis qui accoucha de toute une série d’événements de septembre 77 à Septembre 78. Cela s’inscrit dans une phase de conjonction de trois ans, au prisme de l’astro-horoscopie Sachant que nous sommes nés le 01 12 1947 avec le Soleil à 8° sagittaire, la phase conjonctionnelle, celle de la maturité après trois ans de phase de quadrature, débute en 1977 lors du passage de Jupiter en gémeaux axe conjonction/opposition au mois de mai de la dite année Si l’on examine la liste des congrès du MAU, on en trouve un en ce mois de mai, immortalisé par la photo figurant en hors texte dans le Guide de la Vie Astrologique de 1984. Notons en passant que dans le dit Guide, une ligne a sauté (p. 115) à propos du Congrès de mai: on se réfèrera donc au Bottin Astrologique de 1981.(p. 91) On y reconnait entre autres Charles Harvey, le président de l’Astrological Association de Grande Bretagne, Jacques de Lescaut, Alex Ruperti, Yves Lenoble derrière Jacques Halbronn, Eric Weil, Adolfo Lopez, Ernesto Cordero etc En septembre,ce sera le Colloque Ere du Verseau, organisé avec la revue L’Autre monde de Roger Faloci ce qui débouchera en 79 sur les Actes du nom d’Aquarius ou la nouvelle ère du Verseau? On en trouvera un reportage dans la dite revue ainsi que pour le Congrès de Février 78,également organisé avec L’Autre Monde. autour de la « Grande Conjonction »Irène Andrieu y présentera un fascicule de l’ARRC, l’association de Lenoble. Parmi les intervenants, J. P Nicola, Jen Charles Pichon Jean Phaure, le belge Louis Horicks, Andrée Petibon,Robert Amadou (cf cahier de photos du GVA), Edith Wangeman (RFA), Fidelsberger (Autriche). Un absent de marque; André Barbault qui sera absent tout au long de la longue série des congrès MAU alors que Gouchon y figurait en septembre 76 -cf cahiers photos du GVA) On connait la suite :Mai 78 le congrès Gauquelin-Nicola, Lenoble étant chargé de la partie Nicola etLeclercq de la partie Gauquelin, Aout 78 et le Colloque international sur l’enseignement astrologique dont on a un film (muet) que l’on trouve in extenso dans la vidéo Epopée du mouvement Astrologique (1974 1994) et le Congrès de Lille qui met en oeuvre une première fédération internationale avec les Belges, les Espagnols et les Allemands (cf la photo dans le hors texte du GVA) On trouvera quantité de photos dans l’Album Photo des Astrologues (sur facebook) et bien entendu à la Bibliotheca Astrologica On est donc alors en pleine phase conjonctionnelle de Jacques Halbronn, phase de maturité qui est le prolongement des expétiences de quadrature des années 1974 76. qui étaient un banc d’essai. Ën 1976-77, paraisssent chez Retz deux volumes dans la Bibliotheca Hermetica de René Alleau, l’un sur Morin de Villefranche, l’autre sur Abraham IbnEzra.avec une préface de G. Vajda. Par ailleurs, Halbronn publie un collectif astrologique en trois volumes sous une forme assez basique matériellement » avec des collaborations de Lenoble et de Max Lejbowicz ‘(1977-78) « »Sur la piste du Zodiaque »
Belle leçon d astrologie à tous les niveaux! On trouve là u le fameux hémicycle de six ans que nous avons mis en évidence et il est clair que tout a une fin. Le passage de Jupiter à nouveau au carré du soleil natal de Jacques Halbronn fait pendant au carré de 1974 qui avait ouvert le dit hémicycle. C’est l’axe de quadrature Poissons- Vierge. Le carré de fin d’hémicycle aura lieu à la fin de l’année 1979 et ouvre vers un nouvel hémicycle de six ans avec un seuil conjonctionnel à échéance de 1983. Comment à partir de notre corpus des guides successifs, capter la dynamique de ce nouvel hémicycle? En fait, le nouvel hémicycle se situe sut un autre plan, celui de l’édition, nouvel enjeu, ce qui d’ailleurs nous raméne à l’édition du Guide de la Vie Astrologique, paru en 1984 et qui est d’une autre tenue que le Bottin Astrologique de 1981.
Le nouvel hémicycle se situera sur un autre plan, celui de l’édition Une opportunité se présente quand Dervy renonce à publier en 79 un ouvrage de Joel Dronsart alias Gabriel sur les régimes horaires à l’intention des astrologues; ce sera le Traité de l’Heure dans le Monde qui paraitra par la suite en coédition avec Trédaniel. Dans de cadre paraitront en 1983 les Mathématiques Divinatoires avec une préface de Pichon..En1985 parait chez Arché le Monde Juif et l’Astrologie, issue de la thèse de doctorat de 79.-avec des textes de Paul Fenton ) Chaque fois l’on passe d’une présentation artisanale à une autre qualité de présentation En 1985, Halbronn est contacté par l’éditeur Henry Veyrier pour une réédition de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, très largement augmentée. Par ailleurs, à la même époque, Halbronn s’engage dans deux thèses,l’une en Histoire des textes et l’autre des langues. En 1984, il avait suscité l’organisation d’un Congrès d’Histoire de l’Astrologie, au Warburg Institute de Londres (avec Patrick Curry Actes parus en anglais en 1987) Abordons rapidement les hémicycles suivants pour parachever notre démonstration Quid de l’hémicycle 1986-1992?
Période 1986-1992
On y trouve une continuité au niveau de la co édition avec Trédaniel avec la parution du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra,en 1990 La Vie astrologique il y a cent ans (1992) d’Alan Léo à Barlet (avec P Curry et N. Campion), -on avaiy déjà publié en 1987 le reprint de la série des petits manuels de l’équipe d’Alan Léo, traduits en français en 1908 avec un ouvrage de Michel Gauquelin (décédé en 1991), « Les Personnalités planétaires » et de Françoise Schneider Gauquelin sur les régimes horaires, qui vient s’ajouter au Traité de Gabriel.En outre, Halbronn fera paraitre chez Trédaniel, de Gabriel, les deux tomes des Grandes Ephémérides (1500-1899)
Les recherches de Halbronn vont se focaliser sur le prophétisme beaucoup plus que sur l’Astrologie, ce qui explique la parution de l’ouvrage de Benazra sur Nostradamus En 1991, Halbronn organise à Paris un nouveau Congrès d’historiens de l’astrologie.(Eglise Sainte Anne) avec comme intervenants René Alleau, Jean-Patrice Boudet,Pierre Brind’amour entre autres. Il termine deux reprints astrologiques , dans une collection créee chez Trédaniel: sur Nicolas Bourdin (XVIIe siècle) et chez Etteilla (XVIIIe siècle).(collection Bibliotheca Astrologica
Période 1993-1998 Abordons à présent un quatrième hémicycle et voyons où cela va nous mener au cours des six années suivantes. Parfois , il n’est pas aisé de déterminer ce qui reléve de l’hémicycle qui s’achève ou du suivant. C’est ainsi que la parution de l’article Astrologie de l’Encyclopaedia Universalis, la réédition des Clefs pour l’Astrologie voire le catalogue de la BNF Astrologie et Prophétie (Editions de la BN) se situent sur cette charnière. La suite des événements devrait nous éclairer car tout est relatif et ce qui peut sembler un achévement pourrait se révéler n’être qu’un début avec la parution d’un Nouveau Guide de la Vie Astrologique, d’abord, selon le scénario habituel, entre 1994 et 1997 d’abord une édition « maison » artisanale puis une édition plus noble. Mais le guide avait été par ailleurs partie d’un DESS à Paris VIII en 1995 Le milieu astrologiques, ses structures, ses membres. Halbronn publie en1994-95 par ailleurs L’astrologie selon Saturne et l’Astrologue face à son client. Les ficelles du métier (bientot traduite en anglais par Geoffrey Dean), dans le cadre de ses éditions de la Grande Conjonction..Soutenance de la thèse d’Etat en janvier 1999. Le texte prophétique en France ( Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq 1999) aboutissement d’un long travail avec notamment une communication importante en 1997 parue dans le cadre d’un Colloque sur le prophétisme, Presses de l’Ecole Normale Supérieure.
Période 1998-2003 . En 1999, il met en ligne sur le site du CURA son moniumental Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français, fruit d’un grand nombre de voyages dans les bibliothèques. Dans la foulée, il organise un Colloque avec le CURA en décembre 2000. En 2002 Halbronn publie aux ed Ramkat, à Feyzin (69) deux volumes, un sur Nostradamus, l’autre sur Theodor Herzl, dans la suite de sa thèse d’Etat. En cette même année, il est auditionné pour une chaire à la Ve section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes mais n’obtient pas le poste. Dès l’an 2000, Halbronn s’était attelé à un post doctorat à l’EPHE Ve section autour du dominicain Giffré de Réchac (XVIIe siècle). Il faudrait ici tenir compte de toutes sortes de parution sur Internet mais on s’en tiendra ici aux parutions papier En 1996, deux communications dans un congrès juif à Paris, à la Sorbonne; En 2001, Halbronn donne une communication au Congrès Mondial des Etudes Juives. En mai 2000, Halbronn organise un colloque sur la dualité autour de trois dossiers les Juifs, les femmes, les astrologues. Nous arrêterons nos investigations à ce stade, ce qui nous aura permis de couvrir une période allant de 1974 à 2003, soit une trentaine d’années
On notera que la quadrature est un carrefour (étymoloogie quatre) c »est à dire qu’elle est fonction de la phase précédente qu’elle prolonge un certain temps tout en amorçant une nouvelle dynamique.
JHB
25 01 21
.
JHB
24 01 21
Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 22 janvier 2021
Les limites de l’oeuvre astrologique de Jean-Pierre Nicola
par Jacques Halbronn
Quand on compare l’oeuvre de Nicola (né en 1928) à celle de feu André Barbault, l’on remarque qu’il y a chez Barbault une plus grande créativité; plus d’audace dans son rapport au savoir astrologique. Prenons le cas de l’indice cyclique:Barbault ne tient compte ni du nom des planétes, ni de celui des signes où se forment les configurations. Sait-on dans quel signe se forme la conjonction Saturne-Neptune de 1953 ou de 1989 ou du moins est ce qu’une telle information joue un role quelconque et cela vaut même au regard des Quatre Eléments, à la différence d’un Albumasar au Xe siècle avec ses « grandes conjonctions » Jupiter Saturne dont on parle en ce moment chez les astronomes. En fait, pour comprendre la démarche de Barbault, il faut remonter un texte oublié, paru durant l »Eté 1946 dans les Cahiers Astrologiques (n° 4) de Volguine – et dont nous avons récemment traité(cf notre Enquéte sur la prévision de Barbault, site Nofim, janvier 2021, année de son centenaire ) mais dont Barbault ne parlera guère par la suite, à notre connaissance. « Les cycles planétaires et leurs interférences ».
Dans cet article, le jeune Barbault -il va sur ses 25 ans – met en scène 4 planètes, Jupiter et Saturne, d’un côté, Uranus et Neptune de l’autre. Les premières étant mineures et les secondes majeures et en fait le cycle central est ici celui d’Uranus et de Neptune, formant une sorte de binome. Il serait donc erroné de dire que Barbault était centré à l »époque sur le cycle Saturne Neptune, qui n’était qu’une composante de son dispositif, cela ne deviendra déterminant que dans « 1965, la Crise Mondiale » (1964 Albin Michel) avec la mise en avant de l’opposition Saturne -Neptune comme marqueur de l’avenir de l’URSS (cf Le Pronostic Expérimental en Astrologie, Paris, Payot 1973)
Mais revenons à Nicola que nous avons rencontré régulièrement, lors des réunions du Centre International d’Astrologie dans les années 1969-1974.Certes, Nicola se sera illustré par un travail de reformulation des diverses notions propres à l’astrologie.: planétes, signes, maisons, aspects. Certes Nicola aura-t il proposé de nouveaux fondements à la doctrine astrologique, se présentant comme un commentateur attentif du corpus astronomico-astrologique. Nicola fera paraitre un an après nos Clefs pour l’Astrologie un manifeste « Pour une astrologie moderne » (Seuil, 1977), le terme « Astrologie moderne » étant repris du titre du bulletin du CIA des années Cinquante. Qu’entendait-il par « moderne »? Il semble qie l’alignement sur les données astronomiques les plus récente ait été le principal gage de cette « modernité ». Dès mars 1978, un disciple de Nicola, Yves Lenoble, publiait un fascicule « maison » d’une trentaine de pages, depuis quelque peu tombé dans l’oubli et que son auteur ne signale nulle part » malgré le nombre fort réduit de ses publications. » L’astronomie, base de l’astrologie ».-(document n°2 de l’ARRC, Charenton) où il dénonce l’anachronisme d’une astrologie qui serait décalée par rapport aux conquétes de l’astronomie contemporaine. Or, si l’on compare les publications des années 1973-1977 de Barbault, Halbronn et Nicola, force est de constater que Nicola est celui qui bouscule le moins l’outil astrologique. Tout se passe comme si – et l’on retrouve ce pli chez un Patrice Guinard, un autre de ses disciples, (cf le Manifeste, paru dans des numéros successifs de la revue L’Astrologue de Barbault) Autrement dit, l’astrologue peut continuer à travailler comme par le passé si ce n’est au prix d’un certain ravalement de façade. Comprenons que l’astrologie ne saurait changer structurellement mais seulement dans son métalangage. D’ailleurs Nicola participera à l »opération Astroflash tout comme, au début des années 80 à la série des Grands Livres du Zodiaue (Tchou Sand) En vérité, les adversaires de l’astrologie ne s’y trompent pas: la réforme est en surface. On veut bien ajouter mais on n’enlève rien! On est dans une position apologétique qui entend donner le change, en collant à l’astronomie. Nicola en 1971 , avait publié Nombres et formes du cosmos..(Editions Traditionnelles) où il démontre la nécessité pour l’astrologie d’intégrer les planètes au delà de Saturne. Quant à l’intitulé ‘Astrologie Conditionnelle » et plus tard « Conditionaliste », il ne fait guère problème et vient renforcer le rôle de l’astrologue qui doit avoir le dernier mot au prisme de son interprétation du thème au vu de tout un ensemble de facteurs extra-astrologiques, position tout à fait pragmatique..On retiendra probablement le travail sur les Ages, où Nicola montre que le caractère des planètes et fonction de leur vitesse de révolution, les plus rapides correspondant aux premières ages de la vie et ainsi de suite. En ce qui concerne les passerelles entre astrologie et philosophie, Nicola propose (La Condition Solaire) de recourir à des concepts; Représentation, Existence, Transcendance (RET), pour qualifier les trois groupes de planètes des plus rapides aux plus lentes. On voit donc que Nicola a pris le parti d’adopter toutes les planètes du système solaire et de les différencier par leur cyclicité et non pas seulement par leur nom mythologique, ce qui aura bien plus pédagogiquement à l’entre soi des enseignants en astrologie. C’est donc un hommage rendu aux astronomes qui en quelque sorte auront apporté à l’astrologie de précieuses données dont l’ignorance ne pouvait forcément qu’hypothéquer le discours astrologique et pourtant les attaques contre l’astrologie n’auront point cessé avec à partir de 1989 un Que Sais je sur l’astrologie confié à ses adversaires-(Zarka) nullement désarmés et point dupes de certaines manoeuvres de type Potemkine.
Où est l’erreur? Nicola ne semble pas avoir compris quels dangers représentait pour l’astrologie l’inflation des facteurs planétaires. Il parle d’une « solidarité » du système solaire. On est dans le tout ou rien.Tout est bon dans le cochon! Rien à jeter. Rappelons que Gauquelin n’a jamais rien trouvé pour les astres au delà de Saturne au niveau socio-professsionnel. Fallait-il voir le monde au prisme de l’astronomie ou l’astrologie au prisme du monde?Il semble en comparaison que Barbault ait compris qu’il fallait partir de notre observation du monde et en tirer un enseignement pour l’astrologie, quitte à structurer la dimension astronomique en conséquence, par le biais des cycles, lesquels dépassaient le plan purement astronomique.. Déjà, Albumasar, avant l’An Mille avait isolé le cycle Jupiter Saturne. En effet, le cycle ne respectait plus les données de l’astronomie en introduisant un nouveau degré de cyclicité. C’est ainsi que Barbault avec le cycle de 36 ans constitué par Saturne et Neptune se décalait à la fois de la révolution de Saturne (29 ans) et de celle de Neptune.(165 ans) alors que Nicola restait scotché à la Loi de Bode. On aura compris qu’aussi bien Gauquelin que Barbault s’ancraient dans l’observation de la société, de l’Histoire, c’est à dire du connu pour aller vers l’inconnu(e), à savoir l’interprétation des astres alors que Nicola partait du cosmos dont il proposait une lecture endogéne -RET- pour revenir vers le monde sublunaire comme si le monde d’en bas lui était plus étrange, plus étranger que le monde d’en haut! C’est d’ailleurs un syndrome propre à bien des personnes qui viennent à l’astrologie et qui sont en révolte contre ce qui les entoure immédiatement., utilisant l’astrologie pour nier ou relativiser certaine réalités alors que Barbault était en prise directe avec le monde, notamment dans son analyse des relations entre USA et URSS. Dans un cas, avec Nicola on préfèrera changer le regard sur le monde à l’aune de l’astronomie et dans l’autre, avec Barbault, on préfèrera voir dans l’ordre céleste le reflet de l’ordre ou du désordre terrestre et donc mettre le cosmos en conformité avec nos préoccupations ici bas et non l’inverse. Dans un cas, l’on a affaire à des astrologues qui sont plus proches des sciences dures et quelque peu décalés par rapport aux faits socio-historiques et dans l’autre des astrologues plus en prise avec les sciences humaines et disposés à organiser le ciel en accord avec les données politiques. Nicola avait cru trouver un compromis avec son conditionalisme servant de soupape de sécurité à un modèle astronomique dont il percevait qu’il n’était pas vraiment opérationnel.
JHB
22 01 21
Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 18 janvier 2021
Manifeste pour une astrologie minimale ou le principe d’Occam
pat Jacques Halbronn
Nous pouvons dire que dans le paysage astrologique français, nous représentons le courant d’une astrologie que l’on pourrait qualifier de « minimale » voire « minimaliste » et tel devrait d’ailleurs être lé véritable débat de nos jours ente notre courant et celui d’une astrologie liée à l’astronomie et donc vouée à gérer un grand nombre de facteurs planétaires, au nom d’une certaine « modernité ».Encore est-il conseillé de prendre conscience que si une astrologie minimale est minoritaire parmi les astrologues, tel n’est nullement le cas dans le public lequel se satisfait de se voir signer le seul signe « solaire », ce qui relève bel et bien du courant minimaliste et d’un monoplanétarisme. De même les travaux statistiques de Michel Gauquelin nous semblent, eux aussi, pouvoir s’inscrire au sein d’une telle mouvance, marquée par un goût pour la simplicité des moyens mais aussi des fins., l’une n’allant pas sans l’autre.
La philosophie de la sensibilité astro-minimaliste passe par l’idée selon laquelle notre cerveau sature assez vite, confronté à de la complexité. Or, c’est bien à de la complexité que l’astrologue expose son client/patient. En ce sens, modernité et complexité feraient bon ménage car l’astrologue de la modernité se voit doter d’un clavier assez riche, notamment avec l’apport de planètes inconnues de l’Antiquité. C’est d’ailleurs l’avis de l’auteur de »Pour une astrologie Moderne » -Ed du Seuil, Jean-Pierre Nicola et de ses disciples. En adoptant et en intégrant des astres découverts grâce aux nouveaux moyens techniques, depuis Galillée et sa lunette, l’astrologie disposerait d’un meilleur arsenal, ce qui lui aurait manqué, à les entendre. Plus on est de fous, plus on rit!
On allait ainsi mieux baliser minutieusement la psyché personnelle mais aussi accompagner l’Historien dans son découpage du Temps, grâce aux planètes « lentes », sur des siècles.-cf Barbault De la psychanalyse à l’astrologie, 1961 et Les astres et l’Histoire. 1967) Et tout cela grâce à cette modernité soutenue par l’informatique, laquelle serait en mesure de gérer les schémas les plus sophistiqués.(Astroflash 1967, cf Wikipedia) Les années soixante auront donc été l’âge d’or de cette modernité, garante du microcosme comme du macrocosme alors que les années cinquante avaient été la scène où circulaient les douze types zodiacaux, dont, paradoxalement, Barbault avait été le chantre avec la Collection par au Seuil, dont l’emploi avait été singulièrement simple avec à la fois un matériel astronomique réduit à un seul vecteur, le Soleil natal et une typologie permettant d’encadrer toute notre Humanité avec la plus grande économie de moyens. Toutefois, au niveau statistique, Michel Gauquelin, dès 1955, préconiserait une typologie planétaire avec trois puis cinq astres,en rapport avec diverses activités professionnelles (L’influence des astres, Ed du Dauphin)
Les années soixante-dix verraient-elles, encore, une autre représentation de l’astrologie?En1976, nous publiâmes Clefs pour l’Astrologie, chez Seghers, qui ouvraient une nouvelle voie, celle de l’astrologie minimale.(cf aussi Astrologie Sensorielle, in magazine Cosmopolitan, Décembre 76). On prenait ses distances par rapport à l’astronomie en n’en retenant que quelques données, tendant ainsi vers le monoplanétarisme. Avec un seul vecteur planétaire, passant successivement par un certain nombre de périodes, l’on pouvait faire de sérieuses économies logistiques. Complexité cette fois dans le temps mais non plus dans l’espace, le thème natal, support de complexité par excellence, n’était plus incontournable. On allait vers une formulation sinusoidale et non plus statique. André Barbault proposait d’ailleurs un graphique couvrant plusieurs décennies, certes constitué de cinq planètes mais débouchant sur une courbe au profil simple, binaire, montante ou descendante. (indice cyclique) Rappelons aussi qu’au Xe siècle, Albumasar avait proposé un modèle axé sur la seule conjonction de Jupiter et de Saturne et qui fera référence longtemps
Force est de constater d’ailleurs que le découpage en 12 types se sera perpétué depuis les années trente en dépit d’une rhétorique moderniste axée sur le culte de ces nouveaux prophètes que seraient les astronomes des temps modernes, oracles capables de baptiser les astres comme l’avaient fait leurs ancétres,leurs prédécesseurs des millénaires auparavant! Astrologie, astronomie, mythologie convergeaient avec la psychologie, la poésie et la Science. Merveilleux cocktail. On peut donc parler d’une guerre « civile » des astrologues, dont profitaient les astrosceptiques, les astrologues « scientifiques » n’ayant pas de mots trop durs à l’encontre d’une astrologie bien trop simpliste, à leur gout! Quelque part il y avait une astrologie des planètes face à une astrologie des signes zodiacaux, discréditée notamment par la précession des équinoxes et l’attente de la religion du nouvel âge du Verseau (Aquarius Age), avec le passage du point vernal dans une nouvelle constellation. Deux mystiques face à face. Les astrologues « scientifiques » s’en tenaient aux seules planètes du système solaire -cf Nicola et ses Nombres et formes du cosmos 1977) et excluaient tout recours aux étoiles fixes bien plus lointaines. Nicola en utilisant l’expression « Astrologie moderne » reprenait le titre de l’organe mensuel du Centre International d’astrologie des années cinquante. https://www.astrolearn.com/astrology-bibliography/lastrologie-moderneParadoxalement, l’astrologie des 12 types évitait le biais personnel, les gens sav/aient qu’ils n’étaient pas formatés sur un modèle, un moule, unique comme les partisans du thème individuel. L’astrologie minimale évitait un tel écueil du fait même de ses moyens limités alors que l’autre astrologie était la proie de la pléthore et de l’inflation, en une sorte de fuite en avant, sous tendue par les performances des ordinateurs!
Certes, l’on pouvait objecter que l’Humanité avait vécu des millénaires durant sans pouvoir même voir ces planètes invisibles à l’oeil nu mais précisément, la technologie le permettait désormais, ce qui ferait progresser considérablement l’outil astrologique! Toutefois, il ne semble pas que cet ajustement, ce rattrapage historique, cet aggiornamento, cette mise à jour, ait vraiment favorisé l’intégration de l’Astrologie en ce début du XXIe siècle et le passage dans le Troisième Millénaire pas plus que les psychanalystes et les historiens n »aient adopté les outils astrologiques comme si l’étrangeté de cette « science » atteinte de surpoids,surdimensionnée, la condamnait à rester en marge, en dépit de tous les gages de bonne volonté!Comme si quelque chose « clochait ». Il est vrai comme nous le disions d’entrée de jeu que les gens aiment ce qui est simple, accessible , compréhensible et finalement binaire, faute de quoi, ils se sentent démunis face au discours astrologique. Une sorte de bon sens protégeait contre un certain délire mathématique. Cette astrologie moderne n’était guère compatible avec une approche statistique puisqu’elle générait une diversité insondable, une véritable usine à gaz, outre le fait qu’une telle astrologie empiétait sur le terrain des thérapeutes, d’une part et des historiens de l’autre, sans disposer des outils appropriés de connaissance du terrain ici bas..
Autrement dit, l’on semble se rapprocher d’un renversement de tendance : l’astrologie qui se trouve stigmatisée serait désormais l’astrologie hyper-sophistiquée de la personnalité (selon la formule d’un Dane Rudhyar) alors que l’astrologie « minimale » aurait le vent en poupe. On met en avant en faveur de cette dernière la parabole de la banane, du bon grain et de l’ivraie ainsi que la devise communiste. D’une part, dans la banane, tout ne se mange pas et pas plus au niveau des astres et de l’autre, de chacun selon ses besoins et ses capacités: l’argument de l’anachronisme mis en avant par un Yves Lenoble (L’astronomie base de l’astrologie. 1978) selon lequel l’astrologie devait impérativement évoluer ne résiste pas face à la parabole de la maison que l’on ne va pas reconstruire sous prétexte que l’on aura trouvé entre temps d’autres matériaux et d’autres techniques! En optant pour les planètes nouvellement découvertes, l’astrologie ne se trouvait-elle pas déracinée, quittant la proie pour l’ombre? Ne valait-il pas mieux s’en tenir à un schéma simple astronomiquement, avec une interprétation également dépouillée sur le plan cyclique, laissant à d’autres disciplines la tâche en aval de rentrer dans le détail? L’astrologie devait reprendre de la hauteur et retrouver une certaine légèreté, quitte à se mettre au régime. Selon nous, l’astrologie du signe solaire est l’avenir, quitte à la perfectionner en rationalisant la pratique des « transits » sur le soleil natal selon un modèle duel : phases de conjonction/opposition alternant avec des phases de quadrature mais uniquement pour les leaders, car ceux ci seraient les relais entre le ciel et la terre.; autrement dit, un nombre très limité d’acteurs, d’agents,ce qui correspond à l’organisation de nos sociétés et à notre système d’élections de députés, de représentants, de sénateurs. C’est ainsi que l’astrologie minimale fournirait des clefs précieuses pour comprendre et suivre le fonctionnement d’une certaine élite.. Ce serait la fin d’une astrologie démesurée « pour tout le monde ». L’astrologie minimale n’a pas besoin de l’astronomie pour exister et surtout pas des télescopes et des ordinateurs. On en reste à des choses simples: sous quel signe est ne le leader, au début, au milieu ou à la fin du signe et quels angles les planètes forment avec le soleil natal. Parmi ces planètes de « transit », on ne retiendra pas les astres trop rapides comme la Lune, Mercure, Vénus ou le Soleil et selon nous, l’astre astrologiquement le plus en vue serait Jupiter avec son cycle de 12 ans, divisible en deux hémicycles de 6 ans, ce qui donne des sous périodes de trois ans, dont on nous dit, en dehors du milieu astrologique, que c’est un temps structurant. Cela dit, il nous faut rejeter la division spatiale en 12 caractères; ce qui distingue les leaders c’est avant tout le calendrier déterminé par la position du soleil, lequel calendrier fera passer les leaders par la même succession d’états mais pas au même moment. Il n’y a pas de synchronisation des leaders mais leur parcours est structurellement identique et se repète à plusieurs reprises, en moyenne une douzaine de fois, mais chaque fois à frais nouveaux, ce qui permet néanmoins l’approche statistique laquelle fait apparaitre du semblable derrière l’apparence de la diversité.
Le coup de pied de l’âne avec Patrice Guinard, dans son Manifeste, dénonçant « l’activisme mercantile des charlatans et la pseudo-astrologie des rubriques horoscopiques des journaux et des services télématiques » ou encore en citant l’auteur de Clefs pour l’Astrologie » On trouve aussi parmi les plus acharnés certains ex-astrologues désillusionnés sur leur capacité à apporter une contribution originale à l’édifice astrologique: « ceux qui ont essayé d’être astrologues mais qui ont échoué » Guinard pose, dans le même Manifeste, comme postulat à accepter par l »astrologue « l’adéquation des facteurs à la réalité physique et astronomique »ce qui signifie, entre autres, pour lui l’acceptation de la totalité du système solaire faute de quoi l’on serait victime d’un « réductionnisme ».
JHB
19 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, sociologie | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 16 janvier 2021
DESCRIPTIF EMISTEMOLOGIQUE DE LA PENS2E ASTROLOGIQUE CONTEMPORAINE
par Jacques Halbronn
Nous avons récemment pris connaissance du travail assez fouillé de Richard Pellard, réalisé à l’occasion du décès d’André Barbault, à la fin de 2019 « André Barbault, l’astro-symbolisme et le dernier âge d’or de l’astrologie ») et nous y observons les mêmes défauts d’analyse que chez Yves Lenoble (cf nos textes sur Nofim et nos vidéos sur notre chaine YouTube teleprovidence subconscience). qui l’auront empêche de dresser un tableau epistémologiquement cohérent quant aux véritables enjeux et clivages.
Pellard, comme bien d’autres, semble être victime d’un réflexe corporatif consistant à stigmatiser ou à ignorer les horoscopes de presse comme s’il s’agissait d’une question hors champ d’une recherche astrologique qui se voudrait un tant soit peu sérieuse En ce sens, l’on risque fort de basculer dans une forme d’anti-astrologie assez primaire qui réconcilierait en quelque sorte astrologues et astronomes!
Car; le spectre des écoles d’astrologie que Pellard décrit n »est pas aussi varié qu’il semble le croire. Ces écoles ont en effet un point commun: le thème natal, de Nicola à Rudhyar, de Hadés à Santagostini pour citer des auteurs dont il traite, entre autres mais l’ on sait à quel point au sein de certains milieux, les micro-clivages pullulent sur un mode byzantin.. Pellard nous rappelle en passant que Jean-Pierre Nicola aura collaboré, il y a une cinquantaine d’années à l’entreprise Ordinastral/Astroflash, ce qui dénote tout de même une certaine compatibilité
C’est ainsi que Pellard au lieu de faire ressortir le clivage entre partisans d’une approche globale du thème astral et partisans d’une approche que l’on pourra qualifier de sélective, tend à ignorer cette seconde option, ce qui conduit à un déséquilibre patent de son processus descriptif. On a ainsi l’impression que les différences entre « écoles » se réduiraient à des grilles de lecture différentes d’un seul et même su pport, ce qui serait dû notamment à la variété des influences externes subies, notamment dans le domaine psychologique.(Freud, Jung etc). Cela dit, aussi bien Barbault que Nicola auront rédigé des ouvrages consacrés à la typologie zodiacale, l’un dans les années cinquante (Ed du Seuil), l’autre dans les années 80 (collection « Les grands Livres »(chez Tchou)
On fera remarquer pourtant que dès 1976 (nlle édition 1993, Ed esoagnole 1978 ) dans le volume Astrologie de la Collection Clefs (ed Seghers), cela fait 45 ans, nous proposions de prendre nos distances avec le thème natal du fait de son caractère spatial aux dépends de l’axe prévisionnel. La traduction espagnole de la quatrième de couverture confond nacimiento et conocimiento naissance et connaissance!/
Clefs: 1976 Jacques Halbronn entend condamner une certaine astrologie qui a pour nom « horoscopie » et qui est axée sur le seul moment de la naissance (..)redonner à ‘l’astrologie son assise traditionnelle en discernant les différentes couches qui se sont ajoutées au noyau initial »
Pelllard aurait du mentionner notre ouvrage, paru un an avant le « Pour une astrologie moderne » Ed du Seuil de Jean-Pierre Nicola, immédiatement suii par notre étude « L’astrologie sensorielle » (hors texte dans la revue Cosmopolitan de Noel 1976.) qui préfère recourir à des tests qu’à l’étude de thèmes.
!
A l’opposé de Barbault, nous affiichions notre choix en faveur d’un monoplanétatisme en astrologie mondiale limité au quatuor Mars Jupiter Saturne Uranus, à l »exclusion donc de Neptune et de Pluton, ce qui remettait en question le postulat selon lequel l’astrologie devrait impérativement se servir de toutes les données fournies par l’astronomie. De même qu’actuellement, nous accordons toute leur importance à la signalétique des étoiles fixes comme fondement de lla technique des transits , tout en rejetant l’usage des transsaturniennes invisibles à l’oeil nu alors même que les étoiles fixes sont à notre portée visuelle depuis toujours..
En bref, Pellard ne prend pas conscience de l’option monoplanétaire et n’entend en tout cas pas la présenter comme une option., tant cela va à l’encontre de sa motivation envers l’astrologie. On peur parler dans son cas d’obstacle, de blocage épistémologique,(cf Bachelard qu’il cite) de ce qu’il vit comme impensable, inaudible, comme un sacrilège envers ce merveilleux savoir des astronomes. -cf Lenoble, l’astronomie comme base de l’astrologie, Paris, ARRC 1978) Celui qui n’accepte pas une telle connaissance se condamnerait à l’ignorance et à l’errance. Et pourtant, ne parle-t-on pas de « son » signe à partir de la seule position du soleil à la naissance et n’est ce point là une forme de monoplanétarisme se diversifiant sur un mode monocyclique? D’ailleurs, Barbault, auquel Pellard est en cette occasion censé rendre hommage, n’a t il pas choisi en astrologie mondiale les seules planètes « lentes », à partir de Jupiter? Bien plus, n’a -t-il pas en quelque sort élaboré une cyclicité unique telle que cela apparait dans son graphique? Et quant à l’ère du verseau n’est-elle pas fondée sur le passage du seul « point vernal » sur des constellations? En effet, un vecteur unique peut donner lieu à des variations au fur et à mesure de son cycle. On rappellera aussi qu’un Dom Néroman faisait progresser, dans les années 30-40, le Milieu du Ciel (rebaptisé Fatum) au travers des différents secteurs. Quant à Manilius (Ier siècle) que Pellard cite, il associe aux signes non pas des planètes mais douze divinités, sans rapport avec les données astronomiques. Et en ce début de XXIe siècle, le monoplanétarisme ne marque-t-il pas des points avec ce nous avons appelé « Astro-horoscopie » en se focalisant sur la seule planète Jupiter, ce qui rend bien plus accessible la prévision? Cette école est vouée à redonner un nouvel élan à l’horoscopie de presse en étudiant les transits de Jupiter au soleil de naissance sur la base de deux hémicycles (d’une durée de 6 ans) articulés sur les conjonctions, carrés et oppositions. Mais dès 1994, donc 15 ans avant la rédaction du dit texte par Richard Pellard, nous avions publié une ‘Astrologie selon Saturne » qui avait produit un beau résultat prévisionnel en rapport avec les mouvements sociaux qui se produisirent un an plus tard. L’astrologie en ce sens doit fonctionner ni dans le trop court terme, ni dans le trop long terme. En fait, Pellard nous parle que du point de vue d’un certain entre soi au sein d’une certaine secte astrologique, celle de ceux qui ne jurent que par le seul thème natal. L’ennui, c’est que son texte cherche à se faire passer pour un panorama complet, ce qu’il n’est pas. Tout se passe comme s’il entendait souligner la diversité existante au sein de la dite secte pour justifier un « parti unique » si bien que le lecteur, impressionné, a l’illusion qu’on aura ainsi fait le tour de la question. Certes, le travail de Pellard est-il louable et bien documenté dans son genre mais nous relèverons néanmoins quelques erreurs. Barbault n’a fait que reprendre la traduction de Nicolas Bourdin, date de 1640 (Ed du Félin Philippe Lebaud). Edgar Morin a publié son enquête en 1971 sous le titre Le Retour des Astrologues (Ed du Nouvel Obs) et en 1982, il ne s’agit que d’une réédition amplifiée (La croyance astrologique moderne, Ed L’Age d’homme). Mais la plus grosse bévue de Pellard est son traitement de l’histoire des Quatre Eléments, il semble ignore qu’au Xe siècle, la théorie des Grandes Conjonctions d’Albumasar Jupiter-Saturne s’articulait sur la correspondance des signes sur la base des triplicités et à ce propos ces grandes conjonctions s’apparentent quelque peu à une forme de monoplanétatisme, en ce qu’elles instaurent un cycle unique. Force est de constater que l’histoire de l’astrologie, dans le cas de Pellard que de Lenoble, est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux professeurs d’astrologie qui ne songent qu’à leur chapelle.. C’est une question de bon sens que de comprendre que l’astronomie est une noix dont la partie comestible est l’astrologie. Or, les astrologues actuels en sont à vouloir manger l’écorce, incapables de faire la part de l’emballage et de son contenu: En tout état de cause, le recours à une formulation binaire notamment au niveau prévisionnel est une priorité car au delà l’esprit se perd, d’où l’usage des notions d’unicité (U) é et de multiplicité (M) dès 1976 dans ces Clefs pour l’Astrologie que Pellard ne daigne pas mentionner et dont il n’aura pas perçu l’importance. Pellard ne capte pas non plus la tendance minimaliste que nous incarnons: une seule planète et deux phases au niveau cyclique. D’où un rejet à la fois des deux voies ouvertes par Barbault, celle de la voie psychanalytique due à la pléthore de planète dans le thème et celle de la voie historique liée à la longue cyclicité des planètes transsaturiennes dont Nicola a fait l’un de ses trois groupes du RET Le rejet des étoiles fixes par l’astrologie contemporaine aura été, selon nous, le résultat de sa collusion avec l’astronomie alors que celles-ci sont présentées dans la Tétrabible de Ptolémée. Les transsaturniennes se seront en quelque sorte substituées aux dites étoiles fixes, si ce n’est que les une sont en mouvement et point les autres sinon très faiblement sur un siècle, ce qui aura conduit à des couples tels que Saturne-Neptune (cf Barbault) avec une cyclicité de synthèse de 36 ans ne respectant pas les vitesses de révolution de ces deux astres, à savoir 29 ans et 165 ans.
En fait, l’historien de l’astrologie, aujourd’hui a enfin compris que les relations entre astrologie et astronomie auront prouits des effets toxiques en agitant notamment le mirage de la Modernité!. Nous aimons la parabole de la banane: en astronomie, il faut savoir distinguer la peau qui ne se mange pas du coeur du fruit qui se consomme et les transsaturniennes font partie bel et bien de la peau. Le métier d’historien implique de percevoir les courants en devenir et en dialectique et l’on ne saurait se contenter du constat de ce qui se pratique ponctuellement. Un cas intéressant est celui de Patrice Guinard, issu du même moule que Pellard, dans son »Manifeste » (en ligne) qui en arrive à tout simplement valider la pratique astrologique actuelle du thème natal et rien d’étonnant à ce que son texte ait été bien accueilli par une partie de la communauté des astrophiles:
« Il résulte de cette inadaptation des méthodes statistiques à la réalité astrologique, et en particulier de son incapacité à tester l’ensemble du thème, un nivellement du symbolisme astrologique et une dégénérescence de ses structures opératives dans des dualismes obsolètes. (..) Il est illusoire de chercher à tester une proposition telle que « le Bélier est impulsif et colérique » parce qu’il n’existe pas de Bélier. Le thème natal est un implexe de tendances disparates(…) S’il fallait illustrer les difficultés de l’astrologie, l’astrologue compétent aurait à sa disposition une multitude de détails que pourrait lui envier le plus enragé de ses détracteurs. A commencer par le thème natal » Ou encore, cette affirmation qui tombe comme des cheveux sur la soupe: « L’astrologie, comme son histoire ont ressurgi simultanément à la fin du XIXe siècle sous la conjonction Pluton-Neptune en Gémeaux »Propos banals de la part d’un astrologue ordinaire actuel mais qui détonent et relévent du hiatus épistémologique au sein d’un Manifeste se voulant rigoureux, du fait que leur auteur n’aura même pas pris la peine de justifier le thème astral ni le recours à des planétes invisibles à l’oeil nu inconnues de l’Antiquité.
JHB
16 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, sociologie | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 14 janvier 2021
Causes du malaise conduisant à la dissolution ou au changement de nom d’une association astrologique; CIA (1974) et GERASH (1986)
par Jacques Halbronn
Au cours de notre carrière en milieu astrologique, nous acons eu l’occasion d’être mélés de près à des crises graves et notamment en ce qui concerne le Centre International d’Astrologie et le Groupe d’étude et de recherche en astrologie scientifique et humaine. Bien des versions ont pu circuler au sujet de crises déjà anciennes mais qui ont marqué les esprits et laissé des traces. C’est cet épineux dossier que nous aborderons à la lumière de nos observations, de nos implications et de notre documentation. Il est à noter que dans les deux cas, nous avions tour à tour, à 12 ans d’intervalle, été honorés du titre de Vice-Président de ces deux entités et chaque fois de façon assez imprévue sinon imprévisible.. Nous avons, en tout cas, éprouvé un certain sentiment de déjà vu et capté la répétition d’un même scénario. Nous reprenons à nouveaux frais de précédentes études de notre plume recoupant notre sujet
Commençons par l’établissement de certains faits bruts;
Le CIA décide de changer de nom et passe successivement par UFA, SAF et SFA en très peu de temps coome il ressort de l’examen des périodiques Trigone et Astrolabe.qui s’en font l’écho en 1975 76. Notons que les deux premiers noms récupèrent ceux d’associations dont l’existence en 1975 reste assez obscure. l’UFA de Léon Lasson et la SAF du lieutenant colonel Firmin Maillaud
Le GERASH se dissout au profit d’une toute nouvelle association, à peine née, quelques jours plus tôt, le CEDRA fondée par un ancien dirigeant du dit GERASH ayant récemment démissionné, Maurice Charvet
Un tel descriptif n’épuise nullement la question des causes et des effets de ces « malaises » ayant marqué deux importantes structures du milieu astrologique francophone,. Mais on ne saurait ignorer le rôle d’autres structures, comme le Mouvement Astrologique Universitaire puis Unifié de Jacques Halbronn, fondé en 1975 et la récente Fédération de l’Enseignement Astrologique FEA de Denise Daprey, fondé en 1984..
La problématique des retours
On observe que trois retours auront exercé des effets perturbateurs: celui d’André Barbault pour le CIA et ceux de Patrice Louaisel et de Maurice Charvet pour le GERASH peu avant les crises en question, on pourrait parler de « fausses sorties ».
La fausse sortie de Barbault
En 1968, Barbault n’est plus persona grata au CIA en se prétant à l’expérience de la consultation astrologique informatique. Il n’est plus vice président et s’il reste encore deux ans responsable de la revue l’Astrologue, celle(ci se sépare du CIA en sorte que va se créer au sein du CIA une nouvelle revue, plus artisanale, du nom de Trigone. Mais Barbault prépare son retour car il a des amis fidéles dans la place, à commencer par Paul Colombet, le ptésident. En mai 74, Barbault réintégre le Conseil d’Adminiatration du CIA et obtient une nouvelle élection du bureau, ce qui signifie que le bureau élu l’année précédente doit se représenter et ne sera pas nécessairement reconduit. Ce sera notamment le cas de Jacques Halbronn qui ne sera resté qu’un an au dit Bureau. Autrement dit, pour remettre en question l’élection de l’année précédente laquelle entre temps avait connu plusieurs défections, on en était arrivé à renouveler la totalité du bureau et pas seulement les postes vacants. Dans une correspondance avec André Boudineau, Barbault envisage divers scénarios de reprise en main. On est à la veille du Congrès de Paris de septembre et Jacques Halbron qui n’est plus au bureau du CIA en vient à envisager d’organiser à la Salle de la Société Théosophique du Square Rapp le dit Congrès sans passer par le CIA. Il fédére autour de lui le CEFA de Jean-Pierre Nicola et l’ARRC d’Yves Lenoble et le GERASH de Patrice Louiasel, soit, en dehors de Nicola, la jeune garde de l’après guerre, en vue de Journées Insternationales Astrologiques de Paris (JIAP) Au bout du compte le Congrès de Paris sera conjointement organisé par les JIAPS et le CIA pour le compte de l’ISAR américaine de Julienne Sturm. Il est donc faux de dire que ce congrès avait comme seul ancrage français le CIA Ce point est d’ailleurs bien précisé dans le Guide de la Vie Astrologique.. Et d’ailleurs, à l’ouverture du Congrès, Halbronn prend la parole au nom de cette nouvelle structure. Il n’est cependant pas question pour Halbronn de démissionner du CIA. et il reste en place, puisque c’est lui qui publie le compte rendu du Congrès dans le numéro 77 de Trigone, restant par ailleurs responsable de la Bibliothèque. dont parait le catalogue dans le dit numéro post Congrès. Même la création du MAU en juin (cf Le Point du 15. 09 75, « du rififi dans les étoiles », p. 86) ne sonne pas la rupture. Halbronn entre temps est entré au Bureau de l’ISAR où il fait également venir Nicola comme conseiller scientifique.
Par ailleurs, l’idée de changer le nom du CIA suit son chemin et d’aucuns se persuadent de la nécessité d’une telle mue symbolique si ce n’est que les propositions se succédent, dans le numéro 8 de Trigone, Colombet annonce que ce sera l’UFA mais au dernier moment, l’AG opte pour la SAF, choix étrange puisque cette structure avait déjà tout un passé (cf notre étude sur la Société Astrologique de France, sur la plateforme SCRIBD. On ne reviendra pas ici sur ce qui aura conduit au sigle final de SFA, Société Française d’Astrologie (cf entre autre versions l’arbre généalogique du milieu astrologique par Yves Lenoble)., Il n’y a donc pas eu dissolution au sens juridique du terme mais le CIA s’est bel et bien « dissous », perdant successivement la revue l’Astrologue, le GERASH de Louaisel et la Bibliothèque Astrologique d’Halbronn sans parler du CEFA de Nicola En fait, lors du Congrès de septembre 74, il y a bien eu scission mais sans renoncer à un certain partenariat. On allait vers un processus fédéral, de facto, le CIA n’étant plus qu’un élément de l’ensemble ce qui correspondait à l’approche d’Halbronn comme cela se vérifiera par la suite…. Des réunions co-organisées par le GERASH, le CEFA et le MAU seront programmées durant l’année 75 mais la dynamique remarquable mais peu prévisible au départ du MAU, plus le rapprochement avec les Cahiers Astrologiques, avec toute une série de Colloques allait conduire celui-ci à affirmer son indépendance et son hégémonie, marginalisant ainsi les autres associations, CIA, GERASH etc sans, ce qui n’empêchait pas les responsables du CIA de venir aux Colloques du MAU comme l’attestent diverses photos avec Gouchon, Colombet alors qu’Henri Fortiin avait carrément rejoint le MAU. Seul André Barbault resterait à l’écart de ce jeu de chaises musicales, d’autant plus que n’ayant pas bien vécu la parution de Clefs pour l’Astrologie, pour des raisons exposées ailleurs et qui conduisirent à ce que se soit Halbronn qui en fut finalement chargé., il en rédigera un compte tendu dans l’Astrologue qui sera jugé diffamatoire en appel . Période difficile voire maudite pour Barbault que celle des années 70, qui verront en outre l’échec de ses prévisions parues dans la Crise Mondiale de 1965 annonçant vainement pour 1971 le rattrapage des USA par l’URSS sur la base de l’opposition Saturne-Neptune (cf le Pronostic Expérimental en Astrologie, Payot 1973)… Barbault se rendait compte qu’avec le jeune Halbronn il avait affaire à forte partie, bien que lui même, à son age avait déjà montré du répondant, dans les années cinquante, devenant même Président d’une Fédération Française d’Astrologie réunissant le CIA, la SAF et le CAF des néromaniens qui se chargera d’organiser le congrès de Strasbourg. En bien des points, des paralélismes existent entre ces deux hommes : de la vice-présidence du CIA à la tenue de sa revue (Astrologie Moderne pour l’un en 1952, Trigone pour l’autre, en 1973 à l’organisation d’un premier congrès sous une tutelle étrangère, respectivement en 1953 et 1974 en passant par la direction d’une collection Zodiacale au Seuil dans les années cinquante pour l’un, chez Solar dans les années quatre vingt.(cf Richard Pellard, « André Barbault, l’astro-symbolisme et le dernier âge d’or de l’astrologie »)
La fausse sortie de Charvet
Venons en la crise du GERASH dont une des causes aurait été selon Charvet si l’on en croit ce qu’il écrit dans sa présentation du CEDRA:
« LE GERAS (Groupe d’Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique), auquel le H pour Humaine ou Humaniste a été ajouté vers 1982, était constitué de cercles astrologiques locaux : à Paris, Oyonnax (Ain), Grenoble (Isère), Lyon (Rhône), Bourg-en-Bresse (Ain), Saint-Etienne (Loire) puis Strasbourg (Bas-Rhin), Orléans (Loiret). Il s’agissait aussi bien d’enseigner les premiers rudiments de l’astrologie que de mener en groupe diverses recherches. N’ayant pu adapter ses structures à l’accroissement de ses membres, le GERASH connut pas mal de problèmes en 1986, qui aboutirent à sa dissolution volontaire en septembre 1986. Le CEDRA reprit alors le flambeau et continua, sur de nouvelles bases, à développer le goût de la recherche et le sens des échanges entre astrologues de tous horizons et de tous niveaux.
Il y a certes une part de vérité dans le jugement ainsi proposé mais reprenons sérieusement le cours des événements en gardant à l’esprit le cas précédemment étudié du CIA.. Au vrai, entre le changement de nom du CIA et le passage du GERASH au CEDRA, la différence peut semble assez mineure d’autant que l’on retrouve les mêmes personnages après la dévolution des biens du GERASH au CEDRA décidée en septembre 86 comme le rappelle le communiqué sus nommé. Là encore, nous sommes en présence d’une démission, celle de Charvet laissant la place à Patrice Louaisel, le fondateur du GERASH qui faisait son retour en fanfare, mettant Charvet à l’écart. C’est alors que Charvet amorce une politique de sabotage visant à pouvoir déclarer le GERASH ingérable, au bord de l’implosion: il fait élire Halbronn au poste de Vice Président, c’est à dire le responsable d’une association concurrente; le MAU; Halbronn ayant notamment organisé en 1984 un congrès à Lyon, dans le fief de Charvet. .A cette occasion, d’ailleurs, Charvet avait recruté certains intervenants pour animer de nouveaux cercles locaux du GERASH, à commencer par Denis Daprey, sur Orléans, laquelle était sur le point de fonder la Fédération des Enseignants en Astrologie, avec notamment le Congrès de 1985 à Orléans. On voit l’ironie de la situation lorsque Charvet quand il dit que le GERASH n’avait pas su s’adapter à l’accroissement de ses membres, vu qu’il y avait sensiblement contribué.
Sur ces entrefaites, Patrice Louaisel démissionne de son poste de Président et et qui prend sa place sinon le vice président Halbronn lequel parvenait ainsi à présider aux destinées d’une association concurrente depuis plus de dix ans! Louaisel se débarrasse allégrement des biens du GERASH qu’Halbronn vient chercher à Puteaux, conduit par sa mère septuagénaire.Précisons que Halbronn avait joué un rôle auprès de Louaisel aux touts débuts du GERASH en 1974, comme en témoignent les premiers numéros d’Astrolabe et qu’en fait Halbronn avait construit le MAU en faisant appel à des personnes ayant gravité autour de Louaisel, comme Catherine Aubier!
Désormais, c’est Halbronn qui réunit, es qualités, le Conseil d’administration, en fait noyauté par des fidèles de Charvet lequel prépare ainsi le vote de dissolution et fonde une nouvelle Association pendant l’Eté 86, le CEDRA, avec son épouse et Charvet qui était parti pense ainsi récupérer les biens du GERASH. . Mais les choses ne se passeront pas si facilement, loin de là et finalement Charvet se retrouvera avec son CEDRA dont il obtiendra les fonds laissé en banque et intouchés par Halbronn, durant sa Présidence. On ne reviendra pas sur le rôle de Louis Saint Martin propulsé par Charvet à l’AG président chargé de la transition.(cf son interview dans Trois Sept Onze). alors même qu’il s’était engage devant le CA à empêcher la dissolution! Halbronn dispose de l’arme fatale des colloques et on ne s’intéresse plus guère à Charvet et à son CEDRA croupion. Le congrès du début 1987 le démontrera à l’envie. Les chiens aboient , la caravane passe. Pour notre part, nous pensons que la meilleure solution eut été de faire affaire non avec le CEDRA de Charvet mais avec la FEA -qu’avait d’ailleurs rejoint Louaisel - de Denise Daprey, responsable par ailleurs du cercle locale du GERASH à Orléans, son amie Aurore de Lauberie étant au CA du GERASH. Certes, Charvet, parviendra du fait de ses compétences informatiques à conférer à son CEDRA une certaine importance logistique, les membres devenant des clients mais il aura en définitive dilapidé les biens du GERASH, l’association à laquelle il avait tant donné et finalement..
Dans les deux cas, nous avons affaire tant avec Barbault qu’avec Charvet à un processus de détestation sinon de délectation morbide conduisant de facto à la mort de l’association qui les aura fortement marqués. et leur démission suivie d’un retour n’augurait finalement rien de bon. Dans un cas comme dans l’autre, ils avaient rencontré Halbronn sur leur route et les choses n’avaient pas vraiment tourné comme ils l’espéraient Si Barbault avait des excuses face au jeune Halbronn dont il ne pouvait prévoir l’envol, Charvet avait pu prendre connaissance du palmarès du Guide de la Vie Astrologique qui pouvait le mettre surs ses gardes. Tous deux bons tacticiens mais médiocres stratèges. Le pot de terre contre le pot de fer. Quelque part, Halbronn avait bougé habilement ses pièces en organisant son congrès en plein centre de Lyon en 1984,, car une telle entreprise visait évidemment à intégrer Lyon dans son réseau et en ce sens Charvet aura pratiqué la politique de la terre brulée.
En fait, ces crises sonnaient le glas du cadre associatif et l’ère du fédéralisme. Toute victoire au sein d’une association nous apparait comme étant ‘ à la Pyrrhus », c’est à dire assez vaine. On passait du de jure au de facto avec un heu d’alliances ponctuelles entre structures. Charvet le reconnaissait dès 1985 quand il faisait le compte rendu du Guide de la Vie Astrologique d’Halbronn dans Astralis. en 1985 et que voulait dire Barbault, dans son compte rendu des Clefs pour l’Astrologie, quand il traitait Halbronn dans la revue L’Astrologue en 1977 de Président « autoproclamé » alors même que l’impact de Halbronn était déjà flagrant. Quand Halbronn rassemblait le gratin du monde astrologique en 2004, est-ce qu’on lui demanda au nom de quelle légitimité, il agissait?
bibliographie Jacques Halbron . 2013
Histoire du Mouvement Astrologique Français. La « dissolution » du GERASH en 1986 et ses séquelles jusqu’en 1996
JHBC
14. 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, sociologie | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 14 janvier 2021
Jacques HALBRONN
Histoire du fédéralisme en milieu astrologique IIe Partie. Le facteur juif.
Le lecteur sera peut être surpris que l’auteur se positionne à la fois comme observateur et comme acteur, ce qui tient à sa démarche ethnologique, consistant à être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du terrain étudié, dans les affaires contemporaines. Ne pas le faire serait d’ailleurs se condamner à effectuer un travail de seconde main lequel n’évite aucunement les positions partisanes.
On ne peut appréhender la vie astrologique dans l’Europe du XXe siècle sans tenir compte des structures supranationales. Avant la Première Guerre Mondiale, la France fut sous influence britannique avec la parution des petits volumes du groupe d’Alan Leo, traduits en français (‘Reprint Trédaniel 1987, à notre initiative) et on lira à ce sujet notre étude consacrée à la Société Astrologique de France (en ligne sur SCRIBD et La Vie Astrologique il y a 100 ans, Trédaniel 1992. Après la « Grande Guerre », c’est l’Allemagne qui va prendre le leadership notamment à partir des années Trente et spécialement pendant la période nazie. C’est ainsi que les congrès de Bruxelles 1935 et de Paris 1937 (à la Mutualité) s’inscriront dans le cadre d’une Fédération Internationale des Astrologues Scientifiques contrôlée par le Dr Hubert Korsch depuis Dusseldorf (cf Herbais de Thun Encyclopédie du Mouvement Astrologique de langue française.(Bruxelles 1944) d’où leur intitulé de II et IVe Congrès Internationaux (cf la revue Zenit, à la Bibliotheca Astrologica, bientôt en ligne sur la Bibliothèque Astrologique numérisée et les Actes des Colloques de 1935-37 dans les mêmes conditions). La découverte de Pluton en 1930 excitera les esprits des astrologues allemands, Pluton annonçant un nouvel ordre du monde! . Le texte de Brunhubner paraitra dès 1937 en français et ressortira en 1953, l’année du congrès de Paris présidée par la Comtesse autrichienne Wassilko Serecki (cf La Vie Astrologique. Années trente cinquante, Ed Trédaniel 1995)
On s’intéressera surtout ici à la situation au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale à commence par la situation liée aux congrès de Paris et de Strasbourg 1953-54. Il apparait en effet que l’influence allemande aura perduré jusque dans les années Cinquante comme en témoigne le Congrès de Paris qui s’intitule VIIeCongrès International d’Astrologie. Paris, Centre International d’Astrologie. Pierre Rouland éditeur) Dans leur présentation André Barbault et Roger Knable précisent d’entrée de jeu « Nous rappelons qu’il fut organisé par le Centre international d’Astrologie , l’Oesterreischische Astrologische Gesellachatt et la Federation für klassische Astrologie »(cf Astrologie Moderne n°10), cette dernière étant parfaitement allemande née en 1951 ( https dans la continuité d’une lignée remontant au début du siècle (://www.astrologenverband.de/ Il reste que la septième édition reprenait la suite des congrès des années Trente. étant entendu que l’on est ici dans une optique fédérale et international avec pour précédent le congrès de Paris de 1937, en pleine période nazie, le souvenir de la guerre n’étant pas très lointain en 1953. Et cella vaudra pour celui de Strasbourg dans la foulée, ville qui avait été annexée quelques années plus tôt. D’ailleurs, une grande part des participants étaient germanophones.. Rappelons que nous sommes à l’époque de la création du Marché Commun à six membres (France, Allemagne, Italie, BENELUX), avec en perspective le Traité de Rome de 1957. Autrement dit, on est ici en présence d’une série de Congrès à initiative allemande puis austro-allemande, entre 1931 et 1954,. ( sur le nazisme et les astrologues, cf Georges Antarés. Ce que peut l’astrologie pour l’Humanité. Ed Flandre), pp. 185 et seq, Ellic Howe Le monde étrange des astrologues, trad. de l’anglais, Paris, Robert Laffont)
Il semble que ce processus fédérale ait fait long feu par la suite, malgré la réitèrration à Strasbourg d’une Fédération Intetnationale des Astrologues Scientifiques soit dans les mêmes termes qu’avant guerre. Il serait intéressant d’étudier les filiations autour des associations allemandes en activité par la suite sises à Wuppertal et à Aalen, et des astrologues qui participèrent à leurs congrès et publications.. Le fait est que l’on ne trouve plus d’interférence manifeste de leur part dans le monde francophone, dans les années soixante et suivantes.
La question au centre de notre étude concerne la prise de relais fédéraliste et international au cours des soixante dernières années en Europe et particulièrement dans le monde francophone, d’où le titre de notre travail qui pourra intriguer. Rappelons tout de même que le second conflit mondial fut souvent présenté fans la perspective d’une confrontation entre nazisme et judaisme.(cf certaine couverture de la revue belge Demain)
Force, en tout cas, est de constater que durant une vingtaine d’années, en gros entre 1954 et 1974 aucun congrès national ou international ne se tint à Paris, ce qui montre bien que sans le support germanique, les congrès susnommés n’auraient probablement pas eu lieu! Il convient ici en effet de préciser que si ces congrès bénéficièrent d’une logistique locale, il n’en reste pas moins que celle-ci devait avoir été mobilisée pour la circonstance, la preuve étant que le Congrès de Paris de la fin d’année 1953 ne connut pas d’autre édition, ce qui tendra à se vérifier pour les décennies suivantes
La thèse que nous soutiendrons ci après concerne le rôle judaique dans la poursuite d’un certain fédéralisme à partir des années soixante dix et plus précisément à partir de 1973, lorsque Jacques Halbronn accéda au poste de Vice-Président du Centre International d’Astrologie (CIA), du fait de certains troubles au sein de cette association parisienne liés à la démission en 68 d’André Barbault du bureau du CIA, au sort de la revue L’Astrologue etc. A partir de cette date, Halbronn, âgé de 25 ans, lors de son entrée en fonction, prenant la direction de la revue Trigone, va devenir un élément essentiel de la vie astrologique francophone voire européenne. Or, Halbronn est comme on dit d’origine juive et avait effectué un important séjour en Israel dans les années 67-69, au point de devenir quasiment bilingue français hébreu. Dès le début des années 70, il avait fréquenté les congrès astrologiques, en Angleterre, en Allemagne (Aalen), en Belgique (Bruxelles) et aux Pays Bas et c’est ainsi qu’il avait pris contact avec l’ISAR, International Society for Asytological Research pour que se tienne en 1974 à Paris, un congrès international. Mais cette fois, cet événement ne fut nullement sans lendemain!
C’est ainsi qu’Halbronn, au sein d’une nouvelle structure dès juin 1975 lancera la date d’ un nouveau congrès parisien pour le mpos de décembre de la cette même année, suivi d’autre tout au long de l’année 1976 (cf la liste in Guide de la Vie Astrologique. Trédaniel 1984)., à Paris mais aussi à Reims en novembre. On trouvera la liste des participanyts ans l’ouvrage susnommé et on renverra à l’Enquéte de Victot Bouvies, parue dans des numéros des Cahiers Astrologiques de 1976, auprès des astrologues gravitant autour des dites rencontres. On y notera la présence de Gustave Lambert Brahy, animateur du Congrès de Bruxelles 1935, et responsable de la revue Demain comme un marqueur de continuité ainsi qu’Adolfo Lopez, représentant d’une astrologie espagnole sortant à peine du franquisme et d’ailleurs la revue de Halbronn, Grande Conjonction, comportera un volet en langue espagnole.. Halbtonn maitrisait d’ailleurs aussi bien l’anglais et l’allemand que l’italien et l’espagnol. Le Congrès de Lille, en 1978, près de la frontière belge mais aussi à proximité de l’Angleterre, verra la création d’une Fédération Internationale regroupant l’INAC (Institut Ntaional d’Anthropocosmologie de Liége, une délégation espagnole, le GERASH représenté par sons président en exercice Denis Labouré (cf la photo de groupe dans le Guide de la Vie Astrologique), le Collége Astrologique de Metz de Pierre Heckel, et la présence de l’Anglais Geoffrey Cornelius et la responsable de la Kosmobosophische Gessellschaft dEdith Wangemann. Certes, Halbronn avait -il obtenu , comme il se devaitt l’appui d’un groupe local (CERCLE de Egé) mais il ne s’agissait plus du tout d’une initiative étrangère comme par le passé. Un tel scénario devait se répéter maintes et maintes fois jusqu’en 2016, qui voit la fin (provisoire) des rencontres du MAU tant en France en un grand nombre de villes, qu’en Belgique, en Suisse, en Grèce, en Israel, en Angleterre, au Luxembourg, en Argentine (pays de naissance de sa mère), jusqu’au Québec. (cf les Guides successifs jusqu’en 2006 et les vidéos en ligne sur la chaine You Tube Teléprovidence Subconscience) Ajoutons à partir de 1978, une synergie de fait entre la British Association et le MAU, ce dernier organisant le plus souvent un congrès juste avant ou juste après celui des Britanniques; ce qui permettait aux astrologues américains de faire coup double. Furent ainsi diffusées le week end suivant, outre Manche, les résolutions sur l’enseignement astrologique prises à Paris, et en 1981, le MAU organisera un Congrès à Londres.
Certes, l’on peut toujours isoler chaque cas comme relevant chaque fois de quelque initiative locale dont aurait profité Halbronn mais qui ne voit la mise en oeuvre d’un plan général, dont le centre décisionnaire est bien ce Juif et ce des décennies durant d’autant que le plus souvent rien ne sera plus organisé dans les lieux en question, du moins pour ce qui est de la province française écumée de façon systématique et en quelque sorte cartographique. dans tout l’hexagone y compris les zones francophones limitrophes, de Lille à Nice, de Toulouse à Rennes, de Montluçon à Dijon, de Tournai à Lausanne, d’Angoulème à Metz., du Havre à Strasbourg, de Reims à Rouen , de Nantes à Saint Maximin, d’Orléans à Lyon. de Toulon à Amiens etc..sans oublier les rencontres parisiennes comme celles qui associa le MAU au CURA de Patrice Guinard , en l’an 2000 -lequel avait mis en ligne son CATAF (le catalogue alphabétique des textes astrologiques français) ou celles de 2004 dont le caractère fédéral était évident, même si cela ne fit pas l’objet de déclarations formelles tant il semble que la fédération doit être un fait observable et non un projet sans véritable contenu. Chaque fois, comme par hasard, comme dénominateur commun à un tel pluralisme le même personnage,le Juif jacques Halbronn.. Il importe de signaler en parallèle l’existence de réseaux, comme le RAH (Réseau d’Astrologie Humaiste) ou le COMAC (Centre d’Organisation du Mouvement d’Astrologie Conditionaliste) qui diffusent une certaine pensée en divers centres locaux -avec la tenue de congrès à Paris), ce qui ne correspond pas à ce que nous entendons par fédéralisme . Pour nous, il ne s’agit pas tant de créer des structures que d’intégrer celles qui existent. Signalons aussi la Fédération des Astrologues Sidéralistes (FAS) de Marie Delclos.
De facto, l’oeuvre fédérale d ‘un Korsch avait bel et bien rouvé son relais à partir des années soixante dix en ce personnage qui, par ailleurs avait publié dès 1976 le volume Astrologie dans la Collection Clefs de Seghers mais aussi l’article Astrologie de l’Encyclopaedia Universalis. Son rapport au judaisme est par ailleurs indéniable : en 1977, Halbronn publie les traités d’Abraham Ibn Ezra, chez Retz, en 1985 Le Monde Juif et l’Astrologie, chez Arché, qui est sa thèse en Etudes Orientales soutenue en 1979 En 1978, Halbronn fonde le Cercle d’Etudes et de Recherche sur l’Identité Juive (cf la collection numérisée sur la plateforme SCRIBD), En 2002, il publie un diptyque Prophetica Judaica Aleph sur Nostradamus et Beith sur les Protocles des Sages de Sion.. (Ed Ramkat, Feyzin 69) à partir de sa thèse d’Etat, Le texte prophétique en France (Presses Universitaires du Septentrion, 1999) D’ailleurs, Halbronn passa le premier semestre de 1976, en Israel, dans le cadre de la préparation de son doctorat et anima le MAU à distance, depuis Jérusalem, en sa première année d’existence. Toutes proportions gardées, l’on pense au rôle majeur du juif américain Milton Friedman, prix Nobel d’économie en 1975. Il ne s’agit pas ici de dire si cet impact aura été ou non positif mais d’observer qu’il aura exercé un effet socialement structurant car rien n’est pire que le morcellement lorsqu’il perdure.
Mais quid de son impact au niveau international.? En 1979, Halbronn lance la Fédération International Méditerranéenne d’Astrologe (FMA), à Nice, à 1980, dont le siège est fixé à Milan,. Citons aussi Bruxelles, où nait une Fédération Internationale d’Astrologues de Langue française (FIALF) avec Charles Aubert (Suisse) Jacques de Lescaut (Belgique) , Jacques Halbron et Denis Labouré (france), Jean-Nicolad Scheuer -Luxembourg qui réunira l’année suivante notamment les représentants du GERASH (Labopuré, Charvet) du MASR (Mouvement Astrologique de Suisse Romande (Francine Mercier)., Collége Astrologique de Metz (Heckel) Tut cela aura été enregistré, photographié, filmé (cf la Collection sur Face Book Album photo des astrologues, à partir des archives de la Bibliotheca Astrologica) Halbronn coache également Denise Daprey pour sa Fédération des Enseignants en Astrologie (FEA, 1985). En 1978, Halbronn avait organisé un congrès international de l’enseignement astrologique, à Paris avec le soutien du Congress of Astrological Organisations de l’Américain Al Morrison ( cf la revue CAO Times, à la Biblioteca Astrologica)), dont il sortira une résolution reproduite dans le Guide de la Vie Astrologique tout comme la réponse du Congrès de Paris de 1975 au Manifeste des 186 rédigé par Brahy et Ruperti.
Halbronn organise ainsi le premier congrès helvétique d’astrologie, avant les Congrès de Lucerne et de Zurich. des années 80 animés par un Claude Weiss qui avait participé aux rencontres de Genéve. et franchit carrément la Manche en 1981 pour réunir l’élite britannique à Londres avec John Addey et Julia Parker. En 1984, Halbronn organise avec un support local un colloque en Histoire de l’Astrologie dans le cadre du prestigieux Warburg Institute, il publie à cette occasion un Répertoire des historiens de la question. Comment, par ailleurs, ne pas percevoir des calques de l’oeuvre organisatrice de Halbronn chez certains leaders du milieu astrologique dans les années 90? Rappelons que très tôt le Mouvement Astrologique Universitaire va se changer en Mouvement Astrologique Unifié et Union et Fédération sont synonymes. De fait, on ne saurait juger le MAU en tant qu’association parmi d’autres mais bien comme une structure fédérale coiffant toutes sortes de mouvements locaux. En ce sens, il est vrai, le MAU ferait quelque peu penser au FBI (Federal Bureau of Investigations) luttant contre l »enclavement de telle ou telle association, ce qui a pu le conduire à des effets de déstabilisation. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Avec la parution de ses Guides entre 1981 et 2006, Halbronn rassemblait l’ensemble de ses activités et de ceux qui y participèrent, et constitua une mémoire précieuse relayée par une considérable somme de vidéos en ligne sur la chaine You Tube citée, à partir de 2008, concrétisant la dynamique de TV Urania de Roger Héquet auquel il avait fourni toute une série de films dont le congrès de 2004..
D’aucuns diront que nous avons exagéré la dimension judaique de l’action fédérale de Jacques Halbronn. De fait, avant lui, les Juifs auront été fort peu nombreux à investir le milieu astrologique. On pense à un Henri Selva (alias Vlés) au début du XXe siècle? Incontestablement l’on a avec Halbronn un exemple emblématique de l’apport d’un seul élément juif au sein d’un milieu professionnel, ce qui se caractérise par un refus des limites spatiales.. On a du mal à imaginer ce qui se serait passé si le jeune Halbronn âgé de 20 ans, n’avait pas atterri dans les années soixante dans ce milieu. On nous objecter qu’une hirondelle ne fait pas le printemps et que toute notre démonstration repose sur un seul personnage mais tel est justement tout l’enjeu et ce qui rend le phénomène particulièrement repérable.
Le coup de pied de l’âne, Patrice Guinard ‘CURA: dans son Manifeste sur l’Astrologie : « Il est donc inutile de singer les modes d’organisation des savoirs institutionnalisés et de revendiquer une reconnaissance de pratiques douteuses par les autorités socio-culturelles, au moyen d’assemblées, de colloques, d’associations, de fédérations et de « codes de déontologie », qui favorisent par ailleurs la prolifération de petits jeux de pouvoir. »
JHB 14. 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, NOSTRADAMUS, sociologie | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 12 janvier 2021
Histoire du fédéralisme en milieu astrologique Iere partie
par Jacques Halbronn
Disons d’entrée de jeu qu’au regard de la méthodologie sociologique nous distinguerons entre fédéralisme de droit et fedéralisme de fait. Autrement dit, le seul critère juridique ne saurait suffire à décrire et à appréhender la problématique fédéraliste car le Droit tend plus à se projeter dans le futur qu’à décrire le passé,ce qui le rend suspect à nos yeux car il peut impliquer un déni du passé! Créer une fédération officiellement, c’est laisser entendre que le processus fédéral aurait besoin d’une telle déclaration pour exister. Bien évidemment, le cas du milieu astrologique n’est qu’un exemple.
L’observateur du milieu astrologique qui ne s’attacherait qu’aux formulations explicites, à savoir la mention du mot Fédération appauvrirait singulièrement son terrain. Cela dit, nous commencerons par une recension de l’usage de ce terme pour ensuite en montrer toutes les limites.
I De l’usage du mot Fédération
A partir des années trente, toute une série de congrès se tiennent en Allemagne, en Belgique et en France et les Actes des Colloques de 1935, 37 et 53,dans le cadre d’une » Fédération Internationale des Astrologues Scientifiques » (FIAS) à Wiesbaden, Bruxelles Dusseldorf,, à Paris (cf les Actes des Colloques de 1935 (IIe Congrès International d’Astrologie Scientifique), 37 (sous le titre L’Astrologie Scientifique Actuelle » et 53),. et cela se poursuivra dans les années cinquante, après la Guerre. Le centre du projet est en Allemagne (cf la revue « Zenit » du Dr Hubert Korsch à la Bibliotheca Astrologica et prochainement à la Bibliothèque Astrologique Numérisée) L’on notera que le vecteur d »une telle Fédération est l’organisation de Congrès d’Astrologie « Scientifique » et, dans la foulée, la parution d’Actes. Autrement dit, pas de Fédération vivante sans mise en oeuvre régulière d’évenements c’est à dire de rassemblements. Notons que le nom complet de la SAF était Société Astrologique de France pour le développement de l’Astrologie Scientifique ‘(Cosmobiologie) A Bruxelles, lors du Congrès de 1935, il fut même question d’une « Fédération Internationale des Sociétés Astrologiques du monde entier ». Il semble donc que la formule « ‘Astrologie Scientifique » ait été alors puissamment revendiquée (Wissenschaftlich Astrologie), formule chère à Choisnard auteur de .Langage Astral (Traité sommaire d’Astrologie scientifique) et directeur de la revue Influence Astrale revue d’astrologie scientifique.
A titre documentaire, ci dessous un communiqué trouvé dans la revue belge Uranus °9 Octobre 1936
sous le titre Le Mouvement Astrologique; « Le Congrès (de Bruxelles) étudia entre autres la création d’une Fédération belge des astrologues scientifiques (…)
A l’issue du Congrès de Dusseldorf 1936 salué par un télégramme du chancelier Hitler , il fut décidé à l’unanimité de fonder une Fédération internationale des astrologues scientifiques dont le siège sera fixé provisoirement à Dusseldorf et la Présidence confiée au Dr Korsch, représentant officiel du mouvement astrologique allemand Cette Fédération aura pour mission de chercher à obtenir également en dehors d’Allemagne la reconnaissance officielle ou le controle de l »astrologie et d’organiser l’enseignement de celle ci et de telle façon que le titre d »astrologue scientifique puisse être conféré sur une base uniforme et donnant toute garantie dans tous les pays »
A partir des années 1970, la relève sera le fait de l’ISAR, International Society for Astrolgical Research, fondée par l’australienne Julienne Mulette (Sturm).
Des congrès auront notamment lieu à Aalen en Allemagne (RFA) en 1971 et à Paris en 1974. Des responsables locaux seront nommés correspondant peu ou prou à leur représentativité locale comme cela se pratiquait dans le cadre de la Fédération de Korsch sus nommée. (cf la revue américaine Kosmos, organe de l’ISAR) Cela dit existait aux USA l’AFA, l’Américan Federation of Astrologers (cf leur bulletin à la Bibliotheca Astrologica et bientôt à la Bibliothèque Astrologique Numérisée)
En 1944 paraitra à Bruxelles l’Encyclopédie du Mouvement Astrologique de Langue Française d’Herbais de Thun.(Ed de la Revue Demain, exemplaire à la Bibliotheca Astrologiica, ouvrage qui constitue une mine d’informations pour notre sujet et notamment son chapitre XV intitulé « Fédérations ». Bien évidemment, cet ouvrage de 1944 ne saurait nous renseigner sur les années cinquante qui marquent tout de même une certaine continuité puisque le congrès de Paris de 1953 poursuit la numérotation d’avant guerre. Selon la dite Encyclopédie, c’est en 1935 à Bruxelles que la structure se sera formalisée. A Strasbourg en 1954, lors d’un congrès, fut relancée l’idée d’une Fédération Jnternationale des Astrologues Scientifiques. Mais il faudra attendre une quinzaine d’années avec la création de l’ISAR pour que l’on retrouve une certaine dynamique dont Paris profitera, comme on a dit en 1974, bien que des Actes de Colloque n’en soient point sortis.
Abordons à présent le probléme sous l’angle strictement francophone. A la suite du Congrès de Paris de 1953 intitulé VIIe Congrès International d’astrologie (mais sans la mention « scientifique »), celui de 1937 ayant été le IVe,donc dans la lignée des congrès de la Fédération d’avant guerre, fut lancée une Fédération Française d’Astrologie réunissant trois associations, le Centre International d’Astrologie (autrefois Scientifique (CIAS), ce qui le reliait plus expressément à la Fédération de Korsch), le Collége Astrologique de France (sur son fondateur, cf Didier Racaud,L’astrologie des Initiés, selon Dom Néroman, 1965, pp. 1-25)
et la Société Astrologique de France avec présidence tournante, le premier président étant André Barbault et c’est d’ailleurs, cette structure qui organisa le congrès de Strasbourg (sans Actes de Colloque), quelques mois plus tard, lequel congrès n’en était pas moins international puisqu’il en émana à nouveau, comme on a vu, le retour d’ une Fédération Internationale.la dite Fédération Française semble bien avoir fait long feu tant structurellement que pratiquement. L’on peut en revanche parler d’une forme de synergie entre le CIA et la revue les Cahiers Astrologiques de Volguine à la fin des années Cinquante; jusqu’à la création en 68 de la revue L’Astrologue, née au sein du CIA.
On peut parler avec le Congrès de l’ISAR de 1974 à Paris d’une véritable onde de choc qui inaugure l’ère des congrès astrologiques en France ininterrompue jusqu’à ce jour et – ce qui est plus complexe à analyser – la question des fédérations. Dans un premier temps, les congrès vont être l’occasion de projets fédératifs tant au niveau national, francophone qu’international ‘(cf le Guide de la Vie Astrologique, Paris, Trédaniel, 1984) On pense notamment aux déclarations et résolutions en bonne et due forme dans ce sens, à Lille en 1978 (avec entre autres Denis Labouré, alors président du GERASH), à Nice en 1979, à Bruxelles en 1980 (débouchant sur la réunion de Luxembourg, l’année suivante) concernant notamment les liens entre la France, l’Espagne, l’Italie, Israel, la Grèce, l’Allemagne, la Suisse Romande, la Belgique wallonne (avec l’INAC (Institut National d’Anthropocosmologie de Jean Hoyoux), la France elle même étant représentée par le MAU, le Collége Astrologique de Metz (de Pierre Heckel),et le GERASH. avec des observateurs britanniques.
A partir des années 80-90 le terme de Fédération ne correspondra plus à la réunion de plusieurs associations, qu’il s’agisse de la FFA, sigle déjà apparu en 1953-54 , lequel sigle se lit désormais Fédération Francophone d’Astrologie, de Daniele Rousseau. Ce type de fédération semble viser les astrologues individuellement par dessus la tête des associations que l’on ne cherche plus à réunir ou qui n’entendent pas ou plus se « fédérer » entre elles. Signalons des changements de terminologie assez significatifs: en 1975, le Centre International d’astrologie change son nom en Société Astrologique de France puis en Société Française d’Astrologique, et en 1986 le Groupement d’Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique et Humaine (GERASH) laissant la place à des formules plus restreintes au Centre d »Etude, de Recherche et de Documentation Astrologique (CEDRA)Une autre Fédération voit le jour peu après, à savoir la FEA, Fédération des Enseignants en Astrologie de Denise Daprey. Ces deux fédérations organisent à leurs débuts l’une un Congrès en 1984 à Cannes (sans Actes), l’autre en 1985 à Orléans (cf ses Actes, à la Bibliotheca Astrologica), à Chaumont (Drome) et à Pornic (44) puis en 1996, l’on voit naitre la FDAF, Fédération des Astrologues francophones d’Alain de Chivré (cf http://danmartin.free.fr/news/la-fdaf-ne-federe-pas.html), scission du Rassemblement des Astrologues Occidentaux de Robert Jourda, fondée en 1990, dont le nom était en quelque sorte synonyme de Fédération. Si le RAO se mit à organiser des congrès, cela n’aura pas été l’axe central de l’activité de la FDAF ce qui tient notamment au phénomène numérique Internet permettant à une structure d’exister sans que cela implique une présence des personnes en un lieu donné Cela vaut aussi pour le CEDRA. En pratique, la FDAF, tout en proposant un code de déontologie professionnel, ne se veut pas une coordination d’associations pas plus d’ailleurs que les deux autres Fédérations de la précédente décennie et n’organise pas de rassemblement dans ce sens de dirigeants. Toutefois, signalons une réunion interassociative dans le cadre du Congrès FEA d’Orléans de 1985. En fait, il eut été logique – occasion manquée – que la dissolution du GERASH en1986 s’effectuât au profit de la FEA plutôt que du CEDRA dont le président Charvet avait démissionné peu auparavant agissant ensuite en sous main d’autant que Denise Daprey s’occupait du cercle d’Orléans du GERASH . On lira avec intérêt le récit édulcoré que donne Charvet de la fin du GERAS(H) sur le site du CEDRA:
Terminons notre étude avec le cas emblématique du Mouvement Astrologique Unifié en nous occupant du fédéralisme de fait propre à la vie astrologique francophone par delà les effets de surface. Ce qui nous semble en effet plus important, c »‘est la démarche descriptive plus que prospective et cela correspond à un changement de méthode de travail et à une refondation de l’idée de fédération. La thèse que nous soutiendrons ici est celle d’un fédéralisme de fait qui ne dit pas son nom face à un affichage fédéraliste qui ne s’assume pas En tout état de cause, parler de fédéralisme des astrologues est une contradiction dans les termes car une vraie fédération ne réunit pas des individus mais des entités, des collectivités..
Dans un compte tendu de notre Guide de la Vie Astrologique, Maurice Charvet, dans la revue Astralis (1985) organe du GERASH (fondé en aout 74 un an avant le MAU), reproche à son auteur, en l’occurrence le rédacteur de la présente étude, d’organiser des colloques avec l’appui des structures astrologiques locales. Nous lui avons répondu, bien plus tardivement, que ce qu’il observait était précisément une dynamique fédératrice.Il y a donc là une sorte de malentendu. Le fait que nous ayons, dans le cadre du Mouvement Astrologique Unifié, un grand nombre de congrès tant en France qu’ailleurs, est tout à fait comparable à ce que faisait la Fédération Internationale des Astrologue Scientifiques ou à ce que faisait l’ISAR en décentralisant les activités de façon à quadriller l’espace francophone. L’esprit fédéral implique une collaboration, une logistique locales, quand bien même cela ne serait pas présenté sous le label « Fédération », un label qui peut, on l’a vu, ne rien impliquer de précis. Et en 2004, il y a un quinzaine d’année, le Colloque que nous avons organisé à Paris (entièrement filmé et disponible sur you tube, chaine teléprovidence subconscience) nous apparait comme celui d’un processus fédéral, au vu de la liste des participants qui étaient pour la plupart des représentants d’associations et non un public d’astrophiles comme celui qui meublait les Congrès de l’ARRC de Lenoble. Notre démarche aura en effet été plus axée vers les responsables et non vers les individus, étudiants, abonnés isolés des cours, des consultations et des revues et c’est ce qui distingue l’esprit fédéral. Nos Guides astrologiques (entre 1981 et 2006) ont eu vocation à rassembler les personnalités du milieu astrologique et sont un outil incontournable pour la démarche fédératrice, dans la ligne de l’Encyclopédie d’Herbais de Thun
JHB
12. 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, sociologie | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 11 janvier 2021
Jacques Halbronn ; Droit de répoonse au texte de l’Académie Francophone d’astropsycgologie.
I Articlle paru le 23 juillet 2020
L’Astrologie UNE SCIENCE HUMAINE VIEILLE COMME LE MONDE
Astrologie Avec Auréas
Posté le 23 juillet 2020 par Rédacteur Externe (sic)
académie francophone d’astropsychologie
Le fait que Halbronn a joué un rôle ilmportant à académie francophone d’astropsychologie du GERASH dont il fut le dernier président, à la suite de la démission de Louaisel. C »est halbronn qui convoqua le conseil d’administration conduisant à l’assemblée générale extraordinaire laqiuelle déboucha sur la dévolution des biens du GERASH à la toute nouvelle association fondée quelques jours plus tôt par Maurice Charvet et sa compagne. Mais les temps changent et après une période de consensus mou (à partir de 1990 ce qui correspondant à la parenthèse Lenoble) faisant suite à une période bien plus dynamique dans les annés désormais, depuis le début du nouveau siècle, le débat concerne les fondements mêmes de l’Astrologie.
Les éditeurs tchèques retiennent aussi de la production française beaucoup de livres pratiques, tourisme, cuisine et vin, loisirs, ainsi que des essais sur l’art et des manuels, dictionnaires et encyclopédies. Parmi toutes ces maisons, certaines se sont spécialisées dans la académie francophone d’astropsychologie traduits du français, Herrmann a Synové, Dauphin, Ewa Edition, Garamond, Volvox Globator.
En 95, Alain de Chivré, à la suite d’une scission au sein du RAO de Robert Jourda, crée la FDAF (Fédération des Astrologues francophones)- il touche alors presque à la cinquantaine. En 2008, le même Halbron décide, faisant suite à l’expérience lancée l’année précédente par Roger Héquet de créer une télévision astrologique, « Teléprovidence, également sans équivalent.
Elle permet de comprendre les tendances que nos choix vont entraîner dans notre vie personnelle, relationnelle et professionnelle. Chacun peut exprimer et développer son potentiel de naissance en se libérant des blocages inconscients.
II Remarques de Jacques Halbronn
Une fois de plus, je me trouve au coeur d’un récit conacré à l’histoire du milieu astrologiqie (cf Lenoble L&’arbre généalogique du milieu astrologique et son dernier ouvrage tout récent « L’Astrologie etc) Dans l’ensemble le récit me semble sensiblement pmis équitable que celui que nous a fourni Lenoble et vient en toit cas le compléter. D’ailleurs, certaines formukes me semblent avoir été empruntées à mes propres textes sur le sujet.
Un seul point nécessite toutefois une correction car il risque de préter à confusion.
« C »est halbronn qui convoqua le conseil d’administration conduisant à l’assemblée générale extraordinaire laqiuelle déboucha sur la dévolution des biens du GERASH à la toute nouvelle association fondée quelques jours plus tôt par Maurice Charvet et sa compagne » . En fait, le Conseil d’administration se réunissait certes à Paris mais était e n grande partie constitué de fidéles de Charvet, même si celui-ci était démissionnaire et c’est bel et bien le CA qui enclencha la procédure, l’AG de dissolution se réunissant à Lyon, En fait, les remous au sein du GERASH comme dix ans plus tôt au sein du CIA furent dus au retour des figures tutélaires Patrice Louaisel en 86 et d’André Barbault en 74. Il importe d’ailleurs de ne pas s’obnubiler sur les aspects juridiques forcément ponctuels et d’observer la réalité de la vie astrologique dans toute sa dynamique fédératrice.
J’apprécie que l’auteur du texte ci dessus écrive « qu’à partir de 1990 ce qui correspondant à la parenthèse Lenoble) faisant suite à une période bien plus dynamique dans les années (75-90)désormais, depuis le début du nouveau siècle, le débat concerne les fondements mêmes de l’Astrologie. ».Il importait en effet de dénoncer la présentation totalement erronnée que donne Lenoble des 15 ans qui ont précédé son avénement de 199O.
JHB
11. 01 21
Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »
Posté par nofim le 10 janvier 2021
Les 3 écueils de la méthode prévisionnelle en Astrologie. Le cas Barbault
par Jacques Halbronn
Les trois écueils sont les suivants: ne pas choisir la bonne configuration céleste, ne pas déterminer le bon mode d’emploi; ne pas définir correctement les phases. Ensuite se pose le problème des explications alternatives permettant d’analyser autrement certains faits, ce qui relève de l’interdisciplinarité..
I La bonne configuration céleste
Quels sont les astres dont il convient de se servir en Astrologie? DE nos jours, la question semble reglée: tout ce qui appartient au système solaire ferait sens pour l’Astrologie, y compris la transplutonienne Eris, chère à Yves Lenoble.(http://www.yveslenoble.com/2017/12/06/faut-il-utiliser-la-transplutonienne-eris/
Or, une astrologie qui s’intéresse aux planétes invisibles à l’oeil nu, ce qui est le cas à partir de Neptune (voire d’Uranus) et au delà , inconnues des anciens astronomes mais tout simplement de la perception sensorielle de notre Humanité, est une astrologie hors sol, qui ne tient pas compte du rôle de l’Humanité dans l’activation du monde céleste.
On bascule alors dans une sorte de prophétisme astronomique qui ferait des astronomes les annonciateurs des temps nouveaux , chargés de baptiser les nouveaux venus. L’on sait que le septénaire aura laissé à l’écart nombre de divinités de l’Olympe lesquelles auront été repéchées à partir de la fin du XVIIIe siècle, ce qui vaut aussi pour les astéroides entre Mars et Jupiter dont Cérés et ses soeurs. On connait le probléme qui s’est posée au sujet de Pluton et de son déclassement (2006).
Il faut interroger la mythologie pour y voir un peu plus clair: Saturne avale ses enfants à l’exception de Jupiter, ce qui refléte exactement le cas des dieux exclus du septénaire. Autrement dit, le narratif mythologique se calque sur l’histoire de l’astronomie et de l’astrologie. Le cas de Saturne est également remarquable, en ce qu’il est exclus de l’Olympe par Jupiter. Il ne reste donc plus que six astres, Lune, Soleil, Mercure, Vénus, Mars et Jupiter, soit un « sénaire » dont nous avons raconté les pérégrinations dans d’autres textes et vidéos au sujet des maitrises planétaires.. Cela dit, l’on mentionnera pour mémoire les grandes conjonctions Jupiter -Saturne dont la formulation est l’oeuvre d’Albumasar au Xe siècle, fascinée par les perspectives séculaires.
Autrement dit, le cycle Saturne – Neptune mis en avant par Barbault, notamment à propos de 1989, fait doublement problème, puisqu’il associe deux planètes extérieures au sénaire et qui ne devraient donc pas entrer en ligne de compte, introduisant d’ailleurs une cyclicité démesurée, ce qui aura conduit certains astrologues à couvrir des périodes de plusieurs siècles, par le biais des conjonctions.. Autrement dit, le débat autour de 1989 c’est aussi celui autour des planètes au delà de Jupiter et en tout cas de Saturne? Avec Jupiter comme astre le plus lointain à utiliser en astrologie, l’on est à l’abri de telles tentations vertigineuses sur le long terme. Nous retrouvons alors une astrologie à dimension humaine avec un Jupiter maitre de l’Olympe avec son cycle de 12 ans, soit deux fois six, en analogie avec les 12 mois de l’année et donc les 12 signes zodiacaux.
En fait, nous serions favorables à une astrologie cyclique purement jupitérienne dont le partenaire cyclique n’est pas à recherche dans le ciel mais sur terre, au niveau du ciel natal. On laissera ici de côté l’astropsychologie non prévisionnelle et non cyclique validée par Gauquelin.
II Le bon mode d’emploi
Barbault, -on le notera – ne s’intéresse pas au thème natal de Staline ni dans son ensemble ni dans aucune de ses parties. Il se contente de noter après coup que Staline meurt sous la conjonction Saturne Neptune, qui avait présidé à la révolution d’ »Octobre » 1917. On est donc ici dans un traitement des configurations célestes qui fait abstraction des astralités des leaders, ce qui signifie que les choses restent les mêmes quel que soit le profil du leader. Un tel postulat mérite réflexion. et nous semble marqué par une certaine idéologie communiste privilégiant le système sur la personne. On l’a encore observé récemment avec les Gilets Jaunes très méfiants à l’égard de tout leader de leur propre mouvement. Avec l’astrologie version Barbault – du moins celui des années Cinquante, l’importance accordée aux transits sur le thème d’un personnage quel qu’il soit fait problème en Astrologie Mondiale. Il ne faudrait donc pas que l’astrologie encourage un quelconque culte de la personnalité.
En bref, Barbault ne veut pas admettre qu’une configuration céleste ne peut être lue que par le biais du thème natal- analysé d’une manière ou d’une autre- des différents leaders en présence. Ce qui crée le lien entre le Ciel et la Terre. En fait, la position de Barbault n’est pas aussi tranchée puisqu’il s’intéresse du moins dans son texte d’avril 1953 « Mort de Staline », paru dans son bulletin Astrologie moderne, au thème de Malenkov, tout en se plaignant de l’incertitude des données de naissance et c’est cette incertitude qui aura pu motiver une approche ne prenant pas le – thème en considération. Or, si Barbault avait accepté cette inconnue (x) du thème natal, il ne se serait pas lancé dans une prévision à long terme laquelle ne pouvait qu’ignorer les données astrales des leaders à venir. C’est donc toute la question des prévisions à longue échéance qui est ici sur la sellette:
II La définition des phases
Batbault affirme que la conjonction termine et commence un cycle. Cela se discute. En effet, l’analogie avec les équinoxes et les solstices s’impose tout comme avec le cycle soli-lunaire. Or, la pleine lune correspond à l’axe conjonction Opposition et donc la demi lune au carré! Le printemps préxcéde l’Eté et la dualité équinoxiale correspond justement à cette ambivalence fin de cycle début de cycle dont parle Barbault à propos de la conjonction!. Il y a donc déjà dans les qualifications des phases une erreur manifeste chez cet auteur! C’est donc le carré Saturne-Neptune qui aurait du enclencher un nouveau cycle et non la conjonction. Le printemps a d’ailleurs été choisi comme commencement de l’année jusqu’à la fin du XVIe siècle et la ligne équinoxiale est le vecteur de la nouvelle année dans le judaisme.. Il est clair que l’opposition Saturne- Neptune est prise au sérieux par les astrologues et que Barbault en minimise les effets, du fait de son échec à propos de la dite opposition de 1971 dont il traitait dans sa Crise Mondiale. C’est ainsi que Volguine relie la dite opposition à la guerre d’Espagne laquelle survient 18 ans après 1917 (cf Les événements mondiaux et le destin individuel) Notons que la description de Barbault des phases du dit cycle Saturne Neptune est des plus vagues et qu’il mise tout sur la seule conjonction. Il semble, en outre, que Barbault n’ait pas saisi le processus de l’hémicyclicité selon lequel l’opposition était équivalente à la conjonction -on appelle cela une syzygie – ce qui renvoie à l’astrologie d’un Reinhold Ebertin. L’opposition Saturne-Neptune serait donc assimilable à la conjonction Saturne Neptune et donc la prévision ratée de Barbault pour cette échéance 18 ans après 1953 (36 étant le temps nécessaire à un cycle complet de ce couple planétaire. Plus grave, dans son indice de concentration planétaire (les astres et l’Histoire Pauvert 1967, repris de Gouchon comme il est noté par Barbault, le statut de l’opposition cyclique ne semble pas avoir été correctement appréhendé puisqu’il n’est pas assimilé à la conjonction!
IV Les alternatives
L’astrologue prisonnier d’un certain système ne sera guère disposé à rechercher d’autres approches des « faits » que celles qui lui sont familières. C’est ainsi que 1989 n’aurait pas d’autre lecture possible que celle susceptible de valider un certain modèle car si cela devait valider autre chose, cela ne l’intéresserait pas, cela ne compterait pas.
Tout se passe comme si le monopole des événements de 1989 avait été accordé à un certain brevet, à titre exclusif.. C’est tout ou rien. Depuis 30 ans, il aurait quand même valu la peine de confronter les modes d’explication à ce sujet, dans le cadre notamment d’une commission, d’un colloque, d’une Académie en se demandant en outre en quoi doit consister la validation d’un cycle, ce qui renvoie à notre point III supra. A propos du cycle Saturne-Neptune, il a ainsi été signalé par André Barbault lui-même, que l’opposition à mi-parcours en 1971 n’avait pas été concluante en termes prévisionnels. alors que c’est en analogie avec la pleine lune ! C’est d(ailleurs à la suite de cet échec qu’aura été mentionné pour la première fois dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (Payot) l’article de janvier 1953 dans l’Yonne Républicaine, paru 20 ans plus tot!.
Pour notre part, nous acons montré que le carré de Jupiter au Soleil de Gorbatckew, avec sa perestroika, sa Glasnost était en mesure de rendre compte de ce qui s’est passé. Petites causes grands effets.. Mais la mort de Staline n’était-elle pas en soi un événement très banal en soi à savoir le décés d’un être vivant? Et d’ailleurs, Barbault n’a jamais prétendu avoir prédit cette mort si ce n’est que cette mort pouvait passer pour la cause du changement annoncé. C’est ici l’effet qui détermine la cause!
Car il serait erroné de croire que des effets considérables devraient dépendre de cycles de grande importance en termes de durée. Or, la pratique en vigueur des transits (cf Cahiers Astrologiques dans notre bibliographie) tend à se demander comment un événement mondial impactera une personne en particulier alors que notre approche est inverse à savoir comment la cyclicité d’un leader peut impacter l’Histoire!
Comme le stipule l’Astrologie Conditonnelle./Conditionliste de Jean-Pierre Nicola, des facteurs extra-astrologiques peuvent jouer et par conséquent la prévision des événements ne sauraient valider tout un système astrologique quel qu’il soit et certainement pas un rtésultat élecctoral. Il est donc étrange qu’ Yves Lenoble se référe à Jean Pierre Nicola; dont le pronostic se trouve « justifié » (cf son texte sur l’Astrologie groupale »:
» Je me suis rendu compte de l’intérêt de mettre en place une astrologie groupale lors du congrès astrologique international de Zurich de 1981. Nous étions à quelques semaines de l’élection présidentielle de Mai 1981. Mon maître Jean-Pierre Nicola me fit remarquer que, si l’on adoptait des orbes larges, on pouvait noter dans le ciel une conjonction Jupiter-Saturne au carré de Neptune. A cette simple constatation je me suis entendu lui dire : « François Mitterrand sera le prochain président Pouequoi cette certitude (sic). ? Et bien parce qu’une même configuration était récurrente dans le thème de François Mitterrand (astrologie généthliaque), dans le thème du printemps 1981, dans le thème des cinq républiques françaises (astrologie mondiale) et dans le thème du parti socialiste (astrologie groupale) dont François Mitterrand était à la fois le fondateur et l’actuel premier secrétaire. ».
Bibliographie
A. Volguine Les événements mondiaux et le destin individuel in Cahiers Astrologiques Mai juin 1954 n°50
Numéro spécial sur les transitn Cahiers Astrologiques Mars Avril 1963 n°103
Jacques Reverchon VAleur des jugements et pronostics astrologiques. Chez l’auteur, Yerres (91) 1971 Value of the astrological judgments and forecasts
JHB
10 01 21
Publié dans ASTROLOGIE, cyclologie, prophétisme | Pas de Commentaire »