Les femmes et la mémoire
Posté par nofim le 17 mai 2013
Tout vécu est subjectif. Si quelqu’un affirme qu’il ne peut pas oublier ou pardonner, cela tient à une mauvaise maîtrise de son mental. Il est submergé par des informations qui envahissent son psychisme et qu’il ne parvient à juguler, dont il n’arrive pas à faire le deuil. Ce faisant, quelque part, il se déconsidère quel le que soit la réalité obective de son ressenti qui est liée à un endiguement défectueux.
Autrement dit, une personne qui n’arrive pas à gérer ce qui se passe dans sa tête se disqualifie et elle tend à culpabiliser les gens qui sont la cause de ses maux alors qu’en réalité, c’est elle qui est débordée du fait d’une certaine incurie. On imagine ainsi qu’un acte ponctuel relativement anodin peut prendre des proportions inouies chez certaines personnes, donc totalement disproportionnées. Comment traiter la question des dommages intérêts, des préjudices ?
On peut certes jouer sur le mot « contrôle ». Il y a le manque de contrôle de celui qui se laisse aller à un acte de violence maus il y a, bien plus graven le manque de contrôle de celui qui se laisse hanter par certains souvenirs traumatisants. Tout dépend de la fragilité physique ou psychique de la personne concernée. Ce qui fait probléme, ce n’est pas le phénoméne ponctuel, l’accident, l’incident mais bien la durée de l’impact. Et cette durée peut comporter une dimension pathologique.
Mais plutôt que de parler de pathologie individuelle, ne vaudrait-il pas mieux de parler de pathologie collective quand certains comportements sont récurrents chez certaines catégories de personnes, comme les femmes ?
Les femmes sont marquées par la mémoire de l’affect. Elles ne parviennent pas à effacer certains souvenirs et cela finit par s’incruster dans leur psychisme du fait d’une insuffisance d’évacuation. Or, dans le domaine de la recherche, il faut savoir faire le deuil de certaines sensations. Souvent ce sont les bons souvenirs qui sont plus difficiles à rejeter que les mauvais. Il y a des moments forts dans la vie qui nous plombent et auquels on risque de s’accrocher alors même qu’ils ont pu être dus à une illusion, à un mirage.
On notera que les personnes qui ont un mental qu’elles ne controlent pas compensent par une interactivité sociale que n’ont pas les personnes qui ne se laissent pas envahir par leur mémoire affective. Ce faisant, elles passent de l’invisible au visible, de l’intérieur à l’extérieur. Elles sont plus à l’aise dans le rapport interpersonnel que d ans le débat d’idées, plus aptes à rejeter une personne perçue comme nuisible qu’une information dont elles ne sauront prévenir les effets pernicieux dans leur tête. Leur agressivité, leur systéme de défense se polarisera sur des personnalités et non sur des idées, d’où des risques d’interférence.
Tout se passe comme si certains espéraient compenser un certain vide intérieur par une certaine synergie et donc par une certaine synthèse. Mais fondamentalement, une personne en pleine possession de ses moyens sera plus performante qu’un ensemble de personnes qui devront se mettre d’accord sur la marche à suivre à moins de s’en tenir à une discipline de fer, sans délégation.
JHB
11.05.13
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