Cahuzac
Posté par nofim le 26 mai 2013
Cahuzac et la phase 2 en astrologie conjonctionnelle
Par Jacques Halbronn
Dans de précédents articles, nous avions tenté de caractériser la phase 2 du cycle de Saturne (cf notre séminaire de Reims, sur teleprovidence) en mettant l’accent sur ce que l’on pourrait appeler une « débandade », ce qui correspond assez bien à l’adage « Qui trop embrasse mal étreint ». Entendons par là qu’à un certain moment certaines constructions ne tiennent plus debout. Il n’y a plus, alors, la volonté, l’énergie pour maintenir les choses en l’état, pour préserver la façade. Cela s’effrite. . .
C’est ce qui s’est passé en 1989 quand les Russes n’ont plus eu envie de continuer à soutenir leur «empire » On peut penser aussi qu’en 1969, le départ de De Gaulle a correspondu à un certain ‘raz le bol » qui a conduit à sa démission face à un référendum décevant.
En 2013, nous avons une fois de plus –comme tous les sept ans- une phase 2 qui annonce un certain effondrement. Le scandale Cahuzac n’est pas seulement la question d’un homme mais d’un milieu politique qui baisse les bras et cela était prévisible du moins selon notre astrologie « conjonctionnelle » dans la mesure où la phase 2 correspond à une dépression, à ce moment délicat où la conjonction saturnienne antérieure est déjà loin et où la suivante n’exerce pas encore ses effets. Saturne placé actuellement au début du signe du scorpion est dans une telle position par rapport à Regulus et Antarès.
Cahuzac a nié jusqu’au moment où il a avoué, comme s’il n’avait plus le cœur à mentir de façon éhontée, entrainant dans sa chute ceux qui lui ont fait confiance envers et contre tout. Il aurait pu d’ailleurs opter pour le suicide.
Bien sûr les astrologues actuels vont fouiller le thème natal de Jérôme Cahuzac, signaler quelque transit. Nul doute qu’ils ne trouvent quelque chose. Mais cela, c’est une astrologie caduque, obsolète et surtout c’est de l’après coup. Or, une fois que les choses ont eu lieu, il est déjà trop tard- même à 24 heures près, pour que les astrologues puissent sauver la face.
Il ne reste plus à nos astrologues de lire les textes que nous avons mis en ligne et surtout ceux qu’ils ont reçus de notre part depuis des mois pour apprécier si notre modèle n’avait pas pointer une telle éventualité et ce d’autant que pour nous un tel « événement » est typiquement le genre de phénoméne susceptibles de se produire et donc de se prévoir à savoir le moment où il n’y a plus la gravitation nécessaire pour tenir ensemble des données souvent peu compatibles. Visiblement, Cahuzac que l’on a cherché à protéger est désormais devenu indésirable, c’est une brebis galeuse, infréquentable et dont il eut fallu se débarrasser depuis longtemps, le comble étant qu’il avait été nommé ministre chargé des questions sur lesquelles pour le moins il n’était pas au clair. La phase 2 met fin à une certaine impunité, à une immunité.
Cela n’est pas à mettre au compte de quelque transsaturnienne (Uranus, Neptune, Pluton) comme savent le faire nos astrologues actuels. En réalité, ce n’est pas une planète qui est responsable de la situation mais l’éclipse en quelque sorte de Saturne, comme lorsque le courant ne passe plus.
Il est peut être temps, en cette phase 2, que les astrologues reconnaissent leur impéritie, leur incurie et que l’on ne vienne pas nous dire que nous ne sommes pas astrologues parce que nous ne pratiquions pas des méthodes qui ont fait long feu.
Pour nous, en effet, une des raisons d’être de l’astrologie est d’annoncer des périodes de dépression, d’implosion du tissu social, ce qui correspond non pas à des configurations mais à une absence de configuration. André Barbault, en 1967, avait distingué deux temps (Les astres et l’Histoire), celui des conjonctions et celui de la dispersion des planétes, considérant que dans le premier cas, on avait une tension croissante pouvant conduire à des guerres alors que dans le second – qui correspond en quelque sorte à une absence -, on avait une détente. En fait, l’absence d’énergie cosmique, de concentration cosmique n’est pas un signe de détente mais plutôt de baisse de tension, ce qui peut avoir des effets catastrophiques et destructeurs, non pas tant du fait d’affrontements mais d’une certaine déliquescence. Mais l’idée de Barbault de travailler sur un bouquet de planétes (de Jupiter à Pluton, donc trois transsaturniennes) nous parait une façon brouillonne de procéder. Notre modèle axé sur le cycle d’une seule planète nous apparait comme beaucoup plus viable ; il a notamment l’avantage de découper le temps en périodes d’égales durées et parfaitement récurrentes. Cela dit, il faut saluer chez Barbaut, avec son « indice » le fait qu’il ne s’intéressait pas à la spécificité de telle ou telle planète, il avait voulu démythologiser l’astrologie. Il n’accordait pas davantage d’importance aux signes zodiacaux – (y compris d’ailleurs dans son étude du cycle Saturne-Neptune que Barbault associait à la série 1917-1953-1989), jetant le bébé zodiacal avec l’eau du bain. Car si nous pensons qu’il faut oublier les signes et les constellations zodiacaux, en revanche, l’on ne saurait se passer des étoiles fixes, donnée dont Barbault, tout au long de sa carrière, aura fait totalement abstraction, ce qui n’est pas la moindre erreur qu’il ait commise.
JHB
03/ 03/13
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