Les sexes et les phases en astrologie
Posté par nofim le 28 mai 2013
Astrologie Conjonctionnelle : la phase 2 et la notion de diffusion
Par Jacques Halbronn
Il est bon d’améliorer la terminologie. Nous proposons d’appeler désormais la phase 2 du cycle de 7 ans, une phase de diffusion venant en contre point de la phase 1 dite de conjonction. Il est en effet assez logique que la conjonction correspondant à une forte intensité énergétique évolue vers la diffusion.
A partir d’un centre, il y a de la diffusion, c’est-à-dire du dispatching, de la dispersion, de la répartition, donc de la pluralité par opposition à l’unité. En ce sens, le soleil en tant que source de lumière et de chaleur peut servir de référence, dans la mesure où la présence du soleil tend à décliner avec le temps qui passe au cours de la journée ou au cours de l’année, ce qui donne la nuit, l’hiver et les périodes intermédiaires (aube, crépuscule, coucher, équinoxes)..
On dira que le soleil sert de modèle au niveau du processus évolutif du cycle et que la Lune est matricielle en ce qui concerne la détermination même du cycle astrologique (et à partir de la Lune, son octave supérieur Saturne).
Quand on en est passé au stade de la diffusion, cela signifie que le centre est de moins en moins localisable. Cela devient diffus, voire confus du fait d’une certaine profusion.
La phase de diffusion c’est un passage de relais du centre vers une multitude de récepteurs qui tout en étant marqué par un modèle commun lui donne des expressions des plus variables. C’est en phase 1 que l’identification de l’impulsion première est la plus aisée. Mais très vite, on tend à oublier ce point de départ et chacun des récepteurs prend le projet à son compte et à sa manière, ce qui tend à rendre méconnaissable le processus initial sauf pour le chercheur qui capte le dénominateur commun entre ces diverses manifestations, remontant ainsi à la phase 1, le passé éclairant le présent et vice versa. D’où l’intérêt des hommes (par opposition aux femmes) pour l’étude et l’exploration du passé. (cf. nos précédentes études)
C’est d’ailleurs selon une telle méthode que nous avons pu restituer le passé lointain de l’astrologie, soit la phase 1 alors que la tradition astrologique nous apparait comme propre à la phase 2, avec son accumulation de données apparemment sans lien entre elles…
Grâce à ce modèle, on comprend mieux ce qui distingue le groupe des hommes du groupe des femmes et d’ailleurs, c’est par le biais de la cyclologie que cette différence peut être le mieux mise en évidence. On aura compris (au vu de nos précédentes études, cf les groupes Animus-anima sur Facebook halbronn) que les hommes, globalement, correspondent plutôt à la phase 1 et les femmes à la phase 2, ce qui n’empêche pas, dans la pratique, qu’il y ait des incursions et des intersections ponctuelles d’un ensemble par rapport à l’autre. Mais cela tient en partie à certains dysfonctionnements juridiques et économiques, propres à certaines sociétés qui conduisent à déborder le cafre naturel du masculin et du féminin.
Toutefois, à l’échelle de la longue durée, la spécificité de chacun des deux ensembles est très marquée. Tout travail historique, quel que soit le domaine d’application, fait ressortir des tendances et des constantes fortes. Les influences marquantes émanent de « grands » hommes – (devise du Panthéon, à Paris « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »), qu’il s’agisse de peinture, de philosophie, de science, de musique, d’architecture, de cuisine, etc. En revanche, au niveau des multiples applications, mises en pratique, les femmes ont toute leur part mais de façon largement anonyme du fait du caractère quantitatif, pluriel de la diffusion. Les hommes ont la qualité pour eux et les femmes la quantité.
En ce sens, l’astrologie restaurée permet de façon assez flagrante de comprendre et de faire comprendre les vraies différences entre les sexes et c’est parce que le modèle n’était pas en place que l’on continue à patauger sur la question sexuelle. Il est clair aussi que l’homosexualité masculine ne se limite pas aux pratiques sexuelles et qu’elle est liée à une façon de travailler, de penser, de s’exprimer. Paradoxalement, le problème des couples homosexuels tient non pas à l’absence du féminin mais à celle du masculin.
Selon les sociétés, les phases 1 et 2 sont diversement vécues. Une société qui privilégie la création, dans tous les sens du terme (y compris la création d’entreprises, de produits, de concepts) tirera un maximum de profit de la phase 1. Si en revanche, elle n’encourage pas, ne protégé pas les créateurs, elle risque d’être dépassée. Mais par ailleurs, une société vivra mal la phase 2 si elle comporte une population qui n’a pas le talent pour appliquer intelligemment les nouveaux outils, les nouveaux modèles à des situations concrètes qui ne sauraient être inclues dans les formulations en amont, risque fort de perdre le bénéfice de la phase 1.
Or, en France, on peut se demander s’il n’y a pas un problème dans les deux phases, du fait qu’au niveau des prétentions créatrices, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. La plupart des gens veulent être soit des officiers soit de simples soldats. Il y a un manque de « sous-officiers », d’adjudants. Or, les femmes ont vocation à occuper ce stade intermédiaire, les hommes se plaçant au-dessus et les machines en dessous.
Si l’on prend le cas du milieu astrologique, nous pensons que la phase 1 n’est quasiment plus productive en ce qu’il n’y a plus depuis quelques décennies de renouvellement du model et que la phase 2 ne l’est guère davantage en ce que seule l’application d’un nouveau modèle donne du travail, des emplois intéressants. On se retrouve avec des praticiens qui appliquent un modèle obsolète et qui n’a pas été repensé en profondeur et qui l’appliquent en croyant que leur outil peut les dispenser de prendre connaissance du terrain puisque l’outil lui-même est censé, à leurs yeux, décrire le dit terrain. Le paradoxe, c’est que c’est justement ce milieu astrologique qui devrait être le mieux loti qui l’est le plus mal. Les cordonniers sont les plus mal chaussés.
La notion même de modèle censé être appliqué par un grand nombre de praticiens est vidée de son sens car on présente comme modèle un fatras de notions vieillottes et mal contrôlées, ce qui dispense les praticiens de devoir payer des royalties. Or, il est clair que si quelqu’un se sert de l’Astrologie Conjonctionnelle, il est ipso facto redevable d’une contribution. C’est le rôle des sociétés d’informatique astrologique d’assurer une bonne gestion des échanges entre créateurs et utilisateurs. Dans les années soixante, Jean-Pierre Nicola avait mis en place une structure de ce type, avec le COMAC, autour d’un modèle et de praticiens reconnus par cette structure. Mais depuis d’autres modèles ont été élaborés qui laissent davantage de latitude aux praticiens, comme celui de l’Astrologie Conjonction elle qui a évacué le carcan du thème natal qui empiète sur le travail des praticiens en prétendant paradoxalement le sous-tendre.
Il importe selon nous de réhabiliter la condition féminine en la débarrassant de ce qui la parasite actuellement car ce déséquilibre nuit gravement au fonctionnement de la société et ne permet pas de profiter au mieux du processus cyclique. C’est en renforçant la spécificité du pôle masculin /phase 1 et du pôle féminin/phase 2 que l’on échappera à la décadence. Actuellement, c’est la confusion des genres à tous les niveaux, ce qui fait que dès lors que l’on ne sait pas distinguer le masculin du féminin, on se condamne à ne pas savoir distinguer entre phase 1 et phase 2 d’un cycle. C’est un cercle vicieux dont l’outil astrologique fait les frais.
Reconstruire la conscience féminine, c’est comprendre qu’il y a un temps pour renouveler les idées et les modèles en se délestant des applications anciennes –on fait la vaisselle, la lessive- on nettoie, on récure- et un temps pour appliquer, à nouveaux frais, un outil dégagé de ses scories et de ses incrustations. Or, les astrologues actuels ne nettoient pas leurs outils, ce qui rend l’Astrologie de moins en moins opérationnelle, en tant que telle et de moins en moins diffusable à grande échelle. D’où ces discours réitérés d’un savoir chèrement acquis et qui ne peut être communiqué que par le biais de traductions, de briefings, sans que le public puisse disposer, par lui-même, du dit outil pour l’appliquer à sa façon. En réalité, le véritable dialogue se situe entre quelques concepteurs de modèles de plus en plus simples à connaturel et un public très large, ce qui, soit dit en passant, est exactement ce qui se passe dans le domaine technologique. On n’échappe pas à la dialectique de l’un et du multiple qui est une loi fondamentale de l’univers et de toute civilisation, au cœur évidemment du monothéisme et de l’idée de monarchie. Il est probable que pour faire avancer une humanité de plusieurs milliards de personnes, il faut un nombre très limité d’humains – quelques dizaines de millions- qu’il convient de repérer, de recenser, que ce soit pour la création ou pour la procréation, pour vivre pleinement la phase 1 qui détermine la phase 2. Le Nil est un bon exemple de cette irrigation et d’ailleurs c’est en observant les crues du Nil que l’on s’est intéressé aux étoiles fixes (Sirius/Sothis) avant d’appliquer ce modus operandi à la structuration des sociétés humaines.
JHB
26. 05. 13
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.