La vaisselle intérieure

Posté par nofim le 26 mai 2013

Les femmes et la difficile lessive intérieure
Par  Jacques  Halbronn
 
Il est remarquable de devoir noter à quel point les femmes sont vigilantes quant à la propreté extérieure et beaucoup moins au regard de la propreté intérieure et vice versa. C’est certainement là une pomme de discorde dans la « guerre des sexes ». On peut penser que les séances de psychothérapie contribuent à un certain « nettoyage ». du monde intérieur.
Mais l’on peut aussi  remarquer à quel point les femmes ont du mal à se maîtriser.  On ne cesse de nous parler de choses dont on a « envie » ou « pas envie » comme si ces envies ou non envies étaient incompressibles. Mais est ce que celui qui a des problèmes avec ses « envies » est prêt à reconnaitre qu’il ne parvient  à faire le ménage en lui-même ? Il semble que l’on n’en soit plus là et que la saleté intérieure soit devenue légitime. On a fait, une fois de plus, de nécessité vertu.
En fait, c’est avant tout un problème énergétique. De même, ne pas se laver extérieurement peut venir d’une absence d’équipement approprié. Est-il, au demeurant, plus facile de procéder à une vaisselle, à une lessive extérieures qu’intérieures ? On aura compris que l’outillage n’est pas du tout le même dans les deux cas de figure. Dans le cas interne, c’est un outillage interne qui s’impose et dans le cas externe, un outillage externe et dans le premier cas, la machine n’a pas droit de cité pas plus que la main qui en est le vecteur le plus courant.
De même qu’il faut dépenser de l’énergie pour récurer, pour nettoyer des objets, des corps, il en faut pour  laver  l’intérieur de notre psychisme. Ne pas faire quelque chose peut prendre beaucoup plus d’énergie que de la faire. La tentation est souvent plus dans le faire que dans le non faire. Celui ou celle qui ne peuvent oublier, pardonner reconnaissent par-là la difficulté à procéder au nettoyage interne. C’est plus fort qu’eux. Ils n’y arrivent pas. Et comme on l’a souvent signalé,  ce qui au départ est un pis-aller auquel on tend à se résigner va devenir une valeur.  Et pourquoi faudrait-il oublier, pardonner, après tout ? demande-t-on. C’est trop facile.  Parallèlement, on peut imaginer des gens déclarer qu’ils n’ont pas à se laver, que c’est très bien ainsi.  Qu’est ce qui est pire ?
Le problème, c’est que la saleté extérieure peut s’enlever en très peu  de temps avec du savon, du détergeant, du désinfectant. Mais quid de la saleté intérieure ? Je peux nettoyer quelqu’un  extérieurement sans qu’il donne son accord ou en tout cas sans qu’il y participe activement. Or, le nettoyage interne est une toute autre affaire même si l’on peut  déjà commencer par réguler le mode d’alimentation et le mode d’expression langagière, autant d’activités qui passent par la bouche (cf. nos textes sur ce sujet, sous le titre de « stomatologie » (stoma, en grec, la bouche), sur le site grande-conjonction.org). Il faut faire intervenir ce que nous avons appelé le « toucher intérieur » qui permet de frotter, de gommer,  de faire disparaitre les « taches », les souillures.
Or, on aura remarqué à quel point les femmes se plaignent d’être hantées par des souvenirs qui se sont comme incrustés dans leur mental  et dont elles ne parviennent pas à faire le deuil. C’est d’ailleurs la somme, l’accumulation de toutes ces données qui constituent en quelque sorte leur « être » comme si l’abandon de ces « marques » jugées peu ou prou indélébiles, les conduirait au vide.  Ces souvenirs joueraient le rôle de lest.
Cette difficulté à  se nettoyer intérieurement  pourrait signifier, selon nous, que les femmes sont plus à leur aise avec le monde extérieur et restent assez étrangères à  leur monde intérieur. Ce propos peut sembler paradoxal : mais l’on sait que l’on est victime de ce que l’on ne maîtrise pas. C’est parce que leur monde intérieur leur est étranger qu’il pèse si fortement sur elles et vice versa : plus je suis en prise sur mon monde intérieur et moins je dépends de lui. On  dit souvent que les hommes ne souffrent pas tant que cela. Cela tient au fait qu’ils savent mieux que les femmes neutraliser les éléments intrusifs dans leur esprit. Ils savent mieux les filtrer et les exfiltrer. Un homme qui a beaucoup de mal à oublier une injure, un tort, révélé ainsi un manque de contrôle et l’on peut penser que les homosexuels hommes  ont plus de mal que les autres à ne pas se laisser envahir par des pensées parasitaires, par des envies. Avant donc de conclure que les hommes et les femmes sont interchangeables quant à leur activité socioprofessionnelle, il serait bon d’avoir des idées un peu plus structurées sur ce qui les distingue et sur ce que cela implique.  C’est ainsi que nous pensons que notre cerveau a mieux à faire que de ressasser des souvenirs et qu’on l’épuise ce faisant, ce qui se fait aux dépens d’une véritable réflexion sur le monde et peut être qualifié de gaspillage d’énergie psychique et nerveuse.
JHB
23. 05.13

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Validation des modéles‏

Posté par nofim le 26 mai 2013

Vrais et faux critères de validation d’un modèle : quelle dualité ?
Par  Jacques Halbronn
On nous rebat les oreilles avec la pratique censée valider la théorie.  En fait, une telle formule est bien trop floue et nous avons déjà indiqué que toute dualité impliquait un singulier et un pluriel et non deux singuliers ni deux pluriels. Traduisons : il convient de réévaluer l’importance du passage du un au multiple, le « vrai » un ne se définissant que par rapport au multiple.
Ce qui valide un modèle, ce n’est pas qu’il débouche sur une certaine application qui fonctionne mais le fait qu’il  suscite un grand nombre d’applications quels que soient, à la limites, la réussite des dites applications au cas par cas.  On peut parler de la valeur heuristique d’une théorie, d’une méthode. De même, ce qui fait qu’un homme est un homme, c’est le nombre d’enfants qu’il peut  contribuer à produire et non qu’il ait eu un seul enfant, aussi merveilleux serait le dit enfant.
En définissant ainsi  les critères de validation  d’un modèle, on  évacue les risques d’accorder une importance excessive  à tel résultat  pouvant tenir à des conditions particulières,  à un contexte spécifique et aussi à des adjonctions extérieures au dit modèle. Il y a toute une chaîne d’éléments qui peuvent tout aussi bien  « sauver » un modèle déficient que «  perturber » un modèle opérationnel. Seule la pluralité est concluante dès lors que cela concerne une grande diversité de cas de figures, de milieux, de terrains.
Ce critère du passage obligé du un au multiple permet  ainsi de ne pas être à la merci des faux semblants.  Tel modèle prétendument performant ne fonctionne par exemple que dans des conditions très spéciales, ce qui peut faire illusion. Or, c’est justement  parce que l’on n’a pas respecté ce principe de l’un au multiple que certaines illusions et mystifications ont pu faire leur chemin notamment en ce qui concerne les potentialités des femmes au plus haut niveau. Il faut prendre le mot « postérité » au sens fort : celle de progéniture, de procréation  sur un plan intellectuel.  Un des exemples les plus emblématiques, à nos yeux, est la « postérité » du français qui a rayonné vers un très grand nombre de langues. Rien à voir avec la question du nombre de locuteurs de la langue française dans sa spécificité. En fait la langue française n’est qu’une application parmi d’autres du modèle français, lequel ne doit pas être identifié à la langue française du fait même de l’histoire de la dite langue sur plusieurs siècles  et des emprunts qu’elle a pu contracter.  Une langue doit se décrire à la fois au regard d’un modèle théorique et de ses développements et ajustements divers.
Le principe que nous défendons  met en cause un modèle actuellement dominant dans l’esprit de beaucoup de gens à savoir celui du « couple ». Si l’on peut qualifier de « couple » la dialectique de l’un au multiple, nous visons ici une acception plus limitative du un contre un : un homme avec une femme,  un modèle avec « son » application, ce qui nous apparait comme une contradiction dans les termes, le un ne pouvant exister qu’au regard du multiple. Si ce n’était pas le cas, nous aurions en fait affaire à deux « multiples », c’est  à dire à deux applications relèvent d’un même modèle ou de deux modèles différents, le facteur mâle étant absent à ce niveau et n’existant qu’à un niveau supérieur plus ou moins conscient.
L’intérêt de mettre en avant le principe du un au multiple, c’est d’éviter que l’on élabore plusieurs modèles pour rendre compte d’une réalité qui se suffirait d’un seul modèle. On aura compris que le fait de remonter du multiple vers le un exige une certaine acuité d’analyse et d’abstraction alors que le processus inverse implique une synthèse et l’intégration de données conjoncturelles. Nous pensons que l’homme du XXIe siècle devra avoir une conscience beaucoup plus aiguë de cette dialectique que ce ne fut le cas au siècle précédent. Il y a là une avancée épistémologique qui devrait précisément se révéler féconde, illustrant ainsi, à plus d’un titre,  le passage de l’un au multiple.
 
JHB
22. 05.13

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Astrologie et influence

Posté par nofim le 26 mai 2013

L’astrologie et  la question des influences
Par  Jacques  Halbronn
 
Le mot « influence » est  essentiel en Astrologie.  Mais ce dont nous entendons traiter ici ne concernera  pas  la façon dont les astres agissent sur nous que la prise de conscience de ce que  l’influence que certaines personnes exercent sur d’autres relève de certaines configurations astrales.
Ce qui caractérise- quel que soit le domaine- les personnes qui  jouent un rôle majeur dans l’ Histoire de l’Humanité peut en effet se résumer par le mot « influence », qu’il s’agisse d’un scientifique, d’un politique ou d’un créateur dans le domaine artistique.
Un autre mot est lié à l’idée d’influence, c’est celui de modèle, dans tous les sens du terme.  On peut  construire un modèle mais on peut aussi  être un modèle pour autrui par sa façon d’être. Le modèle est le vecteur de l’influence.
Précisons que logiquement,  une influence sera d’autant plus remarquable qu’elle s’exercera largement dans le temps et dans l’espace.  Celui qui n’influe que sur un entourage immédiat est assez limité. L’influence  est d’autant plus remarquable qu’elle joue sur des gens très différents qu’elle réunit ainsi autour d’un certain modèle.
C’est ainsi que la langue française aura exercé pendant des siècles une influence considérable sur un grand nombre de langues dont bien évidemment l’anglais.
Une influence ne se traduit aucunement par un copié-collé et  en ce sens, elle n’est pas toujours perceptible  quand le  regard n’est pas suffisamment exercé. Il revient à l’historien de détecter, de signale, d’analyser les influences qui ne cessent d’essaimer. En ce sens, la question du pollen  relève de l’influence.
Pour qu’une influence s’exerce,  il faut qu’il y ait mouvement et en astrologie le mouvement de la Lune est emblématique d’une telle circulation d’un point à un autre.
Pour en venir à l’astrologie conjonctionnelle,  nous dirons qu’en phase 2, l’influence est plus faible qu’en phase 1, ce qui a pour effet  une médiocre fluidité,  une irrigation  de faible envergure, de l’hétérogénéité. A l’inverse, la conjonction Saturne/.étoiles fixes royales va intensifier l’influence de certains autour d’eux, selon un processus concentrique, ce qui aboutira à des unions, des cohabitations assez improbables.
Mais pour exercer de l’influence sur un panel très diversifié de personnes, il est impératif  de dépasser certaines apparences, d’abolir certaines frontières, ce qui exige une certaine faculté d’abstraction, de généralisation, une certaine profondeur.
On aura compris que pour nous  les relais  principaux de l’influence astrale sont relativement peu nombreux et d’ailleurs cela n’aurait pas de sens si tout le monde était influent. Ceux qui le sont sont tributaires du cycle saturnien. Ceux qui ne le sont pas dépendent de ceux qui le sont.
D’une façon générale,  les hommes, au cours de l’Histoire, ont exercé beaucoup plus d’influence que les femmes, tant dans le domaine des arts plastiques que de la Science, tant en musique qu’en philosophie.    Mais à quoi sert-il d’avoir une influence s’il n’y a pas de récepteurs,  de praticiens qui appliquent, qui imitent, qui prolongent ? Là se situe précisément le rôle des femmes et cela ne devrait pas changer de sitôt, si tant est que cela  fût souhaitable.
En  conclusion, nous dirons  que l’influence est, comme son nom l’indique, un flux.  En phase 1, le flux prend de l’ampleur, en phase 2, le flux  réduit sensiblement son débit et cela n’est pas sans  conséquence, à l’instar des crues du Nil en Egypte.
Rappelons que pour nous les astres n’agissent pas à l’insu des hommes. Ce sont les hommes, au contraire, qui  les ont instrumenté pour modeler leur vie sur le cycle de certains astres. A partir de là, on comprendra que pour notre astrologie conjonctionnelle,  il n’est nullement utile que l’on suppose que chaque planète exerce une action qui lui est propre puisque ce qui compte ce n’est pas l’être de la planète mais l’usage que les hommes ont jugé bon d’en faire, à une certaine époque dont nous sommes les héritiers contraints et forcés.   L’astrologie conjonctionnelle contrôle et régule le processus influentiel sans lequel le monde ne serait pas ce qu’il est.  Sans influence, il n’y a pas d’unité, donc pas d’ordre, pas  de modèle.  Les chefs sont les garants du rassemblement des énergies mais ils tiennent leur potentialité du Ciel tel qu’il a été aménagé, structuré  par les hommes pour les hommes.  Croire que les astres influent sur nous selon un modèle universel serait  une erreur commise par beaucoup trop d’astrologues, à la suite de Jean-Pierre Nicola et de son RET. A un certain stade de l’évolution de l’Humanité, les hommes ont décidé  de conférer à certaines configurations une signification (au sens du signal pavlovien) qui n’était nullement inhérente à une quelconque organisation cosmique  en soi…
La notion d’influence  est à rapprocher également de celle de semence. Pour influer, il faut être  incisif,  intrusif mais cela exige que le message soit recevable dans les contextes les plus divers. On ne devra donc pas confondre la prise mâle et la prise femelle, une assiette propre et une assiette sale.   C’est pourquoi un propos trop développé,  ne peut influer. On  ne peut pas être et avoir été.  La semence peut féconder, pas l’enfant parmi tant d’autres qui en émane.
Il nous faut dire, enfin, quelques mots à propos de la psychologie véhiculée par la tradition astrologique. On peut se demander s’il ne s’agit pas chaque de variations autour d’une seule et même polarité. En réalité, on ne quitte jamais la binarité,  l’harmonie et la dissonance, le positif et le négatif et tout le reste n’est que fioriture. L’esprit humain   sature au-delà d’un certain degré de complexité sémantique (cf. les travaux de Chomsky sur langage et pensée) et bien souvent les nuances dans lesquelles l’astrologue praticien s’efforce de s’exprimer, avec  toutes  les ambivalences des combinatoires,   laissent  le client perplexe et sans défense. Nous avons pu remarquer à quel point le discours astrologique produisait une sorte  de stupéfaction mentale qui est aux antipodes de la semence. Là où l’on a besoin de la vigueur de la pensée masculine, on  bascule dans une sorte de langueur féminine, celle de l’achévement d’un parcours et non une invitation à  l’intégration.  Le discours astrologique pour influer doit,  paradoxalement,  passer par un repli stratégique sur ses sources vives..
 
 
 
 
JHB
21.05. 13

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Culture de pénurie

Posté par nofim le 26 mai 2013

La civilisation de l’arrière-garde face au XXIe siècle
Par  Jacques Halbronn
 
La notion de progrès  est plus palpable  quand on part de très bas car elle concerne un modèle préexistant, ce qui n’est pourtant pas la définition rigoureuse du mot. Quelqu’un qui se remet à marcher, c’est un « progrès ». Une personne qui a besoin d’aide et qui se fait des amis, c’est un « progrès ».  Celui qui n’a pas le sens de la musique et qui doit  recourir à une partition pour jouer correctement, c’est un « progrès ».  Le progrès de nos jours ne concerne pas l’avant-garde mais l’arrière garde ! Ce sont les trainards qui donnent le ton. Le  progrès des enfants est aussi tout à fait palpable tant qu’il s’agit de les aider à accéder à un bagage « normal », il y a un challenge.
Tous les procédés, les expédients, ont la cote.  Les solutions de pénurie, de pauvreté, de carence deviennent la norme, constituent la « culture «  que ce soit dans le domaine culinaire ou dans celui du mariage, où la monogamie a remplacé la polygamie. On fait de nécessité vertu à tous les étages et celui qui n’est pas handicapé devient une bête curieuse.
Et il est vrai que les « dons »  sont moins  « payants » que les handicaps car un handicap, cela se corrige, cela se mesure par référence à la norme à atteindre alors que les dons nous projettent vers l’inconnu, l’illimité. Celui qui est doué n’a pas à montrer qu’il sait faire le minimum mais le maximum et le maximum n’est pas quantifiable.
On ajoutera que l’adage « L’union fait la force » est très à la mode. Le borgne est-il encore roi au royaume des aveugles ? Un orchestre n’est-il pas une association d’handicapés  qui communient  par le truchement des  trucs inventés pour masquer leurs carences. De même,  des cuisiniers échangeront-ils leurs recettes pour rendre mangeables des produits douteux.   On en arrive désormais à manger  des végétaux comme nos animaux domestiques herbivores. Au lieu de reconnaitre que c’est un pis-aller, que c’est provisoire et lié à une pénurie, on finit par présenter de telles pratiques comme idéales et à diaboliser, a contrario, les pratiques  des gens «  normaux », qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement majoritaires.  Ce sont les élites qui sont porteuses des vraies valeurs et non  les populations qui cherchent à les imiter. Mais là encore que d’ambiguïtés comme si l’on passait de l’idée d’imiter à celle plus perverse de remplacer autrui voire de l’éliminer en montrant que la copie vaut mieux que l’original, qu’elle coûte moins cher, qu’elle est duplicable à volonté.
C’est le système D, hérité  des années quarante du siècle dernier.
En fait, toute sociabilité a sa part d’ombre. Elle est souvent le symptôme d’un manque d’autonomie. On se confie pour que l’on soit corrigé en cas d’erreur, ce qui est la marque d’un manque de confiance en soi. La démocratie a exacerbé   ce grégarisme. Faute de savoir argumenter, on vote sans savoir ce que cela va donner au final.
A partir de telles observations,  comment faire avec ceux qui n’ont besoin de personne pour s’exprimer, pour se mouvoir, pas même d’une machine ? Or, qui ne voit que les gens qui sont « équipés » se font plus respecter que ceux qui sont autosuffisants  et se débrouillent tout seuls ? C’est ainsi qu’un violoniste devant sa partition et tenant son instrument sera pris plus au sérieux que quelqu’un qui se contente de siffler sans recourir ni à un  instrument ni à un document. La prothèse serait valorisante.
La société d’en bas est mieux organisée que la société d’en haut. En revanche, les individus d’en haut ont un potentiel bien plus élevé que les gens d’en bas et d’ailleurs, ceux d’en bas peuvent se constituer une « personnalité » en s’appropriant le « thème natal », l’horoscope.  Cette société d’en bas  est transparente : c’est une  bouteille vide que l’on remplit (féminin) alors que la société d’en haut, c’est une bouteille pleine que l’on  vide. (masculin).
En réalité, il y a deux formes de sociétés : celle qui est extérieure et celle qui est intérieure. Un individu autonome est doté d’une riche société intérieure qui limite ses demandes de la part d’autrui. Une personne dépendante va tenter de développer un important réseau de contacts (amis prêts à vous donner un coup de pouce) et de produits (machines, supports de toutes sortes).
Paradoxalement,  le personnage autonome sera apprécié comme l’est un arbre à ses fruits  tandis que la population dépendante  se déterminera par un apport extérieur, par un profil de consommateur.  L’acquis  fait alors place à l’inné. Mais dans les faits, heureusement,  le monde sait encore – pour combien de temps-  sanctionner  les vrais apports, les vrais vecteurs de progrès et ne se laisse pas leurrer au bout du compte  par  ceux qui cherchent avant tout à accéder à un certain conformisme et à une certaine conformité au modèle. On dira que tel interprété a « bien » joué telle œuvre. Mais quid de quelqu’un qui joue une œuvre inconnue ? Comment donc  savoir s’il a bien joué ? C’est très embarrassant !
Cette civilisation de l’arrière garde est marquée par la survalorisation du manque. L’enfant devient un sujet idéal de progrès du fait qu’il s’agit de le formater. Le probléme, c’est que l’on n’est pas assez à l’écoute de ses dispositions innées et que l’on considére comme prioritaire tout ce qui lui permet de s’approprier ce qui est déjà disponible. C’est le processus du verre qu’il faut remplir. Or, nous pensons plus essentiel  de disposer de verres qu’il faut boire, ce qui implique d’explorer avec la plus grande vigilance ce que nous pouvons donner au monde et non pas tant ce que nous pouvons en recevoir. Pour cela, il importe d’éviter d’abrutir l’enfant, de le saturer avec des informations inutiles et qui polluent son apprentissage qui est d’abord un éveil.   Ce qui est extérieur ne devrait servir qu’à nous faire prendre conscience de ce que nous sommes et non à  déterminer ce que nous sommes.(cf les travaux de Chomsky sur langage et pensée)
JHB
21.05.13

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La programmation des astres et des hommes‏

Posté par nofim le 26 mai 2013

L’astrologie comme programmation
Par  Jacques Halbronn
Le cas de Marcel Duchamp  nous semble comporter une leçon pour celui qui se demande comment aborder l’Astrologie, en sa conception, en sa genèse. On sait que cet artiste a lancé le principe du « ready- made ». C’est l’artiste qui «  sélectionne un objet dont il  fait une œuvre d’art ».
La plupart des astrologues ont beaucoup de mal avec cette idée de « sélection » dès lors qu’elle serait le fait des hommes. De quel droit, demandent-ils, les hommes pourraient-ils décider de se servir de telle planète plutôt que de telle autre ?  Tout au plus sont-ils disposés à admettre que chacun peut interpréter les planètes comme il l’entend mais certainement pas de décider  de garder ou de ne pas garder telle planète au sein de  l’arsenal astronomico-astrologique. Et après on vient nous parler d’astrologues « humanistes » !
Nos astrologues, en vérité, semblent vouloir mettre l’Humanité sous tutelle et ne pas lui laisser le loisir  de choisir à quelle planète se vouer. On serait dans le tout ou rien : ou bien vous rejetez en bloc tout le cosmos au regard de l’astrologie ou bien vous  acceptez l’intégralité du cosmos. Il n’y aurait pas de place, à les entendre, pour  une troisième voie qui est celle que nous prônons sous le nom d’astrologie « conjonctionnelle » C’est pourquoi nous pensons que les artistes ont beaucoup à nous apprendre du point de vue de notre liberté face à la Nature.  Est-ce que par exemple,  on devrait changer la prononciation du français pour inclure des sonorités se trouvant dans d’autres langues, au nom d’une conception scientiste du langage ? Car on sait que le débat au sein du milieu astrologique touche à l’intégration des « nouvelles «  planètes.  Mais nous considérons qu’il convient de s’interroger également à propos du « septénaire » que nous n’acceptons pas davantage, pour notre part, en bloc.
C’est un vieux débat que la question de savoir si l’astrologie est une « science » ou un « art » mais il nous semble qu’il a souvent été mal posé. Que l’astrologie se serve de la « science » est une évidence mais qui ne le fait pas ? Un sculpteur qui cisèle un bloc de marbre  se sert de la « science », de la Nature et cela ne le contraint pas à tout prendre du dit bloc. Il en fait ce qu’il veut et c’est en cela qu’il est un « artiste », un « artisan » et qu’il crée de l’artifice. Le ciel des astrologues est  artificiel et doit s’assumer comme tel. Il l’est parce qu’il n’a pas à ressembler  tel un calque au ciel des astronomes. Les astrologues extraient du cosmos ce qui est nécessaire à leur projet. Ni plus ni moins tout comme un cinéaste n’est même pas obligé de garder tout ce qu’il a tourné (rushes). Que font les politiques quand ils décident que la durée du mandat présidentiel  français passe de sept ans  à cinq ans ? C’est de la « science » dans la mesure où ils se servent du Temps mais ils ne prennent de ce temps que ce qui leur semble utile. Faute de quoi, on voterait tous les ans, voire tous les mois ou toutes les semaines. Quand un astrologue dresse une carte du ciel, est-  ce de la « science » ? Oui et non. C’en est puisque l’on extrait des données qui existent, qui s’observent mais pourquoi celles-ci plutôt que d’autres et l’on bascule dans l’Art.  Il y a, certes, de la Science en Astrologie mais l’Astrologie  mais cela ne saurait suffire à en faire  une science.  Par certains côtés, l’on pourrait dire que l’Astrologie imite la Science puisqu’elle se contente d’intégrer certaines informations « scientifiques », ce qui lui donne un certain vernis scientifique.
On nous objectera que si l’astrologie n’est que de l’Art,  comment se ferait-il qu’elle pourrait exister  de nos jours dans un monde qui ne la respecte pas ? En faisant de l’astrologie une science, est-ce que cela ne résoudrait pas le problème puisque, en Science, ce qui a été continuera à être ?  Est—ce que cependant les humains ne sont pas parvenus à perpétuer leurs créations en tant de domaines ? Certes, mais  cela resterait dans le champ du culturel, de la transmission. Or, les astrologues voudraient que l’astrologie s’imposât  aux êtres humains, que cela leur plaise ou non, qu’ils soient ou non avertis. C’est en effet un de leurs postulats : les astres agiraient à notre insu et donc transcenderaient toute culture, y compris le savoir des astrologues qui est ce qu’il est.
Notre avis est que les humains sont capables, du moins jusqu’à un certain point,  de s’autoprogrammer collectivement et l’astrologie en serait un excellent exemple.  Toute la question est de reconstituer cette programmation, ce qui vaut aussi pour les « logiciels » dont sont respectivement pourvus les hommes et les femmes.  Là encore,  distinguer les sexes est une donnée scientifique, à la base mais ce qu’on en fait c’est de l’Art. (Genre).  En conclure que puisque c’est de l’Art, ce n’est pas solide serait  une grave erreur. Or, c’est bel et bien l’argument brandi par les « féministes » qui utilisent à leur façon l’approche sociologique. A les entendre, ce qui est d’ordre sociologique peut être modifié. Ce que les  hommes ont fait, ils pourraient le défaire, nous dit-on et on prétend nous en donner la preuve, .Or, tant que l’on n’a pas défini de quelle programmation il s’agissait, on voit mal comment on peut dire qu’on la modifie.  En réalité, d’aucuns se contentent de dire que l’on a décrété que les hommes étaient comme ceci et les femmes comme cela mais c’est réduire le problème à certaines représentations qui n’ont qu’une valeur très relative. Il en est de même quand  on déclare que l’on échappe à l’astrologie alors que l’on n’a pas défini le champ de l’astrologie.  Quelle liberté si l’on ignore les limites ? 
On voit que le problème est épistémologiquement complexe. En fait on a du mal à caractériser le champ propre à un certain nombre de structures sociales, à commencer donc par le rapport aux astres  et la question du statut sexuel si ce n’est que l’on peut observer certains phénomènes sociaux et les référer à une certaine dimension cosmique et à une certaine dimension anatomique. Si par exemple, on observe de la dualité dans l’histoire des sociétés mais aussi dans leur structuration socioprofessionnelle, on est en droit de se demander si cela ne s’expliquerait pas par une programmation des humains par rapport à certains signaux cosmiques et par rapport à certaines signaux anatomiques (sexe), avec dans les deux cas une dimension visuelle  qui nous semble déterminante.
Il est tout à fait loisible de pratiquer l’uchronie avec des « si ». Oui, le programme  dévolu respectivement aux hommes et aux femmes, en tant qu’objets distincts,  aurait pu être autre mais il est ce qu’il est et jusqu’à preuve du contraire nous ne sommes pas encore en mesure de le neutraliser sans parler du fait que l’on n’en connaitrait pas les effets. Oui, le programme dévolu à certaines configurations astrales aurait pu être autre – et inclure d’autres configurations- mais il est préférable de commencer à décrire ce programme avant de prétendre qu’on l’a dépassé. Et là encore, faudrait-il apprécier les conséquences d’un tel dépassement. Ne mettons pas la charrue devant les bœufs !
JHB
20. 05. 13

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Polygamie‏

Posté par nofim le 26 mai 2013

L’importance du monde sémitique  au XXIe siècle et le débat sur la polygamie.
Par Jacques  Halbronn
 
Pour celui qui observe le monde actuel, une des bizarreries les plus flagrantes a pour nom monogamie. En effet, rien  ne nous apparait sur aucun plan justifier un tel principe et ceux qui sont en faveur de la  monogamie seraient bien en peine de s’expliquer à ce sujet au regard des activités humaines en général lesquelles sont foncièrement l’illustration du modèle opposé, celui de la polygamie. Comment en est-on arrivé là ?  Quels sont les effets de la monogamie sur la crise de la civilisation ?
Tout observateur du monde ne peut que noter à quel point la dialectique de l’un au multiple, qui sous-tend le paradigme polygamique,  est universelle, dans l’établissement de toute forme de loi (sur les plans juridique (nul n’est censé ignorer la loi), religieux (monothéisme), scientifique, artistique (la partition et ses interprétations) etc.). En linguistique, le mot est porteur de diverses significations, d’autant qu’il peut se décliner, se conjuguer, se parer de nombre de préfixes et suffixes (substantifs). La Bible, elle-même, nous offre des exemples de polygamie chez les patriarches et notamment chez Jacob/Israël, le père des 12 tribus.   L’Islam a perpétué la polygamie dans ses mœurs  jusqu’à nos jours.
Il est clair, nous semble-t-il, que le monogamisme  (qui est à l’opposé du monothéisme, en fait) conduit dans les faits, à conférer aux femmes un statut égalitaire avec la constitution du tête à tête du couple même si la famille, en elle-même,  tend à une certaine forme de polygamisme, dès lors que naissent des enfants et notamment des filles, ce qui peut conduire à l’inceste. La prohibition de l’inceste  va dans le sens du monogamisme. Mais l’on peut aussi dire que le monogamisme  pousse, par compensation, à l’inceste de par les limitations qu’il provoque. L’inceste serait alors une façon de contourner le monogamisme, un retour du refoulé. La double prohibition de l’inceste, de la polygamie va de couple avec celle du viol qui est l’accès  sauvage à une autre femme.  Il nous semble que la prohibition de l’inceste va en sens inverse du polygamisme lequel ne saurait encourager l’inceste puisqu’il ne provoque pas une pénurie de partenaires.
La monogamie nous fait songer aux « 35 heures », c’est-à-dire que l’on recherche le plein emploi. Or la polygamie ne risque-t-elle pas  de condamner un grand nombre d’hommes au célibat.  En ce sens, le célibat imposé par l’Eglise catholique romaine ne serait-il pas  le corollaire d’ une certaine pénurie de femmes  dans les classes les plus démunies  un peu comme le végétarisme au niveau alimentaire, également lié à une certaine pénurie ?
En interdisant la polygamie, on aura voulu  instaurer une certaine justice sociale et  mettre fin aux privilèges des riches accaparant ainsi toutes les femmes. Les classes les plus démunies ne pouvaient se permettre la pratique de la polygamie. Avec la monogamie, on a donc affaire à  un nivellement par le bas. Mais à quel prix ?
Comme nous l’avons dit dans nos textes consacrés aux pratiques alimentaires, la pénurie n’est pas forcément une bonne conseillère. Pas plus d’ailleurs que toute forme de manque, naturel ou accidentel (handicap, incapacités etc.)
Il y aurait certainement moins de divorces si l’on admettait la polygamie et moins de solitude, plus de solidarité.   Le monogamisme a introduit toutes sortes de délits tels que l’adultère, c’est-à-dire la relation  hors mariage. L’aggravation des statistiques de divorces témoigne des insuffisances du modèle monogamique lequel va à l’encontre d’un certain besoin  de renouvellement et de diversité. Les femmes tendent à brandir le Surmoi du monogamisme  face à toute forme d’infidélité,  de « tromperie » et les rois de France n’ont respecté le monogamisme qu’à la lettre.  En pratique, le mot « maîtresse »  montre les limites de cet interdit qui peut être contourné.
.Alors que l’on vient d’entériner en France le « mariage pour tous », il semble que l’on aille encore plus loin dans le monogamisme. Le PACS était déjà un élargissement de ce principe au-delà du mariage stricto sensu.  Ceux qui nous lisent savent que le grand défaut du monogamisme tient au fait que la société n’offre pas de lisibilité sociale en termes de centralité alors que le polygamisme est une école de centralité.  Même lorsque l’enfant apprend une langue, il pratique le polygamisme et nous savons depuis Chomsky que la structure du langage  est le calque de celle de la pensée, c’est-à-dire qu’elle est dans notre ADN. Le polygamisme est certainement plus dans l’ ADN de l’Humanité que le monogamisme, ce qui  sous-tend –on l’a dit- la plupart des activités économiques, scientifiques, juridiques. Même la notion de « capitale » d’un Etat  est poligamique tout comme toute idée d’autorité, à commencer par l’organigramme d’une entreprise, d’une armée. Les élections sont placées également sous le signe du polygamisme, ce qui donne un Premier ministre entouré de ses ministes, dans de nombreux pays..
Dès lors, comment peut-on justifier le monogamisme, sinon, comme nous l’avons dit,  au nom d’une société paralléle qui s’est constituée dans un contexte de pénurie et qui a fini par faire de nécessité vertu ? On notera à quel point les solutions marginales tendent à envahir l’espace. On pense aux ascenseurs initialement réservé aux personnes à mobilité réduite qui sont devenues monnaie courante. On pense à ces plats traditionnels qui sont de la nourriture  de pénurie,  de substitution, et à laquelle la petite bourgeoisie est parvenue à donner des lettres de noblesse.
Il reste que la disparition du modèle polygamique constitue un sévère handicap  dans l’apprentissage de la vie,  en ce qu’elle correspond à la perte d’une clef épistémologique cruciale  tout comme le paritarisme hommes/femmes- qui en découle peu ou prou- diffuse un message erroné qui là encore égare quant à l’intelligibilité du monde.  Les données sociologiques et démographiques aggravent encore les erreurs de perception. Le quasi égalité des sexes sur le plan démographique  est  interprété comme la preuve que les deux sexes se valent et sont donc, si l’on peut dire, socialement interchangeables. Il est clair que dans une  société polygamique, les hommes devraient être en minorité mais vient se greffer la question du suffrage universel qui débouche sur une exigence de représentativité au plus haut niveau de la répartition démographique des électeurs.  Autrement dit, dès lors que la démographie et la démocratie sont ce qu’elles sont,  nous allons vers un « clash » à plus ou moins long terme qui ne peut se terminer que par la fin des démocraties, à moins évidemment  d’une  exclusion des femmes du suffrage universel, ce qui fut, rappelons-le, la position française jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Les femmes posent de fait la question du vote des étrangers. Elles sont en vérité étrangères au monde tel qu’il s’est constitué intellectuellement, artistiquement, depuis des millénaires. La lecture de toute histoire de l’Art est édifiante et l’on se dit dans la plupart des domaines que l’Humanité n’a aucunement eu besoin des femmes pour réaliser ce qu’elle a réalisé depuis des siècles et l’essor actuel de la technologie va encore aggraver la situation puisque cette technologie empiété avant tout sur les activités  féminines, la question de la procréation/prostitution  étant vouée à devenir  à terme  une forme d’esclavage et d’élevage  physiologique à la  Matrix.  On peut donc raisonnablement prophétiser le retour d’ici la moitié du XXIe siècle de la polygamie et en ce sens  nous pensons que nous allons vers une révolution islamique, à savoir que le monde arabo-musulman peut  prendre un avantage stratégique sur les sociétés pratiquant la monogamie en ce sens qu’à l’avenir, l’environnement dans lequel  vivront les gens sera un vecteur majeur de qualité de vie et d’exploitation des ressources humaines
Ce qui sous-tend en effet notre propos, c’est la question des modèles véhiculés par une société auprès de ses membres et notamment de ses enfants. Or, il y a là une très grosse marge de progression et d’amélioration, qui passe par la maitrise de toute une série de signaux qui peuvent éveiller l’esprit des membres ou au contraire les abrutir. On a déjà signalé au cours de divers textes les messages véhiculés par les modes alimentaires, par les modes linguistiques (certaines langues étant plus formatrices que d’autres, avec le problème des emprunts mis en évidence en son temps par Etiemble autour du « franglais »),  les structures juridiques (autour de la question du mariage, point particulièrement mis en avant actuellement, ce qui inclut évidemment le problème de la monogamie, qui est un très mauvais modèle), les structures politiques avec  une refonte des modes électoraux,  les structures économiques  avec  une réforme de la propriété intellectuelle qui protège beaucoup mieux les droits des »designers » de ceux qui créent non pas tant des œuvres que des styles, que des modèles qui seront appliqués par un grand nombre de personnes, ce qui est l’expression par excellence du polygamisme.  On peut souhaiter notamment que le monde juif, notamment en Israël,  revienne à terme à la polygamie qui n’a été abandonnée chez les Séfarades que dans le cours du XXe siècle. On ajoutera qu’une très grande vigilance devra également être activée à l’encontre de toute invasion technologique qui fausserait la perception de la valeur intrinsèque des personnes.  Face à ce monde « sémitique » qui  assumerait pleinement, à tous les niveaux, le modèle polygamique, l’on aurait un autre monde  qui verrait les humains totalement asservis aux machines et chaque humain ne se distinguant de l’autre que par son équipement externe et non par son ADN, ce qui garantirait une totale égalité  entre hommes et femmes. En  ce sens,  le sionisme dont la vocation était de s’inscrire au sein du monde arabe, par ses échecs répétés, en dépit de l’apprentissage d’ une langue sémitique, l’hébreu, devra repenser radicalement  son positionnement en se souvenant que l’Islam  a repris à son compte une grande part du judaïsme- à l’instar du christianisme.
 
JHB
20. 05. 13

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Pédagogie de l’astrologie‏

Posté par nofim le 26 mai 2013

Pour une nouvelle pédagogie de l’Astrologie.
Par  Jacques  Halbronn
(Fondateur de  la Faculté Libre d’Astrologie de Paris, 1975 et initiateur de la Fédération de l’Enseignement Astrologique, 1985)
La nouvelle pédagogie de l’astrologie que nous préconisons désormais consiste à partir de ce que l’on peut observer phénoménologiquement de façon à la fois récurrente et dialectique quant à la marche du monde. Nous réprouvons donc l’ancienne pédagogie qui fonctionne sur deux plans.
Le premier plan  consiste  à partir de la « tradition » astrologique pour appréhender la réalité humaine. En effet, cette tradition est un fourre-tout qui implique un droit de tri et d’inventaire.  
Le second plan consiste à partir de la structure du cosmos comme a tenté de le faire un Jean-Pierre Nicola avec son système RET, en partant du principe que chaque astre du système solaire avait une fonction propre, de la Lune jusqu’à Pluton et qu’il fallait la décoder.
Ces deux plans conduisent l’un comme l’autre à des impasses car ils nous conduisent sur des sables mouvants, l’homme ayant besoin de partir de ce qu’il perçoit autour de lui, de ce qui interpelle et excite son intelligence. Donc la première chose que nous faisons avec les élèves  revient à se mettre d’accord sur  la lisibilité  et la visibilité du monde.  De quoi nous parle-t-il ?  Et ce n’est qu’alors que nous rechercherons de quelle façon cela ferait écho dans le cosmos,  sans idée préconçue sur ce qu’il y a à prendre ou à laisser en astronomie et dans le corpus astrologique millénaire.
Le socle principal sur lequel nous entendons conduire cette « Reconquista » des terres astrologiques envahies par une astronomie boulimique et une tradition corrompue, est l’alternance de l’un et du multiple, la conjonction symbolisant l’idée de rassemblement et  la «disjonction » la mise en mal de celui-ci. Comme on voit, on reste dans la simplicité tant au niveau de ce que l’on entend étudier que des outils mis en œuvre. Le mot clef, ici, est lisibilité au plein sens du terme : c’est-à-dire des configurations impliquant des astres visibles à l’œil nu de toute antiquité et des phénomènes de forte amplitude, et donc marqués quantitativement et statistiquement.
Quel peut donc être l’apport de l’astrologie à la compréhension et l’explicitation de phénomènes aussi flagrants ? Cet apport ne peut se situer qu’au niveau d’une modélisation,  d’une chronologisation dont on voit bien qu’elle fait défaut  dans l’état actuel des sciences sociales. Qui, de nos jours, est en mesure d’établir un calendrier des dix ou vingt prochaines années ? On ne parle pas ici d’évènements extraordinaires mais bien de cyclicité ordinaire au même titre que la succession des saisons ou  l’alternance du jour et de la nuit, des phénomènes qui associe ce qui est en haut et ce qui est en bas. L’astrologie n’a pas vocation, contrairement à ce que d’aucuns prétendent,  à annoncer l’imprévisible mais uniquement l’imprévu qui est en fait totalement prévisible si l’on s’en donne les moyens et qui obéit à des lois intangibles depuis des millénaires mais que l’Humanité a oublié au niveau du conscient mais qu’elle continue plus que jamais à vivre sur le plan inconscient. Il s’agit en effet bel et bien de rendre conscient ce qui ne l’est plus.
L’astrologie actuelle est  malade de la modernité, qui est  une des tentations qui l’ont hanté tout au long de son histoire.  Beaucoup d’astrologues s’imaginent, bien à tort,  que l’astrologie doit nous parler des temps nouveaux, d’une nouvelle « ère » mais tout cela est un leurre. L’épistémologie de l’astrologie se situe tout au contraire dans la pérennité des choses. Paradoxalement, l’astrologie s’intéresse au changement mais  à un changement récurrent et donc   plus cela change et plus c’est la même chose. Certains sophistes voudraient  au contraire jouer sur le mot changement pour justifier leur instrumentalisation de l’astrologie à l’aune des angoisses du moment. L’arrivée de la théorie des ères precessionnelles (Ere du verseau etc.), à la fin du XVIIIe siècle n’aura fait qu’exacerber ce penchant. Mais justement, cette théorie, née en France (Volney, Dupuis, Delaulnaye etc.) se situait dans une mystique  révolutionnaire, avec un changement de calendrier. (1792) mais s’ajoutant aux nouvelles planètes, cela aura conduit l’astrologie contemporaine à une dérive totale. Non pas que nous interdisions aux astrologues d’appliquer un modèle à un contexte donné, dans leur pratique mais cela ne saurait, en aucun cas, justifier de modifier le dit modèle. C’est tout au plus un habillage ponctuel que tout praticien est invité à engager. De là à se servir de Chiron ou de Pluton, c’est une toute autre affaire.  Bien plus, quand on observe autour de soi, comme nous le recommandons vivement, le cours des choses, l’on s’aperçoit que tout n’ a qu’un temps et que même une durée de trois- quatre ans peut sembler, sur le moment, être une éternité, comme dans le cas d’une guerre, d’une occupation. L’astrologie n’a strictement rien à gagner à s’intéresser à des cycles longs, ce n’est pas du tout son créneau même si astronomiquement on peut toujours trouver ce qu’on veut, l’astronomie étant une auberge espagnole.
Pour en revenir à la situation  actuelle de crise, justement, l’astrologie est là pour  l’analyser avec une certaine distance, c’est le cas de le dire. Distance du point de vue du ciel mais aussi distance au regard de l’Histoire de l’Humanité, ce qui lui permet de relativiser singulièrement ce qui se passe en un instant T. C’est précisément, l’ancienneté du système astrologique qui constitue son crédit et il est donc suicidaire pour l’astrologie – le mieux étant l’ennemi du bien- que de vouloir  modifier  notre perception du ciel à l’aune de l’astronomie présente.
On parle beaucoup actuellement, en politique, d’une crise du rassemblement. On dit que François Hollande n’est plus capable de rassembler, c’est-à-dire littéralement de donner l’impression d’une ressemblance, d’une convergence entre des sensibilités différentes. Comme nous sommes en phase 2, selon l’astrologie conjonctionnelle, soit une phase contraire à la conjonction, il n’y a rien d’étonnant à ce que l’on renonce à rassembler et que les clivages se multiplient.   Or, il en est ainsi un peu partout, c’est justement ce qui fait la force de l’astrologie, c’est que ses lois se confirment sur toute la planète. Il y a une crise générale du commandement dont l’impact se rétrécit comme une peau de chagrin, ce qui illustre bien la phase 2 et un certain dépérissement du leadership ; Quel que soit le président, il ne peut qu’y avoir une crise du rassemblement tout comme l’hiver on  ne peut pas aller se baigner.  Ce qui est étonnant, c’est que ce phénomène se reproduit depuis des siècles et que l’Humanité, en dépit de toute sa science,  semble bien ne toujours pas comprendre qu’il s’agit là d’une cyclicité qui se déroule de façon imperturbable et dont nous avons une infinité d’exemples au cours des âges.
Nous dirons même que cette crise du rassemblement finira par  une demande accrue de rassembleurs. Il faut boire le vin jusqu’à la lie. Ajoutons que le rassemblement exige précisément  l’émergence de chefs plus ou moins providentiels capables de concilier et de réunir- un peu comme voulait le faire le gaullisme- des personnalités très différentes. Pour cela,  il ne s’agit pas tant de faire des compromis ménageant la  chèvre et le chou mais il convient de dégager les fondements et les principes que chacun puisse adopter, par-delà les différences propres aux uns et aux autres, en dégageant ce qui est central de ses manifestations périphériques et aléatoires.
 
JHB
20. 05.13

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Le problème social de l’homosexualité et du féminisme

Posté par nofim le 25 mai 2013

Une des lois fondamentales du vivant  est le rapport du un au multiple et vice versa. On pourrait parler de paradigme. Mais  dans quelle mesure en est-on conscient dans la praxis ? Prenons un exemple : on parle d’une supposition alors qu’il faudrait parler, au pluriel, de suppositions.   Il nous semble nécessaire de faire toujours apparaitre une certaine forme de multiplicité quand on passe du général au particulier.
Etre seul ou être membre d’un groupe, cela correspond à  deux statuts respectables. Mais il faut savoir où l’on se situe et l’assumer pour le meilleur et pour le pire. Le problème, c’est que le système politique dominant  ne tient pas compte de cette dualité, qui est aussi une symbiose de deux populations, l’une qui a vocation à assumer des positions solitaires et l’autre des positions grégaires, sachant que le groupe qui se place dans la diversité et la multiplicité est tributaire de personnages  incarnant l’unité voire l’unicité.  On nous accordera que l’unité propre à un groupe est d’un ordre différent de l’unité propre à un individu et qu’il est du domaine de la gageure pour  un groupe de s’affirmer uni. Et d’ailleurs, il ne peut l’être qu’au regard d’une matrice commune et non au regard d’actions forcément diversifiées et fonction de toutes sortes de contextes.
Il est important que notre société admette que  ce qui fait son unité relative dépend d’un petit nombre de personnes qui rayonnent sur un grand nombre de personnes.  Ce qui pose, on l’a dit dans un précédent texte, le problème des rapports entre minorité et majorité. On ne peut pas confondre en une seule et même structure, sur le même plan, dans le même sac, ceux qui sont des facteurs d’unité et ceux qui sont des facteurs de complexité et de diversité tout en dérivant peu ou prou des premiers.  On pense à la division ancienne prérévolutionnaire en trois Etats, noblesse, clergé, et « tiers Etat » qui se réunissaient périodiquement en « Etats Généraux », dont  les derniers eurent lieu à la veille de la Révolution de 1789, convoqués par le roi (Louis XVI).
Or,  force est de constater un certain dysfonctionnement qu’il convient de diagnostiquer à savoir le refus et le rejet du modèle de l’un et du multiple ou si l’on préféré l’idée selon laquelle le  groupe minoritaire serait déterminé par le groupe majoritaire, porteur, selon Jean-Jacques Rousseau, de la « souveraineté », dans le cours du XVIIIe siècle. Selon nous, si l’on peut admettre, comme nous l’avons suggéré dans un précédent texte, que le groupe majoritaire puisse faire son choix au sein du groupe minoritaire, il ne peut en aucun cas influer sur le contenu du dit groupe.  C’est comme pour un jury, il peut élire telle ou telle personne parmi les candidats mais il ne décide pas de qui sera candidat.
Mais comment, nous dira-t-on décider qui appartient au groupe minoritaire et qui appartient au groupe majoritaire ?  La réglé générale est que les hommes sont prioritairement concernés par  le premier groupe et les femmes par le second, tout en précisant que chaque groupe devrait avoir un droit de regard sur  l’autre. Il y a en effet des critères de validation à faire intervenir dans un deuxième temps en raison notamment de certaines déviances possibles. Force aussi est de constater que  les hommes sont beaucoup trop nombreux ou si l’on préféré que les femmes ne le sont pas assez encore qu’il convienne, éventuellement, d’inclure  à terme, certaines catégories de machines dans le second groupe, (cf.  Thierry Hoquet. Cyborg philosophie.   Penser contre les dualismes, Ed. Odile Jacob, 2011) voire d’animaux.
En fait, il nous semble que chacun des deux groupes n’a pas été correctement préparé dans l’enfance à assumer et à assurer son statut en raison de toutes sortes d’arrière-pensées « progressistes », voulant remettre en question un certain statu quo.  Et l’on pourrait le dire tant concernant la famille que l’école « mixte ». Tout se passe, en vérité, comme si  le statut de celui qui est dans le multiple n’était pas jugé aussi désirable que celui qui concerne le « un ».  En fait, il semble bien que la balance pencherait plutôt vers l’idée que tout le monde se place dans le deuxième ensemble, celui du multiple et que le premier ensemble   ne concerne pas tant des personnes que des institutions (cf. notre précédent article) à commencer par l’Etat. D’où l’idée actuellement que l’Etat doit résoudre les problèmes qui se posent. Or,  qu’est-ce que l’Etat sinon une représentation fantasmée du premier groupe constitué non pas d’une abstraction mais bien de personnes en chair et en os.
Au bout du compte,  la recension des individualités du premier groupe n’est pas menée de façon rigoureuse, loin de là même si de  facto il y a bien des employeurs et des employés, des producteurs et des consommateurs, avec chaque fois un petit nombre face à un grand nombre. Or, on doit déplorer que les personnes du second groupe n’étant pas bien formées, tendent à développer un certain minimalisme, à savoir qu’elles font preuve d’une certaine passivité et se limitent à  une valeur ajoutée médiocre.  Prenons un exemple en musique : une pianiste jouera la partition d’un compositeur mais elle ne se permettra guère de la prolonger, de la poursuivre, de l’arranger et elle n’en a  généralement même pas la compétence. Autrement dit, elle laisse aux individus du premier groupe  carte blanche pour fixer dans le détail ce que doivent faire les personnes du second groupe, minimisant ainsi son propre apport et limitant d’autant le champ de la diversification à partir d’un modèle unique. A la limité,  il faudrait que le modèle  déterminât par un processus de tirage au sort ce que chaque praticien doit faire, de sorte de limiter au maximum la portée de toute initiative.  En revanche,  tout le monde espère appartenir au  premier groupe, d’où une sorte d’exode du second groupe vers le premier, d’où une désertification du second groupe
Or, à quoi peut mener un tel surinvestissement par rapport au premier groupe – celui qui donne le la ?  A une situation d’échec avec beaucoup d’appelés et peu d’élus.  D’une part, une élite qui tire son épingle du jeu et qui a pour obligation d’être extrêmement dirigiste dans ses instructions, en laissant fort peu de latitude au niveau de l’exécution, ce qui fait l’impasse sur les ajustements sur le terrain et de l’autre un prolétariat qui ne sait faire qu’une chose : lire ce que d’autres ont écrit, qui n’a aucune prise sur le signifiant, sur le choix des mots et doit se contenter d’y  apporter un peu de vie, ce qui est médiocrement créatif.
On aura ainsi remplacé une structure duelle relativement équilibrée avec deux groupes complémentaires, l’un prolongeant l’autre dans la diversité  à une structure totalement inégalitaire où le second groupe est constitué de personnes  interchangeables, taylorisme oblige, et de plus en plus remplaçables par des machines.
Autrement dit, si les femmes ne se ressaisissent pas et  ne cessent pas de courir après des chimères d’appartenance au premier groupe, elles vont, sous peu,  voir leur rôle se réduire comme une peau de chagrin, coincées qu’elles seront entre les créatifs et les machines. Symboliquement, la disparition des secrétaires – métier essentiellement féminin par tradition – témoigne d’une telle évolution.
En tant que compositeur,  nous avons une idée assez clair du rôle que pourraient jouer les femmes si elles étaient correctement formées et préparées, à savoir que nous créons un certain style de jeu, de sonorité qui peut  contribuer à la constitution d’un certain nombre de personnes  travaillant sur  le processus que nous avons enclenché. Elles pourraient adapter notre musique à divers instruments,  à diverses formations instrumentales. (Quatuor, orchestre) et leur rôle ne consisterait pas seulement à suivre la partition. Elles auraient le droit de combiner  les choses à leur guise, de modifier l’ordre des « mouvements », d’improviser et  elles auraient ainsi en commun une matrice qui n’en ferait pas moins l’unité du groupe et que nous leur aurions fournie et dont elles seraient tributaires, à différents niveaux, y compris celui des royalties.
Il convient, en effet, de préciser le débat  actuel sur la question de savoir si les femmes peuvent faire ce que font les hommes, puisque c’est bien là une sorte de leit motiv.  Encore faut-il préciser ce que font les hommes. Hâtons-nous en effet de préciser que beaucoup d’hommes sont condamnés à assumer un statut féminin au sens où on l’a défini plus haut. Donc le fait qu’une femme effectue le travail de ces hommes-là n’est nullement concluant.  Le problème est donc délibérément mal posé. En revanche, il est assez probable que les femmes soient plus aptes à faire ce travail subalterne  que certains hommes se sont accaparés en aval et donc  ces hommes-là  prennent  effectivement leur place. C’est cette catégorie d’hommes qui  ne parviennent pas à « faire école », à rayonner, à polliniser  qui  généré de la confusion et relégué les femmes à un statut  ancillaire assez peu intéressant.  Car qu’on le veuille ou non la relation entre les membres du premier et du second groupe passe par  une certaine complémentarité  sexuelle.    Les homosexuels tendent à isoler les hommes des femmes et à constituer  les deux groupes sur la base uniquement d’hommes. Il revient donc aux femmes non pas de contester le pouvoir masculin mais de s’en prend aux déviances, dans tous les sens du terme, qui se manifestent. Et c’est là qu’il conviendrait de réviser  singulièrement la stratégie des femmes de nos jours.
On rappellera donc, en conclusion, que nous appelons hommes, au plein sens du termes, des personnes capables d’élaborer des structurs,d es méthodes, des styles pouvant employer un grand nombre de femmes.  Donc, une femme qui affirmerait le travail d’un homme en faisant abstraction de cette condition se tromperait de cible.  Une femme qui accomplirait une œuvre sans fournir de travail à d’autres  ne peut dire qu’elle fait le travail d’un homme même si des hommes, de facto, font cela. Le rôle d’une femme n’est pas de donner des modèles à autrui mais de collaborer collectivement à la mise en œuvre d’un projet. Les femmes se trouvent donc directement en concurrence avec les homosexuels qui prennent leur place parce qu’ils ne parviennent pas à affirmer leur propre centralité.  Nous définirons l’homosexuel  homme comme un homme qui ne parvient pas à trouver non pas son centre mais sa centralité sociale.  Le cas de la structure de couple fait également problème et généré bien des malentendus.  Comme on l’a dit plus haut,  la position centrale est difficilement compatible avec l’existence d’un seul partenaire. Il s’agit donc là d’une cote mal taillée et est peu ou prou assimilable à une forme d’homosexualité  au sens d’incapacité à assumer pleinement sa virilité dans le rapport du un au multiple. C’est évidemment une solution qui permet de « caser » un maximum d’hommes  mais elle fait problème en ce qu’elle ne permet pas bien d’apprendre le masculin qui n’a fondamentalement pas vocation à  vivre dans le cadre binaire. L’homme ne fait sens que face à la pluralité d’un groupe dont la diversité est compensée  par un même référentiel masculin.  La femme seule ne dépend donc pas de l’homme puisqu’elle n’a pas de cohérence collective à  constituer.  La disparition de la polygamie  est selon nous  le début d’une certaine forme de décadence. Jusqu’à présent,  cette polygamie se maintenait à toutes sortes de niveaux mais désormais, bien que dans les faits elle se perpétue, son dysfonctionnement est  probablement la cause de la décadence de l’Occident.  Nous pensons que si dans les prochaines années, on ne reprécise pas notre modèle de société selon les lignes que nous avons ici définies, on basculera dans une nouvelle ère, qui sera  centrée sur la machine et où les facultés spécifiques au premier groupe seront de plus en plus  négligées.  Que l’on songe au jugement de Salomon !.
JHB
19. 05.13

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Les femmes et l’Etat

Posté par nofim le 25 mai 2013

L’état, un mythe féministen mythe  féministe
Par Jacques  Halbronn
 
Nous vivons dans un  monde  marqué par une hypocrisie certaine  où l’on se garde d’appeler les choses par leur nom car cela impliquerait la reconnaissance de certains faits quelque peu gênants au regard de certaines idéologies égalitaristes de gauche.
Prenons le cas du « droit au  travail ».  Ceux qui revendiquent un tel droit  s’adressent à ce qu’on appelle l’Etat censé garantir et appliquer un tel « droit ». Mais ce qu’on appelle Etat est en fait un substitut au facteur « masculin » (cf.  Thierry  Hoquet, Cyborg philosophie. Penser contre les dualismes,  Ed Seuil  2011)
Le droit au travail, c’est en fait l’attente d’un emploi. Et pour qu’il y ait des emplois, il faut bien qu’il y ait des employeurs, des « chefs d’entreprise ». Mais on préféré parler de l’Etat, c’est plus abstrait, cela ne pose pas franchement la question des classes sociales, d’une certaine hiérarchie.  Pour quelqu’un qui a des difficultés à assumer la dualité socio-professionnelles, il est plus commode de se référer à l’Etat.
Mais l’Etat, c’est bel et bien  une façon déguisée de  traiter du pouvoir masculin si ce n’est qu’en situant le masculin  au sein de l’entité Etat,  l’on enlève leur masculinité aux hommes, ce qui permet de revendiquer une égalité des sexes  face à ce Léviathan qu’est l’Etat (Hobbes).  Le masculin ne serait plus incarné face au féminin, il serait une sorte de structure transcendantale,  une projection dans une autre dimension et de la sorte il serait évacué.
Il convient donc de se méfier de divers termes assez ambigus à l’instar de l’Etat comme le mot « langue » qui également  renvoie à quelque chose qui se situe dans un autre espace-temps qui nous échappe, qui nous dépasse, un « acquis » qui correspond au « droit à une langue », comme on a un « droit au travail ». Cette «langue »,  se substitue à la pensée. Autrement dit, tout le monde en apprenant à parler apprend à penser. C’est un héritage. Il n’est pas alors nécessaire de faire une place aux philosophes, aux penseurs qui sont – comme les employeurs- le plus souvent des hommes. Et l’on pourrait en dire de même des machines, presque toujours dans leur conception initiale l’œuvre de quelques hommes.
On pourrait aussi parler de la « Musique  classique », entité qui recouvre en fait une réalité essentiellement masculine mais que l’on tend à situer dans un passé, ce qui conduit à ne pas s’intéresser à la « musique contemporaine » en ce qu’elle concernerait des gens en chair et en os, ce qui serait pénible pour certaines catégories de personnes.  On préféré les compositeurs morts et la mort  est effectivement une forme de transcendance qui n’éveille pas  de douleur chez les gens qui ont du mal à assumer la dualité masculin/féminin et tentent par tous les moyens de la  « réduire » ou de la transposer sur d’autres plans.
Or, l’on s’aperçoit qu’une telle stratégie de communication conduit à une impasse. On voit bien que l’Etat est peu ou prou impuissant à créer des emplois. Il serait peut-être plus heureux d’accepter l’idée que les  hommes sont plus doués pour créer des emplois que les femmes. Autrement dit, la crise actuelle serait selon nous liée à la non reconnaissance par la société du rôle créateur des hommes.
Et cette crise est extrêmement difficile à résoudre quand on prend conscience que cela exigerait une réévaluation radicale de certaines idéologies utopiques. L’on peut cette fois  bel et bien parler de la nécessité d’une révolution copernicienne puisque tout est lié à la question : qui tourne autour de qui ? Est-ce le soleil autour de la Terre ou l’inverse. Ce n’est qu’en renonçant à tout postulat égalitaire entre les sexes que nous sortirons de la crise et ce sont les sociétés qui le comprendront le plus vite qui  prendront l’avantage. Or, la gauche est  plombée par un certain féminisme qui s’est manifesté de façon caricaturale avec la parité ministérielle. Ce signal est carrément en contradiction avec l’affirmation non pas d’une égalité mais bien d’une complémentarité.  
Mais pourquoi les femmes n’acceptent-elles plus l’idée de complémentarité au niveau socioprofessionnel ? Il faut comprendre que si les femmes ne jouent pas le rôle qui leur incombe, c’est une cause de déséquilibre et d’appauvrissement.  En effet,  les femmes ont vocation  à démultiplier l’impulsion masculine.   Logiquement un employeur emploie plus d’un employé, ce qui va totalement à l’encontre de l’idéologie du couple laquelle semble être devenue un schéma dominant bien que totalement décalé. Tout le monde est d’ accord cependant pour admettre qu’il puisse y avoir des centaines voire des milliers d’employés, de salariés dans une entreprise. Mais peut être le mot « entreprise «  aussi finit-il par devenir une abstraction qui évite de se référer au masculin.  On emploie même des sigles où le mot entreprise n’est plus qu’une initiale (genre PME etc.)
Combien de temps faudra-t-il à la France, à l’Europe pour se délester d’une mythologie féministe qui a fait long feu et qui est la cause principale et inavouable de la crise, qui  crée un double langage, un énorme gâchis de potentialités.  Ce n’est pas à l’Etat qu’il faut faire appel mais au monde masculin  que l’on a fini par appeler « Etat », ce qui aura conduit à une vision de plus en plus abstraite du masculin. ce qui confère aux débats actuels un caractère assez surréaliste.  
Il revient à la Droite  d’aller jusqu’au bout de l’idée d’une décroissance de l’Etat à condition de privilégier  le fait que l’Occident ne survivra qu’en maintenant puissamment son pôle masculin qui a toujours été le moteur de son rayonnement. Les sociétés qui ne seront pas disposées à cet aggiornamento seront condamnées à la décadence.
 
JHB
19.05.13

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Les deux sensorialités: interne et externe‏

Posté par nofim le 17 mai 2013

Pour une sensorialité interne face  à une sensorialité externe
Par  Jacques Halbronn
 
Les thèses de Chomsky sur le fait que nous devons avoir dans notre cerveau des facultés qui  sous –tendent l’apprentissage du langage ont fait leur chemin (cf.  S. Pinker, L’instinct du langage,  Ed Odile Jacob, 1999)   Selon nous,  nous ne ferions que relier les mots que nous acquerrons à notre structure mentale et non l’inverse. Cela vient conforter notre propre système selon lequel  il  existe une sensorialité organique, interne qui serait le pendant de la sensorialité externe, celle notamment qui passe par les mains sans lesquelles disait un philosophe grec antique, nous ne penserions pas.(cf. nos textes sur le « toucher » interne).
Dans les travaux de linguistique que nous avons produits (cf. notre article dans la Revue Française d’Histoire du Livre, année 2011), nous avons voulu montrer à quel point les langues, à la base, obéissent à une certaine économie de moyens, ce qui peut surprendre quand on observe la quantité de mots qui constituent ce qu’on appelle  une langue, quelle qu’elle soit.
Nous pensons, en effet,  qu’il faut partir de langues  qui ont su maintenir leur cohérence non pas au niveau du signifié mais des signifiants. En   effet,  quitte à  simplifier quelque peu, le signifié  ne repose sur rien de tangible (on est en face de synonymes, c’est-à-dire de mots dont on nous dit qu’ils signifient, en dépit du fait qu’ils ne se ressemblent guère,  peu ou prou la même chose, ce qui n’est pas très sain pour notre cerveau)  alors que le signifiant  a une dimension visuelle. En ce sens, le français est une langue plus satisfaisante que l’anglais qui flirte constamment avec l’ambiguïté, du fait notamment de ses emprunts  au français qui, à force,  l’auront déboussolée.
Selon nous, plus une langue a su garder de sa structure de base (à savoir quelques racines qui sont agrémentés de préfixes, qui ne sont au  départ que des préposition, et de divers suffixes marquant  le nombre, le genre mais aussi qui articulent conjugaison et déclinaison, plus elle est en phase avec notre cerveau, avec notre organe de pensée. C’est là tout l’enjeu de la morphosémantique si l’on admet que nous savons penser avant de parler et que nous pouvons intégrer à notre pensée toute langue par un processus d’association que l’on pourrait qualifier de collage.
Mais pour qu’il y ait collage (copié-collé), il faut que nous disposions des outils nécessaires, non pas en externe mais en interne, ce qui nous renvoie à notre thèse dite du toucher interne, une sorte de « main » qui nous aide à appuyer sur la bonne « touche ».. Avec cette « main » nous pouvons  relier  mais nous pouvons aussi effacer, par exemple gommer un souvenir de notre mémoire. L’amnésie est quand quelque chose s’est effacé.
On peut penser que nous pouvons penser en silence, dans notre tête par un procédé qui pourrait consister en vibrations, dont la musique serait une expression quelque peu extériorisée mais  néanmoins non verbale. Quand on aime ou on n’aime pas quelque chose, on n’a pas besoin de mots. Souvent le langage  introduit  une sophistication inutile.  Le langage ne serait qu’un mode de communication entre l’inconscient et le conscient. Mais il ne fait sens que par rapport  à ce que nous avons appelé le cerveau externe, c’est-à-dire le groupe. Quand on pense/  réfléchit  seul avec soi-même, a-t-on réellement besoin du langage ? Des travaux (cf. S. Pinker, op. cit) ont montré que  nous étions capables de remodeler grammaticalement une langue  lacunaire à partir d’exigences intérieures et innées ou du moins  constituées dans un passé immémorial de l’Humanité.
Il s’agit donc de repenser le paradigme sensoriel par trop axé sur l’externe. Qui pense à des processus internes  quand il est question des sens et des organes afférents ?  On ne sait certes pas grand-chose des organes sensoriels internes mais sans eux, on ne serait pas en mesure de produire des sons et l’on ne maitriserait pas son mental et donc ce qui se passe en nous.  Le Surmoi freudien pourrait correspondre à une certaine aptitude sensorielle à corriger nos pulsions, à les refouler de par notre volonté.  Le processus du pardon qui passe par un certain atténuement du ressenti exige un certain « toucher » intérieur.  Quand ce toucher fait défaut, la personne reste indéfiniment avec la trace de l’acte incriminé, elle ne parvient pas à se laver à l’intérieur de certaines souillures comme elle peut le faire en prenant sa douche,  à l’extérieur. Il serait notamment intéressant d’observer si les hommes et les femmes ont ou non, dans l’ensemble la même activité sensorielle interne et externe.  C’est la paille et la poutre. .Il peut y avoir une propreté de l’âme et du cœur et une propreté du corps.  Toute propreté exige  un organe, un instrument pour s’entretenir.
Nous qui pratiquons de façon intensive le sifflement, nous sommes conscients de cette sensorialité interne  - ne parle-t-on pas d’ailleurs de cordes vocales ? - qui nous a permis d’apprendre à produire à volonté des sons sans que nous sachions d’ailleurs exactement comment nous y parvenons.  En tout état de cause, l’apprentissage d’une langue donnée ne saurait se résumer à un processus externe. Personne ne nous explique comment parler. On ne peut que nous donner l’exemple.  De même quand nous sifflons,  cela déclenche chez d’autres personnes l’envie de siffler également et donc de trouver en soi les ressources appropriées.   On peut penser que lorsque  l’on dit que telle personne est « excitée », cela tient à une certaine effervescence intérieure : ne parle-t-on pas de masturbation intellectuelle ?
 
JHB
17. 05. 13

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