Le cycle des énergies

Posté par nofim le 17 mai 2013

L’Astrologie conjonctionnelle sur la gouvernance.
Par  Jacques Halbronn
‘Je suis maître de moi comme de l’univers » (Cinna,   de Corneille)
La conférence de presse de François Hollande du 16 mai 2013  a comporté l’aveu que l’on ne pouvait pas plaire à tout le monde et que de toute façon la popularité n’était pas ou plus à l’ordre du jour. C’est là une posture de phase 2 au regard de l’Astrologie Conjonctionnelle. En tout état de cause,  les temps ne permettent pas d’espérer  obtenir un consensus qui est le propre de la phase 1.
Nous avons dit que la conjonction Saturne/étoiles fixes royales donnait de l’énergie et que c’est cette énergie qui permet d’unifier, de dépasser les clivages, les cloisonnements, notamment en développant le sens de l’abstraction, la faculté de généraliser.  Il s’agirait donc d’une certaine tonicité cérébrale.
On reconnaitra que lorsque nous sommes fatigués,  nous avons plus de mal à converger et à faire converger alors que lorsque nous sommes plus en forme, des connexions nous apparaissent, nous viennent à l’esprit et nous trouvons alors des solutions permettant de concilier, de rendre compatibles des choses qui semblaient radicalement  distinctes, n’ayant, nous disait—on, « rien à voir » entre elles.. Cela vaut dans tous les domaines, du politique au scientifique.  La phase 1  unifie  (coagula, en alchimie) et la phase 2  sépare (solve, en alchimie)
Autrement dit,  la réalité des choses est très relative, elle dépend de l’acuité de notre intelligence et celle-ci obéit à un processus cyclique. En phase 2, nous sommes moins aptes à capter l’unité du monde qu’en phase 1 et nous ne trouvons pas de solution  alors qu’il y en a qui se présenteront un peu plus tard lors d’une nouvelle conjonction.
Si nous raccordons ces réflexions à celles que nous avons développé ailleurs (sur Face Book  groupe « animus/anima »), nous dirons que notre maîtrise interne  varie d’une phase à l’autre.  Nous parvenons plus ou moins bien à faire le ménage dans notre tête, à juguler nos « envies » et donc à nettoyer les objets que nous percevons, ce qui nous permet de les rapprocher, d’évacuer les différences superficielles, conjoncturelles et superficielles. L’astrologie – la vraie- a probablement quelque chose à voir avec la tonicité de notre cerveau « intérieur », à intensifier les connexions en phase de conjonction et à les réduire en phase de disjonction.
La bonne gouvernance consiste, selon nous, à  brasser un très grand nombre de données, d’acteurs, d’objets. C’est le rôle du chef. La tentation de se limiter à ce qui nous attire le plus  est un signe de faiblesse, un penchant pour la facilité, quand bien même ce que nous ferions serait astreignant par certains aspects. En ce sens, nous dirons que la phase 1 favorise la pollinisation  polygamique et mobilise, motive  des leaders  alors que la phase 2 conduit à des cloisonnements faute de connexions appropriées et serait plus féminine et féminisante, monogamique
On reconnait une situation de phase 1 au fait que certains acteurs ont, à ce moment-là, le génie, l’inspiration,  qui leur permet d’unifier ce qui semblait disparate. On est loin, alors, d’une forme de découragement phase 2 qui fait dominer le principe de plaisir sur le principe de réalité, de devoir. En phase 1, on ne lâche rien. Comme dans l’Evangile, le bon pasteur à l’œil sur toutes ses ouailles, sans exclusive, il accède ainsi à une certaine omniprésence. Rien ne lui échappe. Il est partout.
Il ne faut pas se leurrer : en phase 2,  même les esprits les plus lumineux sont en repli, ils buttent sur des obstacles qu’ils eussent franchis en d’autres temps et qu’ils franchiront à nouveau, le cas échéant, dans l’avenir, lors d’une nouvelle phase 1. Mais il est clair que ceux qui ont une grande rigueur, un fort sens du devoir maintiendront le cap même en phase 2, tiendront bon. 
Dans une civilisation  ayant la conscience astrologique, la phase 2 serait vécue comme  une nuit, un sommeil en sachant pertinemment que le jour se lèvera à nouveau, tôt ou tard. Mais cela ne semble pas été le cas encore, de nos jours et la plupart des gens projettent sur l’avenir leur dépression actuelle et croient pouvoir prendre des décisions définitives  en disant « plus jamais », ce qui est somme toute une posture assez infantile.  En phase 2, les héros sont fatigués, ils ne peuvent plus faire de miracles, se lancer des défis à eux-mêmes, préférant se limiter à ce qui leur est le plus familier. Nous dirons que la phase 1 est celle du dépassement de ses limites et la phase 2 celle du renforcement des  clivages par manque d’énergie psychique, ce qui ne permet plus de décoler, de prendre de la hauteur.
Que l’astrologue se garde bien d’abonder dans le sens  de l’humeur de  son client à coups de planètes. Il risque fort de cristalliser un certain passage à vide en introduisant une temporalité disproportionnée, en ce qu’il ne sait pas mesurer  la durée des phases avec son astrologie. En fait, l’astrologue actuel se laisse  influencer par son client faute de pouvoir disposer d’un outil fiable. De la sorte,  notre astrologue espère  limiter les dégâts  en  se contentant de formaliser   le propos du dit client, oubliant que le témoignage de ce dernier n’est pas nécessairement très fiable, en raison même des cycles qu’il traverse. D’où le paradoxe du thème natal qui prétend figer la « psychologie » du client alors  que celui-ci « varie », comme la plume au vent, dans ses états d’âme. Cela présente au moins l’avantage  pour l’astrologue de pouvoir toujours ramener quelques pépites de vérité, puisque notre vécu est riche de sensations et de sentiments contradictoires.
 
 
 
 
 
JHB
17. 05. 13

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La distinction entre électeurs et élus : vers un nouveau paradigme politique

Posté par nofim le 17 mai 2013

Le suffrage universel  est probablement voué à  être considérablement repensé au cours du XXIe siècle, même si beaucoup considèrent que c’est là  un acquis irréversible. On nous parle de représentativité. Il faudrait que le Parlement soit à l’image de la nation,  notamment du point de vue des proportions démographiques entre hommes et femmes.  Nous pensons qu’une telle argumentation  d’ordre arithmétique  ne pourra plus tenir et se tenir encore très longtemps.
Il y a d’ailleurs une certaine ambiguïté  à organiser des élections qui conduiront précisément à installer au pouvoir une minorité. Certes, il ne s’agit pas en principe d’une minorité préexistante, comme on dit qu’il existe un certain nombre de « minorités » mais l’on sait aussi que certaines grandes écoles contribuent de facto à constituer des élites, donc des minorités.
Nous sommes en faveur d’une dissymétrie entre les différentes entités sociales, sur le modèle polygamique et notamment nous pensons qu’il devrait y avoir beaucoup plus de femmes que d’hommes  à un certain niveau et beaucoup moins de femmes que d’hommes à  un autre niveau.
Mais dans ce cas,  il ne saurait y avoir de suffrage universel mais  plutôt un système comportant plusieurs collèges. Rappelons que de nombreux Etats ont deux chambres, comme en France avec le Sénat et l’Assemblée Nationale.
On pourrait aussi proposer de distinguer entre ceux qui votent ceux qui se présentent à l’élection  selon une certaine séparation des pouvoirs. Les femmes éliraient  des hommes et ne pourraient faire élire d’autres femmes tout comme les hommes ne voteraient point.  On pourrait ainsi juguler la crainte de voir la minorité d’une population  débordée par sa majorité.  Les femmes  ont pu être ministres avant d’avoir  le droit de vote. L’idée selon laquelle  électeurs et élus appartiendraient  à un seul  et même groupe est certainement une faille du système démocratique et  aura contribué à fausser bien des situations et aura ainsi conduit à d’inutiles partitions, comme en Algérie avant l’indépendance ou en Israël.  Le fait qu’une minorité au pouvoir n’ait pas le droit de vote nous semble  assez raisonnable et équitable. Et d’ailleurs, il semble qu’un tel dispositif soit dans notre ADN.  Le système démocratique actuellement en vigueur, comme on l’a dit, ne vise-t-il pas à dégager une minorité ?  Mais cette minorité est une pseudo-minorité et cela risque de conduire visiblement à l’élection  au pouvoir du groupe démographiquement dominant, ce qui est une hantise de toutes les sociétés. Démocratie et démographie ne font pas bon ménage si l’on ne respecte pas cette réglé que nous avons posée de la séparation entre le collège des électeurs et celui des élus.  Au vrai, on sait pertinemment que ce sont les partis politiques dominants  qui établissent, le plus souvent, la liste des candidats qui se présenteront à l’élection, quel que soit le mode de scrutin.
Rappelons que le suffrage universel ne s’est ouvert aux femmes que tardivement et cela tient probablement  à certaines préventions. Il est regrettable que les constitutionalistes, depuis deux siècles, n’aient pas posé ce principe qui pourrait se résumer à faire des femmes des électrices et des hommes des élus,  ce qui  a correspondu d’ailleurs longtemps à la réalité au  Parlement et au gouvernement. Ce n’est que depuis peu que l’exigence de règles paritaires semble pouvoir pervertir  ce statu quo. Et, à terme, notre modèle semble encore la moins mauvaise formule en tant que garde-fou.  (Thierry  Hoquet,   Cyborg philosophie. Penser contre les dualismes. Seuil, 2011)
JHB
17. 05.13

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Le distinguo hommes–femmes

Posté par nofim le 17 mai 2013

Le débat sur le masculin et le féminin  est faussé  notamment par le fait que l’on ne dépasse pas le stade d’une sorte de consensus sémantique d’assez médiocre facture, comme si les associations d’idées  qui nous viennent à l’esprit suffisaient à faire le tour de la question. Tout se passe comme si le langage était porteur d’un savoir, un réservoir de vérités, ce qui fait que l’on peut parler pendant des heures sur le sujet uniquement sur la base de connotations, de synonymes.   Il est vrai que le public a été laissé à l’abandon sur ce sujet et qu’au lieu de citer tel auteur, l’on se contente de jouer aux associations de mots qui sont souvent des jeux de mots.
Nous avons voulu, pour notre part, fournir des éléments un peu  plus sérieux que cette approche par trop impressionniste du sujet.
Il est clair que le débat ne se réduit pas au fait que les femmes peuvent accomplir certains travaux dévolus aux hommes car les travaux en question ne sont pas  les plus intéressants et  ils peuvent également, dans bien des cas, être réalisés par des machines et cela sera le cas de plus en plus à l’avenir.
Il  va de soi que nous vivons dans un monde où bien des perspectives sont faussées et là  encore évitons de faire preuve de trop de naïveté  en croyant qu’il suffit d’observer le monde  tel qu’il se présente à nous pour avancer sur le sujet.
Il  importe de regarder les choses sous le bon angle  et il est tentant de  mal poser le problème pour arriver à conclure que rien ne s’oppose à ce que la femme puisse, en toute circonstance- remplacer l’homme, quitte à se servir de la main à la place du phallus.
En fait, selon nous, la seule approche valable est celle qui s’appuie sur le modèle polygamique ou si  l’on préféré sur la dialectique de l’un et du multiple. Un homme « vrai » est celui qui est capable de laisser son empreinte sur un grand nombre de personnes.  Une personne qui serait simplement marquée par un homme ne correspondra donc point à cette définition car elle se situe à un autre stade, celui du récepteur et non celui de l’émetteur.
Le véritable critère serait donc, selon nous, celui de l’influence d’une personnalité sur une « communauté », quel qu’en soit le domaine. Un peu comme un homme fécondant et engrossant toute une série de femmes, ce qui renvoie à la notion de pollinisation (abeille et fleurs)
Une œuvre féminine ne peut jouer le rôle d’une œuvre masculine. L’une est le résultat d’une application, d’un prolongement, elle s’enferme donc dans le cadre d’un certain contexte et est ipso facto alourdie par l’intégration d’éléments extérieurs conjoncturels. L’autre n’a pas vocation à s’inscrire dans tel ou tel contexte puisqu’elle  émerge directement en préservant toutes ses potentialités.  Autrement dit,  l’œuvre au masculin est plus minimale -,  c’est un (premier) jet-  moins chargée que l’œuvre au féminin qui fait appel à toutes sortes d’ingrédients, s’apparentant en cela à de la cuisine. . L’œuvre au masculin est ouverte, l’œuvre au féminin est fermée sur elle-même, elle est ce qu’elle est, elle correspond en fait à  une certaine voie parmi d’autres possibles alors que l’œuvre au masculin préserve toutes ses virtualités.  
Bien évidemment, il ne faut jamais perdre de vue que, les femmes peuvent s’approprier tous les discours et parler comme des hommes.  Comment dans ce cas distinguer le vrai du faux ? On pense à Blade Runner (Philip Dick)  où l’on faisait passer des tests pour déceler les androïdes. Dans d’autres textes, nous avons signalé  que l’homme est plus autonome, ne craint pas la solitude, n’a pas un besoin compulsif de communiquer avec autrui alors que la femme  est viscéralement un être sociable, qui communique, qui partage.  Cela peut sembler paradoxal par rapport à ce qui a été dit plus haut : nous dirons que les hommes échappent plus facilement à leur milieu, à leur entourage, qu’ils  sont moins marqués par ce qui se dit et se fait, qu’ils savent mieux faire le ménage dans leur tête, ce qui  en fait parfois des êtres sans scrupules et capables de tourner la page plus facilement.  C’est cette autonomie de fonctionnement qui permet à certains d’entre eux de concocter des idées en avance sur leur temps et qui vont  marquer leurs contemporains, faisant ainsi époque.
 
JHB
14. 05.13

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Autosuffisance mentale et/ ou sociabilité

Posté par nofim le 17 mai 2013

Nous pensons que l’homme reste largement un inconnu en ce début de XXIe siècle et certaines lacunes le concernant affectent le bon fonctionnement de nos sociétés. Tant que l’on n’aura pas avancé  dans la prise de conscience de l’existence de  sensibilités différentes, l’on en restera à l’idée  d’un avenir unidimensionnel pour l’Humanité, c’est-à-dire à la croyance au dépassement des clivages notamment entre hommes et femmes. Ce sont de telles découvertes à venir sur elle-même qui permettront à l’Humanité de ne pas être victime, in fine, de l’expansion (nano) technologique. La conscience d’une part des cycles qui marquent notre existence  et d’autre part  la mise en évidence de la distinction entre monde intérieur et monde extérieur constituent les deux axes, selon nous,  de l’avenir des sciences de l’Homme. Le présent article ne vise qu’à reprendre et d’approfondir, à l’occasion, un certain nombre de travaux déjà publiés.
En ce qui concerne le premier axe, celui de la cyclicité, il est marqué par une dualité diachronique qui se réduit à une impulsion et à sa dissolution progressive jusqu’à la nouvelle impulsion. Le problème épistémologique qui est ici posé tient au fait que ce cycle dont nous traitons ici est lié à un signal cosmique que l’on peut qualifier de réflexe conditionné. Mais conditionné quand, par qui et comment ? Nous ignorons comment  les dispositions prises par certaines cultures pourraient avoir perduré au fil des siècles jusqu’à nous puisque force est de situer une telle organisation dans une antiquité  vieille de plusieurs millénaires et dont il ne nous reste que quelques traces si l’on fait abstraction de notre propre structure neurobiologique encore largement à explorer. Cependant, il nous semble que d’ores et déjà le modèle mise en place, on ne sait trop comment,  peut être reconstitué  du fait de diverses observations et ce, en dépit d’une littérature astrologique dont il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Le modèle en question peut se résumer par l’idée d’une cyclicité de périodes de sept ans,  autour d’une conjonction de la planète appelée Saturne avec une série d’étoiles « fixes » (dites royales) au nombre de quatre.
En ce qui concerne le second axe, il s’agit de signaler  la dualité entre le monde intérieur  et le monde extérieur, ce dernier  étant, selon nous, conçu  à l’image du premier. Ce monde intérieur est « organique », et n’est pas « visible » au sens commun du terme alors que le monde extérieur est « social », instrumental et donc « visible » au sens  habituel du terme. Nous avons précédemment insisté sur le fait que le toucher  était avant tout un sens de l’invisible et non du visible, c’est probablement là le point crucial de notre thèse  qui s’inscrit dans le cadre de la recherche « médicale », dans la continuité des travaux sur la circulation sanguine, à la Renaissance, par exemple.
Selon nous,  il existerait un « toucher » interne qui nous permettrait par exemple de produire des sons mais qui pourrait aussi  intervenir sur certaines activités : on pense à la faculté de gommer, d’estomper un souvenir de façon à ne pas se laisser envahir par lui. Quand on décide de ne « plus y penser », que fait-on pour y parvenir ? Si nous sommes capables d’intervenir, n’est-ce pas du fait de l’exercice d’un « toucher » intérieur.  A contrario, le toucher externe est largement  sous tendu par la vue.  Une bonne vue nous dispense d’avoir à toucher,  sauf précisément dans le cas des personnes mal voyantes qui pallieront leur déficience visuelle par l’exacerbation du toucher. Rappelons des expressions figurées comme « j’ai été très touché », « c’est touchant » qui n’ont rien à voir avec un contact physique.
Un autre aspect de cette recherche sur l’interne et l’externe concerne la place qu’occupe dans notre vie notre environnement humain externe fortement visuel et  marqué notamment  par l’usure des apparences physiques, du fait de l’âge  alors que le monde « interne » ne nous agresse pas, lui, visuellement.
La question que nous posons est assez délicate, à savoir est-ce que nous avons tous le même accès à notre intériorité  et à notre extériorité ? Nous dirons que celui qui est plus marqué par le  contrôle de son intériorité sera plus autonome, moins demandeur d’aide extérieure, moins influençable et moins attaché à autrui, moins attentif à des nouer des liens. Inversement, celui qui est plus marqué par le contrôle de son extériorité sera plus attiré par les objets, les appareils, les instruments  qui peu ou prou font pendant à notre organisme interne et éventuellement s’y substituent  ou le prolongent.
Précisons que l’apprentissage du langage  implique un minimum de contact avec notre « intérieur ». C’est ce qui nous permet de reproduire des mots que nous avons entendus et inversement, toute personne est amené à développer des liens ne serait-ce qu’avec ses parents.  Tout se passe comme si dans l’enfance, les différences étaient  relativement faibles et qu’elles ne se précisaient et se renforçaient qu’au bout d’un certain temps que nous ne saurions déterminer pour l’heure.  Ce que nous pensons, c’est que peu à peu la personne devient plutôt marquée par l’interne ou par l’externe, avec la sensorialité qui va avec.
Comment expliquer un tel clivage au sein même de l’Humanité ? Comme dans la première partie de notre texte, nous n’en savons rien et ne pouvons que constater. Une hypothèse serait que  nous aurions affaire à des humanités différentes dans leur évolution et qui vivraient en symbiose. L’une investissant davantage dans toutes formes d’outillages externes- le cas de la musique nous semble assez emblématique avec l’opposition du chant et de la flûte, l’un faisant appel à une dynamique interne et l’autre à un toucher externe, comme d’ailleurs pour la plupart des instruments. Les personnes –sourdes et/ou muettes peuvent compenser par l’apprentissage du langage des signes.
En vérité,  ce qui vient unifier nos deux volets tient au fait que le cycle cosmique relève d’un environnement externe au maximum de sa force (conjonction planète/étoile) alors que le déclin de son impact (disjonction) favoriserait plutôt  les personnes marquées par l’interne. On peut penser à la Tour de Babel comme représentant cette dialectique   de l’unité et du multiple.  
En effet, la personne marquée par le contrôle interne  a une faculté d’autonomie dont ne jouit pas la personne  qui vit dans l’externe.   Cela la prédispose à exercer une certaine « autorité » sur le monde de l’externe, qui se construit  plutôt  par des emprunts que par une exploration des ressources internes.
Comme nous le laissions entendre, il y aurait deux humanités. L’une qui aurait développé des « pouvoirs »  par l’exploration de son monde intérieur et l’autre qui  aurait opté pour une autre voie, impliquant une plus grande grégarité. Ces deux populations cohabiteraient avec plus ou moins de bonheur. Mais de nos jours, on peut parler d’une crise avec l’essor technologique qui tend à se substituer à  l’investigation intérieure.  On peut d’ailleurs penser que les femmes correspondent davantage à l’humanité « externe » et les hommes à l’humanité « interne ». D’une façon générale,  l’humanité interne tend à dominer sur l’autre de par la puissance cérébrale dont elle dispose du fait de  ses fortes individualités (génies) alors que l’humanité externe  correspondrait à une dynamique collective pollinisée par l’autre humanité.  Cette humanité externe est dans un rapport mimétique avec l’autre et  tente au niveau collectif  de rivaliser avec  les entités de l’humanité interne, d’où une certaine analogie formelle entre la structure du cerveau et celle de la société et de ses institutions si bien décrites par Lévi-Strauss. (structuralisme).
JHB
13. 05. 13

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L’imposture végétarienne ou la culture poubelle

Posté par nofim le 17 mai 2013

Le mot imposture signifie littéralement  ce qui prend la plaxe d’un autre, ce qui vient comme substitut. C’est une très bonne définition de la posture végétarienne, nous semble-t-il et nous avons déjà traité cette question à maintes reprises. Mais comme nous ne cessons de lire des attaques contre ceux qui osent manger de la viande,  on ne saurait en rester là et  leur bonne conscience mérite d’être quelque peu ébranlée. Il s’agit d’ailleurs d’un enjeu majeur de civilisation puisqu’il touche à la question de l’imposture, c’est-à-dire de la « farce » (qui a donné l’infarctus), le sida, tout ce qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas.
Accepter le végétarisme comme valeur et non comme un pis aller en cas de disette, de famine, ce que c’est de fait,  c’est ouvrir la porte à toutes sortes d’excès et de tromperies sur la marchandise. Qui ne voit en effet que le végétarisme  est un processus de  remplacement,  d’ersatz (comme on disait  à l’époque des privations de l’Occupation Allemande quand la France était saignée par les nazis).  Apparemment, certains en sont restés à cette époque, faisant de nécessité vertu.
Que l’on nous dise que l’on n’a pas les moyens de manger de la viande fraîche, des fruits frais parce que cela ne se conserve pas aussi bien que les pommes de terre, les céréales ou les viandes séchées, la charcuterie, les confitures,  cela se concevrait.  Celui qui n’a pas de quoi manger correctement  a des excuses et il sait qu’il devra se contenter d’une nourriture de second ordre et de tromper sa faim par des trucs plus ou moins ingénieux. Mais s’il n’a pas d’excuses de ce type, cela signifie qu’il est resté marqué par une adaptation qui n’a plus lieu d’être, qu’il est en retard d’un métro. On doit vivre  en accord avec son temps et son milieu et en France  ce n’est pas un  luxe inaccessible que de manger des produits sains et non trafiqués, même si par le passé les gens ont pu élaborer des plats basés sur des matériaux vils  assaisonnés pour  qu’on puisse  les consommer à force d’ingrédients de toutes sortes.   Quand nous voyons quelqu’un acheter du pain, à Paris, nous nous disons que cette personne est décalée, prisonnière d’habitudes d’un autre âge ou d’une autre culture. Alors on nous dira qu’il faut respecter les cultures. Non,  il y a des aspects d’une culture qui sont purement conjoncturels et qui doivent être  reconsidérés selon les contextes.  Celui qui vient d’un milieu démuni sur le plan alimentaire doit changer de comportement quand il passe dans une société qui permet de manger des produits « vrais » et non trafiqués. Et vice versa.
Alors, on nous parle de ces pauvres bêtes que l’on tue pour se nourrir ! On rappellera que dans la Bible, il n’y a pas d’interdit sur la consommation de viande mais seulement certaines conditions à respecter. Mais de toute façon, de nos jours,  se priver de produits frais  n’est pas tenable, n’est pas défendable et n’est surtout pas un bon exemple pour les enfants que l’on voit encore trop souvent manger des gâteaux plutôt que des fruits.
.L’Humanité ne peut pas se permettre de  se nourrir  d’aliments qui  ne sont pas ce qu’ils semblent être pas plus qu’elle ne peut se permettre d’ailleurs d’être  dirigée par des gens qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Car une chose conduit à une autre.  Etre végétarien, c’est se faire l’avocat de l’imposture à tous les niveaux.
On rappellera qu’une grande partie de la gastronomie est l’art d’accommoder les restes. Autrefois,  on recyclait ce que ne mangeaient pas les riches pour nourrir les pauvres.  Qu’est-ce qu’une tarte sinon  du pain avec quelques restes de fruits récupérés ? On parle aussi de « pain perdu ».  Qu’est-ce qu’une pizza sinon de la pâte avec les restes d’un repas ? C’est la gastronomie de la poubelle ! C’est manger des mélanges dont on ne connait pas la teneur. (Soupes, potages, salades, omelettes, beignets,  potées, tourtes (pies anglais), mets farcis à on ne sait trop quoi  etc.). Mais tout cela est transposable, on l’a dit, au niveau des gens  qui eux aussi  dans bien des cas ne valent pas par eux-mêmes mais par ce qu’on  leur a ajouté, comme celui qui lit un texte dont il n’est pas l’auteur ou répété des propos qu’il ne comprend pas lui-même.
On fait donc, disions-nous de nécessité vertu.  On nous dit d’arrêter de tuer ces pauvres bêtes en oubliant que si nous ne les consommions pas, elles n’existeraient même pas puisque l’on nous dit que ce sont des bouches inutiles. C’est oublier que le rapport entre les humains et les animaux sont extrêmement anciens et que nous vivons en symbiose avec eux, dans une sorte d’écosystème fondé sur un échange de bons procédés, avec certaines contreparties.
Il est tout à fait possible que l’Humanité ne puisse vivre dans sa totalité de viande rouge au quotidien. Mais nous pensons qu’une élite doit impérativement maintenir cette pratique car c’est cette élite qui doit préparer l’avenir et explorer toujours plus le monde, les yeux grands ouverts et cette élite ne doit pas été abêtie et abrutie par un régime végétarien qui n’est certainement pas une fin en soi mais un pis-aller mimétique et analogique, qui ne fait sens que par rapport à  un modèle jugé inaccessible. L’Occident, s’il doit garder sa prééminence doit se situer impérativement dans le haut de gamme quitte à délocaliser ce qui est le moins créatif et le moins porteur de valeur ajoutée et cela implique de veiller à la qualité des ressources humains comme à la prunelle de ses yeux et ce n’est certainement en généralisant une culture poubelle tiers-mondiste que l’on y parviendra.
La cuisine est une chose qu’il ne faut pas déléguer et  qui doit être extrémement simple dès lors que le produit se suffit à lui-même.  Foin d’une cuisine vouée à  recycler les restes par un trésor d’ingéniosite.  Il faut revenir à la simplicité du produit brut, ce qu’ont compris certains restaurateurs qui limitent  leur rôle  à  s’achalander  et à  servir des produits de bonne qualité et non à  accomoder des produits de qualité  médiocre au nom de l’art frelaté  et surfait  de la cuisine. De plus en plus, on exige que les intermédiaires soient non pas des gens qui se servent du premier produit venu mais qui aillent à la chasse des bons produits. En fait, le végétarisme nous apparait comme une sous culture des bas fonds et des égouts  qui  aura connu une certaine fortune à l’instar  de la langue puante des truands, l’argot,  qui  s’étend désormais à tout le monde comme ce fameux « je m’en bats les c… » utilisé indifféremment par les garçons et les filles..
 
 
JHB
14.05.13

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Les risques de ghettoisation de l’astrologie

Posté par nofim le 17 mai 2013

Histoire  et Epistémologie de l’Astrologie
Par  Jacques Halbronn
 Les astrologues feraient bien de méditer sur leur propre Histoire ou du moins sur celle de l’Astrologie s’ils refusent  une filiation séculaire qui n’a rien à voir apparemment avec celle d’une nation, étant donné le peu de cas de transmission d’une génération à l’autre d’une telle profession (de foi).
Il y a plusieurs façons d’écrire sur l’Histoire de l’Astrologie. La plus courante actuellement,  sur le plan universitaire, est  celle qui consiste à étudier la réception de l’astrologie au sein d’une culture donnée  ou d’une époque donnée.  (cf par exemple  le Monde juif et l’astrologie,  Le texte prophétique en France etc). On a là divers exemples d’un savoir qui reste fondamentalement le même mais qui varie, se décline  au fil  des siècles et des contextes,  au prix d’ajustements successifs.
En ce sens, il est « normal » que l’astrologie intègre certaines données  liées au milieu environnant, d’accueil. C’est ainsi qu’au XXe siècle, il serait concevable que les astrologues tiennent compte de nouvelles données astronomiques, quant à la connaissance du système solaire ou de toute autre avancée scientifique ( cf. André Barrault,  De la psychanalyse  à l’astrologie) sans parler bien entendu du recours à l’astrologie pour décrire et comprendre le temps présent, pour être dans la modernité.-( cf.  J. P. Nicola, Pour une astrologie Moderne).
Mais il y a un corollaire à une telle approche, à savoir que ces  adaptations ne sauraient  porter atteinte au modèle central de l’Astrologie, ne sauraient se perpétuer  dès lors que les temps et les lieux  changent. Et le problème, c’est que ces  ajustements  tendent à perdurer et à s’incruster abusivement comme faisant partie du modèle de bas, matriciel. C’est de ce mal dont souffre selon nous l’Astrologie et depuis fort longtemps, à savoir l’incapacité à se délester de ce qui ne valait que ponctuellement. Si  l’on fait de l’astrologie comparée, l’on note d’ailleurs que ses diverses manifestations perdurent  par-delà  les conditions qui les ont vus naitre et qui les légitimaient.
Il est clair que  ces  adaptations ont visé à faciliter l’intégration de l’astrologie au sein d’une certaine société mais il est tout aussi clair que ces « solutions » ne valent  que pour la société en question.
L’autre façon de traiter de l’Histoire de l’Astrologie vise justement à déterminer quel est le modèle  qui sous-tend une telle diversité de situations.  Pour notre part, c’est désormais cette dimension qui retient le plus notre attention, la notion d’ajustement impliquant tout de même de déterminer ce qui s’adapte à quoi, quitte à constater que  les adaptations successives ont rendu de plus en plus difficile un tel travail.  Paradoxalement, cependant, la diversité même des cas de figure devrait faciliter l’identification du facteur récurrent, en tant que dénominateur commun : quelle astrologie derrière toutes ces astrologies ? Pour répondre à un tel questionnement, on est contraint, selon nous, à remonter considérablement en amont et de changer de méthodologie. Autant la première approche se voulait factuelle, souligner les nouvelles formulations observées ici  et là, autant  la seconde  est censée être « critique » (au sens de la critique biblique) et  plus spéculative,  exigeant de procéder à un certain nombre d’hypothèses, de suppositions, du fait même d’une carence relative de documents, du fait que l’on passe du phénomène au noumène, en quelque sorte, de l’existence à l’essence..
Mais l’on admettra que ces deux démarches soient complémentaires car comment identifier des ajustements si l’on ignore le point de départ  et comment  retrouver ce point de départ sans appréhender ses diverses  expressions ?  En fait, l’historien est obligé de regarder le passé de son domaine  au prisme de cette approche critique qui est elle-même marquée par son temps. En effet,  le regard de l’historien  est fonction, peu ou prou,  de l’épistémologie de la science historique du moment. .
Si l’on prend le cas des planètes transsaturniennes ou plus largement télescopiques comme on les appelait autrefois, il est clair que leur présence au sein de la littérature astrologique actuelle  est un trait  auquel on peut s’attendre et qui confère une « modernité » en rupture avec le passé. Mais est-il pour autant légitime  d’intégrer ces nouvelles données au sein du modèle astrologique de base  qui traverse toute l’histoire de l’Astrologie ?  Il convainc selon nous de garder la conscience qu’il ne s’agit là que d’additions qui sont des « clins d’œil »  à notre époque.  Or, au début du XXIe siècle, un nouveau paradigme est proposé par nous qui remet en question  toute initiative visant à ce que le savoir astrologique soit à la traine du savoir astronomique.  Cela tient notamment à la conscience aiguë, notamment avec Claude Lévi-Strauss,  de ce que les hommes sont dotés d’une grande créativité  juridique, réglementaire.  En ce sens ; les sciences sociales tendent à s’émanciper  de l’emprise de la Nature,  celle-ci étant certes mise à contribution mais  en fonction des besoins, à l’instar d’un sculpter qui  travaille son matériau et n’en conserve qu’une partie et certainement pas la totalité, en tout   état de cause.   Cette nouvelle modernité  anthropologique  devrait donc conduire à un nouvel ajustement du discours astrologique. On voit donc que l’historien de l’astrologie joue un rôle majeur  en tant que « conscience » des enjeux qui interpellent  l’astrologie. S’il ne fait pas son travail de décantation et de projection tant vers le  passé que vers l’avenir,  s’il n’arrive pas s à distinguer le bon grain de l’ivraie,  à relativiser les apports  périphériques et ponctuels, il ne donne pas à l’astrologie les moyens de relever d nouveaux défis  en ce sens que l’astrologie serait « plombée », « lestée » par des  ajouts qui au lieu d’être provisoires sont parvenus à s’incruster sur le tronc même de l’Astrologie.  On est dans les Ecuries d’Augias et il faut le fleuve Alphée  et Héraclès  pour laver l’astrologie de tout ce qui a pu s’entasser sous sa bannière.
Cette faculté à distinguer  l’essentiel du conjoncturel  est  capitale. Cela vaut pour les communautés scientifiques tout comme pour les communautés religieuses,  nationales et notamment lors de processus de migration et d’immigration. Quand une communauté n’arrive pas à décider ce à quoi elle renonce du fait du changement  requis, elle est vouée à se ghettoïser par rapport à son nouvel  environnement.  Il semble que cela soit le cas de l’astrologie qui reste attachée à des choix qui ne font plus sens et qui dès lors ne se présente pas  « vierge ». On pourrait rapprocher  ce cas de figure,  analogiquement, avec les problèmes d’immigration de certaines populations  venues d’ailleurs et  ne sachant pas clairement  ce dont elles peuvent se délester sans porter atteinte à  leur modèle central, ce qui va freiner voire compromettre  leur intégration. La comparaison entre les communautés juives et arabes en France est  pleine d’enseignement.  
 
 
 
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JHB
12. 05.13

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L’astrologie et le débat intérieur/extérieur

Posté par nofim le 17 mai 2013

On ne saurait  exagérer l’importance de la dialectique intérieur /extérieur et nous avons contribué à l’élaborer dans nos récents travaux, notamment autour de la notion de toucher interne/externe, de cerveau interne/externe. Certes, l’intérieur relève de l’invisible et l’extérieur du visible.  Mais où se situe l’astrologie face à un tel processus ? D’aucuns nous affirment que l’astrologie traite de ce qui agiterait notre monde intérieur, ce qui rendrait  l’astrologie inaccessible à l’approche scientifique. L’intériorité apparait ici comme une sorte de forteresse imprenable et c’est ce que certains astrologues ont trouvé de mieux pour se sentir  en sécurité face à toute critique, toute demande de comptes. Bien plus, ils laissent entendre que l’astrologie aurait vocation à explorer cette intériorité autrement inaccessible.
Nous ne partageons pas cet avis.  L’astrologie n’est pas censée nous cloisonner les uns par rapport aux autres pas plus qu’elle n’a à se cloisonner face à d’autres savoirs. Elle doit  au contraire vivre dans et par le partage.
Selon nous, l’astrologie, tout au contraire, nous parle de ce qui est commun à chacun d’entre nous et que nous rencontrons au même moment, conjointement, ensemble.  Ce qui nous différencie ne relève pas de l’astrologie stricto sensu mais vient s’ajouter. A l’astrologue d’en faire abstraction pour établir ses modèles ou de les prendre en compte  pour passer à la pratique, dans un flux et reflux incessants.  Précisons que la pratique n’est pas l’observation du monde qui sous-tend la théorie mais son application à partir d’une certaine grille. Il  y a là trois temps et non deux. Thèse : un regard sur le monde qui fait apparaitre des constantes, des récurrences. Antithèse : la formalisation d’un modèle. Synthèse : l’application du modèle étant entendu que cette application n’est pas la même chose que l’observation du monde, qu’elle ne capte que ce que le modèle signale.
Nous nous opposons  à une prévision qui ne serait pas collective. Quand nous annonçons une échéance, celle-ci vaut pour tous au même moment même si elle n’a pas la même signification car chacun doit se confronter à sa propre histoire tout en répondant aux mêmes questions. (stimulus/réponse)
Autrement dit, nous contestons les techniques pratiquées actuellement quand elles génèrent des chronologies décalées d’une personne à l’autre, du fait du moment de la naissance, de la répartition des astres dans le thème etc.  Cette temporalité éclatée nous révulse. C’est probablement en effet ce qu’il y a de plus palpable dans la déviance de l’astrologie que ces calendriers décalés les uns par rapport aux autres et que les techniques prévisionnelles (transits, directions) consacrent à l’envi. On touche là du doigt à  l’aberration d’une certaine astrologie qui se veut individuelle à ce prix.
Nous ajouterons pour en revenir à la dialectique de l’intériorité et de l’extériorité que  ces deux plans ne cessent de communiquer. On intériorise l’extérieur et on extériorise l’extérieur et fol qui croirait échapper à un tel processus.  Ce qui se passe en nous, à un moment  donné, ne manquera pas d’affecter notre rapport au monde tout comme ce qui se passe à l’extérieur  nous interpellera.  Cette barrière que d’aucuns tentent vainement de poser  est  totalement factice et n’est qu’une invention pour  expliquer ses échecs prévisionnels d’ailleurs inévitables quand on recourt à des outils obsolètes et mal maîtrisés.
On aura compris qu’à partir du moment où tous les astrologues utiliseraient un seul et même modèle,  l’astrologie prendrait une toute autre dimension, incontournable,  quitte à ce que chaque astrologue adapte le dit modèle avec intelligence dans tous les sens du terme (en anglais intelligence signifie aussi  s’informer (comme pour le CIA,  Central Intelligence Agency). Maintenant, certains astrologues sont d’une si mauvaise foi qu’ils se disent que le modèle doit fonctionner tout seul, qu’ils n’ont pas à l’ajuster et si ce n’est pas le cas, ils déclareront qu’il ne « marche » pas ou bien ils placeront le modèle en question  au milieu de leur astrologie, comme des cheveux sur la soupe  Il est étonnant de voir  le décalage entre l’ingéniosité du praticien qui veut défendre sa grille  et son manque de zélé  quand il s’agit de tester un modèle qu’on lui propose. Cela fait penser à quelqu’un qui emprunterait la voiture d’un ami  et la conduirait n’importe comment, sans prendre la moindre précaution. C’ est pourquoi nous pensons que c’est au niveau des grands nombres que l’astrologie doit  faire ses preuves et qu’elle ne saurait dépendre de la bonne ou de la mauvaise volonté d’Un Tel qui croit qu’il lui suffit de dire mesquinement  que ‘ »ça ne marche pas » pour bloquer la dynamique.  Voilà quelqu’un qui dit avoir mis des années pour maitriser  son  outil et qui voudra tester un nouvel outil en cinq minutes.  Il est vrai que le temps des longs apprentissages de l’astrologie est complétement révolu, ce qui est peut être dommage pour les professeurs d’astrologie. Là encore, c’est le nombre d’utilisateurs qui doit compenser ce manque à gagner.  Oublions toute politique malthusienne : forgeons des outils  commodes, facile à utiliser et à appliquer et nous multiplierons considérablement la demande d’astrologie tout en allégeant singulièrement  le travail de l’astrologue qui n’aura plus à  jouer aux devinettes avec ses clients mais à les familiariser avec un nouvel outil, aisément  intégrable  et disponibles  sur les  nouveaux supports électroniques.   C’ est aussi à une nouvelle génération d’astrologues ayant une autre mentalité que nous devrons faire appel.
 
JHB
10. 05.13

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L’astrologie face à la dialectique théorie/pratique

Posté par nofim le 17 mai 2013

Il semble que beaucoup d’astrologues n’aient pas une idée claire  de cette polarité. Nous avons déjà abordé le sujet mais il nous a semblé bon d’y revenir.
D’un côté il y  a un modèle théorique qui doit viser à l’unité, à l’universalité et  qui  ne saurait admettre le moindre pluralisme.  Jean-Pierre Nicola, nous disait il y a  quarante ans, que fondamentalement il n’y  a qu’une seule « vérité » de l’astrologie au niveau  des  structures.
A l’opposé,  quand on passe à la pratique,  on est dans le domaine des compromis, des adaptations à des situations diverses  tant dans le temps que dans l’espace.
Ne mélangeons donc pas les genres  et surtout  apprenons à distinguer les tendances des uns et des autres par rapport à cette problématique.   Il y a des praticiens égarés dans le théorique et des théoriciens  égarés dans la pratique et qui ne sont donc pas à leur place.
.Un modèle théorique peut donc s’accommoder  très diversement  mais cela n’intervient qu’au stade de la pratique.  Le débat en soi  au niveau théorique doit au contraire être extrêmement rigoureux et ne pas se fonder sur des particularités ponctuelles, sur des données  qui sont trop spécifiques.
En ce qui concerne le modèle que nous avons élaboré en astrologie conjonction elle,  il est clair que chacun peut  l’appliquer comme il l’entend, le « compléter », le « prolonger » selon les outils dont il dispose par ailleurs.  Un thérapeute pourra  tout à fait  inscrire ce modèle dans sa pratique tout comme un astrologue de telle ou telle obédience.  Se constitue ainsi un ensemble très large de pratiques  sous la houlette d’un seul et même modèle théorique.
Ce qui compte, c’est que le modèle  constitue l’épine dorsale de toutes les pratiques qui en dérivent.
Revenons à cette difficulté chez certaines personnes de capter la même structure  à partir du moment où celles-ci ont eu  à s’adapter  à des contextes spécifiques. Prenons l e cas des restaurant s « Macdo ». On en trouve dans le monde entier. L’observateur moyen est capable de reconnaitre que c’est le même produit  qui est mis en vente sous les latitudes les plus diverses. En revanche, l’observateur  « débile » ne  captera pas le dénominateur commun mais se fixera à tel point sur certaines différences qu’il niera avoir affaire à une même « enseigne » sur tel ou tel continent ou sous-continent, tant il accordera de l’importance à  une approche globale.  Ce « globalisme » l’empêchera d’établit certaines connexions, certaines analogies.
On ne cessera de répéter qu’une théorie peut  générer un grand nombre de pratiques. L’astrologie ne saurait s’appliquer  à un seul cas  et de toute façon l’astrologie annonce non pas des événements mais des éventualités, qui peuvent ou pas se concrétiser. Par exemple, en pleine nuit, certaines choses ont plus de chances de se produire qu’en plein  jour.. En ce sens, l’astrologie ne peut être que statistique. Elle n’est pas vouée à  ne  traiter que d’un seul cas.    L’astrologie en ce sens ne peut être qu’un catalyseur dès lors que la situation est mûre. Comme en astrologie conjonctionnelle- ce qui est bien l’un de ses atouts,- la même configuration se reproduit à 7 ans d’intervalle, il n’y a pas de raison de dramatiser ni  de croire que c’est maintenant ou jamais..
 
 
 
 
JHB
11.05.13

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Le végétarisme en question

Posté par nofim le 17 mai 2013

La façon dont les gens abordent la question de la consommation de viande  est  fort révélatrice de leur façon d’être.  On pourrait les classer selon divers critères.  CE qui est quelque peu surréaliste, c’est le cas de ceux qui abordent la question sans se demander si  telle alimentation est conseillée ou non pour leur corps et qui en décident sur la base d’arguments totalement décalés.
Est-ce que l’on doit  déterminer son régime  sans tenir compte de ses effets sur notre santé ? Tout se passe comme si certaines personnes ne dialoguaient pas avec elles-mêmes, ne se préoccupaient de la façon dont leur corps réagissait à telle  ou telle alimentation. Un Tel nous parle du végétarisme comme l’expression du respect pour les animaux.  Tel  autre nous explique que manger de la viande n’est pas écologique, que c’est un luxe que l’Humanité ne peut pas se permettre.  Comme e si leur corps n’avait pas son mot à  dire !
Or, nous pensons que l’Humanité doit commencer par être en bonne santé  car  si ce n’est pas le cas elle risque fort de commettre de graves erreurs.  Celui qui ne fait pas attention à ce que « pense » son corps,  qui ne lui fait pas confiance,  risque aussi d’accepter des images de lui-même qui  ne sont pas adéquates et d’adopter des modes imposées de l’extérieur .
Il est essentiel qu’une personne  juge par elle-même et pour elle-même mais cela exige une certaine autonomie mentale. Quelqu’un qui se nourrit  sur la base du qu’en dira-t-on et  de l’intellectuellement correct n’est pas autonome en ce sens qu’il  est dépendant de son environnement. Dans de précédents textes, nous avons précisé  cette dualité entre introvertis et extravertis.
Selon nous,  il n’est absolument pas question de fixer son alimentation sans  se référer  aux effets que cela provoque sur notre corps, sur notre tonicité. C’est peut être très égocentrique mais   toute autre approche est décadente.
On sait d’ailleurs que nous n’avons pas tous besoin de la même nourriture. Certains ont besoin d viande et de fruit, d’autres de laitages, d’autres de légumes. Il n’est pas concevable d’imposer des interdits alimentaires à toute l’humanité comme rêvent de le faire les fanatiques, les intégristes du végétarisme.
Nous ferons remarquer que consommer des céréales, des féculents produits des émanations de méthane bien plus que la consommation de viande et de fruit. Cela généré donc de la pollution.
Mais pour nous, le gros problème des céréales, c’est d’être un succédané de viande, ce qui  fait basculer dans l’imposture. On trompe son corps en lui faisant passer une chose pour une autre à la façon de Jacob se faisant passer pour Esaü auprès d’Isaac, devenu aveugle.
On ne peut s’empêcher de penser que d’aucuns font ici de nécessité  vertu. Ces végétariens sont en fait des gens qui économisent sur la nourriture, qui ont une culture de la pénurie (on pense au rutabaga et au topinambour du temps de l’Occupation)  Bien pis, cette supercherie est devenue une culture en dehors de toute nécessité. Tous ces plats régionaux dont on est si  fier ne sont que des pis-aller, une cuisine du pauvre qui sous-tend une pratique de la malbouffe. Cassoulet et hamburger, même combat.  En fait, on ne sait pas ce qu’on mange, ce qui est à la base de la cuisine chinoise, notamment. Or, de nos jours, la traçabilité  est devenue une valeur.
Nous trouvons aberrant que des gens qui se veulent élevés spirituellement  préfèrent manger des jus de fruits, des biscuits et des fruits secs quand ils préparent un gouter plutôt que des fruits frais.  Quant au thé, si cher aux Anglais, il est le comble de l’esbroufe avec cette eau sans  valeur à laquelle on donne un goût  d’autre chose. Offrit une tasse de thé à quelqu’un, c’est se payer sa tête
On admire la bonne conscience de ces gens dont le corps  manifeste un évident dysfonctionnement alimentaire et qui  nous déclarent manger « comme il faut », se trompant et trompant leur propre corps avec des balivernes.
On distingue volontiers gourmets et gourmands. Pour nous, les gourmands, ce sont ceux qui veulent de la quantité, même si elle est médiocre et ils s’empiffrent à coup de sauces, d’assaisonnements, d’ingrédients qui viennent masquer la nullité du produit de base qui est quasiment immangeable si on n’y ajoute rien.  Toute cette alimentation n’a en fait qu’une seule et unique justification : se nourrir à bas prix – le sandwich est typique-  et  tous ces beaux discours écologiques  sont bien dérisoires.  On est en pleine hypocrisie : tout le monde sait qu’un kilo de patates vaut dix fois moins qu’un kilo de viande. Dans les buffets à volonté, de certaines chaînes,  les légumes sont à gogo mais surtout pas la viande.    Nous recommandons aux végétariens de faire leur examen de conscience et de reconnaitre  que le budget nourriture est sacrifié et que  la diabolisation de la viande a bon dos.  Pourquoi se ruiner à acheter de la bonne, de la vraie viande, quand on peut manger des pizzas et des spaghettis bolognaise, soit une nourriture au rabais qui généré de l’obésité.  On se contente de perpétuer de mauvaises habitudes alimentaires  sous couvert des intérêts supérieurs de la planéte.
 
 
 
 
 
 
JHB
11/ 05. 13

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Les femmes et la mémoire

Posté par nofim le 17 mai 2013

Tout vécu est subjectif.  Si quelqu’un affirme qu’il ne peut pas oublier ou pardonner, cela tient à une mauvaise maîtrise de son mental. Il est submergé par des informations  qui envahissent son psychisme et qu’il ne parvient à juguler, dont il n’arrive pas à faire le deuil. Ce faisant, quelque part, il se déconsidère quel le que soit la réalité obective de son ressenti qui est liée à un endiguement défectueux.
Autrement dit,  une personne qui  n’arrive pas à gérer ce qui se passe dans sa tête  se disqualifie et  elle tend à culpabiliser les gens qui sont la cause de ses maux alors qu’en réalité, c’est elle qui est débordée du fait d’une certaine incurie. On imagine ainsi qu’un acte ponctuel relativement anodin peut prendre des proportions inouies chez certaines personnes, donc totalement disproportionnées.   Comment  traiter la question des dommages intérêts, des préjudices ? 
On peut  certes jouer sur le mot « contrôle ». Il y a le manque de contrôle de celui qui se laisse aller à un acte de violence  maus il y a, bien plus graven le manque de contrôle de celui qui se laisse hanter par certains souvenirs traumatisants.  Tout dépend de la fragilité physique ou psychique de la personne concernée.  Ce qui fait probléme, ce n’est pas  le phénoméne ponctuel, l’accident, l’incident mais bien  la durée de l’impact. Et cette durée peut comporter une dimension pathologique.
Mais plutôt que de parler de pathologie individuelle, ne vaudrait-il pas mieux de parler de pathologie collective quand certains comportements sont récurrents chez  certaines catégories de personnes, comme les femmes ?
Les femmes sont marquées par la mémoire de l’affect. Elles ne parviennent pas à effacer certains souvenirs et cela finit par s’incruster dans leur psychisme du fait d’une insuffisance d’évacuation. Or, dans le domaine de la recherche, il faut savoir faire le deuil  de certaines sensations. Souvent ce sont les bons souvenirs qui sont plus difficiles à  rejeter que les mauvais.  Il y a des moments forts dans la vie qui nous  plombent et auquels on risque de s’accrocher alors même qu’ils ont pu être dus à une illusion, à un mirage.
On notera que les personnes qui  ont  un mental  qu’elles ne controlent pas  compensent  par une interactivité sociale que n’ont  pas les personnes qui  ne se laissent pas envahir par leur mémoire affective. Ce faisant, elles passent de l’invisible au visible, de l’intérieur  à l’extérieur. Elles sont plus à l’aise dans le rapport interpersonnel  que d ans le débat d’idées, plus aptes à rejeter une personne  perçue comme nuisible qu’une information dont elles ne sauront  prévenir les effets pernicieux dans leur tête.  Leur agressivité, leur systéme de défense se polarisera sur des personnalités et non sur  des idées, d’où des risques d’interférence.
Tout se passe comme si certains  espéraient  compenser un certain vide intérieur par  une certaine synergie et donc par une certaine synthèse. Mais fondamentalement, une personne en pleine possession de  ses moyens sera plus performante qu’un ensemble de personnes qui devront se mettre d’accord sur la marche  à suivre à moins de s’en tenir à une  discipline de fer, sans délégation.
 
 
 
 
 
JHB
11.05.13

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