L’astrologie : le quantitatif et le qualitatif
Posté par nofim le 12 juillet 2013
Selon nous, l’astrologie apparait tardivement dans l’histoire de l’humanité et donc de l’univers puisque pour nous l’astrologie est indissociable de l’humain à la différence de l’astronomie.
L’astrologie n’épuise pas l’humain, elle n’en rend compte que par un biais spécifique et cela relève bien plus du quantitatif que du qualitatif.
Ce qui nous intéresse, c’est que l’astrologie vaille pour un très grand nombre de cas et pas seulement pour les personnes allant consulter un astrologue et qui ne sont qu’une minorité.
Pour nous, l’astrologie doit tenir le même discours pour toute l’humanité. Nous sommes dans le même bateau les uns et les autres même si nous n’y avons pas le même grade. Comme des gens qui sont embarqués dans le même navire ou le même avion, nous partageons le même sort collectif. L’astrologie, c’est l’avion qui nous transporte tous et l’on sait que l’on a beaucoup réfléchi sur la communauté de destin des passagers victimes d’un même accident.
Mais il y a des astrologues qui pensent tout autrement et qui préfèrent l’image du cheval à celui du bateau. Ils ont ce que nous appelons une approche qualitative plutôt que quantitative. Pour eux, l’astrologie est comptable du sort individuel et est supposé nous dire beaucoup plus de choses sur une personne donnée. On dira qu’il y a une astrologie du un pour tous et une autre du tous pour un.
Entendons par cette formule que dans un cas, nous avons un même modèle censé nous dire quelque chose de chaque personne, à savoir un certain cycle partagé – un astre pour des millions de gens- et dans l’autre, un modèle qui rassemble un grand nombre de données astronomiques qui ne valent que pour une personne, dans le cas du thème natal. Une myriade de combinaisons astrales pour un seul et même homme, ce qui implique un certain degré de précision, une certaine forme d’exhaustivité. On aura compris que dans un cas le nombre est du côté des gens et dans l’autre du côté des astres.
Autrement dit, dans un cas, des populations considérables sont soumises à une seule et même configuration astrale et dans l’autre, une pléiade d’astres est au service d’une seule et même personne, par le biais du thème natal. Quantitatif et qualitatif.
Deux philosophies antagonistes se disputent ainsi autour de l’Astrologie et ont développé leurs outils adéquats, respectifs, appropriés pour faire prédominer leur vision du monde. Cela a donné les deux branches principales de l’astrologie, la mondiale et la personnelle…
L’astrologie mondiale, malheureusement, n’a pas été restaurée comme il eut fallu. Or, c’est elle qui sert de socle à l’astrologie personnelle. On n’y a pas maintenu les étoiles fixes royales. Et l’on note que l’on se sert de plus en plus de thèmes en astrologie mondiale (thèmes d’Etats, de leaders etc), ce qui nous semble être une hérésie.
En astrologie mondiale, on cherche à comprendre la société alors qu’en astrologie individuelle on cherche à comprendre la personnalité. D’où deux images contradictoires de l’Astrologie qui ne débouchent aucunement sur une même méthodologie, une même épistémologie. On est assez proche du divorce, d’une « guerre civile ». Il serait bon que ce clivage soit admis par les astrologues et il nous semble assez vain de tenter de les concilier.
JHB
11.07.13
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