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La lutte des classes en milieu asrologique depuis les années soixante

Posté par nofim le 29 octobre 2013

 

La crise de confiance des praticiens de l’astrologie

Par  Jacques Halbronn

 

 

 

Contrairement aux apparences, 1989,  avec un recul de près de 25 ans, correspondit à un repli stratégique de la caste des théoriciens de l’astrologie, avec en tête André Barbault. Certes, il y avait cette fameuse prévision qui datait du temps de la mort de Staline qui semblait, croyait-on alors, de sauver la mise. Mais à y regarder de plus près, c’était là une victoire à la Pyrrhus.

En effet, quels avaient  été  les enjeux dix ans plus tôt, autour de 78 ? De montrer, rien de moins, que l’on avait enfin trouvé la « loi fondamentale de l’astrologie » (dixit Barbault lui-même (Almanach Chacornac). On n’est jamais si bien servi que par soi-même (cf nos articles et notre vidéo sur You Tube) à savoir un modèle qui avait valeur universelle, par-delà tout cloisonnement géographique (il avait d’ailleurs été conçu en référence aux deux guerres mondiales). Et où en était-on dix ans plus tard ? A  un cycle Saturne-Neptune  (qui ne comprenait donc pas toutes les planètes lentes à la différence de l’indice Barbault exposé en 67 dans les Astres et l’Histoire) et qui ne couvrait qu’une petite partie du monde.  Si 89 était le temps de la dislocation du bloc communiste européen, c’était aussi – par analogie- celle du système d’astrologie mondiale prôné par Barbault depuis plus de 20 ans ! Ne nous leurrons donc pas !

Mais avec le recul, les dégâts s’avèrent bien plus graves ! Il y a une crise de confiance des praticiens de l’astrologie envers toute modélisation visant à simplifier la formulation astrologique et les choses ne se sont pas arrangées depuis. Il suffit de voir l‘état de l’astrologie mondiale dans les congrès et conférences d’astrologie pour s’en assurer. On en est revenu à une astrologie d’avant Barbault, non seulement le Barbault de 67 mais le Barbault des  années 40, disciple de son frère Armand, alias Rumelius qui prônait les « cycles planétaires ». Et l’abandon du zodiaque en mondiale.

Les années 80 furent le théâtre de ce déclin fatal de la théorie astrologique. Nous nous souvenons très bien de cette période de la fin des années soixante-dix, om nous étions au centre de la vie astrologique. Nous avions même organisé à l’époque, en 78, un congrès  international, au MAU, sur les « conjonctions » Barbault. (cf. in revue L’Autre Monde)

Et le compte à rebours commença avec son cortège de non-événements. C’était l’écroulement d’un grand rêve théorique et finalement Saturne-Neptune fut pour Barbault un cadeau empoisonné car en acceptant cette explication de ce qui se passait en 89, il sabordait par là même tout son travail théorique.

Certes, nous avons essayé de prendre le relais théorique notamment à partir des congrès MAU de l’An 2000, mais les praticiens de l’astrologie en étaient revenus à leurs « thèmes » de ceci et de cela. Or, il y a quelque chose de radicalement inconciliable et incompatible entre les thèmes et les périodes cycliques. Quand on fait un thème, on met en évidence, en principe, ce qui distingue un événement d’un autre, puisque ces évènements n’ont pas le même thème, ce qui est une vérité de La Palice, sinon un sophisme. Dire que sur un certain nombre d’années, on est dans la même phase, c’est nier tout légitimité aux faiseurs d thèmes. Dire que tout le monde est soumis à un même modèle, idem ! Lutte des classes au sein du milieu astrologique entre théoriciens et praticiens. L’outil privilégié du praticien ne pouvait plus être que le thème dressé pour une date précise et pour un lieu précis. Le thème allait apporter à l’astrologie mondiale la précision qui lui manquait de  toute évidence, nous disait-ton (cf. encore récemment les propos de C. Moysan sur l’apport incontournable des thèmes à la Mondiale.)

Il y a avait là un renversement totale du rapport des  forces : ce n’était plus l’astrologie mondiale avec ses cycles couvrant plusieurs années qui imposerait sa loi à l’astrologie ponctuelle, qui privilégierait les phases et les comportements collectifs. Non, désormais, ce sont les praticiens qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs  thèmes  qui mettent au pas les partisans des cycles : thèmes de leaders, thèmes de pays, thèmes d’ingrès etc…On sait y faire.

Parallèlement le style des congrès allait changer à partir de 1990 sous la houlette d’Yves Lenoble et de divers enseignants en astrologie.  Jusque-là les congrès avaient été  réservés aux chercheurs et étaient des hauts lieux de la pensée astrologique. Avec la dernière décennie du XXe siècle, les enseignants allaient permettre de réunir des centaines de personnes sur la base de « cours magistraux » et les vrais débats resteraient limités aux congrès du MAU. Bien plus, l’argent faisait son apparition du fait du public  et les intervenants étaient payés en conséquence. Qu’apprenaient à « conduire » ces élèves ? Bien évidemment le nec plus ultra de l’astrologie,  sa Majesté le thème astral qui devenait, en quelque sorte, le modèle universel.

Mais quel rapport entre le thème astral et le graphique global  de Barbault ? Le thème astral est en fait un anti-modèle, aux mille visages. Il correspond typiquement à cet émiettement politique qui aura présidé aux événements de 89. Et c’est pourquoi, il est effectivement, plus que jamais, pour nous un véritable cancer de l’astrologie, qu’il faut éradiquer et dont nous cherchons le vaccin. Car force est de constater que bien des praticiens sont malades de l’astrologie et déontologiquement des séances de contrôle devraient d’urgence être organisées, si l’on en juge par l’état de délabrement mental de certains d’entre eux., qui en sont devenus les « addicts »  On ne peut pas être « addict » d’une astrologie cyclique, des phases car elle laisse trop de place à  ce qui n’est pas d’ordre astrologique, elle reste beaucoup trop dans le grandes lignes et  rapproche des événements qui semblent au départ bien différents. Bref cette astrologie cyclique est   inoffensive et n’est pas une drogue assez dure. L’astrologue addict est celui qui vous répondra quand vous dites que certains événements relèvent du même type  qu’ils correspondent à des thèmes différents. Il s’accroche à l’astrologie comme une garantie  qu’il n’est pas seul dans l’univers – car la liberté pour lui est signe de solitude- et il a besoin d’une sorte de ‘Big Brother, omniprésent, omniscient.  La vogue de l’astrologie spiritualiste coïncide également avec le dernier quart de siècle, en France, et celle-ci considéré que chaque âme a  un destin qui lui est propre, ce qui confère au thème un rôle clef. Elle n’est pas compatible avec une vision collective du monde au sens de l’astrologie mondiale sinon à l’échelle des ères processionnelles-(Ere du Verseau)  et se nourrit des accidents de la vie individuelle aux antipodes du projet d’une astrologie mondiale qui exige  de globaliser  l’Humanité en l’inscrivant dans un modèle unique et invariable, comme l’avait souhaité le Barbault des années soixante-soixante-dix et qui avait fait long feu. Il est vrai que ce modèle Barbault était  une cote mal taillée : au lieu de se centrer sur une seule planéte – mais c’était là pour lui on obstacle épistémologique infranchissable et impensable –et que l’astrocyclologie a su dépasser-, il s’agissait pour Barbault de créer un hypercycle de synthèse qui  ne comportait pas de périodicité régulière et des phases égales : en faut une sorte de monstre, de freak théorique, accolé  à une représentation de l’Histoire dictée par le faux concept de guerre mondiale qui marquait tant les gens de la génération d’un Barbault, né au lendemain de la « Grande Guerre »

 

.JHB

29. 10  13

 

 

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