2013 et 1939 : début de phase montante de Saturne
Posté par nofim le 11 octobre 2013
Le pacte germano-soviétique d’août 1939 au prisme de l’astropsychologie
Par Jacques Halbronn
Les astrologues ordinaires ne savent faire qu’une chose : montrer que deux personnes diffèrent, que deux événements différent. C’est le syndrome des jumeaux cosmiques. Cela tient au fait qu’ils ne parviennent pas à distinguer le cycle du contexte et donc ils font penser à un enfant qui après le repas, trouverait chaque assiettes différente du fait de son contenu ! En ce sens, les astrologues seraient plus des artistes et des artisans que des scientifiques et des philosophes. Avec eux, on est dans le cas par cas. Car même si l’astrologie fournir en principe les moyens de percevoir des récurrences, elle est en décalage par rapport à la perception qu’ont les astrologues du monde et donc ils ont concocté une astrologie ad hoc, correspondant à leur incapacité à rapprocher les choses en les nettoyant des contingences. Mais d’un autre côté, leur démarche est simpliste quand à partir du seul thème natal ils n’entendent rendre compte de toute une vie passée – et donc postérieure au dit thème.et ce, sans même recourir, le plus souvent, aux transits. Nous avons assisté à des conférences où à aucun moment on aura considéré d’autre date que celle de la naissance. Astrologie au rabais qui a de petits moyens et dont on se contente. Mais cette astrologie de bas de gamme à laquelle sont formés la plupart des astrologues en arrive à dépasser les limites de l’astrologie en prenant pour cible tous les aléas de l’existence d’un individu. Astrologie surdimensionnée car elle convient à appréhender l’histoire d’une collectivité que d’une personne. Qu’est-ce par exemple que la crise du processus unitaire d’une société appliqué à un individu ? On passe du visible à l’invisible. des conflits externes aux tensions internes. L’astrologie s’est réfugiée dans les marécages !
Le traité de non-agression entre l’Allemagne et la Russie soviétique fut signé le 23 aout1939. On nous dit que cet accord a causé la surprise dans le monde entier. Il sera suivi d’accords avec l’Italie et le Japon. On voit donc que la Seconde Guerre Mondiale est née sous le signe de cette nouvelle alliance assez imprévue et qui va perturber notamment la stratégie du Parti Communiste français qui ne pourra de ce fait s’en prendre directement à l’Allemagne, alliée de l’URSS.
Fin août 39, il n’y a pas photo, Saturne est à 1° du taureau, soit en début de phase conjonctionnelle ascendante, une configuration assez semblable à celle qui se produit en ce moment, à 10° scorpion, donc au début d’un autre signe fixe (cf. nos textes à ce sujet, sur le site « nofim »)C’est d’ailleurs, la même configuration, selon l’astrocyclologie, qui sera en place un an plus tard, pour l’armistice franco-allemand et la rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler, au mois de juin 1940. On aura remarqué que nous ne nous moquons pas du monde, notre graphique est le même, il n’est pas à géométrie variable, ce n’est pas une hydre aux cent têtes comme cette astrologie multiplanétaire qui continue à régner et qui change de technique d’une fois sur l’autre sous prétexte que les événements, eux aussi, changent. Le changement a bon dos pour justifier le laxisme des astrologues qui passent allégrement d’un cycle à l’autre comme les singes d’une branche à l’autre! Nous avons encore assisté hier à une réunion astrologiques : dans la salle 95% de « dames » d’un certain âge. L’astrologie devient un phénomène socioculturel de plus en plus typé ! Une seule chose est prévisible dans ces réunions, c’est la composition du public qui d’ailleurs ne prend pas la parole au-delà des conversations avec les voisines.
La phase ascendante de Saturne aura commencé à la fin du signe du bélier et l’on sait que dans un premier temps, on assiste à une « drôle de guerre », on reste dans les virtualités. Il faut que Saturne se rapproche un peu plus d’Aldébaran, au début des gémeaux, pour que les choses deviennent plus sérieuses. Le passage de la paix à la guerre de conquête appartient à une seule et même logique d’expansions, sous diverses modalités.
La phase conjonctionnelle de Saturne (il y en a 4 pour une révolution sidérale complété, soit tous les 7 ans) s’achève au bout –en gros- de 56 mois (c’est un chiffre symbolique en résonance avec les 28 jours de la Lune et les 28 ans de Saturne) :56/2. Ce qui nous amène à 1944 quand Saturne arpente les derniers degrés des Gémeaux. Il est déjà à 20° en juillet 43 et se prépare à passer au cancer signe marqueur avec trois autres (cardinaux ou mobiles), de la phase de disruption (disjonction).
Que se passe-t-il quand on bascule dans ce « triangle » qui voit l’énergie conjonctionnelle décliner dont Hitler, il faut le reconnaitre, a été le grand bénéficiaire, celui qui a su le mieux capter, canaliser les énergies. Grandeur et décadence : loi inexorable. On peut dire que c’est la chute du « Surhomme », si l’on admet que la conjonction fait surgir celui-ci de son sommeil. Si l’on s’en tient aux Ecritures, l’éclipse de Saturne au mi- point entre deux étoiles fait entrer Satan en scène mais en fait sous ce terme il conviendrait de désigner la technologie qui prévaut sur le facteur proprement humain. En ce sens, le monde se déshumanise ! Mais on touche là à un grave débat idéologique dont on ne saurait faire l’économie, à savoir : quel est le parti de l’astrologie ? De quel côté se situe-t-elle ? Il y a là un enjeu et un obstacle épistémologique à épouser des thèses inappropriées.
La notion même d’inégalité des « races », quelle que soit en pratique la définition que l’on en donné, cette quête correspond à une préoccupation vitale pour l’Humanité – nous semble être inhérente à l’esprit conjonctionnel, ce qui expliquerait pourquoi les partis pratiquant une certain ségrégation- selon tel ou tel critère pouvant être en soi discutable- sont portés par la phase conjonctionnelle (on pense à la cote actuelle du FN dans les sondages)-.
A contrario, la phase disruptive de 56 jours qui s’intercale entre la phase conjonctionnelle descendante et la prochaine phase conjonctionnelle croissante, tend à nier certains clivages au nom de la technologie qui relativise considérablement la portée de ceux-ci. On pense évidemment à la bombe américaine sur le Japon, alors que Saturne se situe à 17-18° du cancer. (Tout signe cardinal étant le temps de la disruption, du fait de la précession des équinoxes). De Gaulle le disait d’ailleurs dans son appel du 18 juin40 où il fait référence à une « force mécanique » qui décide de tout, tant du passé (la défaite de la Bataille de France) que de l’avenir, annonçant une « force mécanique supérieure » à celle de l’ennemi. Rappelons que la Shoah reposera de plus en plus sur toute une organisation mécanique, à commencer par les trains sans parler des installations (chambres à gaz, fours crématoires).
En réalité, en phase conjonctionnelle, le poids de la technique est largement lié à celui des hommes, à leur caractère, à leur motivation. (et pas seulement à leurs locomotives).
Selon nous, a contrario, la phase disruptive est déshumanisante en ce qu’elle ne prend plus la peine de connaitre les personnes hors de leur faculté à utiliser des machines de plus en plus ergonomiques et donc exigeant des facultés médiocres de leurs servants. Même les élections relèvent d’un « système » censé fabriquer de toutes pièces des dirigeants. On est là face à un processus mimétique, de substitution à un modèle d’ailleurs parfois refoulé et mal identifiable. Rappelons que celui qui est indifférent à son interlocuteur ne peut évidemment être taxé de raciste. Est-ce qu’une machine est misogyne ? Ignorer qui est qui est un postulat d’un monde technologique où l’avoir prime sur l’être.
Autrement dit, la disruption aurait conduit à un certain nivellement. Les meilleurs éléments deviennent alors moins performants et c’est en quelque sorte une « saturnale » que l’on a affaire, avec les moins doués l’emportant sur les plus doués et prenant ainsi leur revanche, avec le concours de la mécanique en ses divers avatars (y compris au niveau du système électoral). C’est la carence conjonctionnelle qui expliquerait la défaite de l’Allemagne et le démantèlement de son « empire », tout comme ce sera le cas en 1960 (l’empire français), en gros quinze ans après et en 1989, en gros 30 ans après, dans des contextes politiques bien différents mais sur des bases identiques au regard de l’astrocyclologie , en capricorne, en face du cancer. Si l’on prend ces trois dates 1944/45, 1960/61 et 1989/90, Saturne est au même endroit au prisme de l’astrocyclogie, ce qui ne correspond -faut-il le souligner- nullement à une conjonction car ce n’est pas une conjonction qui est censée rendre compte d’une dispersion, contrairement à l’analyse que fait Barbault du cycle Saturne-Neptune pour 89, qui est une victoire à la Pyrrhus qui n’aura aucunement aidé, depuis lors, l’astrologie à se recentrer sur des bases saines, ce cycle, en tout état de cause, étant censé, comme l’a encore récemment rappelé, Yves Lenoble, .ne concerner que la Russie . Tout idée de relier un cycle planétaire à un pays nous apparait devoir être abandonnée et se révèle contre-productive, limitant d’autant les possibilités de comparaison d’évènements du même ordre mais survenant dans les régions du monde les plus diverses. Certes, il faut bien, selon nos astrologues, caser toutes les planètes et donc leur répartir les régions de la terre (chorographie, à base de signes zodiacaux) mais cette astrologie en miettes nous déplait vivement.
JHB
11.10 13
Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »