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Vers une astrophysiologie en lieu et place de l’astropsychologie

Posté par nofim le 31 décembre 2013

 

L’astrologie : vers un passage de la psychologie à la physiologie

Par  Jacques Halbronn

 

 

Il est parfois conseillé de changer son fusil d’épaule. L’alliance entre astrologie et psychologie nous semble avoir été peu propice à l’épanouissement de la théorie astrologique. Ce rapprochement pouvait certes sembler heureux tant la pratique de l’a         astrologie  comporte des points communs avec la psychologie. Mais c’était là aborder le problème par le petit bout de la lorgnette et oublier la dimension psychosomatique, la cause et l’effet.

Le grand défaut de l’astropsychologie par opposition à l’astrophysiologie tient à ce que  l’astropsychologie est très fortement marquée par la dimension individuelle, même si Freud s’efforça il y a un peu plus d’un siècle, de proposer un modèle général ayant une certaine dimension anthropologique et sociologique  à valeur universelle, comme le Complexe d’Œdipe.

On attend d’une astropsychologie qu’elle décrive « exactement » le profil d’une personne au point de distinguer entre deux jumeaux (cf. la récente émission Europe Un sur l’astrologie). A contrario, qu’attend-on d’une astrophysiologie sinon qu’elle nous décrive d’abord et avant tout le fonctionnement général de l’être humain en tenant compte des critères de sexe et d’âge mais sans entrer davantage dans les détails. Or, selon nous, il est beaucoup plus sain pour l’astrologie de basculer vers la physiologie que vers la psychologie. En ce sens, l’astrologue se rapprocherait assez du gynécologue. On attendrait de lui qu’il expliquât  à chacun non pas son fonctionnement unique mais  un fonctionnement universel qui le concerne aussi nécessairement en tant qu’individu, ce qui n’est pas du tout la même chose.

Nous recommandons donc aux astrologues, en cette veille du jour de l’an 2014 de se repositionner en se définissant comme des gens qui étudient un aspect méconnu de la physiologie humaine lié à la réception de certains signaux célestes (d’ailleurs programmé par les humains eux-mêmes en un temps fort éloigné  mais la physiologie ne renvoie-elle pas aussi à des époques fort distinctes ?). L’astrologue serait donc là pour faciliter ce que l’on pourrait appeler une sorte d’accouchement cyclique, les grossesses ayant elle aussi une dimension cyclique évidente. On pourrait parler de Physiologie cyclique qui intégrerait éventuellement la circulation du sang surtout si l’on sait que Harvey celui qui la mit en évidence était un proche de Galilée, féru d’astronomie. (cf. J.N. Fabiani,  Ces histoires insolites qui ont fait la médecine, Ed Plon 2011, pp ; 106 et seq), l’afflux du sang vers le cœur pouvant évoquer l’approche d’un astre vers une conjonction avec une étoile fixe (cf. notre Astrocyclon) avec une phase montante et une phase descendante…

Prenons donc modèle sur la physiologie et cessons de revendiquer une dimension individuelle qui de toute façon va de soi, dans tous les domaines. Nous avons tous à la base une même anatomie mais celle-ci peut se diversifier et s’éloigner de la norme à condition de commencer par définir et préciser la dite norme.

Avec ce nouveau positionnement, l’on verra que le public observera l’astrologie d’un autre œil et cessera de harceler les astrologues en leur demandant de dire par avance ce qui distingue telle personne de telle autre. Il nous sera aisé alors de rétorquer comme le fait un médecin que l‘on verra sur pièce et que ce n’est pas le modèle astrologique qui peut dire ce qui est propre  à un individu  donné.  Le public admettra tout à fait cette réponse dès lors que l’astrologie se situera non plus du côté de la psychologie mais de la physiologie. D’ailleurs, la théorie des Tempéraments relève d’une psychophysiologie (à partir de la bile (noire et jaune), du sang, du « flegme » etc.). Pour nous, ce qui constitue le clivage astrophysiologique majeur c’est le sexe et il nous est possible de discourir sur ce sujet sans entrer dans des exemples trop particuliers qui relèvent de l’observation clinique.

..En termes de communication, l’image de l’astrologie sera sensiblement améliorée si elle se situe dans le cadre du physiologique plutôt que dans celui du psychologique qui ne saurait constituer un socle valable. Les gens comprennent qu’ils ne sont pas des cas uniques au regard de leur corps et que nous nous ressemblons énormément physiologiquement.  Cela mettra fin au faux débat sur un prétendu modèle astrologique qui prétendrait par avance déterminer ce qu’il est advenu de chacun de nous  (cf. la parabole des talents dans l’Evangile). L’avantage aussi du modèle physiologique, c’est qu’il permet de distinguer très nettement la recherche fondamentale établissant des lois générales, et la pratique au quotidien qui tient compte de toutes sortes d’interférences et de paramètres qui ne sauraient être  présents au sein du modèle général. Autrement dit, il s’agit de calmer le jeu et de sortir l’astrologie d’un mauvais pas.

 

 

 

 

 

JHB

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les hommes et les femmes au prisme de la communication

Posté par nofim le 30 décembre 2013

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La dialectique du silence et de la parole et le différentiel masculin/féminin

Par  Jacques Halbronn

 

Le silence est d’or et la parole est d’argent. Il nous semble qu’une source de tension sinon d’incompatibilité entre les deux sexes serait lié au mode de communication et donc à des conditions d’existence différentes au départ pour deux humanités qui ont été finalement conduites à coexister en une forme de symbiose, du moins est-ce la théorie que nous avons déjà eu l’occasion, en d’autres écrits, d’exposer. Contentons-nous ici de disserter sur certains facteurs assez manifestes.

On observera d’abord que la parole peut être intrusive pour quelqu’un qui réfléchit en silence. Cette réflexion solitaire s’oppose à la conversation. L’homme aurait autant besoin de se recueillir que la femme de parler à quelqu’un à voix haute, ce qui laisserait entendre que l’homme serait capable d’un certain dialogue intérieur et en ce sens serait moins « sociable » à l’extérieur. Nous avons déjà exposé notre dialectique entre l’ordre intérieur et l’ordre extérieur, en affirmant que ‘homme veille plus au premier qu’au second alors que ce serait l’inverse chez la femme.

Il semblerait que les hommes sont plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral et souvent d’ailleurs, les femmes servent à traduite oralement les écrits masculins. (Prompting), elles ont une propension à lire à voix haute, ce qui était d’ailleurs l’usage d’origine, ce n’est que plus tard que l’on a appris à lire sans faire de bruit.

Il semble en revanche que les hommes aient fait un certain usage des percussions pour communiquer au loin, on pense aux tambours. Cela expliquerait le fait que la composition musicale serait essentiellement une affaire masculine, au regard de l’Histoire de la musique, le piano étant d’abord, par exemple, un instrument de percussion comme tôt ce qui est rythmé et rythmique.

En revanche, l’usage de la parole chez les femmes correspondrait à un faible usage de la vue, à une vie dans des environnements peu lumineux, comme les cavernes (voire le mythe platonicien). Dans la pénombre, la parole est le mode de communication privilégié et le langage des signes ne fonctionne guère. On pourrait même dire que les hommes pouvaient être sourds-muets sans que cela les dérange outre mesure socialement, du fait de l’usage de l’écrit en incluant le recours à des signes visuels. Les femmes ont souvent du mal à comprendre pleinement ce qu’elles lisent –même à voix haute-et « entendent « –le terme est d’ailleurs  signifiant- mieux à l’oral.

Le recours à la percussion  laisse penser que le champ couvert  par les sociétés « masculines » (ou plutôt qui ont généré le groupe en question) était beaucoup plus vaste spatialement que celui couvert par les sociétés « féminines », la parole ne pouvant porter très loin.  De même, sur le plan visuel, on pouvait transmettre au loin des signes de  fumée (comme chez les Peaux Rouges). Les astres ont pu également servir de signes visuels pour les hommes en « plein air » alors que chez les femmes on était plus dans le consensus oral du groupe, donc dans le subjectif voué à des fluctuations plus imprévisibles, moins codifiées à l’avance, plus abstraites. Les femmes seraient plus dans la proximité, avec des tendances  locales plus tenaces, d’autant que le langage écrit peut être rendu oralement très diversement (cf. ce qui se passe en Chine et au Japon sur le plan de l’écriture). Cela expliquerait la difficulté chez les femmes à généraliser et leur tendance  naturelle, voire viscérale, à faire obstruction à toute velléité de généraliser, ce qui évidemment ne favorise guère la démarche scientifique et conduit à une attirance avérée  pour  de pseudosciences comme l’astrologie (généthliaque) qui prétendent appréhender la spécificité des individus, ce qui correspond à un idéal féminin de la « Science » au nom d’une quête de l’exactitude., le mot « science exacte » ayant une résonance toute particulière dans la bouche des femmes qui n’a rien à voir avec l’usage généralement admis épistémologiquement.

A partir de ces données, l’on conçoit une certaine difficulté à communiquer entre ces deux populations qui restent encore fortement marquées par des parcours séparés, dans des temps extrêmement reculés. Du fait de la symbiose,  certains traits peuvent s’être estompés mais chassez le naturel, il revient au galop ! L’Histoire des Sciences comme celle de la Musique témoigenent de la persistance d’un fossé profond, sur le plan sinon quantitatif du moins qualitatif,  le processus mimétique ne fonctionnant qu’en bas de gamme, a minima, ce qui vaut aussi pour les animaux vivant au contact des hommes. Inversement, la faculté masculine à communiquer par la parole est probablement moins efficiente que chez l’autre sexe, tout comme l’aptitude à appréhender empiruquement, sans référence à une norme, ce qui est  de l’ordre de la particularité individuelle, personnelle, notamment dans le  registre pathologique,  de la thérapie de terrain, dans celui du dysfonctionnement,  de l’idiosyncrasie, dans celui des soins palliatifs (cf le rôle des femmes dans l’Histoire de la   Médecine, Naomi Craft, Le petit livre des grandes découvertes médicales, Ed Dunod, 2009,  p. 162) Les femmes font de bons médecins de proximité, pas de grands médecins faisant avancer la connaissance générale de l’humain, elles sont dans le cas par cas.

 

 

 

 

 

JHB

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La suffixation du futur

Posté par nofim le 28 décembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

Réflexions sur la formation du futur. Le cas des formes en « ble ».

 

Par  Jacques Halbronn

 

D’un point de vue sociolinguistique et sémantique, il nous a semblé intéressant, vu l’intérêt que nous avons par ailleurs pour la cyclicité et la projection sur le futur, de  rechercher des signes d’une telle interrogation dans la formation des langues, et plus précisément dans la suffixation adjectivale et donc substantivale qui en dérive.

Récemment, nous avions consacré une étude à la dimension cyclique et dialectique de « up and down », faisant suite à une étude plus ancienne sur le préfixe « re » (cf. aussi.

Nous nous attacherons ici  au suffixe  en « able » qui vient du latin habilis. Si je dis que je me sens « capable » d’accomplir tel travail, cela n’engage-t-il pas en effet l’avenir ? N’est-ce pas une forme de futur ? Si je dis que telle chose est « probable », est-ce que   cela ne relève pas d’une certaine supposition qui sera (ou non) validée par la suit, tout comme le mot « valable » d’ailleurs

A contrario, le participe passé  traite de ce qui est acquis et n’est pas réellement en prise sur le futur.  Ce qui a été prouvé ne sera pas dit « probable » et ainsi de suite. Able serait une sorte de participe futur (à venir, à être).

On pourrait ainsi énumérer une longue liste de ces « futurs » comme c’est jouable, c’est tenable, c’est faisable, c’est payable (c’est-à-dire que l’on attend que cela soit payé), c’est rentable, jetable, calculable, préférable, envisageable, appréciable, agréable, adorable, exécrable, perméable, blâmable, acceptable, excitable, stable, mangeable, avouable, coupable, buvable, durable, passable, réparable, glissable,  transportable, coupable (celui que l’on peut inculper),  responsable (ce dont on aura à répondre) etc.

La variante en «ible »  a le même statut : comestible, lisible, risible, visible, audible, admissible, pénible,  sensible, compressible, réversible, traduisible. Ces deux suffixes sont liés à des verbes. Mais qu’en est-il de capable qui semble être le terme ayant servi à constituer le suffixe ?

Dans bien des cas, ce suffixe « able » est complété par « abilité » : aimable, amabilité, probable- probabilité,  mais vraisemblable donne vraisemblance. Inversement, si l’adjectif est précédé d’un suffixe négatif ou d’une négation, il y a là un refus de tabler, de parier sur l’avenir. (Invisible, invraisemblable, inévitable etc.)  Parfois, seule la forme négative aura survécu comme pour indicible, intraitable.

Cela dit, l’usage n’est pas systématique : c’est ainsi que le verbe écrire n’a pas droit à l’un de ces suffixes. On ne dit pas écrivable ou écrivible.

Ces formes « able », « ible «  ainsi que leurs toujours possibles négations témoignent du poids du futur dans le langage usuel, par-delà la conjugaison stricto sensu.

On rappellera que le futur est marqué en français par un suffixe et ne fait pas l’objet de préfixe si ce n’est dans les formes comportant les verbes aller (going) ou vouloir voire pouvoir/  Je vais(veux, peux) le faire.

Le futur français se construit par suffixation  à partir de la forme infinitive à la différence du futur germanique qui implique une préfixation verbale (cf. supra) devant l’infinitif. C’est un trait du français qui n’a pas été exporté des langues latines vers les langues germaniques. Idem pour le conditionnel qui renvoie aussi à ce qui pourrait advenir. Ce conditionnel se construit avec l’imparfait du subjonctif : j’aimerais que tu fîsses. Le terme d’imparfait du subjonctif pose problème car il correspond non pas à l’imparfait mais au passé simple. D’ailleurs, le passé simple est un « imparfait », c’est-à-dire ce qui n’est pas achevé (inachevé) Ce qu’on appelle usuellement imparfait est un prétérit. Nous pensons que lorsque la forme « imparfait du subjonctif » s’est imposée dans la terminologie grammaticale, ce qu’on appelle imparfait désignait notre passé simple, lequel ressemble de façon flagrante à  l’imparfait du subjonctif au niveau du signifiant. (cf notre étude  « Le français comme langue matricielle » parue dans la Revue française d’Histoire du Livre, livraison 2011, n ° 132)..

 

 

 

 

Jhb

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La dialectique cyclique Nation-Empire

Posté par nofim le 28 décembre 2013

 

 

 

La double identité française : la nationale et l’impériale face à l’Astrocyclon.

Par  Jacques  Halbronn

 

L’identité française est difficile à appréhender en ce qu’elle est double et donc quelque part contradictoire. (cf. notre étude sur le rayonnement de la langue française). Il y a dans la culture française, dans son ADN, quelque chose qui relève d’une démarche impériale donc universelle, donc laïque.  Parfois, cette dimension est refoulée, parfois elle revint en force, selon un processus qui peut être qualifié de cyclique, de périodique et  qui fait alterner ouverture et  fermeture, expansion et frilosité…

La France fait partie de ces pays qui ont été le centre d’empires qui  ont été balayés au cours du XXe siècle depuis l’Autriche Hongrie jusqu’à l’Union Soviétique et ses satellites du Pacte de Varsovie  en passant par les dépouilles de l’Empire Ottoman. Mais on a encore vu récemment que le passé n’était jamais tout à fait révolu, que ce soit avec les troubles en Ukraine ou les interventions en Centre Afrique (et précédemment au Mali)

La notion d’empire peur revêtir diverses expressions. C’est ainsi que l’Union Européenne de par son caractère supranational  comporte une dimension impériale à moins qu’elle ne soit  une manifestation d’une dynamique impériale française, du moins au départ (Traité de  Rome om la France s’allie aux vaincus de la Seconde Guerre Mondiale, en 1957), l’Allemagne et l’Italie, sauf à y chercher les marques d’un impérialisme allemand.

La notion d’empire implique un certain pluralisme, la coexistence de peuples n’ayant pas la même histoire, la même culture, la même religion avec en perspective un certain idéal unitaire qui n’exclut pas la colonisation.

Mais à certains moments l’empire doute de lui-même et bascule vers un certain nationalisme tendant vers l’intolérance, ce qui est une quête unitaire par le bas et non plus par le haut. On passe alors par une phase nationaliste, protectionniste qui peut conduire à un certain bradage de l’Empire, à une démission face aux responsabilités impériales. L’Empire ne peut s’épanouir qu’en prenant le parti de la nouveauté qui est son meilleur ciment car la nouveauté génère une certaine dose d’égalité.

L’Empire, c’est la Tour de  Babel qui se construit et qui ensuite s’effondre. Cette alternance fait songer au mythe de Sisyphe, tout est toujours à recommencer.

Dans la théorie que nous avons mise au point sous le nom d’Astrocyclon, nous évoquons l’existence de forces centrifuges et de forces centripétes. L »on peut dire que l’Astrocyclon traite de la fortune des empires, sur la base d’un cycle, d’une « période » (qui fait le tour) de 7 ans, divisé en deux phases de 3 ans  et demi.. Au bout de 3 ans et demi, toute dynamique impériale va se trouver progressivement minée par des forces négatives qui pronent une plus grande homogénéite,, ce qui est moins éprouvangt, exige moins d’efforts.

Selon nous, les femmes portent une lourde responsabilité dans la fragilisation des empires, donc vers leur démantélment, leur dislocation  avec toute une idéologue indépendantiste, un refus de soumission .Le cas de Jeanne d’Arc est emblématique d’une révolte contre l’occupant, donc contre celui qui ne respecte pas les « lignes », les frontières alors même que se constituait une sorte d’empire franco-anglais dont la langue aurait été le français. On pourrait en dire autant avec la Résistance.

Il y a chez les femmes une sorte d’allergie à l’idée d’empire car celle-ci exige un effort d’abstraction qui leur pèse.  On ne saurait donc nous reprocher de minimiser le rôle des femmes mais force est de constater qu’elles sont-elles-mêmes fort ambivalentes, tantôt se pliant aux desiderata unitaires des hommes, tantôt – dans une logique babélienne- en sabotant la dynamique. Elles ont, autrement dit, un certain pouvoir de nuisance anti-impérial qu’il faut prendre en ligne de compte. Mais cet impérialisme vaut aussi sur le plan scientifique, philosophique et donc son rejet, son refus  conduit à un certain morcellement, à une segmentation. C’est ainsi qu’au lieu d’admettre  par exemple qu’il pût exister un empire linguistique français, elles vont insister sur ce qui distingue les langues entre elles  en refusant de reconnaitre ce qui les fait converger. Instinctivement, elles sont attirées vers les clivages, les cloisonnements, les enclos si ce n’est qu’à certains moments, elles se résignent à adopter les valeurs masculines, en une sorte de trêve.

La phase ascendante de l’Astrocyclon favorise la restauration des empires  tandis que sa phase descendante les mine et cela se fait avec l’assentiment des femmes qui échappent ainsi à la pression unitaire ressentie comme contraignante et quelque peu désincarnée.

On aura compris que certains pays à vocation impérialiste sont portés par la phase ascendante de l’Astrocyclon tandis que d’autres qui n’ont pas cette fibre aussi développé »  « s’épanouissent mieux lors de sa phase descendante. Cela dit, la France a un double visage et cela rend les choses plus complexes. Si à certaines époques la France a été en position d’envahisseur, à d’autres, elle a subi une occupation, ce qui lui confère une double culture, une double tradition, une double légitimité, alternant l’esprit de résistance à l’étranger ; d’où une certaine xénophobie (cf. le texte de la Marseillaise, l’hymne nationale)  et celui de renaissance à des valeurs universelles. (L’Internationale)

 

JHB

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Limites et limitations des femmes

Posté par nofim le 28 décembre 2013

 

 

Pour un classement de l’astrologie dans le champ du médical

Par  Jacques  Halbronn

 

L’astrologie est-elle inclassable ou bien s’inscrit-elle dans l’histoire d’un des grands domaines de la  Science et si oui, lequel ? Certes, l’astrologie a à voir avec l’Astronomie mais il nous semble assez dérisoire de l’inscrire dans ce domaine en dépit des tentations de certains astrologues qui veulent à tout prix aligner l’Astrologie sur les dernières avancées de l’Astronomie.  Par ailleurs, on pourrait vouloir la relier à l’histoire de la Psychologie mais ce serait faire largement abstraction de sa dimension « prédictive » et la condamner à un certain empirisme. Son classement au sein du champ médical nous semble stratégiquement le plus heureux et évite par là même un certain nombre de faux débats. Quand Harvey, il y a 400 ans, décrit la circulation du sang il ne traite pas de cas particuliers mais bien évidemment de l’espèce humaine en général, même si par la force des choses il n’a pu examiner qu’un nombre limité de cas mais il ne viendrait pas à l’esprit de supposer que notre corps fonctionne autrement que celui de notre prochain. Il est clair que la médecine s’accorde le droit de généraliser et nous pensons qu’il en est de même pour l’astrologie, du moins celle que nous préconisons. Est-ce pour autant que chacun va vérifier  que son sang circule bien comme celui de son voisin ? Il y a là une sorte de paradoxe : ce qui nous est le plus intérieur physiquement ne nous est pas nécessairement le mieux connu. Selon nous, il en serait de même pour l’astrologie. En tant que chercheur et théoricien dans ce domaine, nous avons conscience de décrire un « circuit », une « circulation », un « cycle » qui vaut pour tous sans qu’il soit nécessairement appréhendé/perceptible par chacun. L’écueil principal que l’astrologie au XXIe siècle devra impérativement éviter, c’est précisément de se situer au niveau individuel. Le mot médecine a plusieurs acceptions dans l’esprit du public. Le premier réflexe est de penser au médecin qui vient soigner son patient. Mais, par ailleurs, l’on sait pertinemment que lorsque l’on décerne le prix de  Nobel de Médecine, ce n’est pas parce qu’Un Tel aura été un « bon médecin » mais plutôt un « grand médecin ». Dabs le milieu astrologique, on tend aussi à distinguer le « bon astrologue » et le « grand astrologue », le premier accomplissant un travail sur lequel on ne dispose finalement guère d’éléments (secret professionnel oblige) alors que le second aura publié dans des revues, participé à des colloques, rédigé des ouvrages. Il convient donc de souligner le fait que l’astrologie ne peut être que dans le général, dans ce qui vaut pour tous, ce qui n signifie nullement qu’elle soit dans le vague. En ce sens, l’astrologie des média nous apparait comme plus «scientifique » que l’astrologie des cabinets, même si l’on est en droit de contester l’état actuel de cette astrologie. On distinguera la pertinence épistémologique d’ensemble et le fait qu’un savoir passe par des stades successifs et en ce sens, il est  clair que les formulations actuelles de l’astrologie des horoscopes sont à dépasser mais certainement pas par le moyen des thèmes individuels qui correspondent  à un autre niveau, celui des cas particuliers avec toutes les contingences que cela implique. La grande erreur serait de croire que le modèle astrologique traite du particulier. En ce sens, pour nous, l’astrologue praticien doit refuser la mainmise de la théorie astrologique sur sa pratique (tentation à laquelle semble céder un Roger Héquet qui ne laisse avec son ACB que peu de marge de manœuvre au praticien) et inversement cette pratique sur le terrain ne saurait interfèrer avec le modèle astrologique pas plus que le garagiste ne saurait être mis sur le même pied que l’ingénieur qui met au point de nouveaux modèles..

L’émission consacrée aux Horoscopes sur Europe  Un a ainsi fait apparaitre un certain nombre de confusions et d’amalgames. On a entendu une dame parler de ses jumeaux qu’elle trouvait très différents. Mais le débat doit désormais se déplacer sur un autre terrain qui est celui de l’événementiel. D’ailleurs, les horoscopes des journaux ne  traitent pas de la psychologie zodiacale, contrairement aux apparences. Si l’on se réfère aux signes zodiacaux, c’est uniquement pour mieux focaliser la prévision, ce qui est aussi le cas des décans. Le présentateur croyait que les horoscopes de presse parlaient des types zodiacaux, ce qui ne se conçoit pas puisque dans le cas on répéterait tout le temps la même chose. Ce qui compte dans ce procédé, c’est de savoir quel sera l’impact du ciel du moment sur les gens et d faire varier le dit impact selon la position du soleil. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec la littérature sur le Zodiaque du type petits bouquins du Seuil (dans les années Cinquante) ou de Solar (collection que nous avons codirigée au début des années 80, réédition France Loisirs, avec Y. Othenin Girard)

Le débat doit donc se déplacer : est-ce que les gens qui sont placés dans le même cadre (l’un des 36 décans, par exemple soit dix degrés), ont des points communs dans ce qui leur « arrive » ? Avant de répondre que c’est absurde et trop général, encore faut-il préciser de quel type d’événement est censée traiter l’astrologie. Pour notre part, nous ne sommes pas spécialement convaincus de la valeur de  cette pratique mais il est souhaitable, en tout état  de cause, que le débat soit introduit correctement.

En fait, l’astrologie n’a pas à s’inscrire dans le cadre d’une journée, d’une semaine ou même d’un mois. L’année serait un cadre plus raisonnable et effectivement on pourrait en traiter au début de chaque année. En effet, pour nous l’astrologie ne peut s’appréhender sur des périodes trop courtes. C’est bien là le problème, tant les astrologues ont insisté sur la nécessité d’une heure de naissance précise que le public s’imagine que ce que dit l’astrologue doit également être très précis dans le temps. C’est donner des verges pour se faire fouetter !

Le problème, c’est que les gens sont plus à leur aisé pour mettre des étiquettes sur le caractère de leurs prochains que pour suivre la succession des périodes de la vie de ceux-ci. On connait ce personnage qui regarde non pas où il a perdu sa montre mais où c’est éclairé.

Il faut donc pour bien appréhender les vrais enjeux de l’astrologie que le public fasse beaucoup plus attention à ce qui se passe dans la vie des gens et ce sur des périodes relativement longues.  Il n’est pas question qu’un pronostic astrologique vaille pour des millions de gens au cours de la même semaine ou du même mois, En revanche, si l’on élargit la plage de temps à trois ans par exemple, les similitudes vont se présenter de façon beaucoup plus flagrante. L’idéal, c’est de travailler sur 7 ans avec note dispositif de l’Astrocyclon. Mais de toute façon, quelle que soit la technique employée, il faut donner du temps au temps.

Or, il est clair que les gens sont tributaires de leur documentation. Quelqu’un pourra vous décrire tous ses amis par quelques traits de caractères, par leur métier mais il n’aura pas le plus souvent emmagasiné assez d’informations sur les étapes de la vie de toute une série de personnes. Ne parlons donc pas des enfants en bas âge dans ce cas ! Il faut avoir un certain vécu existentiel pour tester l’astrologie.

Maintenant, reste la question de ce que l’astrologie peut « suivre » en matière de périodes (et non de dates trop strictement circonscrites comme le voudraient les quotidiens, les hebdomadaires ou les mensuels). Nous pensons que l’astrologie doit étudier les récurrences et montrer que ces récurrences se retrouvent dans la vie de beaucoup de gens.  Ce qui n’est pas cyclique n’intéresse pas l’astrologie du moins telle que nous la concevons. Voilà qui déjà délimite beaucoup plus le domaine et on est bien loin de discours sur la psychologie basique et constante des gens comme le voudrait une certaine littérature zodiacale ou même planétaire.

L’autre critère que nous avons mis en avant et qui permet de mieux préciser encore ce qui est en jeu est celui des périodes alternant entre les tendances à l’union et les tendances à la désunion et notamment dans le couple. Car pour nous ce qui se joue entre les hommes et les femmes – et pas seulement dans le « couple » est au cœur du champ astrologique. Tantôt les femmes épaulent les hommes, tantôt, elles les « contrent »  et cela constitue pour les hommes un contexte fort  contrasté qui joue aussi bien dans la sphère privée que publique. On connait le terme de trois ans et demi souvent observé par les psychologues et cette durée relèverait selon nous directement de l’astrologie et du cycle de Saturne (28 ans /8).

On aura compris que pour nous les femmes sont les premières concernées par les cycles astrologiques, ce qui se comprend assez bien puisque l’on connait déjà leur rapport menstruel à la Lune. Mais ce qui affecte les femmes se répercute sur les hommes par ricochet.

En bref, ce qui est surprenant dans ce débat sur Europe Un, ce sont ces auditeurs péremptoires pour traiter de questions qui méritent d’être abordées avec méthode. Chacun de nos jours parle d’astrologie alors que dans d’autres domaines, il ne se le permettrait pas. Que n’a-t-on pas entendu sur le caractère scientifique ou non de l’astrologie ? Qu’est ce qui est scientifique ? Ce qui est « précis » pour chaque cas ? Certainement pas. Il n’y a pas de science de l’individuel.  Il n’y a dit-on de science que du général. Mais autrement ne risque-t-on pas d’être dans les « généralités » ? On voit que le niveau de réflexion sur la Science est assez fluctuant.   Tout se passe comme si l’astrologie devait se conformer aux fantasmes scientifiques des uns et des autres. Si le phénomène astrologique était si facule que cela à appréhender, on n’en serait plus là. Il convient de trouver le bon angle d’attaque et de ne tomber ni dans  une hyperprécison surréaliste qui ferait que nous soyons tous des sosies ni dans des formules creuses et passe partout qui valent pour n’importe qui. La solution consiste à dire clairement ce dont traite l’astrologie et ce dont elle ne traite pas et de fixer des critères crédibles, intelligibles. Il faut apprendre aussi à percevoir les similitudes et les analogies derrière des différences contingentes, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et comme on l’a dit, il importe d’accorder de l’importance au sexe lequel ne relève pas de l’astrologie mais détermine les modalités de sa réception et de son influence. Mais là on butte sur le tabou de la différence hommes-femmes et l’on se rend compte qu’à terme l’astrologie risque fort de consolider et non point d’infirmer le fossé existant entre les deux sexes. Nous pensons que l’astrologie doit s’inscrire dans l’orbite du domaine médical.  Non pas la thérapie, le soin, mais la compréhension de notre fonctionnement psychophysiologique, celui de notre espèce. L’astrologie devrait apporter un jour des découvertes majeures dans le domaine du vivant.

L’astrologie est une clef pour la connaissance du psychisme féminin. A ce propos, nous pensons que certains femmes perçoivent mieux que d’autres les « signaux » célestes (selon l’Astrocyclon) et donc savent mieux se faire valoir auprès des hommes que d’autres. Celles qui ne captent pas ou peu les dits signaux sont vouées à être rejetées face à la concurrence des femmes qui captent les dits signaux.

 

 

JHB

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L »‘astrologie, science de l’Homme et non de l’individu

Posté par nofim le 28 décembre 2013

 

 

Pour un classement de l’astrologie dans le champ du médical

Par  Jacques  Halbronn

 

L’astrologie est-elle inclassable ou bien s’inscrit-elle dans l’histoire d’un des grands domaines de la  Science et si oui, lequel ? Certes, l’astrologie a à voir avec l’Astronomie mais il nous semble assez dérisoire de l’inscrire dans ce domaine en dépit des tentations de certains astrologues qui veulent à tout prix aligner l’Astrologie sur les dernières avancées de l’Astronomie.  Par ailleurs, on pourrait vouloir la relier à l’histoire de la Psychologie mais ce serait faire largement abstraction de sa dimension « prédictive » et la condamner à un certain empirisme. Son classement au sein du champ médical nous semble stratégiquement le plus heureux et évite par là même un certain nombre de faux débats. Quand Harvey, il y a 400 ans, décrit la circulation du sang il ne traite pas de cas particuliers mais bien évidemment de l’espèce humaine en général, même si par la force des choses il n’a pu examiner qu’un nombre limité de cas mais il ne viendrait pas à l’esprit de supposer que notre corps fonctionne autrement que celui de notre prochain. Il est clair que la médecine s’accorde le droit de généraliser et nous pensons qu’il en est de même pour l’astrologie, du moins celle que nous préconisons. Est-ce pour autant que chacun va vérifier  que son sang circule bien comme celui de son voisin ? Il y a là une sorte de paradoxe : ce qui nous est le plus intérieur physiquement ne nous est pas nécessairement le mieux connu. Selon nous, il en serait de même pour l’astrologie. En tant que chercheur et théoricien dans ce domaine, nous avons conscience de décrire un « circuit », une « circulation », un « cycle » qui vaut pour tous sans qu’il soit nécessairement appréhendé/perceptible par chacun. L’écueil principal que l’astrologie au XXIe siècle devra impérativement éviter, c’est précisément de se situer au niveau individuel. Le mot médecine a plusieurs acceptions dans l’esprit du public. Le premier réflexe est de penser au médecin qui vient soigner son patient. Mais, par ailleurs, l’on sait pertinemment que lorsque l’on décerne le prix de  Nobel de Médecine, ce n’est pas parce qu’Un Tel aura été un « bon médecin » mais plutôt un « grand médecin ». Dabs le milieu astrologique, on tend aussi à distinguer le « bon astrologue » et le « grand astrologue », le premier accomplissant un travail sur lequel on ne dispose finalement guère d’éléments (secret professionnel oblige) alors que le second aura publié dans des revues, participé à des colloques, rédigé des ouvrages. Il convient donc de souligner le fait que l’astrologie ne peut être que dans le général, dans ce qui vaut pour tous, ce qui n signifie nullement qu’elle soit dans le vague. En ce sens, l’astrologie des média nous apparait comme plus «scientifique » que l’astrologie des cabinets, même si l’on est en droit de contester l’état actuel de cette astrologie. On distinguera la pertinence épistémologique d’ensemble et le fait qu’un savoir passe par des stades successifs et en ce sens, il est  clair que les formulations actuelles de l’astrologie des horoscopes sont à dépasser mais certainement pas par le moyen des thèmes individuels qui correspondent  à un autre niveau, celui des cas particuliers avec toutes les contingences que cela implique. La grande erreur serait de croire que le modèle astrologique traite du particulier. En ce sens, pour nous, l’astrologue praticien doit refuser la mainmise de la théorie astrologique sur sa pratique (tentation à laquelle semble céder un Roger Héquet qui ne laisse avec son ACB que peu de marge de manœuvre au praticien) et inversement cette pratique sur le terrain ne saurait interfèrer avec le modèle astrologique pas plus que le garagiste ne saurait être mis sur le même pied que l’ingénieur qui met au point de nouveaux modèles..

L’émission consacrée aux Horoscopes sur Europe  Un a ainsi fait apparaitre un certain nombre de confusions et d’amalgames. On a entendu une dame parler de ses jumeaux qu’elle trouvait très différents. Mais le débat doit désormais se déplacer sur un autre terrain qui est celui de l’événementiel. D’ailleurs, les horoscopes des journaux ne  traitent pas de la psychologie zodiacale, contrairement aux apparences. Si l’on se réfère aux signes zodiacaux, c’est uniquement pour mieux focaliser la prévision, ce qui est aussi le cas des décans. Le présentateur croyait que les horoscopes de presse parlaient des types zodiacaux, ce qui ne se conçoit pas puisque dans le cas on répéterait tout le temps la même chose. Ce qui compte dans ce procédé, c’est de savoir quel sera l’impact du ciel du moment sur les gens et d faire varier le dit impact selon la position du soleil. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec la littérature sur le Zodiaque du type petits bouquins du Seuil (dans les années Cinquante) ou de Solar (collection que nous avons codirigée au début des années 80, réédition France Loisirs, avec Y. Othenin Girard)

Le débat doit donc se déplacer : est-ce que les gens qui sont placés dans le même cadre (l’un des 36 décans, par exemple soit dix degrés), ont des points communs dans ce qui leur « arrive » ? Avant de répondre que c’est absurde et trop général, encore faut-il préciser de quel type d’événement est censée traiter l’astrologie. Pour notre part, nous ne sommes pas spécialement convaincus de la valeur de  cette pratique mais il est souhaitable, en tout état  de cause, que le débat soit introduit correctement.

En fait, l’astrologie n’a pas à s’inscrire dans le cadre d’une journée, d’une semaine ou même d’un mois. L’année serait un cadre plus raisonnable et effectivement on pourrait en traiter au début de chaque année. En effet, pour nous l’astrologie ne peut s’appréhender sur des périodes trop courtes. C’est bien là le problème, tant les astrologues ont insisté sur la nécessité d’une heure de naissance précise que le public s’imagine que ce que dit l’astrologue doit également être très précis dans le temps. C’est donner des verges pour se faire fouetter !

Le problème, c’est que les gens sont plus à leur aisé pour mettre des étiquettes sur le caractère de leurs prochains que pour suivre la succession des périodes de la vie de ceux-ci. On connait ce personnage qui regarde non pas où il a perdu sa montre mais où c’est éclairé.

Il faut donc pour bien appréhender les vrais enjeux de l’astrologie que le public fasse beaucoup plus attention à ce qui se passe dans la vie des gens et ce sur des périodes relativement longues.  Il n’est pas question qu’un pronostic astrologique vaille pour des millions de gens au cours de la même semaine ou du même mois, En revanche, si l’on élargit la plage de temps à trois ans par exemple, les similitudes vont se présenter de façon beaucoup plus flagrante. L’idéal, c’est de travailler sur 7 ans avec note dispositif de l’Astrocyclon. Mais de toute façon, quelle que soit la technique employée, il faut donner du temps au temps.

Or, il est clair que les gens sont tributaires de leur documentation. Quelqu’un pourra vous décrire tous ses amis par quelques traits de caractères, par leur métier mais il n’aura pas le plus souvent emmagasiné assez d’informations sur les étapes de la vie de toute une série de personnes. Ne parlons donc pas des enfants en bas âge dans ce cas ! Il faut avoir un certain vécu existentiel pour tester l’astrologie.

Maintenant, reste la question de ce que l’astrologie peut « suivre » en matière de périodes (et non de dates trop strictement circonscrites comme le voudraient les quotidiens, les hebdomadaires ou les mensuels). Nous pensons que l’astrologie doit étudier les récurrences et montrer que ces récurrences se retrouvent dans la vie de beaucoup de gens.  Ce qui n’est pas cyclique n’intéresse pas l’astrologie du moins telle que nous la concevons. Voilà qui déjà délimite beaucoup plus le domaine et on est bien loin de discours sur la psychologie basique et constante des gens comme le voudrait une certaine littérature zodiacale ou même planétaire.

L’autre critère que nous avons mis en avant et qui permet de mieux préciser encore ce qui est en jeu est celui des périodes alternant entre les tendances à l’union et les tendances à la désunion et notamment dans le couple. Car pour nous ce qui se joue entre les hommes et les femmes – et pas seulement dans le « couple » est au cœur du champ astrologique. Tantôt les femmes épaulent les hommes, tantôt, elles les « contrent »  et cela constitue pour les hommes un contexte fort  contrasté qui joue aussi bien dans la sphère privée que publique. On connait le terme de trois ans et demi souvent observé par les psychologues et cette durée relèverait selon nous directement de l’astrologie et du cycle de Saturne (28 ans /8).

On aura compris que pour nous les femmes sont les premières concernées par les cycles astrologiques, ce qui se comprend assez bien puisque l’on connait déjà leur rapport menstruel à la Lune. Mais ce qui affecte les femmes se répercute sur les hommes par ricochet.

En bref, ce qui est surprenant dans ce débat sur Europe Un, ce sont ces auditeurs péremptoires pour traiter de questions qui méritent d’être abordées avec méthode. Chacun de nos jours parle d’astrologie alors que dans d’autres domaines, il ne se le permettrait pas. Que n’a-t-on pas entendu sur le caractère scientifique ou non de l’astrologie ? Qu’est ce qui est scientifique ? Ce qui est « précis » pour chaque cas ? Certainement pas. Il n’y a pas de science de l’individuel.  Il n’y a dit-on de science que du général. Mais autrement ne risque-t-on pas d’être dans les « généralités » ? On voit que le niveau de réflexion sur la Science est assez fluctuant.   Tout se passe comme si l’astrologie devait se conformer aux fantasmes scientifiques des uns et des autres. Si le phénomène astrologique était si facule que cela à appréhender, on n’en serait plus là. Il convient de trouver le bon angle d’attaque et de ne tomber ni dans  une hyperprécison surréaliste qui ferait que nous soyons tous des sosies ni dans des formules creuses et passe partout qui valent pour n’importe qui. La solution consiste à dire clairement ce dont traite l’astrologie et ce dont elle ne traite pas et de fixer des critères crédibles, intelligibles. Il faut apprendre aussi à percevoir les similitudes et les analogies derrière des différences contingentes, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et comme on l’a dit, il importe d’accorder de l’importance au sexe lequel ne relève pas de l’astrologie mais détermine les modalités de sa réception et de son influence. Mais là on butte sur le tabou de la différence hommes-femmes et l’on se rend compte qu’à terme l’astrologie risque fort de consolider et non point d’infirmer le fossé existant entre les deux sexes. Nous pensons que l’astrologie doit s’inscrire dans l’orbite du domaine médical.  Non pas la thérapie, le soin, mais la compréhension de notre fonctionnement psychophysiologique, celui de notre espèce. L’astrologie devrait apporter un jour des découvertes majeures dans le domaine du vivant.

L’astrologie est une clef pour la connaissance du psychisme féminin. A ce propos, nous pensons que certains femmes perçoivent mieux que d’autres les « signaux » célestes (selon l’Astrocyclon) et donc savent mieux se faire valoir auprès des hommes que d’autres. Celles qui ne captent pas ou peu les dits signaux sont vouées à être rejetées face à la concurrence des femmes qui captent les dits signaux.

 

 

JHB

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manger au masculin et au féminin: des mondes séparés

Posté par nofim le 26 décembre 2013

 

 

Le manger masculin et le manger féminin

Par  Jacques Halbronn

 

Il est des pays où les hommes et les femmes ne mangent pas la même chose (comme au Brésil). Il nous semble intéressant de poser la question des sexes par rapport à la nourriture. Nous dirons que les hommes sont plus spontanément attirés par ce qui est « naturel » et les femmes par ce qui est « artificiel », c’est  à dire qui exige un certain luxe de préparation. On s’efforcera d’en donner les raisons.

L’explication qui vient à l’esprit se rattache à l’idée que les hommes étaient plus axés vers l’extérieur de la demeure, donc  directement en prise sur la cueillette et la chasse, et sur une consommation immédiate, sur place alors que les femmes étaient davantage cantonnées et donc devaient gérer une alimentation de stockage, de « conserve », d’où des produits que l’on ne saurait qualifier de « frais « , mais qui relèvent du « sec » et « séché ». On serait tenté d’opposer une nourriture de printemps à une nourriture d’automne (période où l’on tue le cochon pour en faire de la charcuterie, cf. les Livres d’Heures)

Dans la ville, les lieux se différencient : le marché est plus masculin avec l’accent mis sur les produits frais. On y trouve très peu de stands de conserves, de boulangerie-pâtisserie,  de produits céréaliers (pates, semoule, corn flakes etc.) une majorité de marchands de fruits et légumes, de bouchers, de poissonniers où le produit s’étale « tel quel » A l’inverse, dans les épiceries, les supermarchés,  les boîtes de conserve, les plats préparés (surgelés) occupent une place considérable tout comme les rayons de biscuits, gâteaux enclos dans des emballages sans parler de tout ce qui permet de préparer des boissons chaudes à partir de l’eau (café, thé, chocolat, sirops etc.). Il y a là une tonalité que nous qualifierons de féminine et qui s’apparente à ce que l’on appelle fréquemment la « malbouffe », la « table du pauvre ». C’est une nourriture qui n’est pas vouée aux saisons, qui ne réserve pas de surprise et qui ne fait courir de risque ni au vendeur ni à l’acheteur, d’où son prix inférieur. Elle convient bien aux personnes qui ne sortent pas et qui ne dépendent pas de ce que l’on trouve ou ne trouve pas dehors.

Rappelons que dans l’imagerie religieuse, le paradis vient d’un mot persan qui désigne le verger (pardés). Dans le « Jardin d’Eden », Adam et Eve ne se nourrissaient certainement pas de spaghetti ou de frites et on n’y mangeait probablement pas de pain. On peut penser à une nourriture à base de fruits. Mais peut être Adam chassait-il ? A contrario, quand le couple fut chassé du paradis, l’on peut penser que leur alimentation se transforma et qu’elle fut marquée par une certaine pénurie avec des produits de remplacement, les « ersatz »  de l’Occupation. Car la nourriture féminine est le reflet – (lunaire) de la nourriture (masculine) ; elle est dans une démarche imitative. On pense à ces boulettes végétales imitant les boulettes de viande que sont les fallafels du Moyen Orient, à ces frites qui ne sont pas sans faire songer à des petits poissons (éperlans) par la forme qu’on leur donne.

Observons à présent les mœurs alimentaires en vigueur dans nos sociétés. Nous pensons qu’il y a une féminisation de l’alimentation. On ne sert pas des fruits à ses invités mais des gâteaux. On organise rarement des barbecues où la viande est présentée crue mais l’on y affectionne les « plats » mitonnés recourant à toutes sortes d’ingrédients qui tendent méconnaissables le produit de référence (cuisine chinoise à base de beignets). On peut s’étonner de la persistance d’une telle alimentation « hivernale », dans une économie qui a les plus grandes facilités logistiques pour se fournir en produits frais ! Le restaurant, lui-même, est un lieu qui tend à bannir le « naturel » encore que certains restaurateurs insistent sur la recherche des « bons produits » et ne mettent plus un point d’honneur à « sauver » des produits douteux que l’on recyclerait, que l’on accommoderait en recourant à divers adjuvants.  Le restaurant est en cela plus féminin que masculin et d’ailleurs les manières de table ne sont pas les mêmes pour ces deux types d’alimentation. On doit manger proprement, sans se tacher ni les vêtements, ni la nappe, ce qui est plus facile avec des biscuits qu’avec des fruits, ce que les mamans ont bien compris qui encouragent leur progéniture à manger de la viennoiserie plutôt  que des produits à jus.

C’est précisément le critère du  jus qui est déterminant, selon nous. Le point commun entre les deux piliers de la nourriture masculine – fruits et viandes- c’est qu’ils sont porteurs de leur propre jus. En cela, les légumes (à l’exception de la tomate) ont besoin d’un apport extérieur, ce qui pour nous les disqualifie en tant que mets masculins. L’analogie au niveau sexuel est assez évidente pour ne pas avoir à la préciser.

Nous pensons que l’on va vers la coexistence de deux restaurations, l’une masculine, l’autre féminine. Dans la première, on voit le produit, on le touche, on le tâte avec les mains, on le goûte, on le choisit, quitte à se salir les mains et les vêtements. Un tablier est fourni ainsi qu’un rince-doigts. Les clients se servent directement et préparent eux-mêmes leur nourriture sur des grils et  mangent de préférence avec les mains, sans couverts.  Dans la seconde catégorie, plu genre salon de thé, on mange plus délicatement et proprement des produits plus sophistiqués, à forte valeur ajoutée.  Le client se fait servir et les cuisiniers jouent un rôle majeur, ne serait-ce que par le temps de préparation, par les recettes qu’ils gardent précieusement pour eux, et qi consistent dans l’usage de tel ou tel ingrédient ou mélange d’ingrédients. Le coût de ces repas est plus faible que dans le premier cas du fait de la médiocrité du produit de base. La viande est souvent noyée dans la pâte, elle n’est plus qu’un élément parmi d’autres comme dans le cassoulet, la choucroute, les spaghettis bolognaise, souvent  sou forme de charcuterie, de viande hachée. La nourriture féminine est comme on l’a dit synonyme de malbouffe. Elle est source d’économies et donc parcimonieuse, remplaçant la qualité par la quantité.

Selon nous, le mode alimentaire féminin  est porteur d’un certain message qui encourage aux faux semblants, au maquillage, qui table beaucoup sur l’avoir et nettement moins sur l’être. C’est un statut de second rang à tous les niveaux qui tend à prévaloir. C’est pourquoi nous pensons qu’il est urgent de constituer des restaurants répondant aux  valeurs masculines, plus proches de la campagne, om l’on retrouve peu ou prou l’esprit chasses-cueillette d’antan, où l’on se serve de ses mains et non de couverts, voire de ses dents pour « attaquer » un fruit ou un steak. Il n’y a pas de raison que les hommes se plient aux mœurs féminines quant à la restauration et aux manières de manger…Par la même occasion, nous suggérons que sur le plan artistique, l’on exige dans les restaurant masculins plus d’improvisation musicale que de  jouer des standards éculés que l’on ressert inlassablement. La nourriture intellectuelle est en effet  à l’image des nourritures matérielles. On notera le passage de l’agriculture à la culture. Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu consommes clans le domaine culturel. Question de goût !

Nous pensons avoir touché là un point essentiel de différenciation entre hommes et femmes dont il ne semble pas que l’on ait été conscient. Que ceux qui nient ces différences commencent par ouvrir les yeux !  En ce qui concerne l’éducation des enfants, il est temps que les garçons ne soient pas élevés selon les mêmes critères que les filles comme c’est trop souvent le cas notamment dans les familles monoparentales. Il convient donc de créer des espaces appropriés et  de ne pas se contenter d’une cote mal taillée. La mixité fait problème tant au restaurant qu’au concert et l’idée que l’on se fait des loisirs, des « sorties », en dépit des apparences de contenant diffère singulièrement quant au contenu. L’espace social  doit être différencié  jusqu’à la maturité. Cela ne signifie nullement que les femmes doivent être absentes des espaces masculins car elles font partie intégrante de  l’univers des hommes mais elles ne sauraient y imposer leurs valeurs.

 

 

JHB

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L’unité de temps astrologique

Posté par nofim le 26 décembre 2013

 

La philosophie dialectique  du temps astrologique

Par Jacques  Halbronn

 

 

Un astrologue ne devrait jamais s’écarter de la démarche dialectique  à savoir que toute chose n’existe et ne fait sens que par son contraire. Il n’y a de retour que s’il y a eu départ et tout départ est déjà promesse de retour, de recommencement (cf.  nos textes sur Astrologie et Linguistique)  Combien d’astrologues respectent-ils cette exigence dialectique et comment, s’ils le font, l’orchestrent-ils ?

On se demandera  combien d’astrologues prennent la peine d’annoncer une chose et son contraire en indiquant l’écart de temps entre ces deux moments. Il est vrai qu’un tel exercice semble un peu délicat tant les nouvelles planètes ont cassé toute possibilité de cyclicité à court terme,  ce qui est la seule façon de faire sens dans le cadre d’une consultation qu’il s’agisse de se référer au passé ou au contraire de se projeter vers le futur, ce qui est encore à être. Quel intérêt peut avoir un intervalle de plusieurs décennies pour un client ? Avec les nouvelles planètes, l’astrologie se  dote d’habits XXL. Il est assez paradoxal que l’astrologie la plus individualiste  s’encombre le plus souvent de cycles surdimensionnés qui ne font sens qu’à une échelle Trans personnelle. Il  y a là une contradiction interne qui ne semble pas vraiment avoir été résolue si ce n’est au prix de quelque expédient. On dira par exemple qu’Uranus se situera à telle date à l’opposition de sa position natale (en transit, au bout de  42 ans, soit la moitié de la révolution de 84 ans) d’où tout un discours qui s’articule sur l’âge de la personne. L’inconvénient d’un tel procédé tient à cette fiction des transits passant sur le thème natal, des années après, et ce sans parler du fait que nous serions tous décalés les uns par rapport aux autres  en matière de cycle, puisque nés à des moments différents. Or, nous pensons que le socle de l’astrologie individuelle est  l’astrologie mondiale mais comme on a dit, avec les cycles des planètes lentes, on ne dispose pas d’une dialectique à échelle humaine. Pour qu’un cycle retrouve la même configuration, il faudra attendre bien longtemps et  si c’est déjà le cas quand deux planètes lentes sont en jeu, imaginez ce que cela peut être s’il faut en combiner trois ou plus !

La triste vérité, c’est que nos astrologues ont bel et bien renoncé à toute approche dialectique et préfèrent la linéarité à la cyclicité, deux notions difficilement    compatibles/ Que l’on songe aux plus de 20.000 qu’il faut à une ère processionnelle pour se représenter ! Influence de l’Inde sur cette prédilection pour les grands cycles et les Ages  millénaires que l’on doit notamment à la Théosophie dont les liens avec l’astrologie à la fin du XIXe siècle sont bien connus (cf. le cas d’Alan Leo dont les  manuels furent traduits, avant la première guerre mondiale, de l’anglais en français et en d’autres langues européennes, Reed. Trédaniel). L’importance accordée au moment de la découverte de nouvelles planètes renforce l’idée d’une Histoire en marche et d’une progression irréversible. Or, selon  nous, en astrologie, tout est absolument réversible ! Tôt ou tard et en fait à court terme, tout comme l’est le cycle des saisons ou celui du jour et de la nuit.

Nous protestons donc à l’encontre d’une astrologie prévisionnelle qui  nous parle de moments successifs mais qui ne sont pas à proprement parler récurrents. Il est vrai qu’il faut apprendre à identifier les similitudes à travers le temps et l’espace et que lorsque l’on n’y parvient pas,  il est tentant d’abandonner carrément la notion de répétition. Il est périlleux pour l’astrologie de vouloir coller aux apparences au lieu de s’en tenir à une grille rigoureuse capable de faire plier les apparences à sa « raison ». Nous n’avons plus de cycles, nous avons des moments, c’est-à-dire des thèmes fourre-tout.

Pour  notre  part, nous proposons, avec  l’Astrocyclon, un cycle de 7 ans. Ce qui signifie que tous les 7 ans, un nouveau cycle reprend selon le même profil et qu’à mi-parcours (au bout de 3 ans 1/2), il y a dialectique, c’est-à-dire antithèse. (cf. nos études sur le rôle antithétique des femmes,  publiées sur « Nofim »). On comprend que notre système soit  beaucoup plus  compatible avec les exigences de la consultation individuelle. Mais même sur le plan politique 7 ans et même la moitié, cela peut être très long à vivre. (Que l’on pense à la durée de l’Occupation  Allemande de 40  à  44).  Nous ajouterons que le cerveau humain comprend aisément tout ce qui se situe dans la dualité. Le langage comporte  presque toujours des antonymes et  ce n’est pas pour rien ! En ce qui concerne la durée, le cerveau humain nous semble plus à son aise dans des durées de quelques années et c’est pour cela que lorsqu’il est question de fixer des échéances, par exemple dans le domaine politique, on s’en tienne à quelques années (aux USA, le Président est élu pour 4 ans). Ce n’est que dans ces conditions que nos congénères sont en mesure de s’organiser et il est clair que toute organisation est collective et non individuelle, (cf. supra), impliquant une certaine synchronie qui va  à l’encontre de toute prévision personnelle.

D’aucuns nous répondront que l’astrologie n’a pas été faite pour l’Humanité, qu’elle n’a donc pas à être à son échelle, à sa taille.  Nous pensons, pour notre part, tout le contraire. Pour nous, l’astrologie a été constituée par  et pour les hommes.  Rien ne nous oblige par conséquent à intégrer en astrologie des transsaturniennes, inconnues pendant des millénaires de la conscience (et de la science) humaine. Selon ces astrologues qui ne veulent pas accorder aux hommes le mérite d’avoir institué une astronomie correspondant  à leurs besoins, les astrologues auraient erré pendant des millénaires avec des outils incomplets, ce qui ferait de l’astrologie un corps étranger à l’Histoire des civilisations humaines en tant que praxis. Pauvre humanité qui  n’aurait eu pour astrologie jusqu’au XXe siècle (et la découverte de Pluton en  1930) qu’une sorte de brouillon, d’embryon ! Seuls nos modernes astrologues disposeraient enfin du plan complet (cf. le RET de Jean-Pierre Nicola) et le paradoxe, c’est qu’au lieu de s’en tenir à l’astrologie mondiale avec des planètes qui ont une  révolution de près ou de plus d’un siècle  voire deux ou plus, on nous parle d’une astrologie de la personne qui  ne fait plus guère de différence entre les planètes, au sein du thème, des plus rapides aux plus lentes car dans le thème, on n’est plus dans une astronomie cyclique mais dans une astronomie de position qui entend ignorer  le temps pour s’intéresser aux interactions spatiales d’un ciel stoppé dans son élan, avec un basculement dans le symbolisme, qu’il soit teinté de mythologie ou repensé (RET), ce qui revient au même….

 

JHB

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Le genethliacon face à l’Astrocyclon : le grand choix

Posté par nofim le 25 décembre 2013

 

 

L’hérésie généthliaque et la question des « horoscopes »

Par  Jacques  Halbronn

(En vue de l’émission du vendredi 27 décembre 2013, de 10h à 10h30 sur Europe  1.)

 

 

Il est de bon ton dans les milieux astrologiques « professionnels », « sérieux » de vilipender les « horoscopes » des journaux, de la presse, des média. On ne compte plus les condamnations proférées par telle ou telle association astrologique à  l’encontre de telles productions qui dispenseraient une fausse image, une fausse idée de l’Astrologie. Or, pour notre part, nous pensons exactement l’inverse. N’est pas hérétique celui que l’on croit !

En quoi consiste ce que nous appelons l’hérésie généthliaque ? A faire croire aux gens qu’ils ont droit à un traitement « personnel » (cf.  Dane Rudhyar et sa  « Person-centered Astrology » /Astrologie Humaniste) permis par l’astrologie. Selon nous, cette approche est malsaine et en tout cas trahit totalmeent la cause principale de l’Astrologie qui est le partage (share), la volonté et  le sentiment d’avancer à un seul et même rythme. Or, l’astrologie du lieu et du moment de naissance semble bien n’avoir d’autre objectif que de casser  et d’empêcher cette conscience d’un mouvement unique, chacun se retrouvant pourvu, doté d’un « thème » qui diffère forcément de celui d’autrui, de son prochain et qui crée donc de la distance par rapport à lui. Certes, pour ceux qui croient en la réincarnation, aux vies successives, le thème natal a pu apparaitre comme un relais précieux mais nous ne pensons pas que l’astrologie ait un quelconque intérêt à se faire récupérer par de telles conceptions, aussi honorables soient-elles par ailleurs. Nous récusons un tel amalgame et ce dans l’intérêt supérieur de l’astrologie.

Que l’on ne vienne pas nous dire que les horoscopes des journaux sont liés à la date de naissance comme l’est l’astrologie généthliaque. La position du soleil qui sert de fondement aux « horoscopes » revient chaque année alors que le « thème natal » n’est pas récurrent, sauf en ce qui concerne justement cette position solaire,  ce qui est l’exception qui confirme la règle. Même la Révolution Solaire est distincte du thème natal en ce qu’elle ne tient compte au niveau natal que de cette ^même position solaire, si ce n’est qu’elle le fait avec plus de précision. Mais là encore, ce point revient chaque année et n’est spécifique à aucune année en particulier à la différence du thème natal. Autrement dit, des millions de gens vont être concernés par ce « retour »du soleil, en tel ou tel jour. On est donc bien dans le partage avec les horoscopes et la Révolution Solaire. Certes, au cours d’une même journée,  certains facteurs du thème changent mais pour l’essentiel (positions des planètes dans le zodiaque (à part la Lune), aspects (à part la Lune, rien ne distingue vraiment les « thèmes » au cours de la journée ni même sur plusieurs jours. Ce sont les maisons qui constituent le facteur de différenciation le plus net (ce qui détermine l’ascendant, également appelé horoscope, d’où le nom d’horoscope pour désigner l’interprétation du thème, qui est une abréviation des « maisons de l’horoscope », c’est-à-dire calculées à partir de l’ascendant. Et ces maisons ont un caractère divinatoire assez flagrant (maison de la santé, de la mort, de l’argent etc). Il reste que globalement, nous sommes tous logés à la même étoile et vivons tous en permanence sous le même ciel même si l’on peut introduite des modulations plus fines. Dans les grandes lignes, nous partageons bel  et bien le même ciel et rappelons  que ce ciel ne s’arrête jamais.

Et tel est bien là  l’enjeu !

L’hérésie généthliaque nous accorde généreusement un thème et un  seul alors que nous pouvons en disposer de centaines, de milliers au cours de notre vie. C’est ce que soutient en tout cas l’astrologie dite horaire qui dresse un thème différent lors de chaque consultation. Mais là encore, ce thème ainsi dressé nous relie  au ciel du moment, que nous partageons avec tous nos congénères, si l’on fait abstraction de certaines fioritures qui ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Et il en sera de même pour tous les thèmes horaires que l’on voudra bien dresser par la suite.

Le véritable esprit de l’Astrologie consiste, selon nous, à avancer tous au même pas, ce qui permet à l’Humanité de maintenir une certaine unité (c’est notre Tour de Babel, avant sa destruction) et il est claire que l’hérésie généthliaque est l’effondrement de la dite Tour, dont il est dit dans la Genèse, que cela produira une grande diversité et nuira fortement à la compréhension entre les gens. On voit donc que la dite hérésie est déjà décrite dans la Bible comme une initiative visant à nuire à la conscience unitaire de l’Humanité.

Bien entendu, il est tentant d’ironiser en déclarant que les gens sont différents et DONC qu’on ne saurait les appréhender au moyen d’un schéma unique aussi évolutif soit-il. Mais n’est-ce pas là une illusion d’optique, due à la « Maya » comme diraient les Hindous ? Ce sont les assiettes sales, souillées, qu’il faut nettoyer pour les ramener à l’unité.

Avec l’Astrocyclon que nous avons  restauré et redécouvert, nous allons encore plus aux antipodes de l’hérésie généthliaque.

En effet le défaut de l’astrologie horaire et de toute les astrologies comportant un « thème », y compris de l’Astrologie Mondiale, c’est la prise en compte de toutes les planètes du système solaire ou en tout cas d’un certain nombre (avant la découverte en1781 de la première transsaturnienne). Or, selon l’Astrocyclon, une seule planéte mérite notre attention, Saturne (pour des raisons exposées dans d’autres études), ce qui permet une récurrence du ciel astrologique beaucoup plus serrée et régulière. Car ce partage ne doit pas se faire uniquement avec les contemporains (vivant en un même temps) mais à travers les générations, par-delà les siècles. Car il ne faut pas se leurrer, les formes d’astrologie en dehors de l’Astrocyclon ne garantissent nullement une récurrence à des intervalles raisonnables, c’est-à-dire au cours d’une vie normale d’homme, entendons par là des récurrences intégrales et non partielles. /

On touche là  à un des sujets les plus importants pour l’Astrologie du XXIe siècle, laissés totalement de côté au siècle précédent chez la plupart des chercheurs. Faut-il prendre en compte astrologiquement la totalité du système solaire, que ce soit celui des Anciens (Septénaire) ou celui de nos contemporains (à dix ou onze  facteurs ou plus) ? Le fait de laisser à l’astrologue le soin de décider quelle était la « dominante » du thème conduit à une fâcheuse diversification qui  met en échec la conscience unitaire.

Mais pour l’heure, notre intention se focalise sur un seul point : évacuer le thème natal (et non le thème horaire), c’est-à-dire renoncer à l’idée du thème unique. Etrangement,  on trouve ainsi une opposition radicale entre les tenants du thème unique (unité du contenant) et ceux (avec l’Astrocyclon) de la planéte, du cycle unique ‘(unité du contenu). On voit bien ce que peut avoir de factice la notion de thème, dont l’unité n’est que de façade et masque un foisonnement de facteurs Le thème nous fait penser à la monade de Leibniz.

Certes, il est des moments- comme le note l’Astrocyclon- où la grégarité décline, où chacun  se replie sur lui-même (c’est la phase dite descendante du cycle). Mais il importe de ne pas formaliser  ces moments de régression sociétale qui ne sont, somme toute, que des parenthèses comme le sont nos états de sommeil et de rêve. Il y a bien de facto une dialectique  dramatique entre le thème natal, le Genethliacon et l’Astrocyclon, entre  deux instances  qui alternent ‘(cf. le Livre de Job). Le retour de l’Astrocyclon doit être perçu comme une défaite de Satan.

 

 

 

 

 

JHB

25 12 13

 

 

 

 

 

 

 

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l’astrologie et la lutte des classes

Posté par nofim le 25 décembre 2013

L’astrologie et le problème de l’emploi.
Par Jacques Halbronn

L’astrologie n’a pas pour mission de rigidifier et d’entériner nos représentations lesquelles n’ont qu’une valeur toute relative. Les behaviouristes tels que J. B. Watson ne prennent pas très au sérieux nos diverses catégories socioprofessionnelles et ce fut un des torts de Gauquelin de baser son travail sur un tel socle. D’ailleurs, dans les années cinquante, il y eut des voix pour contester le bienfondé de la démarche de Gauquelin, lesquelles voix mettaient en avant le caractère contingent des « vocations » et notamment des domaines dans lesquels on était amené à se spécialiser.
Lisons ce qu’ écrit Watson : « Donnez-moi une douzaine d’enfants en bonne santé (…)je garantirai d’en prendre un au hasard et de le former à devenir n’importe quel spécialiste que j’aurai choisi, docteur, avocat, chef-vendeur et même un mendiant ou un voleur sans tenir compte de ses talents, penchants, tendances, capacités, vocations ou de la race de ses ancêtres »( Behaviorism, University of Chicago, 1930 trad. S. Biesse)
Ces subdivisions professionnelles – division du travail – sont à notre sens une forme de taylorisme social dont la raison d’être est de faire faire par plusieurs persones le travail d’un seul. Car il est souvent plus facile de trouver dix personnes médiocres capables de réaliser des taches de bas niveau qu’une seule personne remarquablement douée et d’ailleurs l’on sait que certaines personnes sont payées bien plus de dix fois ce que d’autres obtiennent. Cela veut tout dire. Une telle répartition des taches a l’avantage d’enrayer le chômage en occupant tout le monde mais à quel prix ? Nivellement par le bas. En fait, en temps normal, il faut très peu de monde pour faire tourner la planéte ; peu d’hommes pour féconder une légion de femmes, peu d’hommes pour veiller au grain. Mais quand la qualité manque vient suppléer la quantité. Et c’est alors que le nombre de métiers se démultiplie. Est-ce que l’astrologie doit rendre compte de ces pis allers, de ces solutions de continuité du fait d’une pénurie de talents et de ressources ? Y aurait-il une astrologie de classe ? L’astrologie des basses classes tendrait à légitimer un certain statu quo taylorisé, et notamment les femmes qui en profitent le plus et l’astrologie de l’élite n’accepterait pas que l’astrologie a quoi que ce soit à voir avec une telle mixture !
On pourrait en dire autant de la division en pays. En haut de l’échelle, on milite en faveur des empires, des unions qui réduisent l’autonomie des Etats à partir d’une capitale qui centralise tout et en bas de l’échelle, on aurait une astrologie qui tenterait de valider des unités de plus en plus petites, employant un personnel de plus en plus considérable. On voit que la question du chômage et de l’emploi est au cœur du débat. Mais la question du travail concerne aussi les planètes et les signes du zodiaque..
En effet, qui ne voit que le débat sur une réforme de l’astrologie qui impliquerait un dégraissage des emplois planétaires n’a pas de répercussions psychosociologiques chez plus d’un astrologue ? On voudrait le plein emploi des planètes et pas une seule planéte qui aurait le monopole. Et l’on peut aussi se demander si le débat sur le statut du praticien de l’astrologie n’est pas également lié au problème de l’emploi et du chômage ! Est-ce que certaines associations ou fédérations ne sont pas piégées de par leur structure même ? Car ces structures ne sont –elles pas contraintes de défendre les intérêts immédiats de la corporation astrologique ? Comment de telles structures, dès lors, pourraient-elles, encourager une remise en question du métier d’astrologue, d’où le scandale en son temps d’Astroflash ? Que chacun ait droit à un thème, voilà qui donne du travail à beaucoup de monde ! Il ne faudrait pas ôter le pain de la bouche des astrologues ! On échappe difficilement à la démagogie !
En vérité, tout se passe comme si l’astrologie entérinait diverses activités humaines en échange (de bons procédés) d’une reconnaissance par celles-ci. On peut même se demander si l’attachement du public aux douze signes n’est pas une façon de justifier une forme de taylorisme qui ne se situe plus dans le temps mais dans l’espace. Autrefois, l’artisan accomplissait une tache après l’autre. De nos jours, plusieurs activités peuvent être effectuées simultanément. L’ubiquité est le privilège du nombre.
A ce propos, il faut mettre en garde contre ce qu’on appelle l’éclectisme. D’aucuns s’imaginent que le salut de l’astrologie passe par un certain panachage de compétences.
Citons un texte intitulé « L »éclectisme est-il idéal ? » (Ron Leaf et al. L’approche comportementaliste de l’autisme, Ed Pearson 2010, pp. 78 et se) :
« Chaque approche possède des fondements théoriques spécifiques. Par conséquent, l’application simultanée d’approches multiples est souvent contre-productive (…) Il devient extrêmement difficile voire impossible d’analyser l’efficacité de chacune des procédures dans ce méli-mélo (.) Les équipes vont essayer un peu de ci et un peu de ça, ne pas être précises dans la mise en place et ne pas utiliser une approche suffisamment longtemps pour déterminer complétement ses mérites (Les psychologues) ont une obligation éthique de rester dans leurs domaines d’expertise et de faire appel à des experts dans d’autres méthodologies pour aider des patients dont les besoins sortent de leur domaine d’expertise (…) Si vous tombez dans le piège de l’éclectisme, il existe un gros risque de devenir ‘propre à tout, bon à rien » et les enfants finiront par recevoir des services médiocres et moins efficaces »

A la lumière de ce texte, il importe de ne pas tout confondre ! Nous dirons qu’il est préférable de faire tout reposer sur une seule personne pleinement responsable et maitrisant les tenants et les aboutissants de son domaine que de se fier à une pléiade de « préposés » aux compétences limitées et cloisonnées. L’éclectisme dont il s’agit dans le texte cité, illustre l’adage « L’union fait la force ». Dans le cas de l’astrologie, la plupart des astrologues ne sont pas capables de préciser quel est le champ propre à l’astrologie si ce n’est dans les termes les plus vagues. Dire que l’astrologie s’intéresse à l’être humain est trop flou. Dire qu’elle se sert des astres pour ce faire, ne nous avance pas beaucoup non plus. Dès lors, l’astrologie semble (cf. supra) « propre à tout et bonne à rien » et se prêterait donc à la tentation de l’éclectisme.
En ce qui concerne l’Astrocyclon que nous préconisons, son usage nous semble assez bien circonscrit. Cet outil n’a besoin d’aucun autre pour produire l’éclairage qui est le sien. A la façon d’un marteau, il est clair néanmoins que l’Astrocyclon peut être appliqué à un très grand nombre de cas des plus variés, du moins en apparence, en surface. En effet, on doit se défier de la diversité qui n’est souvent due qu’à des usages en aval qu’il convient de résorber et de réduire. Plus l’on monte, plus l’on accéde à l’unité et à l’unicité et plus l’on descend, plus on en arrive à l’union.

JHB
25/ 12/13

Publié dans ASTROLOGIE, ECONOMIE, POLITIQUE, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

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