Le dieu Saturne dans la mythologie et les deux phases de l’Astrocyclon
Par Jacques Halbronn
La dualité inhérente au mythe de Saturne nous semble bien illustrer les deux phases du cycle saturnien tel que nous l’avons modélisé dans l’Astrocyclon.
Rappelons les données : « pour éviter que ne s’accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l’un de ses enfants, Saturne dévora chacun d’eux à leur naissance. Mais un jour, son épouse Cybèle et sa mère Tellus réussirent à sauver Jupiter en faisant avaler à Saturne une pierre enveloppée dans des langes à la place de son fils. Plus tard, ce dernier réussit effectivement à chasser son père du pouvoir et l’obligea à régurgiter ses frères et sœurs (Neptune, Pluton, Cérès, Junon et Vesta). « (Wikipedia)
On a donc deux temps : un temps qui est celui de l’avalement et un autre de la régurgitation.
La phase montante est celle où Saturne aspire tout ce qui est autour de lui. Les leaders, au cours de cette période, ne laissent rien d’actif en dehors d’eux-mêmes, ils s’approprient les énergies, les ressources pour qu’elles ne fassent plus qu’un seul et unique bloc. C’est une dynamique que l’on peut qualifier d’impériale, qui ne supporte aucun pouvoir en dehors du sien propre, y compris dans les structures environnantes. Saturne ne laisse plus aucune initiative et aucun pouvoir autour de lui. Il se veut omniscient, omnipotent, ne dépendre de personne, ce qui est le propre de l’autorité (qui renvoie à l’autosuffisance) Cela signifie que Saturne et ceux qui l’incarnent veulent tout apprendre de ce que les autres savent pour que leur existence ne soit pas un enjeu, pour que personne n’ait de prise sur lui. Saturne est atteint d’une boulimie de savoirs faire et ne tolère aucune compétence qui lui échapperait. C’est le pouvoir absolu.
Au contraire, la phase descendante est celle où Saturne « régurgite » tout ce qu’il a pu acquérir, il entre dans un processus de transmission, de donation, de legs et s’adresse à ses héritiers qui agiront la charge désormais de guéret ses biens ; On pense à Charles Quint se retirant de la vie politique et distribuant ses domaines à sa famille….
On notera en passant que les enfants que Saturne régurgite n’ont pas donné leurs noms à des astres du moins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle de notre ère. Tout se passe comme si les noms des dieux-planètes avaient été attribués avant que Jupiter ne contraignît son père à restituer ses frères et sœurs à savoir. Neptune, Pluton, Cérès, Junon et Vesta). Les dieux qui vont servir jusqu’en 1930 à nommer les nouveaux venus sont ceux que Saturne a dégurgités et qui ne figuraient pas au Septénaire. Il ne semble pas que ce point ait été signalé.
Toujours est-il qu’en phase descendante de Saturne, tout ce que Saturne aura accumulé, « ingurgité » va être « rendu » (dans tous les sens du terme). Le Saturnin entre alors dans une phase au cours de laquelle, on l’a dit, il va disperser et distribuer tous ces biens qu’il avait rassemblés avec tant de zèle. On peut dire qu’il fait preuve alors d’une certaine générosité alors qu’en phase montante, il était plutôt « rapace », ne voulant rien laisser à qui que ce soit.
On aura compris que le Saturnien – le leader- se caractérise par une extraordinaire capacité d’absorpyion uqi ne saurait donc le limiter dans ses ambitions. Mais paradoxalement, cette ambition est parfaitement compatible avec l’avarice tout comme l’avarice peut se changer en générosité car pour transmettre il faut avoir réuni, amassé des biens.
Les astrologues ont trop souvent tendance à compartimenter, à cloisonner les comportements alors que ceux-ci correspondent à des phases successives, tout comme les signes bien que fort différents respectent une continuité.
La phase descendante lui permet d’évacuer, mais c’est comme un accouchement, une délivrance comme une femme qui se débarrasse, non sans un certain soulagement, de ce qu’elle portait en elle depuis 9 mois.
A la fin de la phase descendante, le Saturnien, entamant un nouveau cycle, va vouloir se réapproprier ce dont il s’était déchargé, récupérer les biens dispersés, les arracher à ceux qui en avaient bénéficié car il pense qu’il reste le mieux placé pour en fair un usage heureux.
Le dieu Saturne dans la mythologie et les deux phases de l’Astrocyclon
Par Jacques Halbronn
La dualité inhérente au mythe de Saturne nous semble bien illustrer les deux phases du cycle saturnien tel que nous l’avons modélisé dans l’Astrocyclon.
Rappelons les données : « pour éviter que ne s’accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l’un de ses enfants, Saturne dévora chacun d’eux à leur naissance. Mais un jour, son épouse Cybèle et sa mère Tellus réussirent à sauver Jupiter en faisant avaler à Saturne une pierre enveloppée dans des langes à la place de son fils. Plus tard, ce dernier réussit effectivement à chasser son père du pouvoir et l’obligea à régurgiter ses frères et sœurs (Neptune, Pluton, Cérès, Junon et Vesta). « (Wikipedia)
On a donc deux temps : un temps qui est celui de l’avalement et un autre de la régurgitation.
La phase montante est celle où Saturne aspire tout ce qui est autour de lui. Les leaders, au cours de cette période, ne laissent rien d’actif en dehors d’eux-mêmes, ils s’approprient les énergies, les ressources pour qu’elles ne fassent plus qu’un seul et unique bloc. C’est une dynamique que l’on peut qualifier d’impériale, qui ne supporte aucun pouvoir en dehors du sien propre, y compris dans les structures environnantes. Saturne ne laisse plus aucune initiative et aucun pouvoir autour de lui. Il se veut omniscient, omnipotent, ne dépendre de personne, ce qui est le propre de l’autorité (qui renvoie à l’autosuffisance) Cela signifie que Saturne et ceux qui l’incarnent veulent tout apprendre de ce que les autres savent pour que leur existence ne soit pas un enjeu, pour que personne n’ait de prise sur lui. Saturne est atteint d’une boulimie de savoirs faire et ne tolère aucune compétence qui lui échapperait. C’est le pouvoir absolu.
Au contraire, la phase descendante est celle où Saturne « régurgite » tout ce qu’il a pu acquérir, il entre dans un processus de transmission, de donation, de legs et s’adresse à ses héritiers qui agiront la charge désormais de guéret ses biens ; On pense à Charles Quint se retirant de la vie politique et distribuant ses domaines à sa famille….
On notera en passant que les enfants que Saturne régurgite n’ont pas donné leurs noms à des astres du moins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle de notre ère. Tout se passe comme si les noms des dieux-planètes avaient été attribués avant que Jupiter ne contraignît son père à restituer ses frères et sœurs à savoir. Neptune, Pluton, Cérès, Junon et Vesta). Les dieux qui vont servir jusqu’en 1930 à nommer les nouveaux venus sont ceux que Saturne a dégurgités et qui ne figuraient pas au Septénaire. Il ne semble pas que ce point ait été signalé.
Toujours est-il qu’en phase descendante de Saturne, tout ce que Saturne aura accumulé, « ingurgité » va être « rendu » (dans tous les sens du terme). Le Saturnin entre alors dans une phase au cours de laquelle, on l’a dit, il va disperser et distribuer tous ces biens qu’il avait rassemblés avec tant de zèle. On peut dire qu’il fait preuve alors d’une certaine générosité alors qu’en phase montante, il était plutôt « rapace », ne voulant rien laisser à qui que ce soit.
On aura compris que le Saturnien – le leader- se caractérise par une extraordinaire capacité d’absorpyion uqi ne saurait donc le limiter dans ses ambitions. Mais paradoxalement, cette ambition est parfaitement compatible avec l’avarice tout comme l’avarice peut se changer en générosité car pour transmettre il faut avoir réuni, amassé des biens.
Les astrologues ont trop souvent tendance à compartimenter, à cloisonner les comportements alors que ceux-ci correspondent à des phases successives, tout comme les signes bien que fort différents respectent une continuité.
La phase descendante lui permet d’évacuer, mais c’est comme un accouchement, une délivrance comme une femme qui se débarrasse, non sans un certain soulagement, de ce qu’elle portait en elle depuis 9 mois.
A la fin de la phase descendante, le Saturnien, entamant un nouveau cycle, va vouloir se réapproprier ce dont il s’était déchargé, récupérer les biens dispersés, les arracher à ceux qui en avaient bénéficié car il pense qu’il reste le mieux placé pour en fair un usage heureux.
JHB
09 03 14
JHB
09 03 14