Les femmes et l’économie

Posté par nofim le 30 avril 2014

L’économie  au féminin en question

par Jacques  Halbronn

 

 

Nous avons déjà  mis en cause une économie de l’échange et de l’emploi que nous opposons à une économie de l’auto-suffisance et de la gratuité car ce qui est organique- dans tous les sens du terme-  obéit à une autre logique moins aliénante.  D’un côté, donc, une économie organique, de l’autre une économie « instrumentale », « objectale », « technique ».

Or, il nous apparait que l’économie dans laquelle nous vivons serait  essentiellement « féminine », c’est à dire (cf nos travaux sur ce thème), qui fait appel à des éléments extérieurs à la personne dans sa « nudité » organique, sauf, paradoxalement,  dans le cas de l’accouchement.

Dans la tradition juive, ce sont les femmes qui « travaillent » si l’on entend par ce mot qui gagnent de l’argent et cet argent permet de se procurer un certain nombre de biens. Mais l’on sait qu’il est des choses qui ne s’achètent pas et qui en ce sens sont inestimables. Les hommes dans le judaïsme se vouent à ces « travauax » qui n’ont pas de prix comme l’étude de la Torah.

Il est des femmes qui préférent un collier à un poéme, parce que le collier a une certaine valeur marchande, comme si le fait de dépenser de l’argent  était un acte symbolique fort, une privation, un sacrifice, une dépossession  alors que le poéme que l’homme a oomposé lui-même n’a pas exigé  une telle « mutilation ». Dépenser, c’est se séparer de quelque chose, d’où le préfixe « dé ». Faire l’amour en ce sens ne serait pas aussi « fort » que d’acheter un beau cadeau alors que quelque part l’homme y aura mis plus du sien que dans quelque achat.

Cela nous renvoie à cette idée que nous avons déjà exposée, à savoir que tout échange passerait par une perte. Si je décide de faire appel aux services de qelqu’un comment vais-je le payer, le rémunérer? Nous avons montré que le fait d’employer quelqu’un découle de l’idée que je me fais de mes limites et de mes insuffisances, ce dont ce quelqu’un a pu me convaincre, dans son propre intérêt. Il va donc bien falloir qu’en échange de ses services, du temps qu’il consacre à mes affaires, à ma place, que je lui donne quelque chose qui m’appartient ou que je me sépare d’un bien pour y  parvenir. Celui qui ne veut pas « payer », acheter serait donc quelqu’un qui ne voudrait pas se priver, s’appauvrir, se limiter, renoncer.

Or, symboliquement,  dans l’économie du couple,  on conçoit que la dépense soit associée à un don de soi peut être plus marquant que ce que l’on sort de soi-même, san avoir à le payer.  Cela vaut d’ailleurs aussi pour les cadeaux consistant à des objets qui n’ont pas été achetés mais que l’on aurait trouvé dans son grenier ou dans sa bibliothèque. D’où l’importance du cadeau flambant neuf pour lequel il aura bien falu débourser. On pourrait jouer sur ce mot de « bourse » . Bref, il faut faire des « frais » pour donner un gage de son attachement à l’autre et ne pas se contenter de  quelque chose qui ne nous aura rien couté, si ce n’est un certain fonctionnement du mental ou du physique.  On pense à Samson et Dalila, laquelle exige de Samson un « vrai » sacrifice » pour preuve de son amour, même et surtout si cela lui coûte.  Ainsi, une femme sera touchée par un cadeau dispendieux pour lequel l’homme aura du s’endetter, contraindre son avenir, ce qui symbolisera la volonté d’un attachement à long terme. Moins le cadeau coûtera et moins il s’inscrira dans une temporalité, une durée.  Ce qui est naturel aura ainsi moins de poids que ce qui est « laborieux » tant pour celui qui achéte que pour celui qui  produit.

Il est clair que moins l’on se met en frais pour nous, moins on nous honore et  on préférera des gateaux du patissier aux fruits du jardin car ces fruits n’auront rien couté et puis cela repousse, cela se renouvelle  alors que si je me separe de quelque chose que je ne sais pas reproduire, je suis dans une problématique de mort/ Quelque part, ce qui est mort et voué à s’épuiser tôt ou tard  ferait plus sens que ce qui est vivant et qui peut se renouveler.(Eros et Tanatos, chez Freud)

Quelque part, le cadeau idéal est celui qui aura beaucoup couté, c’est celui qu’offre le pélican en  donnant à ses petits à manger ses propres entrailles (symbolique christique). Chez le Chrétien,  le sacrifice  fait sens, même et surtout s’il est excessif. Il faudrait se mettre en péril par le don que l’on fait à l’autre. En fait,  acheter serait un acte plus personnel, plus viscéral qu’offrir sa propre production car l’achat a un coût sur tous les plans.  Et l’on revient à la notion d’emploi. Employer quelqu’un, c’est accepter de se priver. Il y a là un paradoxe: j’aide celui qui est censé m’aider. J’accepte de plus ou moins  bonne foi de reconnaitre que j’ai un manque  pour que l’autre  puisse recevoir de moi en échange de ses services.  En me privant, en me limitant, j’entre dans une spirale de l’échange car à mon tour je vais essayer de me faire employer. C’est un cercle vicieux.

Notre conception de l’économie se situe au delà de telles problématiques:  que se passe-t-il si l’on refuse de jouer le jeu?  Cela implique que chacun accepte ce que l’autre peut lui offrir gracieusement et quand on y pense, cela fait déjà beaucoup. Au lieu d’aller au restaurant, je peux manger chez moi mais aussi chez des amis, des proches qui par exemple ont un jardin potager, des oeufs que les poules pondent car les animaux aussi produisent abondamment et se reproduisent. C’est toute la question de l’animal et du végétal par opposition au minéral.

Le sexe est évidemment par excellence un acte gratuit de la part de l’homme et qu’il peut reproduire indéfiniment tout comme tout ce qui reléve des loisirs  est le fait de personnes qui sont en mesure de « pondre » des oeuvres sans limitation.

Quelles seraient donc au bout du compte les objections à un tel art de vivre? On passerait d’une dynamique de difficulté, de privation à une dynamique de facilité, d’abondance. Au lieu de se persuader que l’on ne sait pas faire telle chose, pourquoi ne pas se prouver qu’il n’en est pas ainsi, relever le défi?. Cela ne peut qu’être épanouissant que d’éveiller de nouvelles potentialités. Pourquoi ne parviendrais-je pas à faire ce que l’autre fait, qui est un humain comme moi?

Le probléme, ce sont les femmes qui n’ont pas de telles facultés de dépassement de leurs limites et qui se spécialisent très tôt, ce qui obéit  probablement à une certaine forme de programmation (cf  nos derniers textes sur les statistiques de Michel Gauquelin). La notion d’autosuffisance ne serait pas accessible aux femmes et  l’on peut se demander si elles ne  cherchent pas à persuader les hommes de les imiter en  déclenchant les processus décrits plus haut. Car on ne peut se faire employer que par quelqu’un qui est limité. Celui qui est illimité ne va pas vouloir  employer qui que ce soit.   On a vu que le développement de l’ordinateur personnel (PC) avait rendu le métier de secrétaire assez vain. Le PC  augmente notre auto-suffisance tout comme Internet; Il est clair cependant que nous ne naissons pas avec un  ordinateur intégré dans notre corps ‘et en outre fabriquer un ordinateur est plus ou moins  couteux.  Mais a-t-on réellement besoin d’un ordinateur (cf les ouvrages de Frank Hebert)?

La société économique idéale est celle où chacun contribue selon ce qu’il fait le plus normalement, le plus couramment, ce qui lui permet de partager. Il faut en bannir toute symbolique de privation comme gage de la qualité de mon rapport à l’autre. Mais c’est aussi une société où chacun cherche à réaliser par lui-même ce que font les autres qui ne sont là que pour montrer l’exemple,  Il ne s’agit donc pas de donner quelque chose  à quelqu’un mais de lui montrer  comment il pourrait produire lui aussi cette chose. Les êtres qui n’ont pas cette aptiitude d’adaptation et d’imitation (intelligente) vont être tentés de mettre les choses par écrit, de les enregistrer pour les perpétuer, ce qui est une logique de mort, de testament, qui  se passe de la source. Nous sommes pour une transmission horizontale et non point verticale, une relation au sujet et non à l’objet.  Nous ne pensons pas qu’il soit sain de chercher à transmettre au delà de notre vie car il ne serait pas sain que les générations suivantes dépendent de la nôtre et  perdent leurs propres capacités créatives.  Car  ce mot créer est fondamental  tout comme celui de procréation. Celui qui crée  se situe dans la gratuité et plus je crée, dans un plus grand nombre de domaines et plus je me libére de  tout endettement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

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L’astrocyclon et les révolutions de 1789 à 2011

Posté par nofim le 30 avril 2014

La dialectique Vénus-Mars et l’Astrocyclon

par  Jacques  Halbronn

 

On sait que le premier semestre de l’année 1848  aura été très agité dans toute l’Europe et cela montre bien qu’il est vain de vouloir cloisonner spatialement les événements historiques. Début 1848, Saturne était à 15°   du signe des Poissons (tropique); Dans l’Astrocyclon, le passage de Saturne à la moitié d’un signe mutable marque la fin de la phase « montante » ou « conjonctionnelle » et  l’on amorce une phase « descendante », qui correspond à la séparation de Saturne de l’une des 4 étoiles fixes royales. (cf notre brochure L’Astrologie selon Saturne).

Cette période de 1848  s’apparente à 1968, à 1989 ou à 2011. On parle en 2011  de Printemps Arabe tout comme en 1848 de Printemps des

peuples. Rappelons aussi que 1968 fut l’année où Dubcek avait desserré l’étau soviétique, même si cela se termina par une répression. Mais selon nous, en astrologie, ce qui compte ce n’est pas la suite ou plutôt l’on sait pertinemment que rien n’est acquis une fois pour toutes comme on a d’ailleurs pu le voir pour le « printemps arabe », notamment en Egypte. D’où l’importance d’une très grande précision dans les dates car d’une année sur l’autre, cela peut avoir basculé dans un sens ou dans un autre. Contrairement à ce que soutient la Nouvelle Histoire, le temps court est très déterminant.  On notera ainsi qu’en 1789,  Saturne était à la fin des Poissons, donc à peu près au meme endroit qu’en 1848, à deux cycles sidéraux d’intervalle. Il y  a 120 ans entre 1848   et 1968, soit  quatre cycles d’écart.

Mais l’Astrocyclon ne se limite pas, comme on le sait, à une périodicité de 29/30 ans mais s’articule sur des sous-cycles de 7 ans.

C’est en 1994 que nous avions signalé que le passage de Saturne au milieu d’un signe mutable, et notamment des poissons était  crucial mais à l’époque, nous ne nous référions pas aux étoiles fixes royales et continuions à nous référer aux axes des équinoxes et des solstices.

Or, par la suite, une telle référence à  quelque chose de somme toute assez abstrait et surtout parfaitement invisible ne nous convenait guère vu que pour nous l’astrologie impliquait la mise en place d’une sorte d’horloge visible par tous  à l’instar du calendrier soli-lunaire, l’étoile fixe faisant pendant au Soleil (lui même une étoile).

Et ce fut un « euréka » que de faire le lien de ces observations avec l’emplacement des 4 étoiles fixes royales car on pouvait alors parler d’une conjonction visible à l’oeil nu.

Que penser de la théorie des « couples planétaires »  comme autre option à celle du couple planéte/étoile et planéte/axes saisonnier ou encore planéte/signe? Nous avons déjà souligné le fait que ce n’était pas la conjonction qui était déterminante mais l’approche, l’application de la planéte par rapport à l’étoile, une étoile qui reste toujours, elle, à la même place, d’une fois sur l’autre. On sait que notre approche se veut aussi économique, ockamienne, que possible tant au niveau des configurations que de leur interprétation. La luxuriance zodiacale, planétaire, ne nous excite nullement. Disons que nous nous mettons dans la peau des concepteurs et que nous sommes concients de la nécessité d’un certain minimalisme. D’où notre préférence pour une seule planéte et un seul signal, si ce n’est que nous considérons aussi l’absence de signal comme une sorte d’anti-signal, tout comme la nuit est un anti-signal du jour ou l’hiver de l’Eté. On est donc loin des 12 signes et des 10  (voire 7) planétes/ En revanche,  nous réintégrons les étoiles fixes dont les astrologues modernes avaient cru bon de se délester. Il est vrai que ces étoiles ne portent pas de noms aussi évocateurs que les signes ou les planétes.

Les astrologues ont d’ailleurs souvent  ressenti un manque quand ils ont voulu expliquer astrologiquement un événement par une certaine configuration. Certains ont proposé les « mi-points » (notamment dans la sphère germanophone, Allemagne, Suisse allemande etc), d’autres des planétes hypothétiques (Ecole de Hambourg), d’autres encore s’intéressent aux planétes naines (Eris etc) , aux astéroïdes plutôt que d’aller y voir du côté des étoiles fixes. Dans bien des cas, les astrologues se résignent à changer constamment de configuration de référence et trouvent ainsi toujours quelque corrélation, mais ce n’est guère concluant.  Pour notre part, nous avons opté pour la méthode du modéle unique, ce qui est aussi un signe fort sur le plan d’un modéle économique, universel et minimal. Ces astrologues sont encouragés dans cet éclectisme par la conviction que l’astrologie ne doit oublier aucune planéte, ce qui est la boîte à Pandore..

Pour en revenir à la signification de la conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes royales,  nous dirons qu’elle correspond à un début de cycle et que par conséquent au fur et à mesure que le cycle de 7 ans avancera on se rapprochera de la fin, c’est à dire d’une division, à l’instar d’un Charlemagne divisant à sa mort son empire en trois (voir aussi le cas de Charles Quint, au XVIe siècle). Symboliquement, c’est le passage de Vénus à Mars. Sur ce point, il faut arrêter une fois pour toutes d’associer le début du printemps avec Mars . Vénus avec un  V comme Vie -Vita  et Mars avec un M  comme Mort/meurtre -Mors (Murder). Il s’agit là de l’une des plus grossières erreurs véhiculées par la Tradition Astrologique et il est remarquable qu’elle n’ait pas été signalée et encore moins corrigée depuis le temps.  Le premier signe du zodiaque n’est d’ailleurs pas le bélier mais le taureau.  le bélier c’est la maison XII, l’agneau sacrificiel à immoler (Abraham et son fils), qui remplace le porc dans l’iconographie des almanachs (très riches heures du Duc de  Berry). Les Gémeaux sont d’ailleurs une symbolique puissamment vénusienne  (et non mercurienne)  avec  la représentation d’un couple enlacé .

La phase montante sera donc dite vénusienne et la phase descendante martienne. C’est aussi la construction de la Tour de Babel  suivie de sa destruction (Livre de la Genése) La phase vénusienne est donc unitaire (le V  de Vénus est aussi un U) alors que la phase martienne est « multiple » (avec le M de Mort, que l’on retrouve dans la forme « Echec et Mat »(Schach Mat : le Shah est mort). La mort conduit à la décomposition des corps, comme on le voit pour les cadavres envahis par les vers.  La phase descendante est justement celle de la Mort du Roi, de l’Unité.(cf supra). Vénus, c’est ce qui « vient », advient, ce qui « veut », ce qui est « visible » (vue) alors que Mars est du côté de ce qui disparait, de ce qui se désintègre, se défait (défaite). On retrouve d’ailleurs dans cette dialectique la polarité Proserpine/Pluton (Proserpine étant liée à Cérés/Demeter, à Koré, cf l’ouvrage de Jean de Larche, interviewé sur teleprovidence).En fait, toutes les polarités sont réductibles à une seule et cela vaut aussi pour les polarités des signes et des maisons.

En phase vénusienne – et c’est le cas en ce moment avec Saturne se rapprochant toujours plus de l’étoile fixe royale Antarés – on a dit que la quéte de l’unité, de la fusion, prédominait. (c’est l’union du masculin et du féminin). et cela explique ce qui se passe avec la Russie emportée par une dynamique « vénusienne ». On nous fera remarquer que cette Vénus n’hésite pas à recourir aux armes mais ce que Vénus veut, c’est faire revivre (revival) la dynamique impériale qui ne  respecte aucune frontière, aucun clivage (cf  Roméo et juliette de Shakespeare).  Vénus ne cherche pas à séparer mais à réunir et en cela Vénus exprime admirablement la Conjonction alors que Mars est dans la Disjonction comme lorsque l’on découpe un poulet ou un porc.  Ce qui est vivant est d’un seul tenant alors que la maladie (M comme Mars, le Mal) fait ressortir la spécificité de chaque partie. J’ai mal ici ou j’ai mal là.

On aura donc compris que la phase vénusienne balaie l’espace et le temps,  hier c’est aujourd’hui, là bas c’est ici et cela favorise l’émergence des empires mais l’Union Européenne est bien un projet vénusien qui aura  dépassé les clivages, les déchirements, les fractures  de la Guerre. il faut donc distinguer entre les guerres  qui visent à renforcer l’unité et celles qui visent à l’abattre. On sait d’ailleurs à quel point Vénus peut conduire au Viol au nom de l’attraction, de l’amour.

 

 

JHB

30. 04  14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30. 04. 14

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Biotechnologie et Culture: la dialectique.

Posté par nofim le 29 avril 2014

La culture comme moyen et non comme fin.

par  Jacques  Halbronn

 

Il est certain que ce qui se présente de nos jours sous le nom d’Astrologie est -pour parler comme Marx- une « superstructure » fortement décalée de l’infrastructure et il importe que la recherche scientifique actuelle  aborde sérieusement  non plus la question de la superstructure mais bien celle de l’infrastructure. Autrement dit, qu’y a -t-il de viable intrinséquement  dans l’objet Astrologie en soi par delà ce qui en est dit par les astrologues eux-mêmes  qui ne sont pas forcément les mieux placés pour en délibérer? Il faut éviter tout cloisonnement du type « l’astrologie ne m’intéresse pas » qui ne peut que se fonder que sur des représentations et des préjugés qu’il importe de dépasser. Mais ce type de réflexe consistant à déclarer sans état d’âme que tel sujet n’intéresse pas  est  inacceptable et reléve d’un mode de cloisonnement mental bien fâcheux qui n’est plus tolérable tout comme d’ailleurs ne l’est pas davantage une déclaration du même type concernant les différences entre hommes et femmes. C’est un luxe rhétorique qui a fait long feu. Et d’ailleurs, comme nous l’avons expliqué par ailleurs, ces deux domaines sont  fortement liés et s’éclairent mutuellement :  cycle et sexe.

Nous pensons que l’avenir des sciences humaines passe par ce duo « cycle et sexe » qui aura été si mal traité  tout au long du XXe siècle tant et si bien que la crise de civilisation qui se profile ne pourra probablement pas être gérée et adressée  sans un recentrrage autour de ce binome et l’Union Européenne aurait tout intérêt à  investir dans cette direction si elle veut prendre quelque avance et retrouver un certain leadership intellectuel.

Un mot clef sous-tend ces deux notions, celui de Technologie et plus précisément de Biotechnologie. Or l’epistémologie de la Technologie n’est pas celle de la Science , ce qui ne signifie pas que l’on ne puisse étudier « scientifiquement » un tel domaine.  Mais force est de constater que le champ de la Technologie n’entretient que des rapports ponctuels avec celui de la Science. La technologie emprunte certes à la Science tout comme l’Art emprunte à la Nature mais cet emprunt doit être jaugé à sa juste importance. L’Humanité est certainement

plus créatrice par le biais de la Technologie (et de l’Art)  que par celui de la Science. Ce qui distingue notamment ces différents plans, c’est le fait que ce qui est technique  peut se corrompre si l’on admet qu’une langue ou un texte relévent de la Technique. Cela dit, la Science est l’interface entre la Technique et la Nature. Ce point là est d’ailleurs au coeur du débat autour de Darwin à savoir que ce qui est « scientifique » se perpétuerait « naturellement » alors que ce qui est technique ne se conserverait et ne se transmettrat (Lamarck)  qu’à certaines conditions. La biotechnologie est d’ailleurs une réponse qui permet à la Technique d’accéder à  une certaine forme de perpétuation et de perénisation.

Le rapport que l’Humanité avec la « Machine »  est évidemment crucial en tant qu’enjeu. Si l’Humanité ne parvient pas à mieux explorer son propre mode de fonctionnement, elle risque fort de se vassaliser de plus en plus à la Technique et de passer à ce que nous appellerons une  conscience extérieure venant se substituer à une conscience intérieure, les hommes devenant de moins en moins capables d’exploiter leurs propres ressources « internes ». C’est d’ailleurs cette impuissance qui génére  les graves dysfonctionnement écologiques que l’on connait.

Si les hommes maitrisaient mieux leurs potentialités propres, ils auraient moins besoin de se projeter vers l’extérieur et notamment de mettre en danger leur propre environnement.

Il est intéressant de comprendre les phénoménes de migration et leurs effets pervers.  On sait que les « grandes invasions »  ont généré des déplacements, des reflux de populations. Mais les femmes elles-mêmes sont marquées par un tel reflux du fait que les domaines qui leur étaient propres ont été conquis par les machines (électroménager, bureautique, informatique etc), ce qui les améne à vouloir envahir à leur tour le domaine des hommes. C’est en vérité tout l’enjeu de leurs revendications. Le mimétisme lié aux migrations  est le fait d’invasions Mais les hommes eux-mêmes sont  confrontés à un défi, à savoir une meilleure maîtrise de leur intériorité, de leurs facultés et une autonomie de plus en plus grandes chez les individus. Mais l’on sait que tout le systéme économique actuel est fondé sur le cloisonnement et les limitations  et ce de façon tout à fait artificielle mais jugée nécessaire pour permettre un plein emploi, ce qui ne serait possible que si chacun se contente d’un étroit créneau.

Autrement dit,  les hommes  ne doivent pas se plier plus longtemps au principe d’un tel cloisonnement d’autant que le cloisonnement est la marque de fabrique des machines. on doit terriblement se  méfier de tout nivellement par le bas qui ne saurait être une bonne solution mais devient de fait le principal probléme. Il vaut mieux que le travail soit le fait d’un petit nombre de gens ayant un potentiel très puissant. Mais d’un autre côté,  il ne s’agit pas de tomber dans les excés actuels qui font que le pouvoir soit dans les mains de quelques uns. Or c’est là une tentation permanente/ C’est ainsi que l’on se réjouit de ce que tel film ait été vu par des millions de gens, que tel chanteur ait vendu tant de CD etc, ce qui est le  fait d’une invasion technique permettant la duplication, le clonage. Pour notre part, nous sommes en favveur d’un retour à des relations de proximité, dans tous les domaines car nous pensons notamment que l’éveil des facultés passe par l’identification au « prochain », au sens littéral de celui qui vit près de nous, à proximité immédiate. Une exigence d’authenticité est vitale. Il  faut dénoncer toutes les formes d’imposture, de contrefaçon et exiger  une vraie présence de l’autre et non des simulacres. En ce sens, nous  pronons une toute nouvelle politique culturelle car la culture a vocation, dans tous les domaines, à éveiller nos facultés et ce dès le plus jeune âge. Cette politique de culture de proximité est d’ailleurs sous-tendue heureusement, par les clivages linguistiques sans lesques la mondialisation serait encore bien pire qu’elle ne l »est.

Il y a là quelque paradoxe à dénoncer les cloisonnements et à nous en féliciter. Mais dans un cas, il s’agit de refuser que les gens limitent leurs  facultés  et dans l’autre que ceux qui ont su développer leur potentiel  en fassent profiter directement leurs proches. D’où notre souhait de constiter des unités de petite taille, ayant une certaine autonomie les unes par rapport aux autres.  De nos jours, il n’y a pas assez d’entités intermédiaires entre la cellule familiale et le « marché ». C’est  ce niveau médian qu’il importe d’instaurer à l’échelle d’un quartier vivant en une certaine autosuffisance.  Même dans le domaine du  spectacle, de la musique, du cinéma, il importe de démystifier les choses. La culture n’est pas une fin en soi mais un moyen d’éveil. Ce qui compte c’est d’élever le niveau général des populations non pas par le culte de quelques oeuvres qui fassent l’unanimité mais par des réalisations locales,  de taille humaine .

Le mot Culture doit retrouver son plein sens de ce qui cultive, de ce qui fait pousset, de ce qui éléve (élevage).  Une nouvelle politique culturelle est le meilleur antidote contre le défi biotechnologique qui risque de contribuer à une déshumanisation.

 

JHB

29. 04  14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les femmes et la conquéte externe

Posté par nofim le 29 avril 2014

 

Les femmes  et l’externe, les hommes et l’interne

par  jacques  Halbronn

 

Les femmes sont plus à leur aise dans  ce qui est extérieur, c’est à dire dans leur environement que dans ce qui est intérieur. C’est pourquoi

elles sont probablement plus sensibles aux questions d’hygiéne et d’écologie relatives à ce qui est autour de nous et  plus imperméables

aux considérations concernant notre monde intérieur. Une scéne couurante: deux femmes arrivent dans une pièce où personne ne dit mot, elles n’auront guère de scrupules en s’entretenir à voix  haute comme si elles étaient seules. Ce qui n’est pas « exprimé » n’a pas de véritable présence à leurs yeux, n’existe pas vraiment. Il leur faut une visibilité. Le silence les dérange, et par silence, nous entendons ce qui n’est ni parlé ni écrit car on ne saurait qualifier de silencieux celui ou celle qui envoie un texto ou antérieurement une lettre. Les mots sont très chargés pour les femmes et on ne les emploie pas impunément tant en bien qu’en mal/ Parfois, un seul mot peut tout déclencher, tout changer, souvent pris hors contexte. On pense à ces ordinateurs qui repérent l’usage de tel ou tel mot sur Internet. Les femmes peuvent réagir à une série de mots mais  chaque mot a sa vertu propre et cela se joue très tôt dans la vie de la petite  fille car cela lui sert de repére.

Dans le domaine de l’échange, le recours à des supports est quasiment indispensable pour les femmes:  quand elles communiquent, il est bien rare qu’elles n’aient pas en main quelque papier, quelque article, quelque ouvrage, bref un support. Et cela vaut par exemple dans le domaine de la voyance où le mot support est très employé. Souvent, elles préféreront s’appuyer sur un « tirage », sur un »thème » (en astrologie); sur des cartes (tarot); sur le marc de café-( cf notre interview de Brigitte Faccini, voyance sur des galettes de plomb (molybdomancie), pour la chaîne Teleprovidence), sur les lignes de la main etc. Rares seront les femmes, quel que soit le domaine, qui ne recourront pas à un « support », dans le cas d’un cours, d’une conférence, d’un récital etc. comme si elles ne pouvaient se fier à ce qui se trouve à l’intérieur d’elles-mêmes, cet intérieur restant largement une terra incognita, ce qui n’est pas le cas pour les hommes.

Car s’il est bien que les hommes aient exploré le ciel et la Terre,  l’investigation de leur intériorité reste un enjeu majeur et les hommes semblent singulièrement avantagés, pour le moins en avance à ce sujet, ce qui explique des performances dont les femmes depuis des siècles semblent bel et bien incapables et ce dans à peu près tous les domaines où le génie est reconnu par la postérité.

Ignorer ce qui distingue les hommes et les femmes est un point aveugle qui hypothèque et plombe l’ensemble des sciences « humaines ». Nous avons ainsi  remarqué qu’il est vain d’effectuer des statistiques sans tenir compte du sexe des populations  examinées.  On irait beaucoup plus loin dans la recherche si ‘on cessé  de prendre l’Humanité « en vrac », tous genres confondus.  Pre,nons un exemple qui nous est familier, celui des interviews/ Il ne  faut pas se  hâter d’établir des normes dans ce domaine car hommes et femmes n’abordent pas la

perspective de l’entretien dans le même état d’esprit/  Quand on généralise, il importe de se demander si l’on a un échantillon représentatif de la population ou bien s’il est surtout masculin ou surtout féminin. Il serait plus honnête de préciser les proportions mais on se heurte à des tabous Sous  prétexte qu’il ne faut pas être « raciste », il ne faudrait pas être « sexiste » comme si cela était du même ordre. Cette  tentative pour banaliser le critère sexuel est scientifiquement pathétique et condamnable..

Nous avons montré à maintes reprises ce qui rapprochait la femme de la machine et il est étrange que la littérature de science fiction ne se

soit pas, à notre connaissance, emparé de cette problématique comme si là encore sévissait un certain tabou! Ce faisant, d’ailleurs, nous

soulignons toute l’importance de cette population fémine avec laquelle nous sommes en symbiose et qui sert d’interface avec le monde des

machines et de la technologie, ce que les prochaines décenies feront apparaitre toujours plus.

Mais pour  nous, tout ce qui est « externe », ce qui est le cas de la technique est lié à un échec dans la conquéte de notre espace interne et à une certaine propension au cloisonement, c’est à dire au sentiment de nos limites dans le temps comme dans l’espace. Il est probable que

les hommes auraient pu « voler » par eux-mêmes s’ils ne s’étaient  pas persuadés que c’était « bon pour les autres » espéces. Le fait de fabriquer des avions correspond bien évidemment à une solution « externe ». Mais en sus de ce compartimentage spatial, les hommes sont aussi victimes  d’un compartimantage temporel. Leur longévité est limitée et cela a de graves conséquences sur  leur mode de vie. Or, la durée de vie est liée à notre rapport avec notre corps, avec notamment la façon dont nous alimentons notre corps et notre esprit.

Un aspect intéressant – pour en revenir à la voyance, tient au fait que le client vit son transfert  en direction de personnes qui ne parlent pas en leur nom propre, qui se sont en quelque sorte dépersonnalisées.  Ces  « voyantes » ne sont pas censéees s’exprimer en leur propre nom et cette infirmité est perçue comme un atout aux yeux de certains clients qui ne supporteraient pas que quelqu’un s’adressât à eux « directement’. Or,  des recherches ont montré que certains sujets souffrent d’une sorte de dysfonctionnement cérébral qui leur donne

l’impression que ce ne sont pas eux qui s’expriment.  Ces sujets seraient donc de bonne foi quand ils disent ne pas être les auteurs de leurs

propos mais il s’agit en fait d’une sorte de dédoublement mental. Mais c’est dire à quel point, les personnalités trop affirmées, trop autonomes peuvent semble incontrolables. On retrouve quelque part, une sorte d’instinct de mort  (Thanatos, Mars, Eros, Vénus) et pour nous les femmes sont liées à la Mort de l’Homme, comme tout ce qui reléve du Technique. Un testament, c’est un papier qui va gèrer la « succession », l’héritage. Si nous ne mourrions pas,  nous ne laisserions rien derrière nous, pas d’héritiers (enfants), pas de production

posthume. Mais  ne pourrions nous nous contenter d’éveiller chez autrui des potentialités sans avoir à cristalliser ce que nous sommes capables de faire sous la forme d’objets dont d’autres pourront s’emparer?  Les femmes n’ont pas de scrupules à s’approprier ce que nous avons  rendu « public »,  ce qui est « tombé » dans le domaine public. Le probléme, c’est que cela les dispense carrément de se donner les moyens de faire ce que font les hommes et cela en fait des parasites, des coucous. Tout ce que les hommes extériorisent est susceptible de se retourner contre eux et n’oublions pas que les machines sont l’oeuvre des hommes.

Nous préconisons le passage  à un autre modéle économique, où les gens seraient autonomes et ne se cloisonneraient pas. D’aucuns nous disent, non sans un certain cynisme, que l’économie n’existe que par l’interdépendance, par le cloisonnement des compétences, des ressources qui nous fait faire appel à autrui; en passant par nos propres limites de vie , ce qui nous encourage à procréer et à produire. Mais nous pensons que l’on peut changer de paradigme en n’incluant pas dans l’Humanité hommes et femmes indiféremment car leurs intérêts ne sont absolument pas les mêmes. Les femmes sont  avant tout des êtres qui agissent et qui ont besoin d’être déclenchées par des signaux, c’est tout ce qu’elles savent faire et c’est ce qui les motive. Elles ont besoin qu’on leur ‘dise » ce qu’il faut faire et si on ne le leur dit pas, elles nous font dire ce que nous n’avons pas dit, ce qui leur permet de passer à l’acte.

 

 

 

JHB

29. 04 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Structuralisme et genése de systémes.

Posté par nofim le 29 avril 2014

La synchronie au secours de la diachronie : Archéologie des savoirs.

par  Jacques  Halbronn

Cela fait plus de 45 ans que nous avons mis en place une méthodologie archéologique fondée

sur une approche synchronique de la diachronie. (cf Mathématiques divinatoires, Ed Trédaniel-

La Grande Conjonction  1983). Le principe d’une telle méthodologie est le suivant: plus un

systéme est cohérent structurellement, plus la probabilité est grande qu’il soit ancien. Plus le

temps passe et  plus un systéme risque de se corrompre et de se déformer. C’ »est ce qui a sous tendu nos travaux en linguistique comme en astrologie.  Donc,  en rétablissant la cohérence d’un

systéme, on  remonte dans le temps, et l’on se rapproche de son origine. Cela ne vaut pas tant

dans le domaine de la Science que dans celui de la Technique qui est un thème central de notre

travail et de notre anthropologie.  Les sociétés anciennes ont produit  des systémes, comme l’a

montré Claude Lévi-Strauss.  C’est leur transmission qui souvent a été défectueuse tant du fait de c

ce qui s’est perdu en route que de ce qui a été rajouté, deux fléaux qui contribuent l’un comme

l’autre à brouiller les pistes.

Dans le domaine linguistique, nous avons montré qu’il convenait de réduire les langues à des

structures aussi symétriques et cohérentes que possible. Cela ne signifie pas que ces structures

n’aient pas été précédées de matériaux bruts mais ce qui nous intéresse, c’est le stade de

structuration des dits matériaux.  Et c’est  la genése de cette structuration qui intéresse

l’historien des techniques et des systémes.

Dans le cas des langues, il revient de restituer chaque langue à son état structurel initial qui se

caractérise par une quéte  géométrique, symétrique, harmonique, dont les grammaires

portent la trace et l’empreinte encore suffisamment pour étayer notre méthodologie. Même

lorsque les états les plus anciens ont disparu, il sera possible de les reconstituer en dégageant

des états structurels plus  évidents, plus transparents. Cela vient ainsi heureusement compenser

ainsi les lacunes et les limites de toute forme de documentation ou de conservation. Notre

archéologie du savoir est fondée sur ce principe de cohérence synchronique et c’est en cela

que nous dirons que la synchronie vient au secours de la diachronie. Nous avons ainsi modélisé

la langue française en en produisant une « description » non pas de ce qu’elle est devenue ni

de tel ou tel antérieur connu et attesté mais bien d’états encore plus anciens dont nous

inférons l’existence du fait que les états connus sont caractérisés par un certain degré

d’incohérence qui les disqualifie en tant qu’états initiaux du systéme considéré lequel avec le

temps se sera dégradé.  On peut prendre l’exemple de la façon dont nous observons une

personne pour déterminer son âge, nous tenons compte de certains stigmates de vieillissement

et nous savons en gros « dater » l’âge d’une personne voire deviner à quoi elle avait pu

ressembler plus jeune même si l’on ne dispose pas de photos de cette personne avant un certain

âge.

Certains linguistes ont refusé de nous suivre dans cette méthodologie de reconstitution, de

retour dans le passé, au prétexte que c’était trop spéculatif.  Il est vrai que dans le domaine

scientifique,  il n’en est pas ainsi et que c’est probalement l’inverse  ou bien que les sciences

les plus primitives sont parfois très simplistes.  Mais en ce qui concerne l’histoire des systémes

et des techniques que les hommes élaborent,  la  cohérence nous apparait tout au contraire

comme un état premier.  Epistémologiquement, il ne faut donc surtout pas confondre ce qui

vaut pour la Science et ce qui vaut pour la Technique qui est le produit de l’intelligence

humaine et qui n’est pas tributaire de l’état des sciences, lesquelles sont instrumentalisées

par les techniques et se pérennisent par delà l’évolution des sciences.

Dans le cas de l’Astrologie, nous avons montré que l’on pouvait reconstituer des états

antérieurs aux documents qui nous sont parvenus, en retrouvant des traces de cohérence

suffisamment évident pour que l’on ne puisse  pas nier la préexistence d’un état plus cohérent

que celui que l’on connait de facto. Là encore, certains astrologues sont horrifiés par nos travaux

sous prétexte que l’on n’en aurait pas la « preuve », entendons par là que le document que nous

proposons n’existerait pas.  Or, la méthodologie que nous préconisons rend un tel argument

complétement caduc en recourant à la Logique structurelle.

Dans le domaine en question de l’Astrologie, nous avons ainsi pu proposer des états antérieurs

à ceux connus des divers dispositifs comme les domiciles et les exaltations des planétes (cf

encore très récemment de nouveaux développements « rétroactifs »). mais aussi des premières

formes de systéme cyclique (cf l’Astrocyclon).  Certains nous accusent de proposer des états

nouveaux alors que ce sont des états extrémement anciens. On élabore ainsi, en quelque

sorte une science de l’analyse des systémes  capable de reconstruire et reconstituer

leurs premiers états. Si la technique n’est pas la science, on peut en revanche étudier

scientifiquement les techniques.

En fait, nous appliquons un principe anthropologique que nous avons récemment

reformulé: l’intelligence humaine est programmée pour  détecter les dysfonctionnements. C’est

une vertu extrémement précieuse et qui permet par exemple de  détecter si un aliment

est défectueux. Or, notre cerveau est alerté par toute forme de déterioration . Cela vaut notamment

en médecine ou en mécanique. Le chercheur dans le domaine de cette archéologie du savoir

doit développer ce double talent de repérer les anomalies et de reconstituer l’état « normal » qui

est nécessairement antérieur.

 

JHB

29. 04. 14

 

 

 

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JHB  29 04  14

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L’astrologie bafouée par les astrologues

Posté par nofim le 28 avril 2014

L’astrologie est-elle un savoir « mort »?

par  Jacques  Halbronn

 

Il y a deux définitions disponibles pour la communauté astrologique. L’une selon laquelle celle-ci défend un certain savoir  et l’autre, sensiblement plus large selon laquelle  une telle communauté  rassemble des chercheurs qui s’efforcent d’établir l’existence d’une certaine relation entre l’Humanité et le Cosmos/ Actuellement, c’est la première définition qui tend à devenir dominante et on peut le regretter. Se forme alors ce que les ethnométhodogues appellent un ethno-savoir (cf le mémoire d’Hubert Brun, en ligne sur le site du CURA) et par conséquent dès que le dit savoir est mis en cause, cette communauté se sent menacée en ses fondements mêmes. C’est quand une société se fige qu’elle devient objet d’étude pour les ethnologues et d’ailleurs les sociétés figées ont été le principal objet de l’ethnologie.

Cela est vrai aussi pour les anti-astrologues qui considérent que l’astrologie est un savoir mort/ Précisons qu’ un savoir mort ne peut pas « vivre »/  Une sonate de Beethoven est « morte », elle ne bouge plus mais elle peut continuer à être « jouée des siècles plus tard. De même une société  peut s’ancrer sur un savoir mort tout en  lui conférant une certaine vie en  s’y conformant.  Il y a donc là un obstacle épistémologique autour de la notion de mort que nous avons traitée à maintes reprises.

Autour de l’idée de ce qui est ou n’est pas « mort » les avis peuvent en effet considérablement diverger et notamment selon que l’on est un  homme ou une femme. Ce qui pour une femme est « bien vivant » est mort pour un homme. Il peut y avoir des simulacres de vie, on peut même faire bouger des objets  (psychokinésie) et donner une apparence de vie à un pantin (épouventail agité par le vent, girouette etc).

Revenons à ces astrologes qui ont figé peu ou prou leur savoir, tout en tentant de lui conférer un semblant de  (sur)vie. Ils font la paire avec ces anti-astroogues qui s’en prennent non pas au concept d’astrologie mais à une certaine tradition et qui s’imaginent qu’en mettant en pièces les dires des astrologues, ils auront réglé son compte à l’astrologie. Ces anti-astrologues font les questions et les réponses/ Ils ne se demandent pas s’il n’y a pas d’autres formulations possibles de l’astrologie que celles  qui trainent dans les livres.

En réalité,  l’autre définition de l’astrologie  nous semble bien plus porteuse et c’était celle qui était en vigueur  jusque dans les années  quatre vingt, il y a donc trente ans. Toute contribution à l’étude des corrélations entre les hommes et les astres était la bienvenue, quand bien même n’aurait-elle pas correspondu  à une certaine « doxa » astrologique.Or, recemment, Frank Agier de Baglis TV nous a signalé -après en avoir parlé à différents astrologues – qu’il ne mettrait pas en lignes les vidéos qu’il avait tournées avec moi exposant mes théories astrologiques  parce que cela  risquait de brouiller l’image de l’astrologie. Une telle dérive doit être condamnée car cela conduit à faired du milieu astrologique une sorte de secte.

Selon nous, il est urgent que la communauté astrologique cesse de croire que son salut passe par un savoir figé, fondé sur un consensus.  D’ailleurs, pendant des décennies l’astrologie  a  su éviter de tels écueills, étant évident que toute avancée dans ce domaine même si elle ne validait qu’une mince partie du corpus astrologique serait la bienvenue. A partir des années 90, sous notamment l’impulsion d’yves Lenoble, la communauté astroloique a changé l’image qu’elle se faisait d’elle-même  et s’est perçue comme un espace d’enseignement d’un certain savoir qui n’avait pas à être remis en question car ce serait d’un mauvais effet pour le recrutement. Or, l’effet aura été, avec le recul, inverse de celui que d’aucuns attendaient, lesquels n’ont pas compris, à temps, que l’attirance pour l’astrologie du moins chez certaines élites tenait précisément à ce côté « work in progress »,  domaine à explorer.  C’était oublier que nombreux sont ceux qui sont attirés par de nouveaux horizons et que trouvait-on à la place, ? Un savoir qui avait tous les défauts: il était figé mais néanmoins marginalisé, ne se remettant plus en question, mais ronronnant, avec des adeptes se réunissant en colloques pour célébrer leurs croyances, ce qui correspondait à une subversion des colloques que nous avions organisés à partir de 1975 dans le cadre du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) et qui étaient ouverts à des débats de fond sur ce qu’il fallait notamment garder ou ne pas garder, sur la question de la cohérence interne comme des passerelles avec d’autres domaines de recherche. Peu à peu, tout allait se verrouiller et d’ailleurs, le public se féminiser  et vieillir  hors de toute proportion  raisonnable, et dès lors s’homogénéiser de façon caricaturale. L’astrologie se momifiait. En ce qui nous concerne, les organisateurs des congrès de Lyon, de Bordeaux ou de Paris en vingt ans ne jugèrent pas de nous inviter à nous exprimer une seule fois dans leur cadre. Toute alternative à leur astrologie devait être muselée et surtout lorsque l’on se permettait de remettre en question certaines « bases » de l’astrologie. En 2014,  lorsque l’on interroge un astrologue sur l »absence  de fondement de tel ou tel dispositif,  on entend pour toute réponse « du moment que cela fonctionne » comme si la notion même de « fonctionnement » était clairement établie en astrologie. C’est là le degré zéro du débat astrologique que Didier Geslain, qui se revendique d’André Barbault, se permet de nous tenir devant la caméra.  On ne peut pas descendre plus bas dans cette cristallisation de l’astrologie qui du fait même qu’elle s’est  solidifiée parle d’elle-même comme si elle était une mécanique de précision. D’ailleurs,  étonamment, c’est ce mot de précision qui est employé de façon récurrente par cet astrologue et qui renvoie notamment à une certaine idée de la prévision avec une fourchette de temps très étroite. Etrangement, en conférence, ces astrologues ne prennent même pas la peine de relier des événements de la vie d’une personne avec le contexte astronomique auquel ils se référent, hormis la sacrosainte date de naissance qui est la seule données à la fois astronomique et existentielle qu’ils prennent la peine de recueillir (extraits d’acte de naissance à l’appui).   Cette communauté astrologique en est au stade des soins palliatifs. Elle se laisse mourir et c’est ce que nous avons appelé le désamour des astrologues pour l’astrologie. Comment parler de l’astrologie comme d’aucuns le font  en « aimant » l’astrologie.

En réalité, comme on dit en ethnométhodologie,  le ‘non-dit  » d’une telle « communauté », c’est bien  un certain désenchantement. Le couple Astrologue-astrologie ne tient plus que par habitude mais voilà longtemps que l’astrologue trompe l’astrologie avec des maîtresses sémillantes. C’est ainsi que l’astrologue préfére parler anecdotiquement de la chanson française (disques à l’appui), des criminels (photos à l’appui)  ou de toute autre catégorie de population, d’actualiité (comme Lenoble aux réunions de l’association Source) et l’astrologie s’en trouve réduite à la portion congrue, en gardant une union de façade. Mais le divorce entre les astrologues et l’astrologie est de plus en plus flagrant et le moins que l’on puisse dire que les astrologues se comportent de façon de plus en plus cavalière avec l’astrologie réduite à un jeu de salon  quand les astrologues se réunissent entre eux.

Qui aime bien châtie bien.     Cette désinvolture de la part des astrologues qui ne prennent même plus la peine de « nettoyer » l’astrologie, qui la laissent vautrée dans ses oripeaux est un scandale comme   une vieille femme que l’on  laisse à l’abandon.  Ce milieu a cessé de se respecter lui-même.

Il est temps de se ressaisir et d’accepter une approchjhe critique (et non apologétique) de l’astrologie. Il faut  adopter une ligne minimale que nous appelons   ockamienne et qui vise avant tout à montrer qu’il y a quelque chose de tangible en astrologie même si cela ne vient pas corroborer  la tradition astrologique dans sa globalité/ Et Suzel Fuzeau-Braesch,  docteur es sciences, auteur d’une édition du Que Sais je sur l’astrologie, avait cru qu’il suffisait de prendre le savoir astrologique comme un tout, définissant l’astrologue comme celui qui savait se servir de l’astrologie et non comme celui qui  enquétait sur ce que pouvait réellemet être une astrologie. Cette définition de l’astrologue comme celui qui sait actionner l’astrologie est parfaitement grotesque et nous confirme dans l’idée qu’il est temps que l’astrologie échappe à l’emprise des femmes lessquelles  ont toujours tendance à prendre le train en marche et sans trop se poser de questions sur la provenance.  Le milieu astrologique actuel  est marqué par une contre-culture qui prend le contre-pied de la démarche scientifique. Il fait un pied de nez à  notre société et  non sans un certain cynisme, déclare à la face du monde qu’il existe et  qu’il n’a que faire  de la méthodologie dominante. Il subvertit sans état d’âme le langage de la science en usant et abusant du mot « précision ». Il ne faudrait pas que la cause de l’astrologie soit compromise par de telles bouffoneries.

 

 

 

 

JHB

28. 04. 14

 

 

 

 

 

 

 

 

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Repenser les couples planétaires

Posté par nofim le 27 avril 2014

Les lacunes du dispositif des domiciles planétaires

par  Jacques  Halbronn

 

Dans un précédent texte, nous nous étions arrêtés  sur le cas de ces domiciles planétaires qui

plaçaient dans des signes consécutifs des planétes considérées comme correspondant à des

principes opposés. Nous signalions notamment le cas de Mars et de Vénus qui est tout à fait

singulier en ce qu’il place ce binôme  à la fois au printemps et à l’automne. Cela vaut aussi pour le

soleil et la lune mais aussi pour Saturne Uranus.

On peut expliquer cette anomalie par la précession des équinoxes car si l’on décale tout d’un

signe, la frontière entre les saisons est elle aussi décalée et dans ce cas, il n’y a plus stricto sensu

de consécutivité mais une sorte de symétrie:

de part et d’autre de l »axe Cancer-Lion:  les luminaires

de part et d’autre de l’axe Capricorne-Verseau:  Saturne et Uranus

de part et d’autre de l’axe Bélier-Taureau   Mars et Vénus

de part et d’autre de l »‘axe Balance-Scorpion: Vénus et Mars.

On notera que les exaltations sont organisées autour des mêmes axes:

de part et d’autre de l’axe Bélier-Taureau: les luminaires

de pat  et d’autre de l’axe  Balance-Scorpion, Saturne et Uranus

Il y a une anomalie qui saute aux yeux, cela concerne le couple restant  Mercure-Jupiter qui ne s ‘inscrit

pas dans un tel tableau alors même qu’on a un doublon pour Mars et Vénus.

Notre hypothèse, c’est que dans un des deux cas, on devrait remplacer Mars-Vénus par Jupiter-

Mercure.

Or, l’on note que le dispositif des domiciles, constitue deux hémisphères: d’ »un côté les

planétes  interieures à l’orbite de la Terre et de l’autre les planétes extérieures

-luminaires, Mercure et Vénus:

Mars-Jupiter-Saturne-Uranus

On placera donc  Jupiter  en Scorpion (et non en sagittaire),  Mercure en Balance(et non en

vierge); Mars en bélier et Vénus en Taureau.

On aura compris que selon ce nouveau dispositif,  le capricorne est un signe d’automne et

le  verseau un signe d’Hiver,  le cancer un signe de printemps et le lion un signe d’Eté, la Balance

un signe d’Eté  et le  Scorpion un signe d’autom e le bélier un signe d’hiver et le taureau un

signe de printemps, ce qui permet de ne plus avoir  deux planétes de nature opposées régissant deux signes de même saison comme c’est le cas dans le dispositif actuel..

Seuls les 4 signes mutables sont sans planéte  en domicile.

Pour les exaltations, nous compléterons ainsi le dispositif:

Vénus exaltée en cancer et Mars en lion

Mercure exalté en verseau et  Jupiter en capricorne

Là encore, les signes mutables seront sans planéte  atttrribuée.

Autrement dit, les 8  signes cardinaux et fixes auront  chacun une planéte en domicile et une

en exaltation.

On aura noté que lorsque l’on place les domiciles dans la Tétrabible,  l’axe de symétrie ne passe

pas entre les poissons et le bélier mais bien entre le bélier et le taureau, ce qui montre bien que

dispositif correspond à un systéme où le zodiaque commence au taureau et non au bélier.

Etant donné que l’on ne disposait dans l’Antiquité que d’un septénaire, Uranus remplissant

ici  un vide, on ne pouvait  trouver un équilibre qu’en considérant un zodiaque réduit  à 8 signes, les

signes mutables étant des temps de transition entre les 4 pôles.

On observe donc que plusieurs dégradation se sont produites avec le temps: le couple Mars-Vénus a

a  été dédoublé aux dépens du couple Mercure-Jupiter  pour ce qui est des domiciles et dans le

cas des exaltations, si le cancer et le capricorne sont restés des signes associés à des planétes,

Jupiter va finir par remplacer Vénus et Mars  Jupiter. L’axe vierge-poissons qui aurait du

rester neutre (sans maitre planétaire) va être associé à Mercure et Vénus  à la place du lion et

du verseau.

D’aucuns -comme Didier Geslain (cf notre reportage du 27 avri  2014) se contentent de

repondre que le systéme actuel « fonctionne » et qu’il n’ y a donc aucune raison d’en changer. En

réalité, ces astrologues ne veulent pas  laisser le pouvoir doctrinal aux chercheurs de leur

temps et préférent s’en tenir  à une tradition frelatée. Depuis 1969  et nos premiers travaux

sur les « Dignités’ » planétaires, nous avons mis en cause le « fonctionnement » du thème astral

comme moyen de valider des dispositifs astrologiques.  Un Jean -Pierre Nicola a préféré, pour sa

sa part jeter le bébé des « maitrises » avec l’eau du bain.

Il est intéressant de noter qu’André Barbault a dirigé un volume sur le soleil et la lune sans signaler

l’anomalie consistant à placer pour la même saison et l’un à la suite de l’autre les deux

luminaires. Il n’ a pas publié de volume sur Mars et Vénus qui auraient mérité les mêmes

observations. En revanche, il a consacré un volume à Uranus et Neptune d’une part et à

Jupiter et Saturne de l’autre. (Rééditions Ed. Traditionnelles)  mais pas sur Saturne-Uranus

qui aurait semble plus évident. De même il n’ a pas envisagé un volume sur Jupiter-Mercure et

a préfére  en faire un sur Jupiter-Saturne. Or, l’on sait qu’en mythologie, Mercure est le

messager des dieux et notamment de Jupiter.  On sait à quel point l’on oppose les Gémeaux et

le Sagittaire dans la psychologie zodiacale.

En fait, deux modes de polarisation cohabitent, l’un qui considére le rapport entre deux signes

consécutifs et l’autre  entre deux signes opposés. Mais ce systéme de signes consécutifs ne

fait sens que si l’on admet que bien que consécutifs les signes considérés n’appartiennent pas

à la même quarte zodiacale. Autrement dit,  le bélier apparait  non plus comme le premier

signe du zodiaque mais comme le dernier avec cette double symétrie:

bélier:  Mars et  Soleil

taureau  Vénus et Lune.

En réalité, comme nous l’avons montré dès 1976 (Clefs pour l’Astrologie), il importe de

permuter les luminaires en exaltation et de placer la Lune au Bélier et le Soleil au Taureau

à l’instar de la Lune en cancer qui précéde le Soleil en lion, dans les domiciles, ce qui donne;

bélier:  Mars et Lune

taureau  Vénus et Soleil

et le rapport de Mars à la Lune est significatif d’une fin de cycle crépusculaire (quand la Lune

apparait) alors que Mars est la marque de ce qui met fin à la vie. C’est l’ouroboros  qui est ainsi

rétabli avec la queue Mars-Lune et le tête Vénus Soleil.Mars n’est donc pas l’astre  du commencement mais bien celui de la fin ou si l’on préfére Vénus

est l’astre de la vie et Mars de la mort.

 

JHB

27-28. 04  14

 

 

Guy Taillade a commenté  ce texte:
: « La mort c’est Saturne (bien sûr ce n’est pas seulement la mort). Mars c’est la blessure (bien sûr la blessure peut être mortelle et ce n’est pas que la blessure). Vous parlez à un endroit de tradition frelatée, mais vous ne débattez pas sur la tradition car vous partez tout de suite dans un argumentaire qui inclut Uranus. Le système traditionnel des maîtrises ne tient qu’à condition de s’en tenir au septénaire. Peut-être pourrait-on dire plutôt que Saturne est la fin des choses alors que Mars n’est que le début de la fin. »

 

Notre réponse: il est un fait que nous avons introduit Uranus (comme nous l’avions déjà fait en

1976  car nous ne nous situons pas ici dans un dispositif des doubles domiciles au sens de la

Tétrabible mais un double dispositif des domiciles et des exaltations auquel les doubles

domiciles entendirent se substituer, ce qui n’a pas empêche, syncrétiquement, les astrologues de conserver les deux systémes de façon redondante. Les doubles domiciles font disparaitre le

huitiéme facteur qui vient dédoubler Saturne  pour en faire le pendant des deux luminaires,

d’où les deux domiciles de Saturne qui se jouxtent comme le font les luminaires dans le

dispositif des doubles domiciles.

L’ouroboros est constitué de 4 facteurs: les luminaires et Mars-Vénus, il n’y est donc pas

question de Saturne qui correspond avec Uranus à un anti-ouroboros, situé aux antipodes

en capicorne et en verseau qui sont aussi liés (cf supra) à Mercure et à Jupiter.  Les 8 planétes

(si on inclut  Uranus) se retrouvent sur 4 signes,  autour de l’axe des  équinoxes. Mais on peut en

dire de même de l’autre axe, celui des solstices.  Il est donc clair que le septénaire n’est pas

viable sans l’adjonction d’un huitiéme facteur qui en Inde correspondait à l’axe des noeuds

(Rahou et Ketou) qui est celui des éclipses

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Penser l’empire

Posté par nofim le 26 avril 2014

La dimension impériale de la France

par  Jacques  Halbronn

 

Nous avons déjà souligné que l’on ne pouvait comprendre l’avenir de la France sans prendre

la mesure de sa dimension impériale et que le nationalisme ne lui sied guère. Qui ne voit que le

probléme des étrangers n’a pas la même signification ni la même portée selon que l’on se situe

dans une perspective impériale ou nationale. Or, l’articulation entre  ces deux approches est assez

délicate en ce sens que tout empire est une expansion d’un certain nationalisme qu’il s’agisse de celui

de la Russie, de la Prusse ou de la Turquie et bien évidemment de la France ou de la Grande

Bretagne pour  ne pas parler des USA.   Mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre

et il y a un revers à la médaille, à savoir une certaine diversité et une certaine laïcité, qui implique une certaine tolérance et un certain relativisme.  Ce n’est pas pour rien que la France se veut laïque car il

n’y a pas d’impérialisme heureux sans une certaine prise de distance par rapport aux croyances

des uns et des autres.

Autrement dit,  l’on devrait insister dans les écoles sur cette France impériale, avec ses hauts et ses

bas et cela implique toutes sortes de migrations (immigrations comme émigrations). Les éléves

d’origine maghrébine, par exemple, comprendraient mieux les raisons de leur présence en

France, du fait de la dimension impériale(et donc coloniale) de la France qui est ce qu’elle est.

Un aspect essentiel de cet impérialisme à la française est d’ordre linguistique et là encore, il serait bon

que ce point ne soit pas oublié dans les classes de français et de langues étrangères, à commencer

par l’anglais.

Car si la France a été impériale sur un plan territorial, suivant en cela des précédents prestigieux,

elle l’aura été sur un plan plus abstrait, qui est celui de la domination de sa langue dans le monde

mais notamment en Europe. L’intérêt de cet angle d’approche tient à ce que cette influence du

français ne concerne pas seulement ni d’abord l’Outre Mer  mais bel et bien ses voisins, à commencer

par l’Angleterre qui n’est séparée de la France que par une mince bras (Manche) d’eau.

On ne reviendra pas sur l’endettement colossal de l’anglais par rapport au français et qui n’a

toujours pas été résorbé en ce début de XXIe siècle.  Mais l’anglais n’est jamais qu’un cas parmi

d’autres – mais certainement le plus flagrant et le plus massif- des emprunts de diverses langues

au français depuis mille ans.

On eut évidemment fausser le débat en développant telle ou telle théorie linguistique qui

minimiserait cette dépendance de l’anglais par rapport au français et c’est peu dire que de dire

que les linguistes ne sont pas neutres dans un tel débat. Nous ne reviendrons pas ici sur ce qu’est ou

n’est pas une langue mais force est de constater que les locuteurs anglais se sont contentés d’un

traitement oral de leurs emprunts en  restant très  fidéles au français écrit. La plupart des mots

français sont bien plus reconnaissables, en effet, à l’écrit qu’à l’oral. Cette fidélité au mot français

écrit témoigne d’une réelle dépendance, comme si l’anglais se voulait le successeur du français, son

héritier, ce qu’il est d’une certaine façon d’ailleurs. En ce sens, il va de soi que les éléves français (ou francophones) qui apprenent l’anglais ne sauraient l’apprendre comme si c’était une langue « étrangère » et l

et situer cela dans le cadre de cet impérialisme français qui est bel et bien dans le destin de la

France. Certes, la France n’a pas imposé sa langue à ceux qui lui ont emprunté, même s’il y eut une

présence franco-normande en Angleterre.. On pourrait même dire qu’elle aura été pillée  sans vergogne.

Mais en vérité, la notion même d’empire n’est pas si simple à appréhender. Dans bien des cas, il est

fait appel à l’empire, il y a volonté d’y appartenir, d’en obtenir en tout cas quelque forme de

protection.  On sait d’ailleurs à quel point  certains empires sont apparus comme un fardeau, un

boulet pour ceux qui en avaient la charge et cela explique en partie la décolonisation. Autrement

dit, l’empire peut souffrir d’une certaine forme de parasitisme et il  fait penser au pélican.

Il reste que pour nous l’empire remplit une fonction  simplificatrice et donc unificatrice. C’est le

contraire de la Tour de Babel. On nous objectera qu’au contraire les empires sont la cohabitation de

toutes sortes de différences mais celles-ci sont vouées à un certain dépasseement du fait même de

l’empire. C’est  une diversité maîtrisée. En fait, c’est un seul et même modéle décliné de diverses

façons, selon divers contextes, à commencer par la langue française dont l’empire s’étend en Europe de Londres à Saint Petersbourg.

Les empires ne disparaissent jamais complétement. On en trouve maintes traces qui perdurent et

d’ailleurs dans bien des cas, il faut s’attendre   à des résurgences. L’avenir est souvent dicté par le

passé des empires. On voit ce qui se passe actuellement en Ukraine et qui ne se comprend qu’au

prisme de la dimension impériale, tsariste (déformation de César) de la Russie. Mais cela vaut aussi

pour les récentes  interventions françaises en Afrique.

Certes,  la plupart des empires appartiennent-ils au passé mais leur souvenir nous hante et nous anime.

Sans les empires, le monde serait terriblement cloisonné. Les touristes si nombreux qui viennent

à Paris ne célébrent–ils pas à leur façon cette France impériale  tant dans leurs visites des

monuments que dans leur rapport à la langue française dont ils trouvent inévitablement des parentés

avec leur propre langue, ce qui les empêche de se sentir vraiment étrangers. La France n’est pas

exotique, elle est quelque part un retour aux sources et un lieu unique de convergence pour ces millions

de visiteurs qui viennent ainsi lui rendre hommage. Il serait bon qu’à l’occasion de leur passage, l’on

mette en place des brochures appropriées célébrant cette vocation impériale de la France. Que

celle-ci ait « perdu » ses colonies,  est relativisé par l’immigration vers la France issue des dites colonies.

(cf le phénoméne de la francophonie politique), qu’elle ne soit plus la langue dominante, du fait de

l’anglais ne doit pas faire oublier que tout locuteur anglophone emploie couramment des milliers de

mots « made in France ».

.JHB  26. 04. 14

 

 

 

 

 

 

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26 04  14

Publié dans HISTOIRE, POLITIQUE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Principes d’une vraie cyclicité

Posté par nofim le 26 avril 2014

Pour un refus de toute polarité planétaire

par  Jacques Halbron

 

Il y a de vraies et de fausses polarités. Nous avons montré récemment qu’il convenait de se méfier

de ce qu’on appelle le Bien qui est souvent complice du Mal tout comme une drogue permet de

supporter une réalité pénible. L’astrologie ne saurait entériner une telle façon de faire en proposant

des « couples »  planétaires  comme ceux proposés par André Barbault (Soleil Lune, Jupiter-Saturne,

Uranus-Neptune, parus dans les années Cinquante du siècle dernier) pas plus que les « cycles

planétaires » de type Saturne-Neptune et tutti quanti (et cela vaut pour le cycle Jupiter-Satune à la

base des « grandes conjonctions, qui remonte au Moyen Age arabo-musulman).

La véritable philosophie du cycle doit impérativement être monoplanétaire avec un seul et unique

marqueur. Que l’on prenne le cycle des saisons ou celui de la journée, il est clair qu’il y a un seul

et unique moteur. La nuit n’est qu’un manque de jour et non pas une entité en soi pas plus que l’Hiver

n’est autre qu’un manqe d’Eté, de chaleur.  A ce propos, le couple Soleil-Lune induit en erreur en

laissant entendre que la Lune serait l’astre des nuits alors que l’on sait très bien que la nuit n’a rien

à voir avec la Lune, à part le fait que la Lune y est visible. Bien des erreurs sont liées à cette dialectique

soli-lunaire.

Si l’on veut introduire une dualité, il n’est donc aucunement nécessaire de disposer de deux astres

et surtout pas de deux astres signifiants, liés à des divinités différentes comme Mars et Vénus. Dans

ce cas, est-ce le principe martien qui est liée à une « éclipse » de Vénus ou le principe vénusien qui

le serait à une « éclipse » de Mars?

Une seule planéte fait sens et suffit à la tâche tantôt par sa présence, tantôt par son absence. Mais en

fait, ce n’est pas la planéte  qui est ou n’est pas là mais le signal qu’elle détermine. Il y a signal

quand la planéte se rapproche d’une étoile fixe bien définie et il y a perte de signal quand la dite

planéte s’en éloigne. Si la planéte reléve de l’astronomie, le signal appartient au champ de

l’Astrologie car en astronomie, l’on peut établir un nombre infini de signaux, chaque configuration

pouvant faire l’affaire. Or, il est bien évident que l’astrologie n’aurait que faire d’une infinité de

signaux dont même l’astrologue le plus boulimique sur le plan astronomique n’aurait que faire.

Comme on l’ a dit, à propos du rasoir d’Ockam, pourquoi faire compliqué quand on peut faire

simple ( cf Rondo Keele, Ockam explained. From Razor to Rebellion,   Ed Open Court  Chicago 2010)?

On conseillera donc de ne se servir que d’une seule planéte en tant que marqueur et d’un seul repére

pour structurer un cycle complet. Mais là encore, l’astrologie n’a pas à s’aligner sur l’astronomie. Nous

pensons que l’astrologie avant de tomber sous la coupe de la caste des astronomes qui avaient besoin

de ses services pour justifier leurs activités et leur savoir faire, en quéte d’un débouché pour les données accumulées, divisait le cycle de Saturne en 4 temps à peu près égaux et ne considérait pas le cycle

sidéral complet de Saturne comme une base de travail, mais comme un matériau à structurer.

Comme nous l’avons dit ailleurs,  il n’est pas question que des états successifs d’un cycle se retrouvent comme  télescopés, conjoints et c’est évidemment le risque si chacun de ces états correspond à une

planéte distincte car cela se fera aux dépens de la séquentialité. Si Vénus représente un état de Mars

ou vice versa, la notion de conjonction Vénus Mars est aussi inconcevable de dire qu’il fait en même

temps chaud et froid,  jour et nuit.  Alors que les astrologues ne cessent de se référer à de tels cycles

naturels, ils continenuent à parler de conjonctons de planétes correspondant à des principes

incompatibles du moins dans le même instant.

Cela dit, il est vrai que certains esprits sont perturbés et que de telles incohérences ne les choquent

pas plus que cela. Nous avons en effet  récemment décrit certaines pathologies courantes, liées

notamment au processus de l’addiction qui fait qu’en un instant T,  puisse se juxtaposer, se superposer des

des ressentis contradictoires. On peut ainsi capter à la fois du mal et du bien et ce bien est généré

par l’addiction ou si l’on préfére tout simplement l’addition. Si une viande est avariée, je le mangerai

si elle est bien assaisonée, bien pimentée. Si  quelqu’un nous maltraite, on le supportera s’il nous donne

de l’argent (prostitution).

Donc, on pourrait parler d’une astro-pathologie qui ferait que ce qui ne devrait pas être associé l’est

cependant. Il conviendra alors que l’astrologue explique à son client/patient qu’il peut être en proie

à des perceptions contradictoires notamment lors d’une conjonction de deux planétes, une bénéfique

et une maléfique par exemple. Et l’on peut même penser que bien des astrologues doivent être

victimes de telles pathologies, ce qui les empêche de s’alarmer de certaines incohérences du discours

astrologique. Et ils auraient bien besoin du rasoir d’Ockham pour  séparer le bon grain de l’ivraie.

Ce qui vient singulièrement compliquer les choses, c’est que la cyclicité elle-même propre à

l’astrologie est déjà en soi une forme d’addiction programmée qui fait que le ciel interfére avec notre

présent en le destabilisant (soit vers le passé, soit vers le futur. Rappelons que bien des langues

n’ont pas de temps présent, grammaticalement).  On voit à quel point, notre existence est en

permanence confrontée à des tentations, à des égarements, à des déraillements, à des dévoiements qu’il

s’agit d’éviter.   Et tel est véritablement le rôle de l’astrologue non pas d’enferrer son client dans un

réseau d’addictions et de compensations faisant écran avec la réalité de l’ici et maintenant mais

bien de l’avertir et de l’alerter.

Car nous pensons que ce que nous devons percevoir, c’est le mal, le dysfonctionnement et non le

« Bien » qui est suspect et qui n’est pas le contraire du Mal mais son maque. Une prévision ne fait

sens que pour avertir d’un risque de dérapage.  L’astrologue n’est pas là pour annoncer le Bien

puisque le vrai Bien est la norme, le cours normal des choses. Le Mal s’oppose en fait à la Norme. Mais

le paradoxe est que, selon nous,  il est possible de modéliser le Mal et non pas la Norme tout comme

en météorologie, ce qui compte c’est de percevoir les perturbations de température qui suivent des

cycles comme c’est le cas de certaines crises.

Selon nous, le cycle de Saturne n’est pas la norme du Bien mais celle du Mal et il n’est pas étonnant

au bout du compte que cet astre ait une réputation sinistre tout comme l’astrologie toute entière.

La dignité de l’astrologue, comme celle du médecin, est de savoir lutter contre le Mal, la maladie, les

maux.  L’homme normal ne vit pas selon les cycles  (le judaisme déclare que l’homme pieux échappe

au détermisme astral, cf notre Monde Juif et l’Astrologie Ed Arché 1985, Milan), mais dans la durée

qui est une succession de journées.  En ce sens,  les cycles non astrologiques font pendant aux cycles

astrologiques. Le cycle de la semaine, essentiel dans les religons monothéistes, n’a rien à voir avec

l’astrologie pas plus que les calendriers électoraux. Aux hommes de ne pas se laisser perturber

par les cycles astrologiques, quels qu’ils soient.

On nous fera remarquer à juste titre que nous présentons l’astrologie comme une épée de Damoclés

brandie au dessus de l’Humanité et de fait, cette astrologie, comme disent les Juifs, nous est étrangère

(Avoda Zara, astrolatrie). Elle est une machine conçue pour nous éprouver, pour fausser notre

jugement. L’astrologue n’est donc pas là pour faire prévaloir l’ordre astrologique mais bien pour

le combattre, non pas en en niant l’existence mais en la prenant très au sérieux.  On dit que

la plus grande victoire du Diabel, c’est que l’on ne croit pas à son existence. D’une certaine façon, on

l’aura compris à la lecture de nos textes, les femmes sont les instruments de cette emprise des astres

sur l’Humanité

 

JHB  26  04  14

 

 

 

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JHB

26. 05. 14

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La fausse dialectique du Bien et du Mal

Posté par nofim le 26 avril 2014

Les femmes et la question  du Bien et du Mal

par  Jacques  Halbronn

 

Nous  avons montré dans un précédent texte (et aussi en vidéo sur face book  et teleprovidence) que  faire du bien n’était pas faire le Bien. Notre exemple était pris au domaine de la diététique.  Le fait d’ajouter à un produit insipide voire en pleine corruption, un autre produit qui occultera son goût et/ou  son odeur  aboutit à ce que ce « bien »  se fasse le complice du mal et trompe nos défenses immunitaires en brouillant nos perceptions. En ce sens, ce « bien » ne saurait s’opposer au Mal.  Le véritable ennemi du mal est celui qui fait cesser le mal et non celui qui le recouvre de quelque « baume », pour faire « passer la pilule ». En  effet,  l’essentiel est bien de détecter le Mal, à commencer par nos anticorps et de ne pas se contenter d’intervenir sur les symptomes au point de les faire disparaitre, oublier. Tout ce qui vient saboter cette détection, cette alerte/alarme nous fragilise dans notre systéme de défense.

Or,  force est de constater au niveau du couple, qui est un de nos axes de recherche, que cette question se pose.On peut  avoir un premier mouvement – sain- de rejet, d’inquiétude, qui va se trouver freiné, inhibé par l’envoi par l’autre de signes « positifs » qui vont calmer, endormir notre première réaction.  Cela passe par un rapport sexuel  plaisant  et/ou par des propos amoureux de la part de notre partenaire, sans oublier que notre propre expression de nos « sentimentse » et de nos « sensations » peut aussi être une source de plaisir. Le plaisir, c’est justement ce qui peut « compenser » nos impressions négatives.

On dispose ainsi de toute une gamme d’ingrédients au même titre que dans la cuisine. Quelque part « faire l’amour » serait une opération comparable à « faire la cuisine ». Entendons que le produit de base peut être, dans les deux cas, de médiocre qualité, ce qui va provoquer dans notre corps comme dans notre  « âme » des  réactions  complexes et contradictoires.

Cela nous conduit à réfléchir sur le (bon) fonctionnement du couple – mais cela peut être transposé évidemment ailleurs- à savoir qu’il est possible que les hommes éprouvent au départ, viscéralement, instinctivement, une forme de rejet des femmes. Entendons par là que quelque part,  ils éprouvent à leur égard un  certain sentiment d’étrangeté, de « malaise », assez indéfinissable au demeurant et cela tient, selon nous, à cette dimension biotechnologique qui serait propre à la femme ce qui se traduit par une difficile prise en compte de l’autre par la femme,  d’où une certaine forme de cécité psychique  (certes compensée par ailleurs, comme on l’a montré, par une fonction « radar » assez remarquable au niveau des^processus cycliques)

Ce malaise va être compensé, neutralisé par  un apport  de « Bien Etre », au même titre que l’adjonction de quelque « sauce » ou de quelque condiment.  Ce « Bien être » -on l’a dit- passe par le rapport sexuel, le plaisir que la femme peut apporter à l’homme (voire à une autre femme)  et cela s’apprend. On « se fait du bien » mais cela vaut aussi pour la cuisine et l’on sait la part significative des repas dans la vie du couple. Et déjà à ce stade,  quelque part, un probléme peut se poser sur la façon dont l’homme est « nourri » par la femme et la part des « bons » produits par rapport à ce qui est « bon » au goût, soit deux choses bien différentes.

Pour en revenir  à nos réflexions générales sur les femmes, nous dirons que l’apport des femmes à notre « bien être » n’est pas le même selon qu’il est question de notre intégrité corporelle et mentale ou selon qu’il s’agit de sensations superficielles auxquelles nous pouvons éprouver un rapport d’addiction, ce qui génére une conflictualité (cf le film L’Ange Bleu de Sternberg). La femme peut devenir une addiction faisant écran avec  une certaie réalité qu’elle recouvre, qu’elle masque, qu’elle occulte., qui permet de supporter une situation par ailleurs pénible .

Il nous faut rappeler à ce propos, nos études consacrées au  cycle de sept ans. Le recours au passé qui est souvent une arme de la femme (phase montante de l’Astrocyclon) ou  les  promesses d’avenir ‘(phase descendante de l’Astrocyclon) apparaissent également comme une façon d’occulter le présent et d’en  masquer la difficulté  de l’ici et maintenant.

Tout cela fait partie de cette problématique de la Tentation dont nous avons largement traité depuis quelque temps.  Ce « Bien » qui vient nous soulager n’est pas un vrai reméde’ contre le Mal/ Que les femmes soient en mesure de nous « faire du bien », de nous faire oublier nos problèmes  – bien qu’elle tende elle-même à devenir le probléme plutôt que la solutio n (d’où des rapport sado-masochistes), nul doute. Mais les remédes qu’elles proposent sont bien impuissants pour aller à la racine de nos maux et l’on peut penser que dans le domaine politique la façon dont les femmes envisagent de traiter les  défis risque fort de tenir à un certain type de recours, fait de saupoudrage.

 

 

 

 

 

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JHB

26. 05. 14

Publié dans ASTROLOGIE, DIETETIQUE, FEMMES, Médecine, POLITIQUE, PSYCHOLOGIE, RELIGION, SOCIETE | Pas de Commentaire »

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