Les femmes et la propreté
Posté par nofim le 27 mai 2014
Propreté externe et propreté interne.
par Jacques Halbronn
Dans de précédents textes, nous avons distingué entre
propréte intérieure et propreté extérieure. L’une serait
plutôt le fait des hommes, l’autre des femmes. Pour
connaitre le degré de propreté extérieure, il suffit
notamment de s’en tenir à l’odorat même si l’on peut
masquer la puanteur par des parfums, des encens. En ce qui
concerne la propreté intérieure, cela passe par la par la
qualité de la communication et l’on peut dire que la saleté
intérieure ne dégage pas une odeur de sainteté et que pour
certains esprits sensibles cette crasse est aussi insupportable.
C’est probablement ce manque de propreté qui condamne
à l’oubli et à la déchéance tant d’oeuvres féminines tant les
femmes semblent, tous comptes faits plus aptes à veiller
l’externe qu’à l’interne. Il est dommage que l’on ne puisse
visionner -du moins pour l’heure- ce qui se passe dans la
tête des femmes. On serait probablement assez horrifié, ce
qui n’est pas sans faire songer au Portrait de Dorian Gray
d’Oscar Wilde. On notera que l’expression « sale » est souvent
utilisée en français au « figuré »: sale type, sale Juif, une sale
affaire etc
Un bon exemple de cette obsession viscérale chez les femmes
au regard de la propreté est d’ordre alimentaire. On préférera
manger des produits secs qui ne tachent pas
que des produits humides qui font des « saletés » . D ‘où le
succés persistant des viennoiseries, des chips, des
cacahuétes que l’on offre en toute saison quand reçoit
chez soi car les invités ains se salissent moins les doigts, les
vêtements, et on n’a pas à laver le sol après! Que ne nous
fait-on pas ingurgiter comme malbouffe au nom de la
proprété! Du moment que l’on est « propre sur soi ».
Le hic, c’est qu’il est bien plus facile de remédier à la
propreté extérieure qu’ à la propreté intérieure. Une femme
de ménage y suffit et cela coûte moins cher que des
séances de psychanalyse! L’exploration de l’extérieur est
plus aisée que celle de l’intérieur et s’il est des parfums
pour chacher la puanteur extérieure, il est est aussi quant
à la puanteur intérieure, comme de s’approprier les discours
d’autrui qui serviront de façade et de trompe l’oeil.
Les enfants qui ont été sous la coupe de leur mère tendront
à veiller avant tout à leur propreté extérieure et cela leur
donnera bonne conscience mais ils risquent fort de
négliger le soin de leur espace intérieur, surtout s’ils n’ont
pas développé leur olfactivité interne car on peut dire
qu’aux sens externes correspondent des sens internes qui
seront diversement éveillés selon les gens et notamment
selon les sexes. C’est aussi la question de la « vie intérieure »,
de l’introspection, c’est à dire de l’inspection de l’interne.
Les désordres intérieurs se cachent plus facilement que le
« bordel » extérieur.
Cela nous renvoie à la notion de toilettage qui peut
s’appliquer au corps comme à un texte que l’on peaufinera.
Le mot même de propreté est fort ambivalent : quand on dit
« à proprement parler », cela concerne la propreté intérieure.
La propreté, c’est ce qui a été dégagé de toutes les scories,
les impuretés, les pollutions, ce qui peut assez vite
dégénérer en répulsion, en rejet d’autrui. On ne peut non
plus isoler propreté de propriété tout comme santé de
sainteté.
On peut dire que les réformateurs sont à l’image d’un
Hercule nettoyant les écuries d’Augias. Hitler parlait d’un pays
« judenrein » pour désigner qu’il est vidé de ses Juifs. Un
chercheur doit avoir l’odorat « interne » développé pour
détecter les points qui sont suspect et qui exigent une
enquéte. A contrario celui qui n’a pas de « flair » passera
à côté. Les grands hommes sont de grands nettoyeurs qui
trouvent tel ou tel domaine « irrespirable » tant il agresses
les sens « internes » comme l’intelligence. Il est des milieux
qui se prélassent dans la crasse comme le milieu
astrologique qui empeste, ce qui ne choque nullement la très
grande proportion de femmes qui le fréquentent. On dirait
que d’aucuns se complaisent dans un environnement
intellectuel où l’air est vicié.
En ce sens, la cohabitation des hommes et des femmes
semble difficile. Si les hommes peuvent aisément accéder
à la propreté extérieure, l’inverse est bien rare qui exige
une discipline, une vigilance aussi constantes que la
propreté extérieures mais avec des sens d’un autre type, on
peut parler de la philosophie comme une éducation à la
propreté intérieure.. L’expression « emm…. » (mot de
Cambronne, bull shit) montre bien à quel on est conscient de la notion
de saleté morale, mentale.
Nous avons pu remarquer que certains milieux avaient
une très faible lucidité (lumière de l’intérieur) et une forme
d’indifférence au désordre avec tout ce que cela cache et
entraîne. On notera le passage du mot habit et habitat à celui
d’habitudes. Les gens semblent dans certains cas attachés
à leurs vieux habits, à leurs hardes non pas matériels mais
mentaux. S’il fallait représneter visuellement le mental
de certaines sociétés, notamment dans les pratiques
linguistiques, religieuses, l’on devrait montrer leurs membres
vétus de haillons puants et se vautrant dans les immondices.
Derrière le brillant extérieur des femmes, force est
d’observer au moyen de divers recoupements, une grande
résistance au renouvellement des pratiques, un attachement
à des savoirs poussièreux. Laisser les femmes entre elles
conduit à la perpétuation de telles moeurs liées à une
forme de cécité mentale. La carence du père est certainement
une cause majeure d’une carence de la conscience intérieure. Or
celle-ci doit être éveillée en priorité. Paradoxalement, on
peut d’ailleurs penser que la trop grande vigilance externe
est la cause d’un laisser-aller, d’une procrasrination au
niveau interne. Cette hyper-vigilance externe a souvent
pour revers un laisser-aller morbide interne.
JHB
27 05 14
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JHB
27. 05. 14
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