Le besoin de référence chez les femmes
Posté par nofim le 13 juin 2014
La quéte de validation chez les femmes
par Jacques Halbronn
Ce qui frappe dans la « psychologie » féminine, c’est le
besoin viscéral de référence extérieure. On est dans la logique
du copiste dont on peut vérifier qu’il n’a pas trahi son modéle,
qu’il a traduit « comme il faut », qu’il a bien « suivi » la partition,
utilisé les bonnes formules/formulations. Il faut qu’il y ait
« concordance » entre deux plans, celui d’avant et celui
d’après.
Les femmes sont « perdues » quand il manque un « patron »
(pattern), quand on ne peut évaluer leur travail à l’aune de
critères bien précis. D’où un certain processus de répétition, qui
s’avère nécessaire, à leurs yeux et qui exige qu’il y ait eu des
antécédents auxquels se référer, si besoin est.
L’intérêt des femmes pour l’astrologie est lié à l’existence
supposé d’un schéma initial auquel se reporter. On va voir
l’astrologue pour s’assurer que sa vie est conforme au
modéle cosmique, et s’il est possible de se rapprocher au
plus juste du dit modéle individuel, ce qui est une façon de
nier une véritable individualité puisque le thème devient ainsi
une sorte de double, d’alter ego virtuel. Avec le thème, la femme
cesse d’être seule, c’est toute son existence qui trouve ainsi
son pattern et pas seulement son travail..Tel est l’enjeu de
l’astropsychologie : s’assurer que l’on a respecté la matrice
D’où chez les femmes, une certaine peur de l’inconnu, de ce
qui n’est pas balisé, répertorié, labelisé. En ce sens, les femmes
sont des êtres particulièrement sociaux et conformistes, ce
qui est souvent une cause de tension avec des hommes moins
dociles face aux codes en vigueur et dont ils ont tendance
à relativiser la portée. Les femmes seraient les gardiennes
du Surmoi, d’une certaine discipline et elles excellent dans
le formatage et la formation..
De fait, l’économie, le salariat, obéissent à un tel schéma.
Celui qui fait un métier qui ne préexiste pas déjà aura bien du
mal à se faire rémunérer puisqu’il n’y a pas alors d’exemples
antérieurs auxquels se référer, avec une certaine fourchette
de prix pour les prestations.
On conçoit que les femmes soient bien plus à leur aise pour
interpréter une oeuvre déjà connue, publiée que dans
l’improvisation. Car elles ne veulent pas faire « ‘n’importe
quoi » ou quelque chose qui ne « rime à rien ». Or la rime
implique que deux éléments se ressemblent. En ce sens, on
dira que les femmes sont dans la dualité alors que les hommes
n’ont pas besoin d’un préalable, d’un précédent. Mais qui
produit ce modéle de référence vital pour les femmes sinon
les hommes, justement, qui jouent ainsi le rôle de la source?.
En ce sens, les femmes sont « à l’image » des hommes.
Elles ont une certaine religion de la Tradition à perpétuer,
de la « tranmission » sans qu’elles s’autorisent à en faire un
inventaire préalable car celui-ci renverrait à un point de
départ, à une origine qui par définition ne pourrait que
s’autoréférencer. En fait, la seule origine qui leur convienne
se situe dans le registre de la transcendance, du divin, du
cosmique mais on se heurte néanmoins aux aléas de la
transmission, d’où l’importance qu’elles accordent à l’exactitude
de la copie et de la filiation, donc au passé.
Mais en même temps, les femmes modernes ont un rapport
très ambivalent à l’égard du passé qu’elles tendent à
désavouer du fait du statut traditionnel de la femm auquel
elles n’adhèrent pas ou plus. Ce faisant, elles scient la branche
sur laquelle elles sont perchées et l’on peut se demander si
le féminisme n’est pas une invention des hommes. Toujours
est-il que l’homme est devenu le nouveau modéle pour les
femmes, censé incarner une certaine universalité. Mais au nom
de cette universalité de l’humain, on observe que les femmes
tendent en fait à considérer leurs propres valeurs comme
universelles.
Les homosexuels mâles ont des comportements très
semblables à ceux des femmes et dans le milieu astrologique
comme dans certains métiers de la mode (couture, coiffure etc)
, ils trouvent un environnement avec lequel ils sont en phase..
En ce sens, nous dirons que ce sont les homosexuels qui
brouillent les lignes entre les deux genres. Cette
homosexualité est encouragée par l’absence ou la carence
du modéle paternel et nous observons chez les adolescents
mâles d’aujourd’hui des comportements de plus en plus féminins, c’est
à dire traitant de perspectives de plus en plus restreintes
(cf nos textes sur le grand et le petit au regard des genres)
même entre eux, du genre raconter ce qu’on a fait la veille.
Ce rite du « raconter » est en effet typique de cette démarche
« objectivante » des femmes qui ne parlent que de ce qui a
déjà eu lieu, donc dans un effet de miroir alors que le futur
implique d’assumer pleinement sa subjectivité. Mais
attention, parler de subjectivité quand on est complétement
enchainé par des préjugés et des conformismes, est un abus
de langage. Le temps du féminin reste bel et bien celui
du passé, et une des formules les plus récurrentes de la
rhétorique féminine est « il ou elle a dit », elle est dans
la répétition au mot près, de façon assez mécanique.
JHB
13 06 14
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homosexuels
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