Pour une astrologie du général
Posté par nofim le 30 juin 2014
L’alternance nationalisme/supranationalisme au prisme
d’une authentique astrologie cyclique
par Jacques Halbronn
Il est essentiel de prendre conscience de la dualité des modes
de fonctionnement de nos sociétés et il en est ainsi depuis
des millénaires et cela n’est probablement pas près de changer.
Mais il est évident que les astrologues doivent être les
premiers à observer ce phénoméne et sa récurrence. Avant
de tenter de capter la spécificité d’un événement,il importe
de le ramener à cette dialectique qu’il faut apprendre à
bien comprendre. Or, c’est ce que ne font pas la plupart des
astrologues qui ne veulent percevoir que des cas particuliers
et incomparables entre eux, ce qu’ils parviennent à faire
au moyen d’un outil astrologique qu’ils complexifient à
qui mieux mieux en prenant prétexte d’une exigence de
précision astronomique et cosmographique.L’astronomie a bon
dos pour masquer une certaine incapacité de l’astrologie à
discourir sur le général, ce qui est en vérité sa mission
première, contrairement à ce que les enseignants
en astrologie ont mis dans la tête de leurs étudiants pour
des raisons qui tiennent au fait que l’astrologie générale
ne justifie pas une longue scolarité. MAis n’est-ce pas
de la publicité mensongère que de laisser croire aux
étudiants qu’en apprenant le langage astrologique ils
seront en mesure d’atteindre à une précision certaine?
Dans le cadre de cette astrologie générale, il nous semble
essentiel de montrer à quel point plus ça change, plus c’est
la même chose en ce qui concerne les affaires humaines.
Barbault avait compris les dangers d’ »une astrologie qui
veuille tout expliquer en tenant compte de toutes les
données astronomiques à un moment donné. Il avait, à
la suite de son frère Armand, introduit la notion de
cycle planétaire qui ne tenait compte ni du signe zodiacal,
ni des planétes extérieures à ce cycle. Ainsi, quand il
traite du cycle Saturne-Neptune, il ne s’intéresse pas de
savoir où est Uranus, Jupiter ou Pluton, c’est ce qui lui a permis
de mettre en avant l’année 1989 dans le cadre de Saturne-
Neptune. Mais apparemment, ce succés prévisionnel -sur
lequel par ailleurs nous avons émis des réserves, ne sera
pas parvenu à rétablir le cap d’une saine astrologie. Il
suffit de lire la liste des conférences tenues en 2013-2014
par l’association Source, à Paris, pour noter que l’on en
est revenu à une astrologie de la planéte dans le signe. Or
quand on sait qu’il y a douze signes, on voit à quel
saucisonage du cycle on assiste dans ce retour en force
du symbolisme zodiacal en mondiale. Rappelons que
Barbault par la suite avec son indice de concentration
planétaire faisait également totalement abstraction du
dit symbolisme zodiacal. C’est dire à quel point son message
est trahi par ceux-là même qui le portent aux nues comme une
sorte d’icone! Idem d’ailleurs, en vérité pour Gauquelin dont
les astrologues brandissent complaisamment le nom mais
dont ils n’ont cure de suivre les méthodes et les résultats. Cela
nous fait penser à ces gens qui achétent de bons produis mais
se hâtent de rajouter des sauces. Le Zodiaque est la ketchup
des astrologues! Et l’astrologie est toujous en surcharge
pondérale en dépit des régimes qui lui sont proposés
depuis les années trente du siècle dernier.
Nous avons dénoncé l’amalgame entre mythologie et
astronomie. L’astrologie peut fort bien se servir d’un
langage symbolique pour mieux se faire comprendre et
imager, illustrer son propos sans pour autant s’enchainer
aux planétes du systéme solaire sous prétexte que celles-ci
portent des noms de divinités! On est là en plein syncrétisme
où l’on veut tout connecter, tout brasser : les maisons, les signes, les dieux,
les astres, ce qui génére une potée qui tient bien au ventre.
Ce n’est pas parce que l’on se sert des noms de Mars et de Vénus
que l’on doit observer où se trouvent les planétes du même nom.
Le dispositif des domiciles et des exaltations ne traite nullement
des planétes mais des dieux, comme la lecture de Manilius
le montre suffisamment lequel recourt à des dieux qui ne
correspondent à aucune planéte connue de son temps (un
siècle avant la Tétrabible de Ptolémée) mais un tel usage
nous renvoie évidemment à la question du masculin et
du féminin et d’ailleurs on se sert de cette terminologie en
biologie sans aucune référence aux astres, tout comme
d’ailleurs, ches Corman, en morpho-psychologie sans parler
de la série de John Gray..
C’est ainsi que nous dirons qu’actuellement Saturne passe
par une phase « martienne » en scorpion comme c’était le
cas en juin 1940 quand il se trouvait en taureau car le zodiaque,
comme l’avait bien compris Reinhold Ebertin, peut se
réduire à 90° et on a bien compris qu’Ebertin n’avait cure
du symbolisme zodiacal et d’un découpage en douze secteurs
distincts lequel cassait la dynamique cyclique.
Juin 40, c’est l’arrivée de Pétain au pouvoir et l’instauration
du « régime » de Vichy qui incarne fortement les valeurs de
la phase « martienne » de Saturne, la France s’alignant alors
sur les valeurs des fascismes allemand et italien ou encore
espagnol. Mais c’est aussi l’expression d’une volonté de
faire bouger les lignes (ligne de démarcation), les
frontières, comme lors du pacte germano-soviétique qui
surprend tout le monde, à commencer par le Parti
Communiste Français, engagé dans une lutte antifasciste..
La notion de « nationalisme » est en chute libre, ce qui explique
ce qu’on appelle la collaboration. Il faut comprendre
que le nationalisme correspond à la phase vénusienne du
cycle de Saturne. Bien des historiens se sont demandé
comment on pouvait être à la fois nationaliste et ouvert à
l’idée d’un empire supranational . C’est là commettre un
contresens car tout nationalisme évolue vers une forme
d’impérialisme – c’est le cas notamment du pangermanisme
nazi qui évoluera vers une sorte d’empire européen-
et tout impérialisme laisse tôt ou tard
remonter à la surface les nationalismes. C’est cyclique!.
Quelles similitudes avec la période « martienne » que nous
traversons actuellement? On apprend ces jours-ci rien
moins que l’instauration d’un « califat » , le calife étant
Abou Bakr al Baghdadi mais par ailleurs, le sectarisme
pro-chiite du dirigeant irakien est largement condamné en
ce qu’il excluait les sunnites. On voit que toute politique trop
étriquée est actuellement déconsidéré dans les milieux
politiques. Quant au verdict des élections, il n’a pour nous
qu’une valeur très relative du fait du caractère hybride de
l’électorat.(cf le vote FN en France) En phase martienne, en tout état de cause, les
accords se font au sommet. Cela dit, on ne saurait nier le
fait qu’il puisse y avoir des résistances à cette « vague »
martienne et notamment de la part des « vénusiens » que
sont de façon constante les femmes et les homosexuels. En
cela, nous disons que telle phase n’a pas les mêmes effets
pour tout le monde, contrairement à ce qu’affirme Didier
Geslain (cf vidéo sur you Tube) et ce quelle que soit
l’astrologie que l’on pratique. Le bonheur des uns fait le
malheur des autres et vice versa. Et c’est précisément au prisme
de la cyclicité que le dimorphisme de notre Humanité est
mis en évidence. Refuser de reconnaitre et d’entériner la
dualité sexuelle c’est nier des millénaires d’évolution et
d’Histoire mais aussi s’interdire de saisir les véritables
enjeux de la prévision astrologique, tant au niveau
privé que public.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.