Les femmes et les enjeux unitaires
Posté par nofim le 19 juin 2014
Perspectives d’ici à la fin 2015 au prisme du modéle cyclique
par Jacques Halbronn
Pour bien faire comprendre notre nouvelle approche
cyclique, nous avons pensé en donner une illustration
prospective. En effet, si la recherche doit s’appuyer sur le
passé, elle trouve son application la plus globale vers
l’avenir car nous ne connaissons le plus souvent le passé
que de façon insuffisante et incompléte et l’histoire est
le type même de situation où l’objet d’étude est fonction
du sujet qui observe et qui ne capte et ne retient
que ce qui appartient à sa grille de lecture et les critères
que celle-ci induit. .
L’autre jour Yves Lenobles, reçu par Didier Geslain pronait
une passerelle entre astrologie mondiale et astrologie
individuelle. Nous pensons qu’il faut aller très loin dans ce
sens et notamment montrer qu’il y a analogie entre ce
qui se passe dans la sphère privée et dans la sphère publique
mais pour ce faire, on ne peut en rester au niveau du
thème natal comme interface entre l’individu et le monde,
comme semble le proposer Lenoble. L’astrologie du XXIe
siècle sera déconnectée du thème natal – du moins celle qui
ne se situe pas dans le champ du divinatoire. Pour nous
l’ancrage principal d’une personne à la naissance est son
sexe, ni plus ni moins. La personnalité prendra forme au cours
du temps et n’a pas à être surdéterminée à la naissance.
En fait, le critère sexuel restera marquant pendant toute
notre vie et c’est d’ailleurs de cela que nous entendons
traiter car c’est bien là le fer de lance de toute la
problématique astrologique sur le plan prévisionnel.
Cette clef sexuelle n’a jamais été correctement prise en
compte par des générations d’astrologues et d’ailleurs c’est
là un point aveugle alors que par ailleurs tout le monde
connait la dialectique du Yin Yang, de l’animus et de l’anima
de Mars et de Vénus, du Soleil et de la Lune, des signes
masculins et féminins (impair/pair), du diurne et du nocturne
mais pour immédiatement déclarer que nous serions tous
un mélange, ce qui vient tout embrouiller.
La thèse que nous défendons exige au contraire de prendre
très au sérieux cette distinction, par delà toute considération
liée au thème natal et ce quelque puisse être le sentiment
(les feelings) des féministes égalitaristes et paritaristes. Car
l’astrologie a tout à perdre à continuer cettte politique de
l’autruche.
Nous avons déjà, au demeurant, abordé le sujet mais nous n’en
avions pas encore pris toute la mesure. En effet, il importe
de relever non seulement les échecs mais aussi les opportunités
manquées et il n’est pas aisé de démontrer que l’on aurait
pu faire mieux sur tel ou tel dossier, politique, économique ou
autre.
On sait que nous avions désigné le cas d’Angela Merkel
comme emblématique puisque la chancelière est une femme
et que sa situation ne semble pas pour autant compromise
alors que nous traversons une phase du cycle de Saturne
qui tendrait a priori à mettre les femmes à l’écart avec
l’arrivée de la période de maturité du cycle, à mi-chemin
des 7 ans et au delà.
Mais il importe de s’interroger par rapport aux véritables
enjeux qui sont ceux d’unité, de rassemblement, de
consensus, de dépassement des clivages, des cloisonnements.
Et nous disons que la présence de femmes parmi des hommes
au sein d’un groupe, et bien entendu au sommet, nuit à
la dynamique unitaire. Autrement dit, la question n’est
pas tant de savoir si Mme Merkel restera au pouvoir ou non
que d’apprécier et jauger les conséquences de son éventuel
maintien. On observera à cette occasion à quel point les
institutions politiques peuvent nuire à un bon ajustement
des sociétés par rapport au cycle. De plus en plus, les gens
se demandent si ces institutions n’ont pas des effets pervers
en perpétuant des situations qui ne sont plus guère tenables.
C’est le probléme des « constitutions » des Etats et des
engrenages et mécanismes qu’elles mettent en place, avec
notamment l’organisation de calendriers qui n’ont aucun
substrat scientifique et qui d’ailleurs varient d’un pays à
l’autre..(cf notre vidéo sur You Tube sur la marginalisation
des femmes au cours du cycle de 7 ans)
Ce faisant, nous relions deux domaines qui sont tous les deux
les parents pauvres de la recherche, celui du genre et celui
du cycle, l’un comme l’autre décriés, désavoués, négligés en
terme de budget et d’image.
Pour nous, l’astrologie plonge ses racines très loin dans le
passé, et correspond, qu’on le veuille ou non, à une
Humanité très ancienne mais qui ne laisse de perdurer
jusqu’à nos jours et l’on sait que l’on ne peut jouer avec
les anciennes pratiques, notamment dans le domaine
alimentaire. On évitera donc les anachronismes en se
gardant d’une modernité qui n’a pas ici voix au chapitre,
contrairement à ce que croient d’ailleurs tant d’astroogues
(cf Pour une astrologie moderne, par Jean-Pierre Nicola,
Ed du Seuil, 1977)
Selon nous, les hommes sont alternativement portés vers
les femmes et vers les hommes. En phase initiale du
cycle de 7 ans, le couple homme-femme est la priorité avec
la progéniture, la famille et le travail qui permet à celle-ci
de « vivre ». On est alors dans un monde de très petites unités
-ce qui correspond à l’idée que Michel Foucault se faisait
de la société idéale (cf notre texte à ce sujet)
A mi - parcours, un renversement des priorités tend à se
produire – c’est la « disjonction », le temps du murissement
qui fait que l’Humanité voit plus grand, à une plus grande
échelle mais alors les femmes doivent être mises sur la
touche jusqu’à la fin du dit sous-cycle de 3 ans et demi
et adopter un profil bas.
C’est le moment pour les hommes de changer leur fusil
d’épaule et de rechercher désormais des synergies non plus
avec des femmes mais avec d’autres hommes, c’est le temps
de la « fraternité ».(dans la devise de la France) et non plus
de l’égalité. On a vu en 2013 avec le « mariage pour tous »
à quel point la séparation des sexes marquait les esprits, au
début de la phase disjonctionnelle de Saturne. Deux humanités
séparées qui ne se « rejoignent » que périodiquement en
phase initiale et conjonctionnelle de Saturne. Telle est d’ailleurs
selon nous la raison d’être même de l’astrologie originelle que de
réguler la symbiose entre l’humanité masculine et l’humanité
féminine.
En conclusion, notre conseil – plus encore que notre
prévision- est d’éviter au maximum la présence des femmes
en matière de recherche d’union, de fédération car cela va
à l’encontre de leur programmation liée à la formation de
petites cellules de vie (travail, famille, patrie, devise de
Vichy).Chaque fois que l’on a maintenu des femmes en
position clef en phase finale du cycl, le processus unitaire
a été compromis. Un cas d’école est la non -fusion des
deux Fédérations astrologiques dans les années 84-85,
notamment lors du Congrès d’Orléans, les deux instances étant p
présisées par des femmes. C’était il y a trente ans, donc
dans la même configuration exactement qu’aujourd’hui. Il y a
eu là une occasion ratée. (Saturne en Scorpion). Actuellement,
il convient – mais les cordoniers sont les plus mal chaussés-
de penser à ce qui pourrait faire obstacle à une dynamique
fédérative des énergies les plus actives dans notre domaine
comme dans tant d’autres. Quelles sont les femmes qui
font écran empêchant les hommes d’unir et de joindre
leurs efforts et leurs expériences? Il peut aussi bien s’agir
de femmes occupant des positions officielles que les
compagnes de responsables qui les enjoignent de ne pas
se lancer dans une nouvelle aventure ou en tout cas les
freinent. Il faut leur répondre que chaque chose en son
temps et que le temps est venu de voir grand et non pas
de se replier.
JHB
19 06 14
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Publié dans ASTROLOGIE, FEMMES, HISTOIRE, POLITIQUE, RELIGION, symbolisme | Pas de Commentaire »