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Civilité et intrusions dans les relations hommes/femmes

Posté par nofim le 31 juillet 2014

 

 

Sur les  rapports hommes femmes : la question des intrusions réciproques

Par  jacques  Halbronn

 

Les relations entre les deux sexes doivent respecte r une certaine symétrie en termes d’intrusions réciproques.  Il y a là un code à respecter qui ne semble pas avoir été suffisamment explicité  jusqu’à  présent et qui relève d’une certaine idée de la civilité.

Si par exemple, une femme se permet d’intervenir dans  l’entretien de l’habitation de son partenaire,  il est souhaitable de maintenir un équilibre et qu’elle accepte, de son côté, des « intrusions » sur son

territoire de la part du dit partenaire. Qu’est-ce à dire ?

Nous avons dans de précédents textes souligné le fait que les femmes maitrisaient mieux ce qui est autour d’elles que ce qui est à l’intérieur d’elles. Donc  une intervention externe de la part d’une femme peut déterminer une intervention interne de la part d’un homme.

Autrement dit,  si  une femme s’occupe de l’extérieur de l’homme, ce dernier est  en droit d’intervenir sur son « intérieur », tant psychique que physique. En effet, à la différence de l’homme, la femme peut être « pénétrée » (si  on laisse de côté la pénétration anale, sodomique qui est plus scandaleuse avec un homme qu’avec une femme).

Se laisser « pénétrer » de la part d’une femme nous apparait comme une contre partie de sa propre

Intrusion dans le « monde » de l’homme concerné. Ne pas accepter les termes du « marché » s’apparente à une forme d’incivilité, c’est créer du déséquilibre, de la frustration.

Une autre forme d’incivilité, de « muflerie » que l’on rencontre chez les femmes à l’égard des

hommes tient  à  marquer sa préférence pour les réalisations d’autres hommes que celles de son

partenaire. Certaines femmes – mais cela s’explique cycliquement – prennent un malin plaisir   à louer des œuvres reconnues en minimisant l’intérêt de celles

des hommes dont elles sont proches.

L’incivilité dans les relations hommes-femmes serait donc

le déni des attentes de l’autre sexe  alors que la relation

doit se plier à un échange de « bons procédés ». Quand, dans un

couple une certaine réciprocité fait défaut, est remise à plus

tard, on a là un signe de dysfonctionnement.

Il est donc bon de faire l’inventaire d’une certaine

complémentarité.

Ce sont notamment les hommes qui fournissent aux femmes

l’impulsion initiale  qu’elles ont la tâche de développer et

de prolonger  et l’analogie est assez flagrante dans le domaine

de la procréation.  L’homme joue le rôle d’interface entre

la femme et le monde car la femme ne capte le monde

que par le biais des mots et des objet. Elle rêve d’ailleurs

d’une Nature qui se servirait de mots, d’où son intérêt

pour l’astrologie qui est la manifestation d’une nature

parlante qui dit ce qu’elle est, qui n’a pas à être devinée..

Ah si le monde pouvait parler, nous dire ce qu’il est,

soupire la femme. Mais non, il ne daigne se livrer qu’aux

hommes, d’où une certaine jalousie. L’astrologie est la

réalisation du rêve d’un monde qui s’exprime. C’est la

théorie des « signatures » qui suppose que nous recevons des

messages d’ailleurs, passant par dessus la tête des hommes, ce

qui libére les femmes de leut  joug.

 

 

 

 

 

 

JHB

31  07 14

Publié dans FEMMES | Pas de Commentaire »

La question des mots de l’Union Européenne

Posté par nofim le 31 juillet 2014

Pour un dictionnaire des mots européens

par  Jacques Halbronn

 

Si l’on devait produire la liste des mots communs à la majorité des langues de

l’Union Européenne, l’on constaterait que ce sont essentiellement des mots

d’origine latine y compris dans le cas des mots appartenant à l’anglais qui sont

souvent, eux aussi, d’une telle provenance, notamment du fait de l’influence du

français sur cette langue.

Par « dictionnaire des mots européens »,  nous n’entendons pas que ces mots soient

strictement identiques d’une langue à l’autre mais qu’ils aient, si l’on peut dire, un

certain air de famille, qu’ils se relient à une même racine. On pourrait ainsi parler

d’une langue « européenne » réunissant des mots qui se « comprennent » à l’écrit, sinon

à l’oral, d’un bout à l’autre de l’Union Européenne.

Les Européens  auraient à apprendre à identifier ces mots de leurs langues

respectives comme pouvant être utilisés à l’étranger. Ainsi, ils pourraient les

employer du moins en visuel sur leurs téléphones mobiles aux personnes qu’ils

rencontrent en Europe et cela donnerait lieu à une interccompréhension sans qu’il

soit besoin d’apprendre une autre langue.  Cela contribuerait au renforcement

d’une conscience européenne en laissant de côté les problémes de grammaire, de

prononciation, qui créent un sentiment artificiel de diversité.

Il est clair que tous les touristes qui se rendent à Paris  sont en terrain de

connaissance au niveau de l’écrit bien plus qu’au niveau de l’oral. Un mot

incompréhensible à l’oral devient  familier, de connaissance, à l’écrit.

Il conviendrait d’ailleurs de mettre en place un dictionnaire des synonymes des

mots européens, langue par langue, de façon à mettre en avant le « mot

européen » plutôt qu’un mot qui ne l’est pas. Là encore, le téléphone mobile peut

aider dans ce sens à « traduire » toute phrase en ne recourant qu’à des mots

européens, au sens où nous l’entendons ici.

Il faut insister sur la nécessité de déconstruire les langues, de ne pas les

considérer comme des ensembles d’un seul tenant.  On pourrait presque parler

d’idéogrammes qui sont les mêmes ou quasiment les mêmes à l’oral mais qui

sont rendus différemment, phoniquement, morphologiquement, d’une langue

de l’UE  à l’autre.  On se retrouverait ainsi dans une situation quelque peu

comparable à celle qui préside aux relations linguistiques entre le chinois et le

japonais.

Ce Dictionnaire se situe au carrefour de  trois grandes familles de langues,  les

latines, les germaniques et les slaves, trois familles qui se trouvent en convergence

en grande partie par le biais du français même si le français est évidemment une

langue latine.  C’est le fruit de l’histoire du dernier millénaire avec la pénétration du

français dans un grand nombre de langues du nord de l’Europe, de l’Angleterre à la

Russie.

La solution que nous proposons est une alternative avec l’esperanto et la domination

de l’anglais. Nous pensons que seule une pratique linguistique nouvelle est

acceptable. Il n’est pas tolérable, en effet, que le choix de l’anglais puisse

favoriser outrageusement les locuteurs dont l’anglais est la langue maternelle.

Il n’est pas non plus question, selon nous, que l’on doive apprendre une nouvelle

langue comme l’esperanto calquée sur les autres langues. Nous préférons l’idée

d’un capital de mots qui doit suffire à l’intercompréhension entre locuteurs de

langues différentes. L’usage du texto (SMS), d’Internet  qui passent par l’écrit montre

qu’il est possible de se passer de l’oral. Nous proposerons pour  faciliter la

communication le recours à une série d’icones, qui seront disponibles également

sur le téléphone mobile. Ces icones seront à l’instar des chiffres  identiques

visuellement mais chacun pourra les lire dans sa propre langue comme le &. Ces

icones indiqueront les pronoms personnels,  comprendront des « marqueurs » de

genre, de nombre,  de temps (passé, présent, futur).

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

31. 07. 14

Publié dans LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

Le rapport acontextuel des femmes aux mots

Posté par nofim le 30 juillet 2014

Le  grand exode des femmes et la question du langage

pat  Jacques  Halbronn

 

Les femmes  fonctionnent-elles comme les hommes? That

is the question! Ont-elles les mêmes comportements partout

et toujours? Tel est certainement l’enjeu majeur des

neurosciences et des sciences humaines en général pour le

XXIe siècle restant et au delà. Car le fait que l’on en reste encore

à dire tout et n’importe quoi à leur sujet montre bien que l’on

n’a pas vraiment prise sur un tel sujet comme autrefois l’on

pouvait assigner n’importe quelle vertu aux planétes lointaines..

En fait, on se heurte ici à certains obstacles épistémologiques

qui sont liés au rapport des femmes au langage avec un

phénoméne d’écho.  On pourrait caricaturer en disant que

les femmes sont ce qu’on leur dit qu’elles sont comme un

aveugle qui ne se verrait pas dans le miroir et qui devrait se

fier à ce qu’on lui raconte et qui n’a pas les moyens de

vérifier le bien fondé des propos qui lui sont tenus, qui se le

tient pour « dit » et ce qui est dit est dit…Peut-on parler de

programmation?

Nous avons déjà expliqué que le langage bien qu’il fasse appel

à la vue et à l’ouie  ne mobilise pas pleinement ces sens et l’on

pourrait parler d’un succédané de vue et d’ouie. Comment en

effet pourrait-on comparer la vue d’un paysage et la lecture d’un

texte, l’écoute d’une musique et celle d’une chanson? Nous

pensons d’ailleurs que cela ne mobilise pas les mêmes zones

du cerveau. On notera que de nos jours,  ces sens de

substitution sont de plus en plus mobilisés dans le domaine

de l’usage technologique. Nombreux sont ceux qui se

répérent mieux sur un écran(c’est le virtuel)  que dans la

réalité ne serait-ce que parce que l’écran est a priori plus

ergonomique.

On observera que les femmes tendent à se conformer à ce

qu’on leur dit, d’où l’importance qu’elles accordent à

l »éducation, aux acquis à commencer par tous les

équipements et appareillages qui feraient, d’après ce qu’elles

en disent, la différence. Elles en sont à s’imaginer que nous

serions tous, autant que nous sommes, le jeu de ce que l’on

nous dit à notre sujet. Il suffirait donc de changer le

discours, les mots pour changer les gens tant le

conditionnement est chose  puissante. Ce qui compterait, c’est

ce que nous devenons et non d’où nous provenons. Les

femmes raisonent plus comme des consommatrices que

comme des créatrices. Même une pianite consomme  la

musique qu’on lui fournit par écrit, donc par le biais d’un

langage, de « notes ». Le lecteur consomme de la lecture.  Celui

qui parle  consomme des mots mais ces mots ne relévent pas

d’une vraie sensorialité. Nous appelons ici langage ce qui renvoie

à quelque chose qui n’est  pas lui. C’est ainsi qu’unepartition

de musiqu renvoie à une musique qui est d’une autre essence

que le papier de la dite partition, qui est un objet repérable

visuellement. En fait, on a affaire avec le langage à une sorte

de braille en ce sens que les femmes ne sont pas handicapées

en ce qui concerne le toucher. Tout se passe comme si l’on

avait inventé des supports qui sont utilisables par des gens

qui  psychiquement verraent mal et entendraient mal..Ils

ont des yeux mais ne voient pas….(Evangile) et cette

difficulté à percevoir, à capter ce qui ne s’adresse  pas à elles

fait probléme. Le hic, c’est que parfois elles peuvent

recevoir des messages qu’elles ne décryptent pas

correctement et elles passent à l’action sur cette base

fausse du fait qu »elles ont du mal à contextualiser les

dits messages. En fait, le probléme, c’est que les femmes n’ont

pas accés au contexte ou du moins elles ne connaissent que

celui qu’on veut bien leur donner.  Les sources de

« malentendu », de « quiproquo » abondent alors que chez

les hommes, les erreurs sont plus facilement corrigées du

fait d’un plus grand nombre de recoupements possibles.

Chez les femmes, les mots se suffisent à eux -mêmes car

ils s’incarnent, ils ont une corporéité,  ils sont LA réalité. Et

nous avons souvent surpris des femmes affirmant que les

mots correspondant à des abstractions sont aussi chargés que les

mots les plus liés à du concret.

En conclusion, nous dirons que les femmes ont le plus grand

mal à situer correctement  la réalité par le moyen des seuls

mots. La réalité ne leur parle pas directement sinon par le

truchement du langage mais ce langage leur est délivré par

les hommes, il n’existe pas par lui-même mais par celui

qui l’utilise et qui en est à la fois le sujet et l’objet.

Les femmes, dès lors, sont-elles si différentes des machines

dans leur mode de fonctionnement? Elles en différent en

ce qu’elles ressemblent – pour des raisons historiques -

physiquement aux hommes et donc  tendent à s’identifier à eux. D’où la revendication de parité

(être pareil). Les femmes se reproduisent, pas les machines.

Mais l’essor des machines est la première cause de leur

exode vers le monde masculin, à la façon des populations

refluant lors des Grandes Invasions. La condition féminine

moderne est marquée par un tel Exode. Les femmes sont

prises en sandwich entre une technologie en pleine expansion

et une masculinité créatrice dont elles dépendent  au niveau de

leur programmation.

On ne comprend pas le phénoméne féminin sans repenser la question du

langage et cela vaut aussi pour la question des machines servant à produire du son,

les « lecteurs », comme on dit. Nous dirons qu’il y a un langage qui désigne des objets

concrets et l’on peut dire que les objets sont déjà en soi du langage, peut être même

un langage premier, matriciel.  Tout se passe comme si les femmes n’accédaient au

langage abstrait, « figuré », que par l’intermédiaire du langage écrit en ce sens que

cela donne une forme aux idées, aux notions.  Les termes abstraits acquièrent une

substance en s’incarnant dans la forme écrite et comme nous le disions plus haut, ils

acquièrent ainsi le même statut que les objets, sont en quelque sorte deviennent

aussi tangibles. Le seul probléme, c’est qu’encore faut-il savoir les utiliser à bon

escient. Le  fait d’écrire un mot – et de le « prononcer »- n’est pas équivalent au fait

de voir un arbre et de dire « c’est un arbre ». Les femmes ont donc besoin qu’on leur

dise quel mot employer quand il ne s’agit pas de désigner un objet concret d’où leur

fascination pour l’astrologie en ce que  celle-ci constitue un mode d’emploi pour les mots

et un mode d’emploi qui est déterminé non point par les hommes mais par les

astres, on échappe ainsi à l’horizontalité pour accéder à la verticalité offerte par le

cosmos. L’astrologie permet d’échapper à la promiscuité horizontale.

 

 

 

 

 

 

JHB

31. 07  14

 

 

Publié dans FEMMES, LINGUISTIQUE, PSYCHOLOGIE, Technologie | Pas de Commentaire »

Regards sur les essais astrologiques d’Elizabeth Teissier

Posté par nofim le 30 juillet 2014

Remarques  sur  les  écrits astrologiques d’Elizabeth Teissier

par  Jacques Halbronn

 

Elizabeth Teissier compte parmi les auteurs français  (francophones) qui ont écrit le plus au cours des 40 dernières années sur l’Astrologie

si l’on s’en tient à sa production de 1976 à 2001, soit sur 25 ans Nous nous contenterons ici de  feuilleter ce millier de pages autour

de trois volumes Ne brûlez pas la sorcière, (Réponses à 25 questions clés sur l’Astrologie) L’astrologie science du XXIe siècle (1988) et l’Homme d’aujourd’hui et les astres. Fascination et rejet.

Le premier livre fut écrit (cf pp. 151 et seq) au lendemain  de la parution du Manisfeste des 186 savants en septembre 75, année qui fut celle de la fondation du  MAU (Mouvement Astrologique Universitaire) dont le premier congrès au mois de décembre 75 fut consacré à lui donner une réponse. Elle s’en prend notamment au Que Sais-je de Paul Couderc sur l’Astrologie, paru dans les annéez cinquante et  donc

depuis une vingtaine d’années, à l’époque.   Nous réléverons ce propos d’E. T.  » Nous considérons qu’il appartient aux spécialistes d’une

question de statuer sur elle et non pas à des gens  de disciplines extérieures, fussent-ils des savants » (p. 168) Cette déclaration nous

laisse assez perplexe car nous n’aimons guère le cloisonnement des disciplines lesquelles doivent inter-communiquer. Nous pensons

que si l’astrologie est prévisionnelle, elle  ne consiste pas à attendre que les choses arrivent.  On ne peut pas empêcher les gens de

se méfier d’un savoir qui ne donne pas confiance de par sa présentation car l’humanité n’existerait plus depuis longtemps si l’on n’avait

pas eu certains préjugés. Ce sont d’ailleurs les gens qui prévoient mal qui font le plus appel à l’astrologie et comme ils  prévoient mal

ils ne savent pas se protéger contre un savoir qui n’est pas à la hauteur de ses prétentions. Cercle  vicieux.   PEndant qu’on y est, on n’a

qu’à demander aux éléphants d’écrire sur les éléphants! Les cordoniers sont les plus mal chaussés. Est-ce que les femmes sont les

mieux placées pour écrire sur les femmes? Oui, le processus de « rejet » signale que certains signaux sont au rouge au sein du savoir

astrologique.

Passons à l’Astrologie, science du XXIe siècle. Le titre nous semble assez séduisant, il est vrai. Mais quelle astrologie et que signifié

ce singulier? On prend l’astrologie en vrac comme Suzel Fuzeau-Braesch, auteur du deuxiéme Que Sais je  sur l’astrologie (1989), qui a répondu aux attentes d’ET formulées en 1976.

Les astrologues qui veulent défendre la légitimité de la consultation astrologique individuelle  expriment ainsi des exigences

exorbitantes qui ne sont pas celles de chercheurs qui se contentent de faire apparaitre certaines corrélations mais alors à la différence

de Mme Teissier, ils ne prétendent aucunement défendre toute l’Astrologie et surtout pas une astrologie au cas par cas, où chaque

personne a droit à un « modéle » fait sur mesure comme si un modéle pouvait valoir que pour un seul cas!

Nous lisons le passage suivant :  » La connaissance de soi qu’offre l’interprétation du ciel de naissancze est certainement

l’application la plus noble de l’Astrologie » (p. 317). Nous pensons que la mission première de l’astrologie est de nous expliquer comment

l’Humanité fonctionne et non point l’individu. Certes, décrire le général, c’est décrire ceux qui le constituent. Mais un gynécologue

doit connaitre l’anatomie féminine qui reste une avant d’aborder les cas particiliers. Il n’est de science que du général.   L’existence

d’une astrologie personnelle sur la base du thème natal reléve de la divination.  Les astrologues mettent la barre trop haut. Qu’ils se

contentent de décrire l’homo astrologicus en ce qu’il a d’universel!  D’ailleurs quand Gauquelin donne des exemples de certains  végétaux et animaux sensibles au cosmos, parle-t-il d’indivdus?

Passons à la thèse de doctorat soutenue en 2001 et parue dans la foulée chez Plon.(soutenance à laquelle nous avions assisté)

Visiblement, E. T. veut défendre le thème natal et elle ne comprend pas que c’est cette partie de l’astrologie qui fait probléme au

premier chef. Si on lui disait que l’astrologie comporte toute une partie générale qui est acceptée mais pas le thème natal, elle ne serait

pas satisfaite car  ce qu’elle défend en réalité c’est « l’horoscopie » (l’ascendant, les maisons etc )  parce que c’est son  vécu, c’est son transfert. E. T.  propose ainsi (p. 39) aux 186 cités plus haut sur lesquels elle revient dans sa thèse, 25 ans plus tard! : « Si, en

revanche, ces pris Nobel se référent à une authentique comparaison de thèmes  (appelée synastrie)  » Décidément, E. T. n’en démord pas. Il faut qu’elle mette le thème natal en avant comme étant le nec plus ultra de l’astrologie, son fer de lance alors qu’en réalité

c’est son maillon faible.  Kamikaze! On est dans le tout ou rien. On notera toutefois que le titre de 2001 est déjà plus raisonnable que celui de 1988. Le mot Astrologie n’y figure pas et l’on se contente de « L’homme d’aujourd’hui et les astres »

Pour notre part, nous pensons que les lecteurs des horoscopes des journaux sont plus proches du véritable esprit de l’astrologie que ceux qui vont faire étudier leur thème et qui pourraient tout aussi bien aller consultter un voyant. Il y a en effet dans cette astrologie

de presse une certaine sagesse . On ne confondra pas, bien évidemment, les petits livres sur les signes du Zodiaque qui figent

une caractérologie avec ces textes qui ont au moins le mérite d’évoluer avec le temps car la leçon de l’astrologie est que plus cela change et plus c’est la même chose. Mais même le fait que quelqu »un se dise de tel ou tel signe est au moins un signe d’humilité. Il sait qu’il

n’est pas le seul dans son cas et donc il  sait que ce qu’on lui dira sera au mieux très général mais il est suffisamment intelligent

pour  savoir qu’il n’est pas un être unique.

On voudrait ajouter que les femmes ne vivent pas l’astrologie comme les hommes. Elles ont tendance à surinvestir le langage et à confondre les mots et les choses.

E. T. emploie parfois le mot « empiétement ». Il nous semble que l’idée selon laquelle

l’astrologie disposerait d’un territoire qui lui serait propre et qui exigerait une

compétence spéciale  est déterminante dans son esprit. On peut même se demander

si l’on ne risque pas ainsi de s’ingénier à rendre un savoir opaque pour renforcer

son étanchéité par rapport aux intrusions extérieures. A contrario, dès lors que l’on

ne se place pas dans une telle attitude, l’on acceptera plus volontiers une certaine

simplification de l’astrologie laquelle est assez aisément marquée par un certain

surcroit « pondéral ». Mettons l’astrologie au régime! On notera d’ailleurs qu’un

Kepler n’était pas qu’astrologue et c’est ce qui lui aura permis de prendre un peu

de hauteur voire de distance.(cf G. Simon  Kepler, astrologue-astronome. Ed Gallimard

1979). La stratégie visant à rendre difficile et long l’apprentissage de l’astrologie aux fins

de lui conférer un semblant de légitimité épistémologique nous semble condamnée

à l’échec. Etrange communication qui vise à faire comprendre que l’on ne peut pas

communiquer et  parler d’astrologie sans être à fond dans l’astrologie et de façon

exclusive:

JHB

31 07 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, FEMMES | Pas de Commentaire »

La notion de « ‘maison » en astrologie

Posté par nofim le 30 juillet 2014

André Barbault et la question des « maisons astrologiques ».

par  Jacques Halbronn

Nous avons déjà signalé que le terme « maison » était utilisé au XVIIe siècle avec des significations fort différentes. De nos jours, on ne s’en

sert que pour le découpage du cycle journalier mais  autrefois, les signes du zodiaque pouvaient tout aussi bien désignés en tant que

« maisons ». (cf  notamment chez Bourdin, le traducteur et commentateur de la Tétrabible et du  Centiloque.

En réalité,  il ne faut pas utiliser le mot « maison » tout seul mais toujours en précisant  à partir de quel point de repére, la maison a

été constituée.

Dans le cas des « maisons astrologiques », expression  beaucoup trop vague, il  conviendrait de dire « maisons de l’horoscope », ce qui a

donné le nom « horoscope »  à l’ensemble des 12 maisons. Cela signifie que ces maisons ont été calculées à partir du degré de l’Ascendant.

Mais  l’on pourrait tout aussi bien parler de « maisons du descendant » s’il nous venait la fantaisie de calculer les maisons à partir du

degré opposé à celui de l’Ascendant,  comme nous l’avons suggéré par ailleurs.

Mais l’on conçoit tout aussi bien que l’on puisse parler des maisons pour désigner les signes du zodiaque, à condition de préciser

que le point de départ a été   le 0° Bélier (tropique) ou tout autre repére que l’on voudra, le tout étant de  l’indiquer de façon

explicité. Si les signes sont calculés à partir de telle étoile de telle constellation, comme en astrologie sidéraliste ( Ayanamsa), il faudrait

également le signaler. Donc il sera tout  à  fait possible de désigner les divisions du Zodiaque de ‘maisons » au même titre que les « secteurs »

du mouvement diurne. En ce sens, l’astrologie que nous prônons et quii a comme point de départ une des quatre étoiles fixes royales, comportera elle aussi « ses » maisons. Quant au nombre de maisons, cela ne change rien  à la possibilité d’une telle désignation. Quant

au sens des maisons (cf Dorsan), il est également une variable qui ne saurait  affecter un tel usage terminologique. On aura comprise

que le mot maison est synonyme de « secteur » et mieux encore de « case » (ce qui se rapproche du latin pour maison). Toutes les

subdivisions ne sont que des « cases » et il est bon de ne pas   figer les limites entre les unes et les autres surtout quand les définitions

associées à telle ou tele case sont discutables et peu probantes, notamment au niveau de l’ordre des significations; On  sera surpris, à ce

propos de voir que tant d’astrologues (comme André Barbault) se contentent de  faire des variations sur les significations

traditionnelles des « maisons de l’horoscope » sans aucunement chercher à en corriger éventuellement l’ordre qui nous semble

abracadabrant comme de placer, d’intercaler,  la maison des maladies entre celle des enfants et celle du conjoint.

En fait, un usage aussi ouvert du mot maison – et l’on peut regretter qu’il se soit tant restreint au point que Barbault, dans son

Traité d’Astrologie Pratique, lui préfére celui de « secteur ». Il nous semble au contraire éminemment souhaitable de maintenir

un usage polyvalent car cela fait ressortir le dénominateur commun entre les différents dispositifs, à savoir qu’ils dérivent d’un point de départ éminemment variable d’où l’importance qu’il y a à préciser « maison de quoi » au lieu de cette formule creuse de « maison astrologique » puisque toutes ces maisons sont astrologiques quant à leur usage?

Mais que dire de l’usage du terme « domicile » en astrologie pour indiquer que tel « signe » est associé à tel astre?  Visblement, domicile

serait un substitut à maison mais  l’usage que nous avons précisé ici du mot « maison » ne renvoie pas à telle ou telle planéte mais bien à

un point de départ à partir duquel se met en place une série de « maisons ».  Dire que tel « signe » est la maison de telle planéte est ambigu

en réalité cela signifie simplement au départ que l’on a attribué telle maisson du zodiaque (quel que soit le mode de calcul, tropical

ou sidéral)  à telle planéte . Ni plus ni moins.

Puisque nous évoquons ici les « domiciles » également appelés trônes (mais l’expression semble initialement avoir été réservée à l’un des

doubles « domiciles » que l’on propose au Livre I  de la Tétrabible, de préférence à l’autre), on notera une étrange bévue commise dans

la collection Zodiaque  (Ed du Seuil), dont André Barbault avait été chargé avec l’équipe du CIA (Centre International d’Astrologie) dans

les années cinquante (nous fîmes de même avec les livrers des éditions du Seuil  dans les années 80 pour le MAU (Mouvement

Astrologique Unifié, rééd  France Loisirs). Et cette erreur n’a pas été corrigée entre 1957 et 2005, donc sur près d’un demi-siècle.

Qu’on en juge:

p.  14 de l’éd. 1957

«  Mercure s’identifie tellement avec les Gémeaux  qu’il y est à la fois ên trône et en  exaltation  »

et   p 25  de l’éd. 2005

Barbault – ou du moins l’un de ses collaborateurs-  confond  avec la Vierge   signe dans lequel Mercure est en effet  en trône comme en

exaltation. Mais ce n’est nullement le cas des Gémeaux! Cela dit,  il est assez génant que Mercure soit à la fois domicilié et exalté en

Vierge.

Mais ce point là  reste très confus puisque dans le Traité Pratique d’Astrologie, on ne propose pas du tout  d’exaltation pour Mercure (p. 142) alors que dans  un tableau de la page précédenre, Mercure est présenté comme exalté en Gémeaux! Il serait peut être temps de

corriger!

Quant à savoir si les  Gémeaux sont un signe de  Mercure, il serait quand même bon de rappeler que l’iconographie de ce signe qui

a d’ailleurs totalement disparu de la réédition de 2005 est fortement vénusienne. Que l’on aille voir page 6 le charmant couple qui

représente les Gémeaux/ Barbault a beau parler de Castor et Pollux, tout indique en réalité que  ce signe est d’essence vénusienne comme

cela apparait nettement dans l’iconographie du Kalendrier des Bergers. Barbault (p. 70 de l’éd de 1957) reproduit les « enfants » de

Mercure alors qu’il eut fallu présenter ceux de Vénus. Pourtant,  p. 80, l’Homme Zodiaque reproduit dans la même éditions de 1957

comporte bien un « vrai » couple.  Le mois de mai est illustré dans les Très Riches Heures du Duc de

Berry par un joli couple qui n’a rien de mercurien. Il serait bon que l’on comprît que l’attribution des planétes aux signes n’a rien à voir

avec la symbolique zodiacale. En fait, deux traditions cohabitent étrangement et il eut été heureux de le signaler au lecteur.

Mais revenons-en aux « maisons » astrologiques, comme on les appelle.

Barbault  écrit dans son Traité de 1961 (réédité en  2001): « Avant Morin, les auteurs recommandaient  simplement de  juger la vertu des « significateurs universels » que sont les symboles ».  On a l’impression à lire ce passage que Morin de Villefranche  aurait « inventé » les maisons  astrologiques. Il n’en est évidemment rien. On les trouve chez Firmicus Maternus au IVe siècle. En fait, Ptolémée est un des rares auteurs à aborder les questions posées au praticien.   Un tel jugement ne peut avoir été induit que par une connaissance insuffisante de la

littérature astrologique classique.

Barbault consacre quelques pages à lister ces questions: la santé, la fortune, la

réussite et l’amour  ( XII  Synthèse de l’interprétation pp. 295 302) alors que Ptolémée consacre la moitié de la Tétrabible à dresser la liste des questions que l’astrologue devra traiter successivement. Quant à Barbault, il se contente de donner la liste des « significationsé » des 12

maisons sans s’interroger sur la pertinence de l’ordre des dites significatiions ce qui donne l’impression d’un poéme pittoresque  à la Prévert: (pp/ 115(118) laissant l’apprenti astrologue avec la dite liste hormis les indications succinctes signalées plus haut:

« le monde du Moi  (..) le monde de l’avoir (…)le monde des contacts immédiats (…)le monde familial, le monde créatif, le monde domestique, (..) le monde du complémentaire (…) le monde des crises, (…) le monde du lointain, (…) le monde social (..) le monde des

affinités (…)  le monde de l’épreuve »

Peut-on encore concevoir de nos jours que l’on passe brusquement,  du fait de quelques minutes d’écart (qui sont fonction du mode

de domification) d’un « monde  » à un autre comme on le fait d’un Ascendant à un autre?

Pourtant Barbault avait indiqué  (p 115) en tête de ce bien court chapitre que d’un  « système « octatropos » on passa au système « dodécatropos »

Et de fait il n’est pas trop difficile de rétablir le bon ordre de ces 8 secteurs d’origine  en 4  quadrants:

Ier quadrant:  frères et soeurs &  parents

2e quadrant   mariage & enfants

3e quadrant   biens et dignités

4é quadrant   maladies et décés

Les deux premiers quadrants corespondent au début de la vie, aux proches  et les deux derniers à la carrière et à ses aléas

Barbault ne cherche pas dans son Traité à établir la moindre continuité – comme le propose pourtant Ptolémée-quant à la succession

des maisons. Il ne signale pas non plus que lorsque Ptolémée aborde ces mêmes questions, il ne se référe aucunement aux maisons mais

aux planétes car en tant qu’astronome, Ptoléme préfére tout axer sur la combinatoire des planétes (comme le fera à sa façon un

autre astronome désireux de réformer l’astroogie que fut Kepler).  La « check list » des questions à traiter par l’astrologue vaut pour toutes les pratiques astrologiques. Elle n’a pas de vocation divinatoire contraignante et peut simplement être utilisée comme pense-bête pour

examiner systématiquement les diverses implications d’un  dispositif  astrologique ou autre.  Mais visiblement Barbault prend très au sérieux les significations des maisons (p. 281 de son Traité) et attend de l’astrologie qu’elle indique dans quel domaine telle planéte agira,  le « céleste » étant complété  par le   »terrestre ».

Quant à la raison d’être des domiciles des planétes, il convient de s’en tenir à Manilius, ce sont les dieux et non les planétes qui sont

associés aux « signes »  d’où Neptune associé aux Poissons par le dit Manilius plus de 1500 ans avant la découverte de la dite planéte. C’est

Ptolémée ou du moins l’école à laquelle il appartient qui aura imposé que les seuls dieux propres  à l’astrologie soient ceux associés aux

planétes. En fait, tous ces dispositifs sont conçus pour ne fonctionner qu’avec un seul et unique curseur (la lune, le soleil, Saturne etc)

passant au cours de son cycle par des états successifs pouvant être décrits tout aussi bien par des noms de dieux que par des

activités successives comme dans les maisons astrologiques.  Au bout du compte, le thème astral regroupe la totalité de ces divers

chapitres  abordés successivement et séparément par Barbault  (« les claviers symboliques »)  au sein d’un même ensemble  syncrétique qu’il aborde au prisme des naissances des rois de France (pp. 211  et seq  « Les interprétations ». Le mot clavier nous semble assez approprié car

on imagine l’astrologue à son « orgue » plus en représentation qu’en consultation.

 

 

 

 

 

 

JHB

30. 07. 14

 

 

 

 

 

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L’évolution des manuels d’astrologie au XXe siècle.

Posté par nofim le 29 juillet 2014

Le  thème natal comme syncrétisme  à la lumière des manuels

d’astrologie du XXe siècle (1897-1998)

par  Jacques  Halbronn

 

 

Le corpus sur lequel nous travaillons ici englobe aussi bien

des rééditions de textes parus dans les siècles antérieurs au

XXe siècle et la littérature astrologique du siècle dernier.

Nous montrerons que les manuels qui paraissent actuellement

sont marqués par  un hiatus majeur entre les divers dispositifs

exposés séparément  et l’interprétation des thèmes qui

recourt en vrac à tous ces dispositifs.

Nous avons souligné, dans nos  récentes études sur la Tétrabible de Ptolémée que celui-ci avait opté pour une présentation de domaines successifs balisant la condition humaine  et non pour des entrées techniques. Cette présentation de l’astrologie fut-elle respectée pour le XXe

siècle, quant aux manuels et traités d’astrologie,  telle est la question que nous posons ici.

Si nous prenons l’Horoscope en détail d’Alan Léo et H. S. Green qui est une traduction de l’anglais (que nous avons réédité chez Trédaniel en 1987) , parue en 1909, nous trouvons sous le  titre  « Régles Générales » (pp. 64  et seq) une  série de rubriques qui mettent en évidence

toute la diversités des processus disponibles et en concurrence:

Santé et maladies. Vie et Mort (ch VII)

L’amour et le mariage. Les amis et les ennemis (VIII)

Argent, Propriétés, occupations  (IX)

Parents et enfants  (X)

Voyagesq (XI)

Le caractère et le mental  (XII)

Voyons à présent comment en 1935-1939 procéde Maurice Privat (chez Grasset) dans son Astrologie Scientifique à la portée de tous,  30 ans plus tard, premier ouvrage que nous avons connu pour notre part. Force est de constater qu’un tel exposé fait totalement défaut. On

a cloisonnné l’astrologie  selon ses différentes techniques mais on ne propose pas de synthèse comme c’était le cas antérieurement. Ce

faisant le lecteur de Privat n’est pas conscient des convergences entre les différents procédés mais est bien obligé de noter que l’ordre des

maisons ne correspond pas à rien de cohérent, ce que les présentations synthétiques tendent à masquer.

Cela dit, le belge Georges Antarés, à la même époque dans son Manuel  pratique d’Astrologie – voué à des rééditions multiples après guerre, termine son exposition autour d’un certain nombre de domaines., combinant ainsi les significateurs planétaires et les maisons.

Dans un autrre ouvrage ‘*L’Art de l’interprétation en astrologie)  Antarés  propose des » Exemples d’interprétation de thèmes avec justidications techniques » qui propose une méthode pour aborder le thème mais sans donner un exposé général.

En 1943,  Dom Néroman publie son Traité d’Astrologie Rationnelle, qui sera plusieurs fois réédité (Table d »‘Emeraude, Arma Artis) . Dans

la  cinquiéme partie, on nous propose « L’interprétation statique du thème de nativitéé ‘(pp. 189 et seq) avec les « régles générales », terme

que nous avions vu utilisé par le traducteur d’Alan Léo (L. Miéville) mais cela s’applique au thème de Verlaine et chaque configuration y est interprétée, un peu comme dans la production d’Astroflash (1968) avec des « tiroirs » successifs.,

 

Si l’on remonte à 1897 et au Manuel d’Astrologie sphérique et judiciare ( réédité en 1933) on trouve bel et bien un exposé de

synthèse avec des entrées générales et non des entrées techniques forcément cloisonntes. D’un côté  le corps, les richesses, les dignités, la

profession et de l’autre  les « relations extérieures », le mariage, les employés et serviteurs, les amis et ennemis, les enfants et pour finir

le genre de mort.  Il est clair que le cadre des maisons astrologiques semble avoir servi à produire de telles subdivisions mais les éléments proposés pour répondre à

ces questions successives  sont assez variés et disparates. C’est

notamment le cas du Dictionnaire Astrologique de Gouchon

(1935) réédité après la guerre ou del’Encyclopédie  d’astrologie

psychologique de  l’Anglais  Charles Carter.(1963 trad. fr  Dervy)

1985).

Si l’on remonte à la Mathesis de Firmicus Maternus, on note

que le Livre VII  est construit autour  de toute une série de

cas concrets, listant ainsi les questions qui peuvent être posées

à l’astrologue comme c’est le cas dans la Tétrabible.

A l’opposé,  nombre de traités actuels se dispensent de consacrer

une partie de leur exposé à ces questions: C’est ainsi que

Didier Colin, dans son épais  Manuel  Pratique d’Astrologie

(Hachette 1998)  n’aborde à aucun moment ce chapitre.

Quant à André Barbault,  ce travail n’est envisagé qu’à

l’occcasion de l’interprétation de thèmes de souverains

(Traité Pratique d’Astrologie. Ed Seuil ) mais non sur une

base systématique  hormis évidemment l’étude des

différentes techniques  bien séparées les unes des autres.

Que conclure de telles remarques?  Le chapitre sur les

maisons astrologiques a le monopole de l’étude des ces

divers aspects de la vie alors que cela concerne aussi bien

les planétes qui se trouvent peu ou prou dépossédées de cette

responsabilité. Mais, plus globalement, le lecteur des  manuels

actuels  doit désormais impérativement passer par l’étude de

chaque technique prise séparément. On ne lui propose plus

de partir des questions posées par le client.  Ce que l’on

met en avant , c’est comment l’astrologue va interpréter les

différentes données du thème. L’astrologue n’a plus pour

fonction que d’interpréter le thème et non de répondre aux

questions existentielles.

Cela dit,  il nous faut quand même rappeler, pour éviter

tout malentendu, que pour notre part nous ne pensons pas

que l’astrologie ait fondamentalement vocation à répondre à

toutes sorte de questions. Elle ne peut que fournir qu’un

background cyclique, un contexte cosmique dont la

principale question tourne autour de la question de

la dualité du diurne et du nocturne. Mais cela dit, il est

clair que dans la pratique d’une astrologie divinatoire,  c’est

bien la combinatoire des diverses techniques qui permet

à l’astrologue actuel  de gagner sa vie.

Il est quand même pour le moins insolite d’avoir à

constater le fossé qu’il y a entre le cloisonnement des chapitres

(cf le traité d’André Barbault) et les exemples donnés des

thèmes des rois de France, qui sont eux totalement

décloisonnés et mélangent allégrement sur une seule et

même figure les aspects, les signes, les maisons, les planétes

sans que l’auteur ne prenne la peine de rédiger un chapitre

faisant interface et exposant comment face à une question

donnée, l’astrologue ait à combiner toutes sortes de critères.

Le seul chapitre traitant des différentes questions pratiques

est celui des maisons astrologiques alors qu’à l’évidence

le thème qu’érige Barbault fait appel à bien d’autres dispositifs.

En fait, il apparait que ces questions relévéraient

initialement d’une astrologie horaire, ou plus correctement

d’une astrologie des interrogations (ou questionnaire)

L’ouvrage de Claude Dariot que nous avons fait rééiter chez

Pardés en 1990  l’Introduction au jugement des astres,

expose ainsi les questions auxquelles il entend pouvoir

répondre.

Au chapitre 20, « Des significateurs et comment les trouver »

il écrit  » Un significateur, c’est aussi bien une maison

signifiant la  chose demandée que la planéte qui posséde le plus

de dignités  en cette maison. Les chapitres suivants traitent

de « si quelqu’un aura richesse et quand », de « l’interrogation

sur les frères » en suivant en fait le même ordre que celui

des maisons astrologiques. Autrement dit, on est en droit de

se demander si les maisons ne sont pas faites pour

l’astrologie horaire bien plus que pour une astrologie

généthliaque et si la Tétrabible n’est pas en ce sens au départ

un traité d’astrologie « horaire »

 

JHB

30. 07. 14

 

 

 

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L’astrologie selon Henry de Boulainvilliers

Posté par nofim le 29 juillet 2014

L’astrologie selon  le Comte de Boulainvilliers.

par  Jacques Halbronn

 

En 1717,  Henry de Boulainvillers signe une Pratique

Abrégé des jugemens  astronomiques sur les nativitez, qui

reprend le tite d’un traité célébre d’Auger Ferrier, médecin

toulousain, qui eut l’honneur de polémiquer avec le juriste

Jean Bodin, à la fin du XVIe siècle. Ce traité ne fut pas

imprimé de son vivant et il ne le fut qu’en

1947 (Ed du Nouvel Humanisme) avec un présentation de

Renée Simon qui avai soutenu une thèse d’Etat sur le

dit  Boulainvilliers.  D’aucuns ont spéculé sur le fait que ce

traité n’avait pu paraitre en ce début de XVIIIe siècle. Notons

qu’Eustache Lenoble, quant à lui, avait publié son Uranie en

1697.  On note que Le Noble,  est Baron de Saint Georges,  sans parler de Blaise de Pagan  et bien sûr de Nicolas Bourdin, marquis de Villennes, traducteur de Ptolémée) à tel point que l’on est en droit de penser que l’astrologie est en vogue dans la noblesse française sous Louis XIV et sous la Régence.

Rappelons que notre principale ambition dan cette série

d’études est d »examiner la transmission du savoir

astrologique à savoir ses divers dispositifs et techniques et

l’incidence que de telles rééditions en plein XXe siècle a

pu avoir..

L’heure est à la réforme de l’astrologie en ce début du XVIIIe siècle comme il l’avait été

un siècle plus tôt du temps de Kepler. Dans son Avertissement Boulainvilliers dont il faut souligner qu’il est

par ailleurs connu comme historien, et pour qui l’astrologie n’est qu’un domaine de recherche parmi d’autres – on est loin de

l’astrologue qui n’écrit que sur l’Astrologie! – :

« Ce n’est pas la seule découverte dont je me puisse flatter d’avoir enrichi l’Astrologie » On a l’impression que l’astrologie est une sorte

de Far West,  qui suscite une sorte de ruée vers l’or, où l’on cherche quelques pépites. Il ajoute « il manque encore aujourd’hui  (des)

choses à nos connaissances astrologiques et à la pratique de l’art judiciaire ». L’on voit que cette période ne saurait être considérée comme celle d’un désintérêt pour l’Astrologie car par un certain paradoxe, c’est quand l’astrologie est délaissée qu’elle en arrive à

fasciner certains esprits. Boulainviliers précise : » On ne saurait croire raisonnablement que Ptoléme et les Anciens maîtres aient

tellement épuisé cette matière que les Modernes n’aient pu rien y ajouter de nouveau ni supposer que le goût et le jugement des Anciens

aient été si sûrs que l’on ne puisse rien rejeter aujourd’hui de ce qu’ils ont adopté  souvent avec plus de crédulité et de superstition

que de raisons solides » A l’arrière-plan, la querelle des Anciens et des Modernes dont l’astrologie ne semble nullement absente.

Mais tout cela n’empêche pas le comte astrologue  de prendre pour argent comptant les tableaux des domiciles et des exaltations (p. 7 de l’éditon de  1947) Nous avons déjà signalé cette polysémie assez étonnante  du mot « maison » qui tantôt désigne le signe qui est la

« demeure », le « domicile » d’un astre, tantôt l’une des « maisons astrologiques » (également d’ailleurs associées à certaines planétes en joie). Cela nous semble correspondre au caractère hybride et syncrétique  de la tradition astrologique, comme deux pays qui

se disputeraient inlassablement  un même territoire ou une même capitale. Au XXe siècle, cette dualité est réfoulée et  on distingue

le « domicile » de la « maison » – alors que les termes restent synonymes mais cela génére des contresens chez ceux qui étudient la

littérature astrologique antérieure. Il semble d’ailleurs que la  même confusion soit à observer en latin (Domus). D’ailleurs, à quelques

lignes d’intervalle, on trouve chez Boulainvilliers :  » Une planéte ne signifie pas seulement à raison de la dignitré de Maison » et

« Une planéte bénéfique en une maison dont la signification concerne des choses désirables par leur nature » (pp 20-21) Il ne semble pas

que ceux qui aient étudié ce corpus aient signalé cette anomalie terminologique qui trahit l’existence d’un double système encore en

vigueur dans la pratique astrologique, notamment du fait de l’analogie posée entre les 12 maisons et les 12 signes (terme préféré à celui de maison!)

On s’arrêtera sur ce que Boulainvilliers dit des Aspects qui sont un des grands sujets de débat de l’astrologie du XVIIe siècle, de Kepler à

Placide de Titis : « C’est par un abus sensible que les Modernes ont imaginé des aspects d’une dénomination toute nouvelle, différents de ceux qui ont de tout temps été reconnus et expérimentés par les maîtres de la science; savoir; le sextile, le trine (trigone), le carré et

l’opposition et l’on peut dire qu’ils n’ont eu recours à la fiction  des quintiles, bi-quintiles et bi-sextiles (semi-sextiles, dodectile) que pour couvrir  par quelque prétexte des erreurs de leurs jugements »

A propos de Placidus, Boulainvilliers écrit (p. 332): « Il imagina  d’abondance diverses sortes d’aspects inconnus jusqu’à lui. Tels sont

les demi-sextiles, les quintiles et les biquintiles ». Le comte ironise  sur cette soif de nouvelles connexions: « Comme le nombre d’événements  lui parut encore  surpasser  de beaucoup, dans l’usage de la vie, celui des causes physiques etc’ », il fallut à Placide

générer ces nouveaux aspects pour ne pas être pris au dépourvu. (cf  Giuseppe Bezza, Intr. Primum Mobile du moine Placido Titi, dit Placidus (Ed. FDAF, 1997).

Il conviendrait de vérifier cette attribution de nouveaux

aspects à ce moine italien connu

pour sa volonté de modifier certains repéres en astrologie

et ce qu’il doit à Kepler.

Boulainvilliers témoigne, en tout cas, en cette année 1717,  de l’émulation, de la volonté de « réformation », (p. 100)  chez certains de  ceux qui sont venus à l’astrologie : » Ces nouveaux judiciaires avaient d’abord reconnu que pour rétablir l’ancienne splendeur de l’Astrologie et la rendre aussi digne de l’estime des hommes raisonnables que de la recherche des curieux, il était nécessaire (..) de profiter de toutes les découvertes modernes qui

peuvent utilement  servir à dissiper les incertitudes dont les anciens ne se pouvaient dégager qu’à force de suppositions ». Rappelons que Galilée est passé par là.

Passons à ce que dit Boulainvilliers (Seconde Partie de son Abrégé qui en compte trois)  sur cette question cruciale des domaines  de l’existence dont on sait que Ptolémée traite sans se

servir des « maisons astrologiques » dans le Tétrabiblos alors que tant d’autres   y recourent d’office. Etrangement, Boulainvilliers

expose l’ordre dans lequel il conseille de traiter ces différents aspects de l’existence humaine et ce « plan » ne correspond pas à l’ordre

des maisons, pas plus d’ailleurs que ne le faisait Ptolémée, si ce ‘nest que Boulainvilliers ne s’en référe pas moins aux dites maisons

astrologiques. Fort justement, le Comte aborde la question de la Mort en dernier ( « article X » pp. 290 et seq):

« La mort est en général le dernier terme de l’humanité. » alors que la maison de la Mort est la VIIIe et non la XIIe et dernière. Et chez

Boulainvilliers, tout est ainsi à l’avenant:

Si la Mort est l’article X, l ‘article IX est bien en rapport avec la religion mais l’article VIII est consacré aux maladies et donc à la maison VI. L’article VII aux ennemis, aux prisons mais  on se référe bien à la maison XII. L’article VI  correspond en revanche à l’emploi et donc renvoie ipso  facto à la maison VI. L’article V se veut englobant plusieurs maisons  sous le titre général « De la fortune » (pp. 201 et seq): « Je comprends, pour abrégern, six espéces de bonheurs propres à l’homme sous le nom général de fortune : la première est

celle des richesses, la seconde celle des dignités, la troisiéme celle de l’usage des plaisirs, la quatriéme celle du mariahe, et de la lignée qui en doit naturellement sortir, la cinquiéme celle des amis, la sixiéme et dernière celle des voyages ». On voit que Boulainvilliers

s’efforce ici. de présenter une méthode qui donne une impression de cohérence et de bon sens sans pour autant  oser modifier l’agencement  traditionnel de la succession des maisons astrologiques.  En ce sens, il rejoint la présentation de la Tétrabible. En fait,

pour chaque « domaine » étudié,  Boulainvilliers combine allégrement les significateurs planétaires et  les maisons astrologiques

traditionnellement assignées à tel ou tel  des dits domaines: Par exemple pour les frères et soeurs (p./ 249): « Les significateurs généraux des frères et des soeurs sont a) la IIIe maison et son Seigneur, b) Mars des frères et la Lune des soeurs c) les planétes

occupant la IIIe planéte de corps ou d’aspect ».  La notion de Seigneur renvoie au dispositif des domiciles et exaltations (maîtrises)

Notons  que  Boulainvilliers avait écrit en 1696 un  Essay de

justification de l’astrologie judiciaire. Lenoble publia en 1697, son Uranie. (texte repros

dans Un Révolté du Grand Siècle par Renée Simon,  Ed Nouvel humanisme 1948 pp. 150

et seq) Dans cet Essai, le comte réfute notamment les attaques et objections de Savonarole (inspiré

par les Disputationes de Pic de la Mirandole) contre l’Astrologie. (pp. 175 et seq) et de

conclure carrément: ‘L’Astrologie estr proprement la mère et la distributrice des autres

sciences et  (…) elle conservera malgré les contradictions et les blâmes tous les

avantages dont elle jouit dès les premiers temps comme la plus ancienne de toutes »

 

 

 

JHB

29. 07. 14

 

 

 

 

 

 

 

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Sociologie des cafés-philo

Posté par nofim le 29 juillet 2014

La dynamique des cafés philo : sociabilité et handicap

par  Jacques  Halbronn

Nous avons plusieurs fois  mis en évidence le fait que lien social

était souvent alimenté par le partage d’un certain  handicap.

Ce qui nous intéresse le plus ici c’est que cette rencontr qui

pourrait être un des rares lieu de liberté, d’improvisation se

voit généralement muselé au nom d’une rigueur

organisationnelle persuadée qu’on ne peut pas laisser les choses

se réguler d’elles-mêmes. On pense à ces entraineurs ( en foot

ou ailleurs) qui sont trop sur le dos de leur équipe et qui veulent

tout régenter, tout calculer.

D’habitude nous aimons opposer la liberté d’expression des

gens qui se rencontrent et qui parlent ensemble à la dimension

quasi-mécanique d’une orchestre,suivant pas à pas la partition

du compositeur et la baguette du « chef ». Or, les cafés philo

nous démontrent que le mal  a encore progressé et que la

situation est encore pire que nous nous l’imaginions puisque

même la circulation de la parole fait probléme et  est soumise

à des régles qui n’ont rien à voir avec la qualité des propos tenus

par tel ou tel, au sein du groupe ainsi constitué. Au vrai, nous

avions déjà remarqué une certaine rigidité dans des réunions

plus formelles comme des commissions, des conseils, des

conférences, des séminaires.

. Mais nous avons été contraints de constater que cette même

rigidité  avait envahi  d’autres espaces. Ce qui nous améne à

nous demander quel est le « vrai » sens de ce genre de réunion,

quel est l’enjeu  « non dit » sinon non -conscient? En fait, la

définition du café-philo -terme d’ailleurs tout à fait abusif

au regard de la philosophie- espace où chacun peut

s’exprimer dans un temps raisonnable et dire ce qu’il a

envie de dire, ce qui fait d’ailleurs que le thème mis en avant

n’a vraimennt pas beaucoup d’importance et même semble

indifférent et aléatoire. Question: qui peut être attiré par une

telle formule?

Réponse: des personnes qui n’arrivent pas à prendre la

parole facilement, qui ont besoin qu’on la leur donne. Cela

peut être le cas d’étrangers, de personnes atteintes de quelque

surdité, de personnne qui parlent trop lentement et qu’on ne

laisse pas « finir »  ce qu’elles ont à dire, qui  sont assez

marginalisées dans une discussion « à bâtons rompus ». Bref

des laissés pour compte de la communication.

Les femmes sont souvent  plus frustrées que les hommes dans

le domaine de l’échange en groupe et l’on trouve plus rarement

de jeunes hommes que de jeunes femmes parmi les

participants d’un café philo et comme par hasard quand il y en

a, ils sont souvent très à cheval sur la « discipline »,faisant

ainsi de nécessié vertu car il est évident qu’ils  préférent

renoncer à la liberté de tous que de  l’accorder à tous car

ils savent qu’au final ils seront défavorisés du fait d’un certain

manque d’allant. D’ailleurs,, il faut sérieusementne

manquer d’allant pour accepter de suivre les régles d’un café

philo où il faut lever le doigt pas même pour intrvenir mais

pour figurer sur la liste de ceux qui interviendront. La « liste »

est un outil indispensable au bon fonctionnement d’un

café philo qui se respecte..

Disons que les gens « normaux » non seulement n’ont pas

besoin d’un tel cadre mais ne sauraient le supporter. sauf

s’ils ne viennent pas pour intervenir mais  pour regarder

des gens parler, par delà ce qu’ils peuvent dire. On est alors

dan un plaisir de la gestuelle et on pourrait mettre des boules

Quies.

Nous avons organisé et animé un grand nombre de colloques

dans plusieur domaines, c’est à dire des espaces d’échange

comme l’indique l’étymologie du mot colloque (parler ensemble)

et le rôle de l’animateur est  de choisir le « bon cheval », la

personne qui est en forme et qui suscite des réactions. Ce n’est

pas forcément le meneur de jeu en titre qui serait plutôt

à comparer à l’ »entraîneur qui forme l’équipe et la fait

évoluer selon le cours du jeu.  Ce ‘leader » de circonstance

n’est parfois  même pas indiqué sur le programme du colloque

Il doit intervenir souvent mais briévement, efficacement,

relancer le débat, distribuer les  « ballons ».  On prend cet

exemple sportif car c’est un des rares espaces où l’improvisation

est encore respectée,ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas

s’entraîner  avec rigueur mais ça c’est avant le match.

En conclusion, il faudra distinguer l’objet affiché du groupe

qui est soi-disant la Philo et la vraie raison d’être d’une telle

formule qui est la peur de prendre la parole et de se la

faire couper, qui est le point commun entre ceux qui se

prétent et se soumettent à une tell épreuve. Généralement,

on se fera une assez bonne idée d’en groupe en en étudiant

la composition, la classe d’âge, le sexe, les carences

visuelles ou auditives qui créent du handicap et donc des

frustrations. Quand certaines dominantes sont très marquées,

il est temps de s’alarmer. On pense notamment à ces

réunions qui ne regroupen à 90% que des  femmes d’un certain

âge qui n’ont plus assez de charme pour se faire entendre

par les hommes.

On ajoutera que selon nous faire de la philosophie c’est

redéfinir en permanence les mots, les connexions entre eux.

Une expression trop bréve ne saurait être philosophique que

sur un mode conclusif, donc en fin de parcours. Un débat

philosophique ne saurait donc être une succession de

monologues, il importe que les protagonistes discutent et

disputent entre eux avec une certaine fluidité. On imagine mal

Socrate se pliant aux régles débiles du café-philo.

La philosophie ne se réduit  pas, en effet, à quelque exercice sémantique

consistant à communier dans une sorte de consensus figé mais pas davantage

à ce que chacun dise ce que tel mot lui inspire, de quoi il est chargé. Il s’agit bien au

contraire d’une déconstruction du langage et c’est ce qui rend la philosophie si étrangère aux

femmes pour qui  les mots sont des choses, des objets et d’ailleurs elles n’hésitent pas à comparer

la réalité d’un objet matériel  – comme un vase posé sur une table- avec la « réalité » d’un concept, d’une

notion quitte à aller « vérifier » ce qu’en dit le « dictionnaire », lequel a la « bonne » réponse. Il y a là un

niveau qui est celui de l’enfance qui apprend à parler et pour qui le maniement des mots précéde la

connaissance du monde. En réalité, ce n’est pas, pour les femmes le concept qui est aussi réel que l’objet mais l’objet qui est aussi réel que  le concept lequel précéde l’appréhension de l’objet (Mythe de la caverne). Il faudrait probablement distinguer un café philo

pour les hommes et un café philo pour les femmes, toute solution mixte risquant d’être bancale.  Nous avons ailleurs exposé la thèse

selon laquelle,  il y avait une première sensorialité en prise avec le réel  et une autre sensorialité passant par le langage qui ne connait

le monde que par le truchement du langage, et c’est cela qui paradoxalement  fait que les mots, chez les femmes, sont dotés d’un tel

poids puisqu’ils jouent pour elles le rôle du réel.= à l’instar du monde visible pour les non voyants qu’ils ne captent qu’au prisme de

ce qui leur en est dit.  La langue est un mode d’émission et de réception qui passe par le visible et l’audible mais qui n’est nullement

équivalent à ce que l’on capte par la vue et par l’ouie, c’est une sorte d’infra-sensorialité. Une langue que l’on n’a pas apprise heurte notre sensorialité  en ce que ce sont des sons et des signes qui ne relévent que par un biais du domaine des sens. (cf ce que nous avons écrit sur le silence). Ce n’est que parce que ces sons et ces signes sont reliés  à quelque réalité  qu’ils font illusion, ce qui renvoie à la dialectique du signifiant et du signifié.

 

 

 

 

 

JHB

29. 07 14.

 

 

 

 

 

 

 

peu de jeunes hommes

socologie des cafés phil

 

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L’Astrologie selon Ramon Lulle (fin XIIIe siècle, Catalogne)

Posté par nofim le 28 juillet 2014

 

 

La réémergence de traités astrologiques médiévaux au XXe siècle : le traité de Lulle

Par  Jacques  Halbronn

L’ouvrage catalan  de  Raymond Lulle retient notre attention en ce qu’il se  veut porteur d’une réforme de l’astrologie. Nous lui trouvons une certaine similitude d’esprit avec le diptyque que nous avons publié en 1977

d’Abraham Ibn Ezra et qui s’efforça  autour de 1146  -(à Béziers) d’apporter des justifications à certaines des outils et des dispositifs dont se sert, qu’a constitués l’Astrologie au cours des siècles. Le traité de Lulle date de 1297 mais la traduction en langue romane des traités rédigés en hébreu  d’Ibn Ezra  est de 1273.  En tout état de cause, les deux ouvrages émanent  de la même région  sinon de la même religion.

Cette période semble marquer d’une certaine volonté apologétique mais aussi  critique que l’on pourrait retrouver s’exprimant dans d’autres domaines. (Raymond Lulle  Traité d’astrologie (trad. /  et présentation  A. Llinarés,  Ed Stock, Paris, 1988)

L’astrologie préconisée par le Tractat d’Astronomia (en catalan) est marquée par la question des Quatre Eléments qui est un apport majeur de l’Astrologie de la fin du premier millénaire, avec notamment  l’œuvre d’Albumasar. Rappelons que chez Ptolémée comme chez Firmicus Maternus, il n’est  nullement question d’un  lien entre Eléments, signes et planètes.

Lulle : “Nous avons dit  que les signes et les planètes ont effectivement les complexions des éléments” (p. / 64) / Si les rapports signes/Eléments sont familiers à l’oreille des astrologues modernes, en revanche le fait d’associer chaque planète avec  un des 4 Eléments n’est pas passé dans  les mœurs  astrologues.  Or, cette volonté d’unifier le champ astrologique par le moyen

de correspondances élémentaires semble bien sous-tendre tout le projet de l’astrologie lullienne. Lulle propose de se servir des  4 premières lettres de  l’alphabet pour formaliser son système à 4 facteurs. (ABCD)

Mais voyons comment  Lulle  parvient à  expliquer certains dispositifs de l’astrologie. (pp 77 et seq)

Les 12  signes

« Il y a 12 signes dans le ciel, ni plus ni moins,  pour qu’il puisse y avoir quatre saisons dans l’année  (…) afin qu’ici-bas les complexions soient tempérées par le cercle, le quadrangle et le triangle  (…) Cela ne pourrait se produire si le ciel était naturellement  divisé en plus ou moins de 12 signes »

Les 7 planètes :

« Parmi les raisons que l’on peut évoquer pour montrer pourquoi il ne peut y avoir  naturellement  que sept planètes  nous voulons en citer trois. La première est la division du temps en semaines de 7 jours (…) Deuxième raison : grâce à ce nombre sept ; des  triangles, des quadrangles et des triangles peuvent être formés dans le cercle (…) Si les planètes étaient  seulement  au nombre de six, l’ordre indiqué ci-dessus serait  détruit. Par suite de la disparition de cet  ordre, la nature souffrirait d’un vide qu’elle ne pourrait supporter »

On notera que Lulle  ne semble pas le moins du monde  s’intéresser aux maisons astrologiques  et en cela il nous apparait comme  se référant essentiellement à la Tétrabible de Ptolémée qui  ne les mentionne pas davantage.   En fait, il nous apparait que Lulle pratique une astrologie dynamique et non statique : « Lorsque le Soleil entre avec Vénus et Mercure au domicile du Taureau, la constellation est favorable comme la précédente » (p. 159)  Le mot clef chez Lulle est celui de la « rencontre » et un autre est le verbe « entre ». « Lorsque Mars entre dans les Gémeaux » (p/ 157=

Il  est  à noter que Lulle parle de la division du «  ciel des étoiles fixes en douze  parties » sans se référer aux saisons. Mais, on l’a vu,  à un autre endroit du traité,   l’auteur associe les 12 signes aux 4 saisons. Quant à Llinarés, le présentateur, il écrit ‘Le Bélier, premier signe de printemps commence l’année »  formule que l’on ne trouve nulle part dans le Traité.  Tout se passe comme si le Traité comportait deux volets  d’inspiration différente. Et il  s’agit de fait d’un diptyque. Le second volet ne  s’intitule-t-il pas « Fondements nouveaux » et le premier « Fondements de l’astrologie » ? Or le second traité d’Ibn Ezra, Liber Rationum peut être traduit-comme  nous l’avons fait, par « Livre des Fondements » (Ed Retz 1977) .

A la fin du premier volet, Lulle dit : « Nous avons exposé  la première partie des fondements de

l’astrologie. Nous allons aborder maintenant la deuxième partie  où s’exprimera notre opinion » (p. 61), laquelle partie débute ainsi «  Nous voulons savoir maintenant si ce que nous venons de dire dans  un premier temps est vrai. »

Selon nous, les deux parties du Tractat d’Astronomia  ne forment pas un ensemble homogène. D’une part une astrologie liée à un zodiaque des étoiles et de l’autre un zodiaque saisonnier.

Nous retiendrons ce jugement sévére  en cette fin du XIIIe siècle , il y a donc 700 ans ‘(pp. 192-193) : les astrologues « ont  créé une astrologie dont il  est  impossible de tirer une prédiction parce qu’ils ont commis l’erreur de considérer un trop grand nombre de moments et d’instants »

 

JHB

28. 07. 14

 

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Le systéme divinatoire de Ptolémée

Posté par nofim le 28 juillet 2014

La divination dans la Tétrabible de Ptolémée

par  Jacques  Halbronn

 

Nous poursuivons notre relecture du Tetrabiblos et constatons

que les commentateurs n’ont pas pris la pleine mesure de ce

que ce texte nous révéle quant à l’Histoire de l’Astrologie.

Il arrive que l’on parte sur de fausses pistes, l’important étant

que l’on s’en aperçoive assez vite. Cent fois sur le métier

remettez votre ouvrage.

Nous avions précedemment laissé entendre que Ptolémée

s’était démarqué de la pratique des maisons astrologiques

en introduisant les significateurs plantaires.Or, il semblerait

qu’il faille opter pour un autre scénario.

Le dispositif des maisons  pourrait être postérieur à la pratique

préconisée dans la Tétrabible, une sorte de formalisation

de sa typologie par domaine que l’on aurait greffée sur la

course quotidienne des astres divisée en 8 puis en 12 « lieux ».

Autrement dit, au départ,  ces « lieux » (topoï en grec) n’auraient

pas comporté les attributions telles que nous les connaissons

dans la « Tradition » astrologique sans que nous puissions dire à q

quoi cela servait initialement..

Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse au premier chef ici:

ce que nous relevons, c’est que Ptolémée ici ne propose rien

moins qu’un systéme divinatoire s’articulant sur les positions

des planétes dans un « thème », d’où l’importance accordée

aux doubles domiciles des sept planétes formant le Septénaire.

Selon nous,  avec Ptolémée, l’on quitte une astrologie

cyclique « naturelle » basée sur le rapport de Saturne avec les

4 étoiles fixes royales avec des cycles de 7 ans comportant chacun

deux phases, l’une nocturne, l’autre diurne. Ptoléme lui

substitue une astromancie ou une astronomomancie se servant

d’une pluralité de planétes qui sont connectées entre elles

par le fait de la date choisie pour dresser le thème (natal ou

autre). Ptolémée a besoin – comme cela est évident à la

lecture des livres IV et V de la Tétrabible- de ses 7 astres et

de leurs combinatoires pour répondre aux questions, aux

« interrogations » qu’il énumére et qui sont bel et bien celles

que l’on retrouvera pour les maisons astrologiques mais

dans un autre ordre, moins satisfaisant et à l’évidence

bousculé.

On en arrive à ce résultat paradoxal que du fait que

Ptoléme accorde une telle importance aux significateurs

planétaires (soleil et lune inclus), cela montre bien qu’il a besoin

de cette diversité pour faire fonctionner son systéme

divinatoire.

Cela dit, l’on peut aussi supposer qu Ptolémée connaissait

le dispositif des maisons astrologiques qui n’exigeait pas

de recourir au septénaire mais pouvait fonctionner avec une

seule planéte indiquant à quel stade d’un cycle

on se trouvait à un moment donné et qui recourait

éventuellement aux étoiles fixes, ce dont témoignerait

la pratique de l’Ascendant (ou Horoscope) qui est liée

au passage de telle étoile (et non planéte) sur l’horizon au

moment de la consultation ou de la naissance. Il est donc

possible que les maisons astrologiques étaient activées

par les étoiles.

Ptolémée aurait ainsi décidé  -mais il n’est pas forcément

le premier- de mobiliser les planétes et non plus les étoiles

non plus dans le cadre des maisons astrologiques mais

dans le ciel, tout simplement, et donc forcément positionnées

dans le Zodiaque, d’où les domiciles des dites planétes. Il y a

donc là une confrontation entre plusieurs formes d’astrologie

qui se servent du ciel de différentes manières. Mais ce que

nous voulions souligner ici c’est le fait que l’usage de pluseurs

planétes, nécessare dans l’approche propre à la Tétrabible est

marquée par la mise en place d’une mancie planétaire. Sans

cette mancie, l’astrologie peut fonctionner sur la base des

étoiles fixes en connexion avec une seule planéte  comme on en

a gardé le souvenir avec l’imporance accordée à la position

de la lune et/ou du Soleil dans le zodiaque, ce qui donne le

« signe ». (en Occident, c’est le Soleil qui est le marqueur, en

Orient la Lune). La dualité des « signes » qui a été vulgarisée

dans les années Cinquante ( Collection du Seuil, dirigée

par F. R. Bastide) ne fait que perpétuer la coexistence de

deux astrologies, l’une axée sur  les étoiles fixes (Ascendant

et maisons qui en dérivent) et l’autre sur les « planétes »

(signe solaire, lunaire),  si ce n’est que la première n’est plus

articulée sur les étoiles, ce qui donne l’illusion d’une unité

de l’Astrologie, du fait de l’évacuation des étoils fixes mais

non de l’Ascendant ni des maisons quui faisaient partie

initialement, selon nous, du dispositif stellaire. Rapplons

que le nom ‘ »horoscope »  qui sert à désigner le thème natal

est liée aux étoiles fixes que l’on voyait (scope) se lever

(ou se coucher) et que les maisons sont déterminées à

partir de ce point, souvent sur une base « égale » de 30°. En

fait, le thème ne fait sens que par rapport aux maisons et

‘l’importance de l’heure de naissance ne joue réellement

que pour le calcul de l’Ascendant et des pointes de maisons.

Dans l’astrologie de la Tétrabible, l’heure de naissance

n’est en revanche  pas déterminante. (sauf pour la Lune du

fait de sa rapidité)

 

 

 

JHB

28. 07. 14

 

 

 

 

 

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