Le dispositif des maisons astrologiques reconstitué
Posté par nofim le 23 juillet 2014
Vers une reconstitution du dispositif originel des maisons astrologiques
Par Jacques Halbronn
En 1988, nous avions organisé un Colloque à Paris sur le thème « La raison des maisons ».
En 1993, nous avons montré dans des Recherches sur l’Histoire du Tarot et de l’Astrologie (Ed Trédaniel en postface à l’Astrologie du Livre de Toth d’Etteilla) que les maisons avaient disposé
autrefois d’une représentation imagée qui avait disparu mais qui avait été en partie conservée dans certains arcanes majeurs du Tarot.
Vingt ans plus tard, nous proposons une reconstitution du dispositif des maisons astrologiques sur une base 8, qui nous a été inspirée par une relecture de la Tétrabible de Ptolémée. Comme on l’a signalé dans un précédent article, l’étude des Livres III et IV de cette « somme » a de quoi laisser perplexe un astrologue imprègne de la tradition des maisons. En effet, les rubriques qui y sont
Proposées correspondent grosso modo et recouvrent celles des 12 maisons mais ne se servent pas du dispositif des maisons mais des « significateurs » planétaires, comme si Ptolémée avait voulu transférer sur les planètes ce qui était habituellement associé aux maisons. Or, l’ordre des « domaines » abordé par Ptolémée n’est pas le même que celui que l’on connait pour les maisons
Astrologiques.
Notre méthode de travail a consisté à lister les significations des maisons et à les replacer dans un ordre logique en suivant peu ou prou l’approche de Ptolémée qui note ainsi que la question des enfants doit faire suite à celle du mariage. On notera que la plupart des astrologues ne se préoccupent guère de la vraisemblance de la succession des maisons.
Nous sommes ainsi parvenus à proposer le dispositif suivant :
Quadrant 1
Parents (anciennement maison IV)
Frères et sœurs (anciennement maison III)
Quadrant 2
Mariage (anciennement maison VII)
Enfants (anciennement maison V)
Quadrant 3
Honneurs (anciennement maison X)
Richesses (anciennement maison II)
Quadrant 4
Maladies (anciennement maison VI
Mort (anciennement maison VIII)
On aura pu vérifier que l’ordre des maisons que nous proposons obéit à une progression, avec
le début de la vie au premier quadrant et la fin de vie au dernier quadrant. Le mariage et les enfants
d’une part et les honneurs et les richesses (ou vice versa) venant s’intercaler.
Par ailleurs, nous pensons que le début du dispositif doit se prendre non pas de l’Ascendant mais du Descendant et que les quatre premières maisons sont à situer sous l’horizon et les quatre suivantes sur l’horizon.
Si l’on se réfère au Tarot , l’on rapprochera entre autres l’arcane l’amoureux de la maison du mariage, la Mort se retrouve dans les deux ensembles. L’Empereur correspondra aux Honneurs.
Nous avons souligné ailleurs qu’un tel dispositif constitue le socle sémantique de l’Astrologie alors que le symbolisme zodiacal tout comme le planétaire ne servent qu’à relier les maisons entre elles, sur la base d’une systématique planètes-signes. Si une pointe de maison (à commencer par la maison I) tombe sur tel signe et que la planète qui domine le dit signe est en telle autre maison, les significations des deux maisons en question seront corrélées dans la vie de la personne, d’une façon ou d’une autre : C’est ce qu’on appelle les Maîtrises/
Nous avons proposé quatre couples de planétes : Soleil-Lune, Mars-Vénus, Saturne-Uranus et
Mercure-Jupiter. Le dispositif des doubles domiciles voulu par Ptolémée a brouillé le système en l’articulant sur le 12 au lieu du 8. Or, il n’y a que sept planétes à l’époque. Encore avons-nous ajouté par souci de symétrie Uranus (visible à l’œil nu) de façon à avoir 4 couples. On noter que le dispositif
des exaltations- même dans la Tétrabible, ne conserve que 7 planétes et échappe au passage par le douze. Vénus et Mars –(poissons-capricorne en sextile), Soleil-Lune (bélier-taureau) ; Mercure et Jupiter (vierge-cancer en sextile) et Saturne-Uranus ( Balance-Scorpion)/ On voit que les planétes du Septénaire forment 4 couples et non six, ce qui les inscrit naturellement dans un dispositif à huit secteurs ou lieux (octotopos, cf les texte de Patrice Guinard à ce sujet)
JHB
23. 07. 14
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