Les femmes et l’interface du langage
Posté par nofim le 24 juillet 2014
Les femmes et la mise en commun des compétences. Vers une nouevelle idée de la sensorialité.
par Jacques Halbronn
Les femmes profitent plus de la phase 2 du cycle de 7 ans que nous avons formalisé sous le nom d’Astrocyclon.
En effet, lors de la phase 1 (conjonctionelle), la devise pourrait être ‘Rendez à César ce qui est à César. On est dans un temps
d’inventaire, où il importe de savoir quelle est la valeur propre à chacun. Ce n’est que lors du passage à la phase 2
(disjonctionnelle) que ce cap est dépassé et que l’on débouche sur une mise en commun, une circulation des ressources et
il n’est plus alors question de savoir à qui l’on doit ceci ou cela. Phase de communication qui favorise les femmes; où l’on dépasse les dfférences.
A contrario, la phase 1 serait de différenciation.
On note d’ailleurs que durant cette première phase, les gens font preuve d’une certaine lucidité quant à leur réelle valeur, quant aux mérite des
uns et des autres.
Il nous semble que les femmes fonctionnent énormément à partir du langage, des mots et qu’en fait elles ne captent le ‘réel » que par le truchement des mots ou si
l’on préfére, les mots sont l’expression de la réalité, pour elles.
A contrario, les hommes n’attacheraient qu’une importance relative aux mots, qu’ils soient sous forme écrite ou orale.
Le probléme du langage, c’est son caractère artificiel. Le langage, cela s’apprend, cela ne s’invente pas comme c’est le cas
pour tant de choses dans la vie qui n’ont pas besoin d’être rendues par des mots que ne comprend qu’un certain groupe de gens.
Comment expliquer un tel phénoméne? On dira que les femmes ont un besoin urgent d’apprendre à parler une langue, à la lire alors
que ce serait moins vrai pour les hommes. On dira même que le langage est positif pour les jeunes femmes et négatif pour
les jeunes hommes.
De nos jours, nous ne captons le plus souvent le monde que de façon biaisée, indirecte. L’autre jour, un technicien devait passer et on avait indiqué
« dernière entrée sur la droite » de l’immeuble et il avait compris « dernière entrée à l’entrée droite de la rue, soit à 100 métres de l’immeuble. B ien des gens se
situent mieux par rapport à un ecran d’ordinateur ou de mobile que face à une réalité « extérieure ». Virtuel et réel.
Celui ou celle qui ne connait le monde, qui n’y a accés que par le biais du langage, de ce qui lui est dit ou écrit, appartient à une humanité
sous développée sur le plan cognitif et qui a besoin d’un commentaire, d’une étiquette, d’un panneau, comme pour le visiteur d’un zoo ou d’un jardin botanique.
Quand on en arrive au stade de la communication, de la mise en commun (communisme), le langage devient un outil de diffusion qui vise à demultiplier le message, l’émission.
Il y a peut être là un paradoxe. On a dit que le langage cloisonnait, se limitait à ceux qui y étaient initiés , comment pourrait-il favoriser la communiication? On répondra d’abord qu’un texte
peut se traduite depuis une langue dans une autre tout comme quelqu’un qui parle une langue peut en parler une autre.
Mais pourquoi a-t-on besoin des mots qui n’ont qu’un rapport conventionnel avec les « choses »?
Est-ce à dire que les femmes ne perçoivent pas les choses mais seulement les mots? L’oral étant un substitut du son, l’écrit un substitut de ce qui est à voir.
Il ne faudrait donc pas confondre voir et lire, entendre et écouter. Lire et écouter seraient d’autres sens, en quelque sorte.
Celui qui lit des livres n’est pas pour autant, ipso facto, capable de bien observer. Celui quii a besoin de paroles est peut être incapable de capter des signaux qui ne lui
seraient pas adressés.
Ce qui caractérise a priori le langage, c’est qu’il est adressé à quelqu’un. C’est même sa raison d’être.
On ne parle pas si l’on n’a pas envie de parler mais on se donne à voir et à entendre mêmes si l’on ne fait rien pour cela. On peut
faire du bruit involontairement, on peut se faire remarquer par son apparence.
C’est dire que la double dimension du langage oral et écrite, auditive et visuelle ne saurait être assimilée à un stimulus sensoriel
naturel. Il en est autrement des autres sens (toucher, goût, odorat) qui ne concernent pas le langage au même titre et les femmes sont
d’ailleurs plus « nature » dans ces trois autres registres sensoriels.
Il faut voir le langage comme une sorte de substitut, de palliatif à quelque manque audiovisuel.
Cela nous raméne à notre lecture de la dualité néanderthal-homo sapiens, deux espéces humaines ayant connu
des modes évolutifs différents avant de se conjoindre.
Or, ce que nous avons dit de la cyclicité ne nous renverrait-il pas à un premier stade qui différencierait les hommes et les femmes et
un second stade qui les confondrait, les mêlerait? Le cycle de 7 ans récapitulerait ainsi la genése de notre Humanité, à la fois une et
double.
Autrement dit, les femmes descendraient d’une espéce qui n’aurait pas intégré en profondeur la vue et l’ouie. Certes, les femmes
seraient-elles dotées d’yeux et d’oreilles mais sur le plan cognitif, les deux sensorialités en question ne seraient pas
pleinement opérationnelles et ne fonctionneraient que par le biais du langage écrit et/ou oral.
Il faudrait donc parler d’inventions techniques venant relayer une telle carence. Car force est de constater que le langage
écrit exige un support matériel non humain (tablettes d’argile). L’écrit est un prolongement de l’oral. On pense à ces talmudistes
qui décidérent de mettre par écrit leur tradition orale.
Il y a ainsi une grande différence entre le fait de s’exprimer dans une langue et de composer de la musique, ce qui n’est généralement pas le fort des femmes. Mais donnez-leur une partition et elles nous feront croire qu’elles sont les auteurs de la pièce ainsi jouée.
C »est en cela que le langage est justement le vecteur de la phase 2 du cycle de 7 ans, en ce qu’il ne permet plus de distinguer le vrai du
faux, la copie de l’original. Pour éviter les faux semblants permis par le langage, il faudrait interdire tout recours à l’écrit car à partir de
l’écrit, l’on peut faire aisément illusion en accédant au langage.
JHB
24. 07. 14
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