Les femmes et le langage
Posté par nofim le 5 août 2014
Les femmes au piége du Logos ‘(langage et logique)
par Jacques Halbronn
Les femmes sont très sensibles au raisonnement logique et
tendent à projeter sur le monde des patterns, des grilles
qui tiennent lieu de réalité, de « faits ». C’est ainsi que la
revendication de parité n’est que la conséquence d’une
argumentation simpliste à laquelle nombre d’entre elles
se tiennent et qui ne tient que par la grâce d’un certain aveuglement, à
des oeillères. Cet amour de la logique, elle le partage avec
les machines et d’ailleurs leur fascination pour la
mathématique astrologique en dit long sur le fonctionnement
de leur psychisme.(cf nos vidéos sur You Tube et
sur le groupe facebook animus/anima)
Le langage du fait qu’il est très réducteur conduit à nier
les différences puisqu’un même mot peut recouvrir des
réalités fort différentes Il suffit que des choses, des données
recourant aux mêmes mots pour qu’elles posent une
identité entre elles. En ce sens, on peut parler de
sophistique.Pour éviter de telles tentations d’indexicalité
(Garfinkel), il faudrait une langue pléthorique comportent
une infinité de termes aux acceptions extrémement
restreintes. La philosophie qui est viscéralement
réductrice plait aux femmes en ce qu’elle génére de
la confusion. En ce sens, les femmes aiment les
généralités qui autorisent tous les rapprochements que l’on
voudra et là encore le fait de partager avec d’autres hommes et
femmes un même signe zodiacal apporte de l’eau au
moulin égalitariste. Les femmes aiment bien des formes
qui incluent tout le monde à commencer par le mot
Humanité, (l’Homme), sans distinction. Cela dit les femmes
sont également attirées par la notion d’individu unique
(notamment par le biais du thème natal ) En fait, elles
louvoient entre une rhétorique du tout le monde est
pareil et tout le monde est différent, entre le partage et
la spécificité personnelle..
Comme les machines, elles ne peuvent apprehender le
monde que s’il est mis en équation, en formules, il faut que
cela passe par les mots mais qui fournit ces mots, that is
the question! C’est bien là le hic d’où la fascination pour
tout ce qui se prétend révélé et qui ne remet pas en
question l’égalité des sexes car reconnaitre que les femmes
dépendent des mots émanant des hommes ferait
probléme.Idéalement, pour les femmes,il faudrait penser
que nous ne maitrisons pas les mots mais quee ce sont
les mots qui nous maîtrisent. On leur reproche souvent
de faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit voire de
les déposséder du droit d’expliquer ce qu’ils ont voulu dire…
Les mots parleraient d’eux-mêmes, en quelque sorte.
Mais les femmes n’en ont pas moins un probléme avec le
langage en ce sens que des mots abstraits sont par elles
considérés comme des mots « concrets ». Un verbe a autant
de réalité qu’un nom, autant de poids. Or, l’objet est
externe , reléve de la science. et le verbe renvoie à une intention, à un projet
lié à la conscience.. Mais l’on sait que science sans
conscience n’est que ruine de l’âme.
Le malentendu actuel entre hommes et femmes, tient
au fait que toute personne un tant soit peu observatrice
du monde sans passer par les « lunettes » des mots est
parfaitement consciente que les hommes et les femmes
sont radicalement différents. On nous renvoie au verdict
de la Science qui déclare ne pas pouvoir expliter ce
ressent et cet aveu est consiéré comme un « fait » qui
prouverait que les hommes et les femmes ne sauraient
être distingués Dès lors que ces différences ne peuvent
se traduire en chiffres, en statistiques, en formules, elles
ne comptent pas, concluent les femmes. Cela fait penser à des
aveugles qui ne captent le monde visible que par le biais
des mots et ces mots sont dramatiquement appauvrissants, ne
sont qu’un pis aller.
Les mots sont importants pour les femmes, disions-nous,
alors que pour les hommes, ils sont avant tout un mode de
communication avec les femmes puisqu’il suffit d’ouvrir
les yeux pour se mettre d’accord. Mais les textes sont
aussi un support essentiel pour les femmes car elles
n’aiment guère improviser dans l’ici et maintenant, si l’on
entend par ce mot le fait de communiquer réellement
avec autrui, de rebondir sur ce qu’il dit et vice versa. Improviser
est un acte vivant, naturel, éphémère et les femmes préférent
en ce sens ce qui est artificiel, donc immuable comme les
fleurs artficielles, constant, figé, rigide. C’est en ce sens
qu’elles se considérent comme rigoureuses si ce n’est
qu’elles sont terriblement manipulables en ce qu’elles
dépendent de ce qu’on veut bien leur dire et qui leur donne
du grain à moudre. ..Elles sont obligées de faire confiance
et c’est d’ailleurs quand elles s’aperçoivent de la fragilité du
langage, qu’elles angoissent et dépriment. La confiance est
une valeur clef et cela passe par le poids des mots, les
« promesses », il faut tenir « parole »..Ce qui est dit est dit!
Selon nous, le « vrai langage fonctionne en réseau. Un mot
ne fait sens que dans un certain contexte et ce n’est
que la combinatoire des mots qui fait sens. En ce sens, les
femmes détestent l’idée de jouer avec les mots. Elles ne jurent
que par les dictionnaires qui nous disent ce que les mots
veulent dire. Et en ce sens, les femmes réagissent souvent
par rapport à un mot qui fait écran avec la réalité, qui est
supposé la résumer.
On remarquera enfin que les femmes sont bien plus à leur
aise dans le langage factuel. Elles parlent le plus souvent
au passé »Il ou elle a dit », c’est à dire ce qui correspond à la
mort, à ce qui ne bouge plus.
La meilleure façon de décourager une femme d’intervenir,
c’est quand on improvise, que l’on emploie les mots dans
des sens nouveaux, qui ouvrent vers des pensées nouvelles,
quand le sens est entre les lignes et doit être décrypté. L’usage des mots doit être
libre et non cloisonné, c’est là encore ce qui distingue l’homme de la machine. Les mots
ne sont pas des ordres, des programmes . Il y a l’approche de l’esclave au langage qui veut
savoir ce qu’on attend de lui et ne pas se tromper dans la captation du message et
il y a l’approche de l’homme libre qui réfléchit avec ses pairs. On ne saurait confondre les
deux registres.
Il faut distinguer les « faits » et le discours scientifique qui n’est qu’une tentative
d’explication. Or, on note que les femmes confèrent la priorité au discours sur les
faits et entendent réduire les faits à ce qui en est dit, notamment en ce qui concerne,
comme par hasard, ce qui distingue les hommes et les femmes. Or, il est évident
que la Science ne parvient aucunement à appréhender le phénoméne concerné et cela
arrange les femmes que l’on s’en tienne à de telles abstractions qui sous tendent
une idéologie « paritaire ».
Réfléchir sur les femmes, c’est repenser la question du
langage, de sa genése.Les femmes vivent dans un monde
qui est le leur et que les hommes viennent troubler/ Cela
fait penser à un vieux débat théologique sur les miracles.
Est-ce que Dieu a le droit d’intervenir dans « sa » Création ou
bien tout est-il déjà planifié dès le commencement (Beréshit)?
Quelque part, les hommes préférent que Dieu reste en
retrait tout comme les femmes préférent que les hommes
restent en retrait et tout particulièrement ceux qui sont
capables de changer le monde. Les seuls hommes que les femmes
ne craignent, ne redoutent pas sont les impuissants,
dans tous les sens du terme, tant physique que psychique.
Mais les hommes les plus fréquentables sont encore ceux
qui sont morts, qui ont fait leur testament et qui n’existent
plus que par ce qu’on en dit..
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