Réflexions sur les aspects astrologiques
Posté par nofim le 27 août 2014
Pour une astrologie conjonctionnelle
par Jacques Halbronn
Dans un article consacré au Centiloque, nous avons
signalé l’aphorisme 28 qui traite de la conjonction des
planétes et des étoiles fixes.propos de la conjonction
comme configuration majeure en astrologie:
« Lors que tu ne pourras faire en sorte que tu conjoignes la Lune à deux Estoiles, fais de telle
façon que tu la conjoignes à une estoile fixe, laquelle ait le
mélange des deux » (p. 97 Ed Bourdin 1650)
On observera ainsi que le Centiloque ne propose pas
en place d’une conjonction un quelconque aspect avec
une planéte mais bien une conjonction avec une étoile
fixe. et en effet, nous pensons que la conjonction a un
statut tout à fait particulier. L’on sait que pour notre part
nous privilégions comme pivot du cycle de 7 ans, la
conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles
fixes royales. Rappelons aussi la théorie des grandes
conjonctions Jupiter-Saturne en astrologie mondiale.
Selon nous, tout point de départ en astrologie
passe par une conjonction entre une planéte et une étoile
ou à la rigueur entre deux planétes. En revanche,
nous sommes défavorables au calcul des maisons à partir
d’un point ascendant qui ne serait pas stellaire tout comme
à un zodiaque qui ne serait pas articulé sur une étoile fixe.
quelle qu’elle soit.
André Barbault ne serait certainement pas de notre avis,
lui qui aura tout fait pour évacuer les étoiles fixes du
champ de l’astrologie.
Yves Lenoble dans son Initiation à la pratique des cycles planétaires
(Poissy 1996 Ed ARRC) nous résume le rôle que Barbault
assigne aux aspects, dont la conjonction (pp 24-25) :
semi-carré: première crise
sextile: première harmonique
carré première crise interne
trigone: poussée vive par l’accord des deux facteurs
sesqui-carré temps d’essoufflement
opposition conflit majeur
et ainsi de suite en sens inverse
Ce qui nous frappe, c’est la durée inégale des périodes qui se
succédent. On passe de 0 à 30, puis de 30 à 45, de 45 à 60
puis de 60 à 90 et de 90 à 120, puis à nouveau, on redescend
à un intervalle de 15° avec le sesqui-carré et ensuite on passe
à 180°. Soit des écarts qui vont de 15 à 45°! Cela fait un
peu désordre! Ce sont les aspects de 60 et de 120° qui
perturbent le dispositif, eux qui sont censés
être de « bons » aspects. La division en 8 génére des écarts
de 45°, ce qui correspond au cycle des lunaisons de
Dane Rudhyar. Notre propre systéme est lui aussi fondé
sur une telle division en 8.
Normalement, le principe des subdivisions de tout
cycle est une répartition en secteurs égaux
à partir d’une conjonction entre deux astres (fixes avec
mobiles ou deux mobiles comme dans ce que Barbault
appelle un « cycle planétaire » étrangement.
Avec la théorie des grandes conjonctions Saturne-Jupiter,
le trigone (120°) est devenu un aspect central (mais il était déjà
signalé dans la Tétrabible), comme le semi-sextile
pour les conjonctions des luminaires.(d’où la division
en douze) Ce soont les intervalles séparant deux
conjonctions. Le carré est ce qui sépare
deux conjonctions de Saturne avec deux étoiles fixes
royales
L’aspect est ce qui mesure l’écart entre ls deux astres
qui sont en binôme, la progression du cycle. il n’ »introduit
pas selon nous de « crise » mais des stades successifs. Selon
nousn les significatiobs de ces stades sont assez bien définies par
les maisons astrologiques si l’on s’en tient à huit:
4 pour le premier stade (0-45°) et 4 pour le second stade
(45°-90°), avec un passage de l’enfance à l’âge adulte, si l’on
se référe à la théorie des âges qui est la base de la signification
des maisons.
Utiliser les aspects au sein du thème astral nous apparait
comme un contresens. Les aspects sont un outil dynamique
et cinétique qui traite de l’évolution d’un processus et
non des tensions au sein d’une personnnalité, du moins
sous la forme des rapports de degré à degré. Or, dans la
Tétrabible, on notera que ce que l’on appelle aspect, c’est
le rapport de signe à signe et non entre deux astres.
Au livre I, le chapitre 14 s’intitule « Des aspects des
signes » « Entre les parties du Zodiaque, celles qui ont
d’abord entre elles, quelque familiarité sont celles qui
sont en aspect ». Ce qu’on appelle les triplicités
(Eléments) ou les Quadruplicités (modes) correspondent
en fait à des aspects de trigone et de carré au sens de la
Tétrabible si ce n’est que dans la Tétrabible on ne parle pas
des 4 Eléments mais des deux genres, masculin
et féminin, ce qui renvoie au sextile )
JHB
27 08 14
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