L’idée de Dieu au prisme d’une intervention d’êtres supérieurs
Posté par nofim le 14 novembre 2014
Vers un renouvellement de l’idée de Dieu au XXIe siècle
par Jacques Halbronn
Quand on nous demande si nous croyons en Dieu, l’on pense
généralement en l’idée d’une entité omnisciente et omniprésente$yqu_i
sait tout et décide de tout. Mais nous pensons qu’il y a une
autre lecture, qui passe par la conviction que notre Humanité
aurait été « forgée », façonnée par des êtres technologiquement
supérieurs qui auraient instauré sur Terre un pouvoir
lequel selon nous se manifeste au travers des grands génies qui
permettent à notre humanité de ne pas tomber dans la sclérose
à l’instar des autres « animaux ».
Quand nous lisons des prières juives destinées à « Dieu »
(souvent rendu grammaticalement comme un pluriel), nous
ne pouvons nous empêcher d’y voir une telle référence quand
Israël, en tant que peuple, remercie « Dieu » de l’avoir
choisi parmi les peuples. Nous tendons à comprendre que
les « Hébreux » étaient initialement un peuple comme les
autres et que c’est l’élection par « Dieu » qui en aura fait
un peuple différent.
Comment expliquer cette stratégie consistant à choisir ainsi
un « peuple » parmi tant d’autres? Il n’est pourtant pas
si compliqué de comprendre que lorsque l’on cherche
un représentant, il faut bien faire un choix. « Dieu » n’entendait
pas se charger directement de tous les peuples ni de tous
les hommes mais d’une « élite », qui ne l’est au départ que
du fait de son choix et qui se maintiendra tout au long
des siècles.
Or, il est remarquable que l’on tolére beaucoup mieux
la croyance en un Dieu « tout puissant » et qui régnerait
directement sur l’Humanité à un Dieu qui ne serait en fait
qu’une civilisation plus avancée qui serait intervenue dans
le cours de l’Histoire des « terriens ». On aura tendance à
considérer ceux qui croient à une intervention « extra-terrestre »
comme des « farfelus » alors que la mise en exergue d’une
idée traditionnelle de Dieu ne choque personne et ne
discrédite point celui qui y recourt.
Pour notre part, nous avons tendance à relier judaïsme et
astrologie – c’était dejà le cas en 1968 sur le campus de
l’Université Hébraïque de Jérusalem. L’Astrologie serait le lien
privilégié entre les terrestres et les « Dieux » en ce qu’elle
réinstaurerait périodiquement leur pouvoir par le truchement
de guides qui, en quelque sorte, seraient « réveillés » par
certains signes cosmiques. (cf Le Monde Juif et l’astrologie.
Histoire d’un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985)
En ce sens, les bénédictions que récitent les Juifs pratiquants
à la Synagogue peuvent tout à fait être assumées tant par
ceux qui croient en un Dieu en tant qu’entité spirituelle
que par ceux qui croient en des « dieux » intervenus dans
l’Histoire de l’Humanité et ayant désigné leurs représentants.
Que l’on admette ou non que les Juifs soient concernés
au premier plan par un tel « scénario » n’enléve rien à la portée
des textes ainsi récités et qui se référent à une alliance
ancestrale.
On distinguera les dieux créateurs de l’Univers (Première
Création) et ceux qui apportent la « Loi » (Seconde Création)
ce qui est représenté et incarné par le Temple.
JHB
14 11 14
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.