Anthropologie de la cyclicité: l’enfance et la maturité
Posté par nofim le 1 décembre 2014
Les étapes du cycle des prédateurs.
par Jacques Halbronn
Notre travail sur la cyclicité semble avoir été marqué par une quéte de simplicité, d’économie, d’élégance du modéle. Toute complexité
nous apparait en vérité comme suspecte. Or; c’est bien là un des principaux travers de l’astrologie actuelle que de se complaire dans
des combinatoires alambiquées qui ne sont que des cache misères. Même les dialectiques doivent être prises avec circonspection et nous leur préférerons désormais un processus de progression, de maturation, de gradation plutot qu’un discours formulant des oppositions par trop contrastées.
Les choses se font en deux temps: on ne passe pas au second temps sans avoir connu un premier temps, nécessairement plus modeste et qui devra être « transformé », comme on dit au rugby. L’apport de l’astrologie residera donc essentiellement dans la possibilité de déterminer au vu du cosmos « saturnien » si l’on est dans un premier ou dans un second temps, ce qui est une donnée majeure pour
la géopolitique future et du futur et qui manque actuellement cruellement aux politologues qui discourent sans recourir à aucun modéle cyclique fiable et viable, d’où des erreurs de perspectives inévitables.
On peut parler de l’enfance et de la maturité du cycle, de la conception et de l’aboutissement en analogie avec la gestation. Nous avons illustré dans de précédents textes notre propos avec ce qui s’est passé lors de l’Occupation allemande de la France qui se déroula, en quelque sorte, en deux temps, ce qui est un processus « normal », voire inexorable, qui suit son cours, selon un calendrier que nos
travaux permettent de circonscrire avec un bon degré de certitude.
Il est clair que notre modéle vaut surtout pour ceux que l’on peut appeler des « prédateurs », ce qui est autre nom pour qualifier les leaders.
Ces prédateurs (proie), sont voués à exercer un certain pouvoir tant dans le domaine de la sphère publique que dans celui de la sphère
privée et l’on sait que cela va souvent de pair,à bien des titres.
Au niveau de l’analyse psychologique, cela signifie qu’il importe de savoir où en est une persone dans son cycle, sachant d’ailleurs que
c’est le même cycle et les mêmes échéances pour tous, contrairement à l’astrologie traditionnelle.
Tout prédateur doit périodiquement repartir de zéro, à l’instar d’un Sisyphe, « remonter la pente » et donc il ne présentera pas le même visage selon qu’il est dans un premier ou dans un second temps. Il faut savoir périodiquement ne pas aller plus vite que la musique et
donner du temps au temps. Le cas de Sarkozy illustre bien notre propos à savoir qu’il faut repartir d’assez bas même et surtout si on est
monté fort haut. C’est une question de confiance: il faut reprendre confiance en soi et aussi instaurer de la confiance. Chaque chose en son temps (L’Ecclésiaste). On pense au phoenix qui renait de ses cendres.
On aura compris que la simplicité de notre modéle met en question l’esprit scientiste de la grande majorité des astrologues qui s’estiment
obligés de prendre en compte tous les astres du système solaire, à l’instar d’un Jean-Pierre Nicola et de son « RET’ qui attribue une
fonction spécifique à chaque astre, luminaires compris, quitte à mettre le soleil sur le même plan que Mercuer et Vénus dans le groupe « R ».
Or, l’astrologie ne reléve pas tant de la Science que de l’Art et de la Technique. On ne parle pas ici de l’art du praticien mais bien
de la constitution même de l’astrologie, de sa génése. L’astrologie emprunte certes à l’astronomie mais en aucune façon elle ne saurait
tout en prendre pas plus que le sculpteur ne garde la totalité du matériau dont il se sert.
L’astrologie du XXIe siècle sera d’une extréme simplicité dans sa formulation ou ne sera pas car le siècle qui s’avance sera intransigeant
envers toute construction bancale et cela vaut aussi pour les langues qui seront considérées comme des outils avec les exigences
ergonomiques que cela implique.
A la différence d’une astrologie qui se réfugie dans le ponctuel, faisant de nécessité vertu, nous ptroposons une grille triangulaire c’est
à dire avec trois dates successives séparées d’environ 3 ans et couvrant donc une dizaine d’années, soit trois demi-semaines de 3 ans et demi. Rien n’empeche cependant d’enchainer à la suite plusieurs cycles de 7 ans.
Il n’y a qu’à cette condition que l’astrologie fera « sens », donnera du « sens », c’est à dire une direction. Dans quel sens vont les choses est plus important que « quel sens donner? » au sens de « signification. D’où l’ambiguité de l’anglais « make sense ».
On aura compris que le temps n’est plus aux grandes perspectives de type Ere du Verseau ou aux conjonctions séparées de 36 ans comme
le cycle Saturne-Neptune, qui n’est en fait au mieux qu’une série de 5 cycles de 7 ans.
On évitera de mettre l »astrologie au service d’idéologies prophétiques annonçant des temps nouveaux et qui plaisent à certaines
catégories de populations qui rêvent d’un monde meilleur, qui serait organisé autrement. Ni le féminisme, ni le communisme ne sauraient instrumenter l’astrologie!
JHB
01 12 14
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