L’astrologie à deux temps
Posté par nofim le 3 janvier 2015
L’enjeu des découpages cycliques en astrologie
par Jacques Halbronn
La question du découpage cyclique est un enjeu majeur mais que les astrologues ne mettent pas volontiers en avant car cela met nécessairement en évidence ce qui distingue astrologie et astronomie et ils ont horreur qu’on l’on souligne le décalage entre ces deux domaines et voudraient- comme Jean Pierre Nicola – faire croire que ‘l’astrologie ne saurait jamais être autre chose qu’un commentaire (le comment) de l’astronomie.
En réalité, rien n’est moins simple que cette affaire. Déjà à la fin du XVIIe siècle, Placide de Titis avait compris qu’en changeant de mode de calccul des maisons astrologiques, il modifait le processus de datation en changeant les limites des maisons par les cuspides/ Trois siècles plus tard, l’on songera plus à combiner les planétes entre elles à partir d’une succession d’aspects, d’écarts angulaires entre deux planétes. Mais tout cela se heurtera à la pluralité des cycles existants. Comment choisir entre tel cycle et tel auitre? D’aucuns ont pensé que chaque combinatoire planétaire visait une région du monde particulière. Par exemple, pour
André Barbault,; le cycle Saturne-Neptune concernerait l’URSS . Mais par la suite, le même Barbault proposera de réaliser un coefficient prenant en compte tous les cycles composés par Jupiter, Saturne, Uranus, Neeptune et ¨Pluton, soit 3 planétes inconnues des Anciens. Il crut ainsi pouvoir rendre compte a posteriori des deux guerres mondiales marquées de façon comparable.
Une autre façon de procéder assez à la mode en ce début de XXIe siècle consiste à noter quand une planéte change de signe et on nous parle alors de l’entrée d’Uranus dans tel signe et de Pluton dans tel autre comme correspondant à des échéances significatives.
En Inde, les astrologues ont préféré les « dasas’ » qui répartissent une durée de 120 ans entre 7 astres et 2 noeuds lunaires ( Rahou et Kétou) sur la base de la progression de la Lune à travers les astérismes
(nakashatras). avec des durées très différentes d’un dasa à un autre.
Pour notre part, nous travaillons avec le cycle de Saturne ce qui conduit à un c ycle de 7 ans correspondant au quart d’une révoluition sidérale de cette planéte, la plus lente jusqu’à la découverte d’Uranus en 1781.
Nous divisons ce cycle de 7 ans en deux temps de 3 ans et demi, soit enviton 42 mois/ Mais toute la question réside dans le découpage déterminant le passage d’une phase à l’autre. Certes, on a un repére
astronomique, à savoir la conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes Royales -ce qui donne le cycle de 7 ans – mais il reste à déterminer où se situe le passage d’une phase conjonctionnelle à une
phase disjonctionnelle, à savoir le mi-point entre deux étoiles fixes royales quand Saturne y pase. C’est un point qui ne correspond à aucune conjonction mais est un repéré spatio-temporel. Les astrologues
allemands au siècle dernier ont accordé la plus grande importance aux « mi-points ».
Ce n’est qu’en confrontant le modéle astronomique avec les observations sur le terrain, à condition bien entendu de savoir clairement distionguer ce qui est propre à l’une ou l’autre de ces 2 phases; que l’on est parvenu à tracer une « carte » des frontières entre ces deux grandes périodes de 3 ans et demi.
Nos résultats actuels donnent le tableau suiivant:
phasr didjonctionnelle:
5 derniers degrés des signes mutables
30 degrés des signes cardinaux
10 premiers degrés des signe fixes
phase conjonctionnelle:
20 derniers degrés des signes fixes
25 premiers degrés des signes mutables.
On sort ainsi, on l’a bien compris, du champ de l’astronomie « pure » en introduisant un découpage qui n’est pas étayé par les changements de signes -tropiques ou sidéralistes- ou par des aspect entre planétes.
La recherche peut au demeurant conduire à modifier quelque peu un tel découpage et en cela nous rejoignons les préoccupations d’un Placide Titis (dont le traité a été traduit en français et publié en 1998 par la FDAF avec un texte du regretté Bezza)
On a souligné plus haut la nécesité de décrire les deux phases de façon suffisamment contrastée pour que l’on puisse avancer dans un tel travail de découpage. Or, les descriptions que nous fournissent les astrologues sur ce qui distingue un carré d’un trigone, un signe d’un autren, une planéte d’une autre sont selon nous fort insuffisants et ambigus. Ainsi Barbault quand il se projette sur 1989 nous parle d’un événements « grave », « important’, ce qui ne saurait faire l’affaire.
Au stade de nos recherches nous sommes parvenus à définir les deux phases en insistant sur le fait que la phase de disjonction correspond à une déviation, à un déraillement, ce qui rejoint la notion de dissonnance associée au carré (90°). On allait en ligne droite et soudainement, on se met à dévier de sa trajectoire. Inversement, la phase conjonctionnrlle est un retoiur à la Raison, au sens de ce qui obéit à un cours normal des choses. On nous objectera que la disjonction dès lors qu’elle s’inscrit dans la cyclcité, reléve également d’une telle « rationalité »‘/ Mais nouis sommes ici en présence d’une « crise » du cycle qui
en ferait partie intégrante, sous la forme d’une sorte d’antithèse.
Il reste que la prévision d’un état disjonctionnel reste plus tangible que celle d’un état conjonctionnel.
On annoncera un prochain état disjonctionnel comme invraisemblable, improbable voire impensable./
Les exemples ne manquent pas de ces éévénements inouis qui font bouger les lignes spatio-temporelles, en une sorte de téléscopage. Un De Gaulle revenant au pouvoir en 1958, les Israéliens entrant dans la vieille ville de Jérusalem en prenant le contrôle du Mont du Temple et du Mur des Lamentations, Hitler sur les Champs Elysées, à Paris, l’Allemagne réunifiée avec la chute du Mur de Berlin et Berlin redevenant la capitale de l’Allemagne.
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