l’importance du 4 et du 7 en astrologie
Posté par nofim le 25 février 2015
Le 4 comme base de la cyclicité astrologique.
par Jacques Halbronn
Le quatre joue un rôle majeur dans nos représentations.
Ne dit-on pas un »quart d’heure » (on passe un « mauvais
quart d’heure)? Cette division en 4 de l’heure se retrouve
dans la division du mois en semaines au nombre de 4 sans
parler des « Quatre Saisons » (Vivaldi), dans le symbolisme
de la Croix (cf Guénon), dans le découpage de la journée
par l’horizon et le méridien (Ascendant/descendant, Milieu
du Ciel, Fonds du Ciel). Une ville aussi
se divise en 4 d’où le terme de « quartier » que l’on utilise
couramment sans penser au 4. Même nos cartes à jouer
véhiculent le 4 (quarte) et on y trouve les 4 couleurs (cf
aussi le Tarot). On pourrait multiplier les exemples mais
on aura compris que quatre et quart sont de la même
famille (cf écarteler pour le supplice). Le mot « cadre »
vient également de ce chiffre que l’on trouve -sous
sa forme grecque -dans le tétragramme, le tétramorphe, la tétractys
Le 4 est omniprésent sur le plan technique: depuis le mobilier
(table) jusqu’à la voiture. (cf aussi Clefs pour l’astrologie
Paris, Seghers, 1976, pp. 104 et seq « l’astrologie des
carrés »)
Sur le plan cosmique, le 4 est avant tout lié à la Lune
avec ses « 4 temps ». La Lune nous enseigne que tout
cycle doit se subdiviser en 4 et c’est là que s’opère le
passage de l’astronomie à l’astrologie. D’où l’importance
que nous accordons à la division en 4 du cycle sidéral de
Saturne, en périodes de 7 ans, ce qui n’est possible qu’en
se servant des étoiles fixes. Faute de quoi, la combinaison
de Saturne avec une autre planéte ne permet plus de
faire apparaitre le 7.(cf. la gamme de 7 notes) .Ainsi, le cycle Jupiter-Saturne
donnera des écarts de 20 ans entre deux conjonctions,
ce qui ne permet plus de générer le 4 sinon en tenant
compte des 4 Eléments, le cycle passant tous les 200
ans d’un triangle à un autre du fait d’un glissement
progressif.
L’importance qu’il convient d’accorder au 7 n’a rien
à voir avec le nombre de « planétes » et d’ailleurs de quel
droit considérer les luminaires comme des planétes, comme
le fait Ptolémée dans la Tétrabible en leur accordant
tel ou tel signe alors que ce sont des marqueurs, des
pointeurs qui désignent un signe solaire ou lunaire?
D’aucuns – comme Guy Taillade- nous disent que
le 7 est l’addition du 3 et du 4 mais en réalité il s’agit
là d’une coincidence tirée par les cheveux comme on
l’a vu. Et même si les jours de la semaine se sont vu
attribuer chacun un astre, cela ne prouve rien si ce
n’est la tentation du syncrétisme analogique. Le 7
n’est pas la somme de 4 et 3 ni la prise en compte d’un
« Septénaire » astral mais la division de 28 en 4 qui vaut
tant pour la Lune que pour Saturne.(cf nos Mathématiques
Divinatoires, préface J. Ch. Pichon, Ed Trédaniel 1983,
pp153 et seq)
Nous n’adhèrons aucunement à un culte du Septénaire
pas plus qu’à une astrologie transsaturnienne. Nous
pronons une astrologie lunaro-saturnienne articulée
sur les 4 étoiles fixes royales (et les 4 points cardinaux, les 4 signes fixes que
l’on retrouve dans le Sphinx, dans l’arcane Le Monde du
Tarot, dans les 4 Evangélistes, dans le Livre d’ Ezéchiel etc)
Toute astrologie qui s’éloigne de cette formule 28/4
est vouée à l’échec. et s’écarte (sort du 4) du droit
chemin .On notera que l’astrologie considére le
« carré » (quadrature) comme un aspect dissonnant et
il faut rappeler que le carré est intrinséquement la
marque d’une absence, d’une séparation entre les deux
composantes d’un cycle, qu’il est l’opposé de la
conjonction (au même titre que le semi-carré et
l’opposition).
JHB
26 02 15
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