L’instinct égalitaire chez les femmes.
Posté par nofim le 26 février 2015
De l’égalitarisme viscéral des femmes
par Jacques Halbronn
Selon nous, les femmes seraient subconsciemment programmées pour abolir les différences. Le mariage au loin (exogamie) va dans
le sens de cette tendance à relativiser tous les cloisonnements et les différences.
A contrario, toute affirmation de différence sera considérée comme devant rester en surface, comme non significative.
Si l’homme est à son aise dans l’expression du Moi, la femme est marquée par le Surmoi, c’est à dire le poids du collectif.
Nous dirons que l’homme assume plus facilement son ego voire le revendique alors que la femme aurait tendance à voir cela
comme immature. Il y a là -on l’imagine – des causes de dissension entre hommes et femmes.
En fait, comme dirait Jung, l’animus de la femme n’est pas toujours bien vécu pas plus que l’anima de l’homme, d’ailleurs.
Voilà qui limite sérieusement la portée du mimétisme des femmes par rapport aux hommes. Le beurre et l’argent du beurre.
On peut dire que les femmes éprouvent des sentiments mélangés à l’égard de toute réussite conduisant à humilier le sentiment
général. Elles ont du mal à prendre le contre-pied de ce qui est généralement admis. Face à un homme qui affirme une opinion
décalée par rapport au consesnsus dominant, la femme – les femmes- ont tendance à ironisr. Pour qui se prend-il celui-là?
On ne s’étonnera donc pas outre mesure de voir peu de femmes dans les palmarés des « grands hommes », ce qui désigne des hommes d’une trempe exceptionnelle non pas en tant que porte parole d’un groupe mais bien plutôt comme rompant avec un groupe. L’idéal
féminin n »est pas l’idéal masculin et cela explique que les deux sexes s’inscrivent différemment dans l’Histoire. On est en face d’une
autre éthique. Chassez le naturel, il revient au galop!
D’un point de vue cyclique, il y aura donc des phases qui conviendront mieux aux femmes et vice versa pour les hommes et il est bon que
cela se sache.
Les combats contre l’inégalité fascinent les femmes en tant que cause à défendre mais cela ne se peut faire que collectivement, en meute,
quitte à répéter inlassablement les mêmes slogans, ce qui correspond à un esprit militant, partisan. L’union fait la force.
A contrario, l’instinct masculin pousse à se méfier et à se défier de tout embrigadement à la Panurge. Les hommes ont tendance à
chercher à se démarquer, à se distinguer.
Dans le domaine concerné, il conviendra d’être extrémement prudent au regard du langage car chacun « indexicalise » les mots à sa guise, non sans une certaine dose de restriction mentale.
Mais les faits sont là, la solitude du coureur de fond n’est pas la tasse de thé de la femme. Il lui faut être entourée, soutenue, d’où l’importance de l’amitié, de la fraternité et donc de l’égalité.
Qu’un homme puisse avoir raison contre toute une société est difficilement pensable pour une femme et d’ailleurs les causes qu’elle
est prête à défendre sont plus marquées par une volonté de normalisation, d’égalité, c’est à dire de répartir ce qui existe entre tout le monde, ce qui correspond à une forme de malthusianisme. Le progrès au féminin peut passer pour une régression d’un point de vue
masculin. Les femmes s’intéressent plus à ceux qui sont en retard qu’à ceux qui sont en avance, aux sous-doués plutôt qu’aux
surdoués. D’où une attirance pour l’humanitaire. Bien entendu, la cause la plus chère aux femmes semble être la leur.
Résumons-nous: les hommes vont de l’avant, cherchent à explorer de nouveaux modes, de nouveaux champs, ce qui est évidemment
assez vague alors que les femmes se contenent, en quelque sorte, de demander le partage, l’égalité, soit la redistribution de ce qui
existe déjà. Telle est leur conception du progrès. Ce qui est à toi est à moi. D’où le reproche fréquemment entendu d’égoïsme, à l’encontre de ceux qui ne veulent pas partager.
Face à l’avenir, il semble bien que les hommes pensent que l’important est de préserver une certaine dynamique d’innovation
technique et scientifique alors que les femmes raisonnent en termes d’innovation sociale.
JHB
26 02 15
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