L’alternance des programmes droite/gauche au prisme du cycle de 7 ans
Posté par nofim le 24 février 2015
L’astrologie peut-elle rendre compte du clivage des programmes politiques Droite/Gauche?
par Jacques Halbronn
Le grand probléme de l’astrologie c’est de pouvoir s’articuler sur des catégories connues et reconnues. Celles de droite et de gauche nous paraissent appropriées pour tester la valeur d’un systéme cyclique à condition toutefois de maitriser un certain nombre de paramétres tant sociologiques qu’astronomiques.
I Les paramétres sociologiques
On sait qu’un gouvernement peut changer de politique en cours de route et ne pas ou plus appliquer le programme pour lequel il
est censé avoir été élu, tant aux législatives qu’aux présidentielles. D’où l’importance de suivre de près l’actualité et de ne pas
se contenter de compulser des livres d’histoire forcément schématiques qui ne peuvent se permettre – faute de place- de rendre
compte de tous les aléas de la vie politique. Le regard rétrospectif tend à écraser le relief des événements et cela risque de
fourvoyer le chercheur désirieux de recourir aux données politiques. Il est pourtant assez évident que ce qui se passe de nos
jours s’est toujours passé ainsi avec toutes sortes de revirements se succédant à de courts intervalles de temps.
Nous préférons parle de programmes plutot que de personnes car une personne peut passer d’un programme à un autre, comme on
l’a vu, entre autres, avec Mitterrand, lors de son premier septennat, qui a conduit au remplacement de Pierre Mauroy par Laurent
Fabius, en cours de mandat. La roche tarpéienne est proche du Capitole, disait-on déjà à Rome.
II Les paramétres astronomiques
Les élections, même si les dates sont déterminées très longtemps à l’avance n’en sont pas moins marquées par le climat astral
du moment. En France, depuis 1974, les élections présidentielles ont lieu au printemps, cela tient au fait que Pompidou est mort
en exercice au début de cette année là. Le passage du septennat au quinquennat (à partir de l’élection de 2007) n’y a rien changé.
On pourrait penser que tous les sept ans, la position de Saturne ne change pas au regard du cycle de 7 ans mais le phénoméne
astronomique n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Déjà au X » siècle Albumasar avait noté que les conjoncions
de Jupiter avec Saturne subissaient un certain glissement de triplicité en triplicité, au bout de 200 ans environ, ce qui lui
permettait de diviser le processus en 4 sur une période d’environ 800 ans pour revenir au même point du ciel.
Nous devons observer que la conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes royales si elle ne varie guère ne s’effectue pas
exactement tous les 7 ans si bien qu’au printemps, d’une élection à la suivante, Saturne peut se trouver plus ou moins éloignée
de l’étoile fixe royale la plus proche, ce qui change sensiblement l’interprétation. En effet, si Saturne est proche de la conjonction, on est en phase « conjonctionnelle » favorisant l’avénement, le retour de la Droite comme en 1995 et 2002 mais aussi 2007 alors que si
Saturne en est éloignée, on est en phase « disjonctionelle » et dans ce cas la configuration favorisera plutôt un programme de gauche
comme en 1981 et 1988. On voit donc que le glissement aura conduit à passer d’une victoire de la Gauche à une victoire de la Droite.
André Barbault entend ne pas accorder d’importance au signe où se forme une conjonction (constitutive du « cycle planétaire »). Nous
ne travaillons pas sur les mêmes bases que lui mais il nous semble que l’on ne peut totalement faire abstraction de la partie du zodiaque qui est concernée à un moment donné car ce serait passer à côté d’une certaine dualité qui est au coeur de la grille astrologique.
Autrement dit, nous disposons de trois donnés: la donnée planétaire, la donnée stellaire (ou zodiacale) qui sont célestes et la donnée électorale qui est terrestre. Il convient d’articuler ces trois informations. Quelle planéte, quel signe, quelle date ? Et ce quelle que
soit l’astrologie pratiquée.
Si l’on prend l’élection d’avril 2002, nous avons Saturne en un certain point du ciel, ce qui influera sur la réussite de tel ou tel
programme devant les électeurs.
Revenons sur ces notions de Droite et de Gauche, nous les formulerons ainsi de façon assez schématique:
La Droite est conjonctionnelle, elle favorise la compétition, la sélection des meilleurs
La Gauche est disjonctionnelle, elle tend vers le partage, l »égalité de tous les membres.
On l’ a dit, il faut peu de temps pour que tout en vienne à basculer dans un sens ou dans l’autre. Cela tient à
un insensible glissement (shift) d’un signe cardinal vers un signe fixe, d’un signe fixe vers un signe mutable, du fait de l’astre considéré
qui parcourt le Zodiaque.
Il semble donc qu’il soit enfin devenu possible de prévoir de tels « glissements » programmatiques. Car cela n’implique pas
nécessairement un changement de personnel mais avant tout un changement de programme même si certaines personnes restent
emblématiques d’une certaine politique.
Le cas de 1997 est emblématique en ce qu’il favorise la Gauche entre deux conjonctions qui favorisent la Droite en 1995 et 2002. Entre deux conjonctions, il y a nécessairement une disjonction.
Nous avons établi le principe suivant: en astrologie, il importe de relier pour une même période deux événementsse déroulant
au même moment mais pas au même endroit mais il importe aussi de relier deux dates différentes pour des événements
s’étant produits dans un seul et même lieu. C’est là une précaution éléméntaire à respecter pour éviter de tirer trop vite des conclusions sur la portée d’un événement ou d’une configuration.
JHB
24 02 15
Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, POLITIQUE, SOCIETE | Pas de Commentaire »