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L’alternance des programmes droite/gauche au prisme du cycle de 7 ans

Posté par nofim le 24 février 2015

L’astrologie  peut-elle rendre compte du clivage des programmes politiques  Droite/Gauche?

par  Jacques  Halbronn

Le grand probléme de l’astrologie c’est de  pouvoir s’articuler sur des catégories  connues et reconnues. Celles de droite et de gauche nous paraissent appropriées pour tester la valeur d’un systéme cyclique à condition toutefois  de maitriser un certain nombre de paramétres tant sociologiques qu’astronomiques.

I  Les paramétres sociologiques

On sait qu’un gouvernement peut changer de politique en cours de route et ne pas ou plus appliquer le programme pour lequel il

est censé  avoir été élu,  tant aux législatives qu’aux présidentielles.  D’où l’importance de suivre de près l’actualité et de ne pas

se contenter de compulser des livres d’histoire forcément schématiques qui ne peuvent se permettre – faute de place- de rendre

compte de tous les aléas de la vie politique. Le regard rétrospectif tend à écraser le relief des événements et cela risque de

fourvoyer le chercheur désirieux de recourir aux données politiques.  Il est pourtant assez évident que ce qui se passe de nos

jours s’est toujours passé ainsi avec  toutes sortes de revirements se succédant à de courts intervalles de temps.

Nous préférons parle de programmes plutot que de personnes car une personne peut passer d’un programme à un autre, comme on

l’a vu, entre autres, avec Mitterrand, lors de son premier septennat, qui a conduit au remplacement de Pierre Mauroy par Laurent

Fabius, en cours de mandat. La roche tarpéienne est proche du Capitole, disait-on déjà à Rome.

II Les paramétres astronomiques

Les élections, même si les dates sont déterminées très longtemps à l’avance n’en sont pas moins marquées par le climat astral

du moment. En France, depuis 1974, les élections présidentielles ont lieu au printemps, cela tient au fait que Pompidou est mort

en exercice au début de cette année là. Le passage du septennat au quinquennat (à partir de l’élection de 2007) n’y a rien changé.

On pourrait penser que tous les sept ans,  la position de Saturne ne change pas au regard du cycle de  7 ans mais le phénoméne

astronomique n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Déjà  au X » siècle Albumasar avait noté que les conjoncions

de Jupiter avec Saturne subissaient un certain glissement de triplicité en triplicité, au bout de 200 ans environ, ce qui lui

permettait de diviser le processus en 4 sur une période d’environ 800 ans pour revenir au même point du ciel.

Nous devons observer que la conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes royales  si elle ne varie guère ne s’effectue pas

exactement tous les 7 ans si bien qu’au printemps, d’une élection à la suivante,  Saturne peut se trouver plus ou moins éloignée

de l’étoile fixe royale la plus proche, ce qui change sensiblement l’interprétation. En effet, si Saturne est proche de la conjonction, on est en phase « conjonctionnelle » favorisant l’avénement, le retour de la Droite comme en 1995 et 2002 mais aussi 2007 alors que si

Saturne en est éloignée, on est en phase « disjonctionelle » et dans ce cas la configuration favorisera plutôt un programme de gauche

comme en 1981 et 1988. On voit donc que le glissement aura conduit à passer d’une victoire de la Gauche à une victoire de la Droite.

André Barbault  entend ne pas accorder d’importance au signe où se forme une conjonction (constitutive du « cycle planétaire »). Nous

ne travaillons pas sur les mêmes bases que lui mais il nous semble que l’on ne peut totalement faire abstraction de la partie du zodiaque qui est concernée à un moment donné car ce serait passer à côté d’une certaine dualité qui est au coeur de la grille astrologique.

Autrement dit,  nous disposons de trois donnés:  la donnée planétaire, la donnée stellaire (ou zodiacale) qui sont célestes  et la donnée électorale qui est terrestre. Il convient d’articuler ces trois informations.  Quelle planéte, quel signe, quelle date ? Et ce quelle que

soit l’astrologie pratiquée.

Si l’on prend l’élection d’avril  2002, nous avons Saturne en un certain point du ciel, ce qui influera sur la réussite de tel ou tel

programme devant les électeurs.

Revenons sur ces notions de Droite et de Gauche,  nous les formulerons ainsi de façon assez schématique:

La Droite est conjonctionnelle, elle  favorise la compétition, la sélection des meilleurs

La Gauche est disjonctionnelle, elle tend vers le partage, l »égalité de tous les membres.

On l’ a dit, il faut peu de temps pour que tout  en vienne à basculer dans un sens ou dans l’autre. Cela tient à

un  insensible glissement  (shift) d’un signe cardinal vers un signe fixe, d’un signe fixe vers un signe mutable, du fait de l’astre  considéré

qui parcourt le Zodiaque.

Il semble donc qu’il soit enfin devenu possible de prévoir de tels « glissements » programmatiques.  Car cela n’implique pas

nécessairement un changement de personnel mais avant tout un changement de  programme même si certaines personnes restent

emblématiques d’une certaine politique.

Le cas de 1997 est emblématique en ce qu’il favorise la Gauche entre deux conjonctions qui favorisent la Droite en 1995 et 2002. Entre deux conjonctions, il y a nécessairement une disjonction.

 

Nous avons établi le principe suivant:  en astrologie, il importe de relier pour une même période deux événementsse déroulant

au même moment mais pas au même endroit mais il importe aussi de relier deux dates différentes pour des événements

s’étant produits dans un seul et même lieu. C’est là une précaution éléméntaire à respecter pour éviter de tirer trop vite des conclusions sur la portée d’un événement ou d’une configuration.

 

 

 

 

 

 

 

JHB

24 02 15

Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, POLITIQUE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Les deux facettes de la ségrégation : égalitarisme et refus de la différence.

Posté par nofim le 23 février 2015

Nouveaux regards sur les diverses formes de segrégation

par  Jacques  Halbronn

 

Toute approche cyclique se doit  de considérer  que les phénoménes présentent deux faces vouées à alterner. On insiste trop souvent sur

le cas de figure  où il y a refus de parité, d’égalité mais  il ne faudrait pas oublier l’autre option, celle où il y a refus de reconnaitre la

différence de l’autre. En fait, cela dépend du contexte.

Quand il s’agit de mobiliser massivement,  la consigne  doit être de ne pas distinguer les uns des autres car  il s’agit de constituer un

ensemble d’un seul tenant. Dans le cycle de 7 ans, cela concerne ce que nous appelons la phase disjonctionnelle.

En revanche, quand il s’agit de choisir un leader, de saluer l’excellence,   cette consigne ne fait plus guère sens car il s’agit alors

de découvrir  les personnes d’envergure exceptionnelle, qui feront la différence, qui sauveront la mise par leur génie.  Cet état de choses

correspond à ce que dans le cycle de sept ans, nous désignons sous le nom de phase conjonctionnelle.

C’est dire que les sociétés doivent apprendre à changer leur fusil d’épaule et de faire alterner  leurs valeurs car aucune valeur ne saurait

valoir indéfiniement et en  toute circonstance, contrairement à ce que d’aucuns croient pouvoir affirmer.

Appréhendons les questions de misogynie, de xénophobie, d’antisémitisme, à la lumière d’un tel modéle cyclique.

Qu’est ce au vrai, par exemple, qu’être « misogyne »? Est-ce affirmer que les femmes ne sont pas les égales des hommes ou au

contraire nier leur spécificité? Qu’est-ce qu’être antisémite?  Est-ce affirmer que les Juifs sont différents ou  au contraire leur

dénier une quelconque différence?

Il est clair que si l’on rassemble ce qui est dit au sujet de tel ou tel groupe, l’on trouvera les arguements les plus

contradictoires, dès lors qu’on ne les situera pas dans le temps.

Comme il est dit dans l’Ecclésiaste (Kohélet), il y a un temps pour chaque chose. Un temps pour insister ce qui se ressemble et

rassemble et un temps pour détecter ce qui distingue.  Et il importe de savoir à partir de quand l’on va devoir basculer d’un discours vers l’autre.

Au regard de la théorie du cycle de 7 ans que nous promouvons – et dont nous avons largement traité tant par écrit qu’oralement

(sur la télé de la Subconscience)- une telle alternance offre un caractère heuristique remarquable et nous apparait comme un

facteur majeur pour percevoir l’alternance que nous  observons au cours du cycle de 7 ans.

En fait, la prévision astrologique  ne saurait se passer de tels critères. Le passage – le glissement – d’une rhétorique à une autre est ce que nous avons mission d’annoncer et de baliser au prisme du cycle de 7 ans et cela ne saurait laisser les sociologues indifférents.

On sait que l’astrologie ne saurait faire cavalier seul, qu’elle a besoin d’avoir un interlocuteur en face d’elle de façon à corroborer ou

au contraire à infirmer ses dires (cf la falsifiabilité de Popper).

C’est pourquoi le barométre de la ségrégation nous semble des plus utiles dès lors que l’on  est en mesure de capter le changement progressif de ton et l’évolution du sentiment d’exacerbation  lequel s’oriente  tantôt dans un sens et tantôt dans l’autre.

Il suffirait pour cela de multiplier les sondages d’opinion afin de déterminer quel est le sens du vent, de la rumeur. De quoi se plaignent

les gens à un moment donné: est-ce  de la non reconnaissance de l’égalité ou au contraire du refus d’admettre le mérite de certains comparé à celui d’autres?

De nos jours,  la conscience de cette alternance est-elle réelleemnt  marquée? On peut sérieusement en douter. Il semble que ce qui

excite les esprits  soit surtout lié au refus  de l’égalité des sexes, des races, des religions, des peuples, des langues etc. Or, cette sensibilisation  ne considère qu’une des deux facettes du phénoméne que nous signalons.

Vient nécessairement un temps  du reflux, quand  l’on s’aperçoit que l’on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac, à la même

enseigne, que ce serait contre-productif et l’on sait que de tels revirements peuvent être observés dans le champ du discours

politique et ce sur des périodes relativement brèves. D’aucuns font mine de s’en offusquer de crier à la trahison des programmes, des

valeurs. Mais la roue tourne et pour paraphraser Montesquieu, ce qui est bien à telle date ne  l’est plus au delà.

C’est ainsi qu’actuellement, nous passons en phase conjonctionelle, ce qui implique de reconnaitre l’apport des plus doués, des esprits supérieurs, de ceux qui peuvent servir de moteur, de locomotive. C’est ainsi que certains de nos propos qui ont pu  choquer – être qualifiés de misogyne, de xénophobe- peuvent au contraire se révéler utiles pour  parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie (Evangile), à  ne pas prendre

des vessies pour des lanternes,  mélanger les torchons et les serviettes.

Car qui est antisémite, par exemple? Celui qui entend distinguer les Juifs des autres peuples ou celui qui leur nie leur différence?

L’antijudaïsme chrétien n’est-il pas fortement marqué par un certain déni de la mission d’Israël mais n’est ce pas aussi le fait des négationistes face à la Shoah que certains voudraient banaliser, relativiser? Et  qui est misogyne, celui qui entend comprendre ce

qui différencie les hommmes et les femmes ou celui qui nie  qu’il faille les distinguer? On sait que le probléme se pose actuellement au

regard de la laïcité (cf la manifestation du 11  janvier 2015) :  est-ce qu’il n’y a pas plusieurs façons, alternativement, d’envisager

les rapports entre les différentes communautés, populations?  Ne doit-on pas osciller entre un discours intégrateur qui ne veut

voir aucune tête dépassser  et un discours qui  entend rendre à César ce qui est à César (Evangile) et qui reconnait par exemple

la place des Juifs dans la société française, comme semble le souligner le Premier Ministre – et la perte que cela représenterait si ceux-ci

-même une partie seulement d’entre eux – s’en distançaient

Ne touche pas à mon pot  (juif) La France a donné des

signaux forts de la conscience  et la chance qu’elle a

de disposer d’une  présence  juive importante, ce qui

avait déjà été le cas lors de la Révolution Française.

. Le paradoxe, c’est que le 11 janvier ne débouchera pas, du moins

dans l’immédiat, sur un quelconque égalitarisme mais bien plutôt sur l’appréciation de l’apport des uns et des autres. Si unité il y  a , elle se constitue en fait

contre la communauté islamique,  comme marginalisée,

excentrée  et la pluie des Césars qui vient de tomber

sur le film Timbuktu -qui campe des musulmans

intolérants- ne laisse aucune équivoque à ce sujet.

Aucune société ne peut ignorer la nécessité de ne pas figer ses positions. L’on sent bien qu’en ce moment la France a besoin pour réussir  de  mobiliser ses éléments les meilleurs, les plus brillants, et que l’heure n’est pas/plus  à un égalitarisme mou.

Certains astrologues, comme Guy Taillade, ne parviennent

pas à accepter  cette succession de revirements de l’opinion,

des mentalités mais c’est là précisément tout l’enjeu

épistémologique que de mettre en évidence une telle

cyclicité au lieu de parier sur une longue durée qui

ne se préte guère aux statistiques en raison même de

la rareté des occurences et des récurrences que cela

implique. C’est en fait pour justifier l’usage des planétes

lentes que les astrologues sont entrainés dans  une

telle représentation surdimensionnée.

 

 

 

 

 

 

 

JHB

25 02 15

Publié dans ASTROLOGIE, Conscience, Culture, FEMMES, judaîsme, PSYCHOLOGIE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

La charge affective des signifiants

Posté par nofim le 21 février 2015

Linguistique du signifiant et sentiment amoureux

par  Jacques  Halbronn

La linguistique des signifiants  prend en compte tout objet pouvant servir de porteur de signifié, ce qui est pour nous  la définition du

signifiant. En ce sens, il est bien connu que ce qu’on appelle l’amour conduit à nous charger les uns les autres sinon mutuellement d’une

certaine quantité ou qualité de signifié. Mais savons-nous ce que les autres font de nous en tant que signifiants qu’ils instrumentalisent?

Le regard de l’autre- on l’a dit ailleurs- nous renvoie une image de nous – même qui dépend largement de ce qui émane de nous

au plan de la subconscience.

Quand deux amoureux se séparent physiquement, est-ce que cela signifie ipso facto qu’ils sont déchargés des signifiés qui leur sont

associés par l’autre? On peut raisonnablement en douter. Comment pourrais-je forcer l’autre à ne plus me percevoir comme auparavant? Comment le saurais-je d’ailleurs?

Si les « amoureux » continuent à se voir, parce qu’ils fréquentent les mêmes lieux – même après la rupture déciée

unilatéralement ou d’un consentement mutuel, est-c e que cela ne va pas perpétuer un certain lien entre eux?

Par ailleurs,  il est bon de ne pas cristalliser notre rapport à un signifiant donné, qu’il s’agisse d’un mot ou d’une personne. Combien

cependant s’en montrent capables? Dans bien des cas, force en effet de devoir constater que tel signifiant reste indéfiniment associé

à tel signifié, et ce tant individuellement que collectivement comme si la charge de tel signifiant par tel ou tel signifié était

peu ou prou irréversible.

On touche ici  à la question du deuil ce qui impliquerait d’être en mesure de dissocier  tel signifiant de tel signifié.

On voit donc que la linguistique du signifiant peut avoir des applications sur le plan thérapeutique.  S’il y a association de mots,  peut-il

également exister une dissociation des mots, donc le deuil d’un certain lien.

L’on peut aussi comparer un mot à une femme fascinante par son élégance, par sa classe et cela nous éclairera sur la question de

l’emprunt linguistique dont il importe de souligner qu’il porte avant tout sur le signifiant et non sur le signifié car en principe

il est toujours possible d’associer tel signifié à  un autre signifiant  comme un homme peut a priori aimer telle femme à la place de telle autre. En ce sens, nous dirons que la langue   française ou en tout cas les mots qui la constituent aura été historiquement fortement

« aimée » par d’autres langues et par leurs locuteurs.

En ce sens, l’emprunt linguistique fait-il sens si l’on admet que notre besoin de projection affective tend vers l’altérité, vers ce que l’autre représente – au sens symbolique du terme- pour  celui ci ou celui là. Qu’une langue s’amourache d’une autre langue serait

l’expression de ce processus d’altérité qui trouve en l’autre ce dont l’autre n’est pas nécessairement conscient. L’autre sera aimé

malgré lui voire à son insu et encore plus si la relation a bel et bien existé et que l’on aura tenté d’y mettre fin, ce qui ne sera vraiment le cas que par une certaine  forme de déni dont l’impact  semble devoir être assez relatif.

En conclusion, nous dirons que le lien amoureux semble bien illustrer la dialectique signifiant/signifié en termes de charge et de décharge (upload, download) et sa difficile gestion est révélatrice de la difficulté que nous avons à dissocier un signifiant des signifiés qui ont pu lui être accolé.  Reprendre sa « liberté » vaut tant pour le signifiant-mot que pour le signifiant-personne.

 

 

 

 

 

JHB

21 02 15

Publié dans FEMMES, LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

Le rapport planéte/étoile et Lune/Saturne

Posté par nofim le 20 février 2015

La combinatoire planéte/étoiles et la matrice soli-lunaire.

par  Jacques  Halbronn

 

Le XXIe siècle verra-t-il la reconnaissance d’une cyclicité liée à certains signaux célestes bien déterminés? Il n’est pas question

ici d’une quelconque  reconnaissance du thème astromantique sauf dans le cadre de la parapsychologie mais bien de la valeur

d’un certain outil qui peut servir à apporter une lumière sur le cours et le déroulement des choses. C’est plus le fonctionnement des

sociétés qui nous semble concerner l’astrologie de demain  que celui des individus dans leur spécificité propre.

Il ne s’agit pas davantage de chercher à baliser nos activités, jour par jour, semaine par semaine, mois par mois mais sur une base plus large car si l’on se sert des planétes lentes, comme Saturne, ce n »est pas pour pratiquer une astrologie à la petite semaine, mais bien

pour dépasser le cadre annuel. En effet,  le fer de lance de l’astrologie ce sont les deux planétes les plus lentes connues de l’Antiquité à

savoir Jupiter et Saturne. En revanche, la combinatoire de ces deux planétes nous semble être une fausse bonne idée qui inspira les

travaux d’un Albumasar (ou Aboumashar) au Xe siècle de notre ère car pour nous il faut respecter un paralléle entre les 7 jours

de la semaine, découpés par la Lune et les 7 années liées au cycle de Saturne, divisé en 4 par les étoiles fixes royales.

Le rapport planéte-étoile est le seul à permettre un cycle de 7 ans et seul Saturne s’y préte, du moins au sein du Septénaire.

Nous sommes en faveur d’une astrologie minimale et d’un maniement hyper-simple, à la portée de tous. En effet, la régle consiste à partir

d’une date donnée d’ajouter ou de soustraire un multiple de 7, par le seul calcul mental, donc sans l’aide des éphémérides. Si tel type

d’événement a eu lieu en telle année,  un événement du même type aura lieu sept ans plus tard ou aura eu lieu sept ans plus tôt. et entre ces deux dates, distantes de 7 ans, on peut raisonnablement penser qu’au mi-point, à mi-chemin,  on trouvera un événement inverse des deux autres. C’est un peu schématique mais c’est bien l’idée générale.

Il arrivera que l’on ne sache pas immédiatement de quoi il  pourrait bien s’agir mais en creusant un peu plus, on a toutes les chances

de trouver une corrélation viable. C’est l’anamnèse.

Si nous proposons une pratique aussi sîmple, c’est pour éviter  l’image d’une humanité fonctionnant comme une montre d’horloger et dont il  faudrait scruter les progressions jour après jour. L’astrologie doit pouvoir s’accomoder d’une certaine approximation et rien n’est plus

grotesque en ce sens que la « synastrie » qui compare deux thèmes, degré par degré comme si nous étions des machines.  Nous

préconisons une astrologie à visage humain.

N’écoutons plus ces astrologues « scientistes » qui  tentent de nous persuader que toutes les planétes du systéme solaire, y compris celles

découvertes récemment, feraient sens pour l’astrologie. En fait,  l’astrolpgie pour exister n’a besoin que d »une seule et unique

planéte, ce qui ne signifie nullement que l’on ignore l’existence d’autres planétes mais que le choix des sociétés anciennes s’est porté sur tel astre et non point sur tel autre.

Même ceux qui ont des doutes quant au modéle « saturnien » que nous proposons, devront tôt ou tard admettre que l’on ne saurait faire

l’économie des étoiles fixes seules garantes de la numérologie astrologique et notamment du 7 lunaro-saturnien.

Cette analogie  un jour pour un an, on la retrouve avec le

Caréme – que l’on célébre en ce moment : on lit sur

Internet  :

« Le carême : 40 jours pour recevoir en partage la vie du Christ

40 jours, comme les 40 semaines que passe le petit d’homme « dans le ventre de sa mère avant de venir au jour ou les 40 ans passés au désert par le peuple d’Israël avant d’entrer dans la Terre Promise ou encore les 40 jours de jeûne de Jésus avant de « sortir » pour annoncer le Royaume de Dieu. »

Si l’on se référe au

judaïsme, il faut savoir que le Dieu d’Israël n’est pas unique mais qu’il est le seul, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Il est le seul

qui ait été choisi, retenu mais il n’est point pour autant le seul dieu existant pas plus qu’Israël n’est le seul peuple existant mais il

est le seul qui ait été « élu » et ce parmi tant d’autres. Il est

le seul qui compte vraiment.

Ce qui fait probléme, c’est que ce Dieu d’Israël n’est pas nommé de façon claire.

On ne saurait donc se contenter de le qualifier de « dieu » puisqu’il n’est pas le seul dieu pas plus qu’Israel ne saurait être seulement appelé

peuple sans autre précision. D’aucuns ont proposé d »appeler ce dieu  « Yahvé » ou « Jéhovah » (cf le tétragramme) tout comme le 7e jour est appelé « Shabbat » en tant que jour choisi parmi tous les autres.

 

 

 

 

 

 

JHB

22 02 15

Publié dans ASTROLOGIE, couple, machine, MUSIQUE, RELIGION | Pas de Commentaire »

Relecture des statistiques Gauquelin en astrologie

Posté par nofim le 20 février 2015

La dimension nocturne des résultats Gauquelin, soixante

ans après.

par  Jacques  Halbronn

On observera que la Lune fait partie des 5 astres donnant

des résultats statistiques :  Lune, Mars, Vénus, Jupiter

et Saturne.

Il convient d’apprécier à sa  juste importance la présence

de la Lune et l’absence du Soleil et de son compagnon le

plus proche Mercure. Cela nous conduit à une approche

nocturne et non diurne, ce qui est logique vu que le jour

les planétes sont peu ou prou invisibles, elles n’émergent

qu’à la tombée du jour, au coucher du soleil.

On observera aussi que la Lune n’est astronomiquement

que le satellite de la Terre ‘et donc ne fait sens que dans

une perspective  géocentrique. De notre point de vue, cela

signifie que nous sommes en présence d’une construction

artificielle et non d’une réalité « naturelle ».Il s’agit d’un

bricolage sémiotique,  d’un encodage  qui reléve de choix arbitraires qui

s’inscrivent selon nous dans une problématique

technologique et non à proprement parler  scientifique.

Gauquelin avait d’ailleurs regretté la multiplication des

naissances de jour (cf notre édition de ses  Personnalités planétaires,

Ed Trédaniel 1992). Autrement dit, son corpus

fonctionne surtout pour les naissances nocturnes, ce qui

ne saurait nous surprendre outre mesure puisque le ciel

astral ne nous est perceptible que de nuit. On peut

penser que les résultats de Gauquelin seraient plus

concluants si l’on ne considérait que les naissances

de  nuit. D’où sa dénonciation des accouchements provoqués de

plus en plus fréquemment, pour le confort des médecins.

La question qui se pose est le mode d’emploi d’un tel

dispositif,  sa raison d’être. Pourquoi aura-t-on jugé

bon d’instaurer, d’instituer un tel dispositif  connectant

les naissances et certaines configurations astrales (et

certainement pas toutes!)? Précisons que pour nous

il ne s’agit pas là  d’un « fait » naturel mais bien d’un fait social

qui reléve en quelque sorte du domaine du Droit, souvent

par le passé, sous-tendu par le religieux. On est dans ce

que l’on peut appeler un processus d’instrumentalisation

et de sélection du matériau cosmique. Il s’agit donc

d’une invention et non d’une découverte même si de nos

jours il s’agit de redécouvrir une invention.Les

inventions du passé  sont les découvertes à venir.

Si les travaux de Gauquelin sont valables, cela

signifie que 5 astres auraient été choisis pour jouer un

rôle socioprofessionnel spécifique. Si l’on admet un

système héréditaire de castes,  l’on peut concevoir

que l’enfant qui nait  est  génétiquement déterminé à réagir à la

formation périodique de certains stimuli célestes si l’on fait

naitre l’enfant d’une certaine  tribu  à tel moment plutôt qu’à tel autre.

Il s’agirait d’un rituel de naissance , ce qui laisserait

entendre que les sociétés anciennes étaient en mesure

de fixer le temps de naissance (cf les travaux de Geoffrey

Dean à cet égard) mais il faut insister sur le fait que cela

fait belle lurette que ce phénoméne reléve de la

subconscience, à la différence de ce qu’il a pu être

initialement.

Rappelons aussi notre étude sur la Tétrabible de

Ptolémée sur ce même site, où nous avons montré

que certains chapitres de cette somme  concernaient

des prévisions prénatales et non point comme on le croit

généralement des prévisions post-natales, puisqu’il y

est question de prévoir à quoi le né ressemblera, ce qui

est connu, dès lors que la naissance a eu lieu.

On ne saurait exagérer la dimension nocturne de l’astrologie – on pouvait se servir aussi

de puits (d’où la fable de La Fontaine). Chez les Juifs,  la journée débute à la tombée de la

nuit à commencer par le Shabbat qui commence le vendredi soir et c’est alors que l’on peut

déchiffrer le ciel.  Etant né autour de midi,  on peut se demander si notre ciel est valable.

Gauquelin a montré que la signification traditionnelle des planétes en passant par le prisme

mythologique correspondait assez bien à ses résultats. Cela ne signifie pas cependant que les anciens avaient

décodé les significations propres à chaque planéte mais bien plutôt qu’ils avaient associé chaque planéte à une activité

existante ou si l’on préfére, en termes linguisiques, qu’ils aveint choisi 5 astres pour correspondre à 5 « castes » existantes, en en faisant en quelque sorte des totems. Le choix du nombre d’astres  aurait donc finalement été conditionné par la structure sociale et non

point l’inverse.

Les travaux de Gauquelin  ne valent, en tout état de cause, que pour le moment de naissance et ne sauraient justifier une quelconque

forme de prévision si ce n’est qu’un enfant lié à telle « caste » devra naitre à un moment crucial du parcours quotidien (circadien) de la planéte de la dite caste. Cela signifierait que subconsciemment, l’enfant se sera branché sur la dite planéte pour déclencher

l’accouchement. Pour effectuer des prévisions, il  vaut mieux se servir d’une cyclicité globale et universelle correspondant à des périodicités beaucoup plus lentes et donc ne dépendant pas du jour et de la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

JHB

20 01  15

 

Publié dans ASTROLOGIE, Culture, RELIGION, symbolisme | Pas de Commentaire »

Signifiant et signifié: une nouvelle approche

Posté par nofim le 19 février 2015

Faut-il repenser Saussure au regard du signifiant/signifié?

par  Jacques  Halbronn

Il nous apparait que le clivage entre signifiant et signifié

se situe  au sein même de la langue et non point entre la

langue  et le monde, les mots et les choses. Une langue

n’est pas un tout à considérer comme étant d’un seul

tenant.

Nous opposerons ainsi le nom et l’adjectif, le verbe et

l’adverbe, le sujet et le complément d’objet, c’est à dire

l’élément central et ce qui vient le prolonger de diverses

façons. De même, nous distinguerons entre le radical et

les flexions susceptibles de l’affecter (préfixes, suffixes,

dérivés)

Autrement dit, le signifiant se décline au prisme d’une

constellation de signifiés qui sont satellisés  autour de

lui. Nous dirons que le signifiant est un contenant et les

signifiés des contenus affectés  à un signifiant donné.

Comme on l’a dit dans un précédent texte, le signifié

vient préciser le signifiant tout en l’appauvrissant, en en

réduisant le champ des com-possibles. Le passage du

signifiant au signifié est celui de la puissance à l’acte.

Parmi l’infinité des signifiés possibles pour un signifiant

donné, un choix s’opére nécessairement dans un certain

espace-temps.

Si l’on prend l’exemple du dictionnaire,  le signifiant est

le mot qui constitue l’entrée et tous les mots qui servent

à le définir sont des signifiés. Et  ainsi à tour de rôle. C’est

un signifiant conjoncturel et non plus structurel.

En principe, comme son nom l’indique, un signifiant

n’est pas censé être associé à un signifié plutôt  qu’à un

autre. Chaque locuteur a le droit de se servir d’un

signifiant comme il l’entend mais cela ne va pas sans

quiproquo si chacun croit l’entendre pareillement. D’où

l’importance des adjectifs et des adverbes qui ont

vocation à préciser et  qui sont en fait mieux circonscrits

dans leur signification que les signifiants, d’où leur nom

même de signifié, qui indique un fait accompli, sans appel.

Autrement dit,  l’apprentissage des adjectifs et des adverbes

devrait être prioritaires en ce qu’ils sont les vecteurs

d’un certain manichéisme comme bon et mauvais, bien

et mal etc.

Ce n’est point là une nouveauté puisque les langues sont

décrites depuis longtemps  au moyen d’une telle

terminologie que chaque éléve apprend très tôt à

utiliser et à repérer. Le préfixe « ad » est par lui-même

tout à fait parlant (adjectif,  adverbe) tout comme

d’ailleurs le terme de « pronom »  qui veut bien dire

ce qui se met à la place du nom.(pronoms possessifs,

personnels). Il en est d’ailleurs de même de l’article

(défini et indéfini) qui a bel et bien une valeur

pronominale. D’où en espagnol, par exemple, « El » qui

signifie aussi bien  l’article défini que le pronom

personnel à la troisiéme personne qui est selon nous

le cas matriciel. En italien, le rapprochement est

également assez flagrant : il, ello.  En français,   le lien

entre l’article et le pronom à la troisiéme personne du

singulier s’est  perdu. ( article Le  et pronom personnel  il)

Cela tient à l’emprise de la forme accusative se substituant

à la forme nominative : je le vois, je lui parle.

Dans certaines langues, le rapprochement

entre ces deux catégories est en effet  moins flagrant du fait d’une

corruption  du système de la langue. En allemand, le Der

(article défini au masculin ) est à rapprocher du « Er » (troisiéme personne du masculin singulier)

et le Die (article au féminin)  du Sie (au féminin)  et le Es

(pronom neutre) du Das (article neutre)

Quant à l’anglais, on pourrait rapprocher l’article  « the » du

pronom personnel au  puriel  « they » (them, démonstratif

this, that)) alors que la troisiéme personne du singulier a perdu le t initial

(he).

On aura compris que la linguistique que nous

préconisons n’exclue pas la reconstitution d’un systéme

qui a pu se corrompre pas plus qu’elle ne considére  tous

les mots d’une langue en vrac. Nous sommes très

conscients de l’impact des emprunts linguistiques

venant perturber l’ordre, l’agencement d’une langue et

si l’on admet que la langue est un outil, nous concevons

tout à fait que l’on puisse en améliorer l’ergonomie.

Nous dirons que le  réseau de signifiants se situe dans

la subconscience du locuteur alors que celui des

signifiés se situe au plan du conscient. La preuve en est

que les gens sont bien plus capables de connecter des

signifiés entre eux que des signifiants. Même le lien

prendre/comprendre/apprendre n’est probablement

pas conscient dans l’esprit du locuteur français moyen

tout en jouant certainement un rôle à un certain niveau

et c’est le probléme des langues hybrides- comme l’anglais-

de disposer d’un réseau très médiocre de liaisons  sur le

plan subconscient. (cf l’approche lacanienne)

 

 

 

 

 

JHB

22  02 15

Publié dans couple, Culture, HISTOIRE, LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

La Kashrouth et le judaïsme. L’interdit du porc.

Posté par nofim le 19 février 2015

Le problème  de la Kashrouth

par  Jacques  Halbronn

 

Les lois alimentaitres  concernant la consommation de viande  montrent bien que celle-ci  n’est nullement interdite mais fait l’objet de

certaines régulations/ Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain!

De nos jours, dans nombre de réunions juives ( MJLF, Bnei Brith), on, préfére encore éviter toute consommation de viande, qu’elle soit déclarée ou non « kasher ». C’est bien là un luxe de précautions qui n’est pas sans faire probléme.

En effet, à ces réunions, on s’inflige ainsi ce qu’il  faut bien appeler une « malbouffe », à base de tourtes, de quiches, de tartes et autres mixtures, généralement – par dessus le marché- consommées froides,  because le Shabbat, quand cela se passe, comme c »est le cas bien souvent, en fin de semaine puisqu’autre interddit, on ne doit pas utiliser de matériel pendant cette période.

Nous pensons qu’il importe avant tout de se demander si nous pouvons ainsi nous priver de viande (rouge ou volaille) du fait qu’il y aurait le moindre doute sur sa provenance, sur son mode d’abattage (rituel)- dont on sait par ailleurs qu’il fait probléme.

La viande fait partie intégrante de l’alimentation  juive et c’est justement pour cela que sa consommation a été codifiée.

La question que nous posons est la suivante: qu’est ce qui est pire:

manger de la viande non  kashère ou ne pas manger de viande du tout?.

On pourrait transposer en se demandant:  qu’est-ce qui est pire:

avoir des relations sexuelles sans respecter certaines prescriptions liées à la menstruation

ou ne pas avoir du tout de relations sexuelles?

On pourrait ainsi multiplier les comparaisons et les dilemmes.

Visiblement, nombreux sont ceux, parmi les Juifs, qui préférent ne pas manger du tout de viande lors des réunions

communautaires.

Or, pour nous, la consommation de viande est une obligation et les sacrifices animaux d’ordre religieux   donnaient lieu à une telle consommation.

D’ailleurs il est des fêtes qui exigent que l’on mange de la viande et notamment de l’agneau.

Très franchement,  nous ne comprenons pas vraiment  pourquoi la viande de porc devrait rester interdite- elle l’est aussi pour les Musulmans.

Citons ce point de  vue  trouvé sur le web :

« Le porc est, physiologiquement, très proche de l’homme, à tel point que l’on peut greffer avec succès sur l’homme des organes de porc, reconnus donc comme « humains » par l’organisme. Plus que le singe, le porc serait donc notre « cousin ». (…) Mais une autre explication, très intéressante, est que cet interdit trouverait son origine dans la mythologie Egyptienne. En effet, le porc égyptien (plus proche du sanglier) était l’animal sacré du dieu Seth. Le Dieu égyptien Seth est  identifié au principe du mal, souvent représenté par un porc noir dévorant la lune, où l’âme d’Osiris est réfugiée. Seth est donc le démon de la mythologie égyptienne, adoré par les uns, honni par les autres, redouté par tous : une puissance pervertie. C’est en prenant l’apparence d’un sanglier noir que Seth combattit contre Horus et lui infligea une terrible blessure à l’oeil. Aussi, le porc est d’ordinaire rangé parmi les amis de Seth, l’assassin d’Osiris. Ainsi, il a été d’abord interdit aux prètres égyptiens et, avec le temps, a pris une image d’impureté et c’est ainsi qu’il fut interdit par les juifs. Donc, tout viendrait de la mythologie égyptienne dans laquelle Seth, l’incarnation du Mal, prend l’apparence d’un sanglier (porc) pour attaquer le Dieu préféré des Egyptiens.  »

On note que le porc a disparu  du zodiaque alors qu’il figure dans les représentations des mois, par exemple dans les Très Riches

Heures du Duc de Berry (voir aussi  Kalendrier et Compost des Bergers, les mois d’automne), où l’on trouve une scéne où l’on tue le cochon, ce qui s’apparente selon nous à une sorte de crucifixion, l’animal était suspendu sur une sorte d’échelle pour qu’on puisse mieux le saigner et le dépecer.

Le fait que le porc se soit maintenu comme un interdit même pour les Juifs les plus laïcisés et assimilés est assez stupéfiant. Et rappelons que cet interdit s’ajoute au refus de manger toute viande  d’un animal qui n’aurait pas été tué dans les formes. Que d’aucuns préférent devenir végétariens et  manger des produits qu’il faut bien appeler de substitution, des ersatz fait probléme car cela encourage à manger des produits de substitution. Or, pour les Juifs, tout ce qui prétend remplacer ce qui est authentique et vivant doit être suspect, artificiel.

La Bible d’ailleurs  ne mentionne pas précisément le porc comme animal interdit mais donne une description du type d’animal dont la  viande ne serait pas autorisée. L’Islam est, a contrario,  beaucoup plus catégorique.

Dans notre enfance, on nous avait bien mis dans la tête de ne pas manger de la viande de porc mais cela ne valait pas pour la charcuterie (saucisson, jambon, paté) et  nous avions développé une certaine forme de répulsion à l’encontre de cette viande jusqu’au jour où nous avons su surmonter cette phobie, étant nous -même né dans une année du porc. (Zodiaque chinois)

En ce qui concerne l’abattage rituel de tout animal, citons ce passage trouvé sur le net:

« La consommation du sang est interdite « car le sang c’est l’âme et tu ne dois pas manger l’âme avec la chair » (Dt 12:23; voir aussi Gn 9:4; Lv 17:12-14). De ce fait, l’animal doit être égorgé pour le vider de son sang, et ensuite sa viande est salée deux fois et rincée avec de l’eau trois fois pour supprimer toute trace de sang. On peut aussi recourir au grillage de la viande directement sur la flamme, et le jus ne peut alors être récupéré. (Gn 9:4). » Ainsi, le barbecue permettrait de pallier l’absence du rituel de mise à mort et de fait, pour notre part,  nous grillons toutes les viandes que nous consommons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

19 02  15

Publié dans DIETETIQUE, judaîsme, RELIGION | Pas de Commentaire »

Le langage entre abstraction et précision

Posté par nofim le 18 février 2015

De l’ambivalence  du langage entre abstraction et précision

par  Jacques  Halbronn

 

 

Les rapports que le langage entretient avec la philosophie nous apparaissent comme singulièrement ambigus, ce que met en évidence

le phénoméne des cafés-philos.

Le fait de se servir d’un même mot pour désigner une grande variété et quantité d’objets semble devoir plaider en faveur de la vertu

d’abstraction du langage. Mais le signifiant n’est-il pas  un fourre-tout, un vase dans lequel on place les signifiés les plus divers. Suffirait-il

de désigner par le même mot  telle et telle chose pour en déterminer la signification commune?

En réalité,  il importe de distinguer dans une langue d’une part les noms et les verbes et de l’autre les adjectifs et les adverbes, que l’on peut qualifier de « compléments », en ce qu’ils  viennent préciser, compléter. Qu’est ce donc qu’un nom sans adjectif, un verbe sans  adverbe? En fait, on dira que le « complément » est sous entendu, qu’il se situe sur un plan plus ou moins subconscient.  Quand on dit

« je lis »  ou « je mange »,  est -il indifférent de préciser ce qu’on lit ou ce qu’on mange? Mais n’est-il pas commode précisément de ne  pas avoir à préciser? On se réfugie ainsi dans l’asbtraction, faute de préciser de quoi il retourne. Il est d’ailleurs des langues où le complément

(d’objet) précéde le verbe, comme souvent c’est le cas en allemand et de fait n’est ce pas l’objet qui précise le sens à conférer au verbe?

Commencer la phrase par le verbe, c’est  rester le plus longtemps possible dans le flou / Mais il en est de même pour le nom  si l’on ne signale pas que telle chose est « bonne » ou « mauvaise » tout comme  on dira que l’on fait « bien » ou « mal » sans parler du passage d’une forme

positive à une forme négative. En fait les adjectifs et les adverbes sont porteurs d’un tel manichéisme lequel reste l’enjeu même de la plupart de nos messages. Le pouce dirigé vers le haut ou vers le bas.

Ne pas préciser si l’on  porte un jugement positif ou négatif sur ceci ou cela, c’est faire preuve de restriction mentale, cultiver l’ambiguité.

On observe ainsi qu’en évacuant les adjectifs et adverbes , l’on  perd singulièrement en précision et que l’on gagne en abstraction. Il  y a là

un enjeu social. Ne pas préciser n’est-ce pas contribuer à  forger un certain sentiment d’harmonie, de consensus? La langue d’Esope.

 

 

 

 

 

 

JHB

18 02 15

Publié dans LINGUISTIQUE, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

Histoire de l’astromancie

Posté par nofim le 18 février 2015

La très vieille  histoire de l’astromancie

par Jacques  Halbronn

 

 

L’astrologie actuelle  ne peut  se comprendre que si

l’on remonte très loin dans le temps, en un temps où

l’astronomie  était  dans les limbes,  et nous parlerons

alors d’astromancie plutôt que d’astrologie. L’astrologie

est sensiblement plus  tardive et nait avec l’astronomie

planétaire étant bien entendu que la connaissance des

luminaires est bien antérieure à  celle-ci (cf le premier

chapitre de la Genése). Nous  aurions donc  trois  stades

un stade où le ciel est perçu spatialement,  un stade

soli-lunaire  qui introduit une cyclicité et un calendrier

et un  stade  planétaire  qui s’articule sur une combinatoire

planéte/étoiles  fixes. Ensuite, nous basculons dans le

syncrétisme qui va mélanger ces  trois stades. Le premier

stade correspond  au  « thème » horaire dont le thème

natal n’est qu’un cas particulier, le deuxième à l’astrologie

des douze signes (cf les horoscopes des journaux)

et le troisiéme  à l’astrologie mondiale.

L’astromancie entretient un rapport symbiotique avec

la connaissance du ciel et il n’y a rien de surprenant

à ce qu’elle prenne en compte les nouvelles planétes

(satellites, astéroïdes, transsaturniennes) que l’on a

commencé à découvrir  depuis le début du XVIIe siècle,

avec la lunette de Galilée sans parler d’autres phénoménes

comme les éclipses (noeuds lunaires), les cométes, les nouvelles

étoiles (nova stella)etc). D’où ce paradoxe qui fait que

cette astromancie archaïque soit dévoreuse des

toutes dernières trouvailles de l’astronomie, en ce qui

concerne la description du ciel. En effet, l’astromancien

se doit d’appréhender le ciel dans sa  globalité car tout

y fait  sens.

L’astrologie actuelle nous apparait dès lors l’héritière

de cette astromancie qui s’articule sur le « thème » censé

dire ce qu’il en est à partir d’un temps donné, en un lieu

donné, d’où les maisons astrologiques. Comment

travaille l’astromancien?  Pas très différemment de tout

autre praticien de quelque autre forme de divination, à

commencer par la cartomancie. Même lorsque l’astromancien

fait des prévisions, il le fait à partir de la carte du ciel

considérée par un systéme de progressions, de « directions »

(et autres dispositifs  fictifs qui ne tiennent pas compte

de la réalité astronomique postérieure au thème). En ce

sens, l’on note que ‘l’astronomie dont se sert l’astromancien

est de position et qu’elle n’est pas cyclique même si de

nos jours les éphémérides sont confectionnées sur la base

d’une connaissance des cycles planétaires. Cela ne doit pas

faire illusion: l’astronomie ne sert ici qu’à restituer les

conditions d’observation  du ciel pour un temps et un

lieu donné et l’astromancien pourrait en principe se

contenter de regarder le ciel  qu’il a sous les yeux lord

de  sa consultation,  pourvu que celle-ci ait lieu de nuit.

L’habillage informatique de l’astromancie ne saurait

faire illusion  et tromper son monde.

Or, cette astromancie tend à vouloir se faire prendre

pour l’astrologie avec laquelle elle vit dans  une

certaine promiscuité. Au demeurant, l’astromancie

est bien plus foisonnante que l’astrologie cyclique et en ce

sens plus proche de’ l’astronomie que cette dernière. En

effet, l’astrologie cyclique qui combine une planéte et

une étoile pou restituer la structure soli-lunaire et sa

périodisation de sept jours en sept jours qui  devient

-avec Saturne- de sept ans en sept ans-  n’emprunte que

quelques données à l’astronomie, au niveau

quantitatif  mais ne s’en sépare point sur le plan

qualitatif, à savoir que cette astrologie cyclique  se base

sur une cyclicité astronomique réelle mais réduite à la

portion congrue.

L’astromancie ne saurait être une science en ce qu’elle

est avant tout divinatoire -ce qui confère au praticien

un rôle clef, même s’il existe moult  manuels d’initiation

et de perfectionnement.

Il est temps que l’astrologie cyclique se démarque de la

façon la plus nette de cette astromancie et que l’on ne mélange

plus les deux. Quant à l’astrologie des douze signes, elle

est une déviance, en ce qu’initialement, elle était vouée

à baliser le cycle soli-lunaire et non à diviser l’humanité

en douze familles. Encore une fois, l’on ne peut que

relever le fait qu’il existe une astrologie de l’espace

(astromancie,  types zodiacaux) et une astroogie du

temps (astrologie mondiale, astro-cyclologie etc). Nous

avons déjà dénoncé la tendance, chez certains

astrologues, notamment dans les réunions publiques, à tout

vouloir baser sur le seul thème natal ou d’événement

sans prendre la peine de tenir compte du suivi

chronologique; On trouve des formulations hybrides

qui ajoutent à la confusion quand on étudie les transits,

c’est à dire la rencontre entre un ciel de naissance avec

le ciel d’un autre moment, sans recourir aux  directions.

On est en plein syncrétisme et l’on accumule en un seul

et même corpus tout ce qui se présente comme un discours

sur le rapport des hommes aux astres.

Il convient d’insister sur l’impact de certaines coincidences

D’une part,  il est clair que la Lune et Saturne offrent une

parenté numérique autour du 28 et du 7 (d’où le rythme

hebdomadaire, du grec hepta, sept) mais, d’autre part, il est aussi

clair que le fait d’affirmer l’importance d’un septénaire est

une imposture car il n’y a aucun rapport entre les 7

jours ou les 7 ans du cycle Lune/Saturne et le fait

qu’il y ait sept »planétes », même si les jours de la semaine

se sont vus attribuer chacun une « planéte ». Ce Septénaire

est une construction artificielle qui  mélange les torchons

et les serviettes. Les luminaires ne sont pas assimilables

à des planétes et on les connait depuis bien plus longtemps/

Une astrologie à 7 « planétes »  ne correspond à rien: elle

n’est pas acceptable astronomiquement depuis que l’on

a découvert Uranus en 1781 (astre d’ailleurs visible à

l’oeil nu) et elle ne l’est pas davantage d’un point de vue

cyclique car l’astrologie cyclique travaille non pas sur

le sept mais sur le deux (avec un astre rapide et un

astre lent). Mais rappelons aussi que pour que puisse

s’instaurer des périodes de 7 ans,  en paralléle avec  celles

de 7 jours, seule Saturne fait l’affaire avec ses 28 ans de

révolution, à condition toutefois d’être relié à des points

fixes (étoiles) sinon  on a des périodes qui différent selon

qu’on relie Saturne à Jupiter, à Uranus ou à Neptune!

Seule Uranus fait apparaitre les phases de 7 ans quand

on divise par douze sa révolution de 84 ans mais on n’est

plus alors dans un schéma soli-lunaire de 4 phases.

Il n’est pas douteux, certes, que l’astromancie, comme

d’ailleurs toute forme de divination, a vocation à

appréhender les individus et les événements dans leur

spécificité. Mais telle n’est pas la raison d’être de l’astrologie

laquelle a vocation à faire ressortir des récurrences de

façon quantitative et statistique. Mais l’astromancie

n’ a pas plus à compléter en ce sens l’astrologie que toute

autre forme de divination puisque le ciel n’est pour

l’astromancie qu’un support..

 

 

 

JHB

18 02  15

Publié dans ASTROLOGIE, divination, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

Les électrices et les élus. La force des réseaux

Posté par nofim le 11 février 2015

La rapport du peuple à ses leaders  au prisme du clivage

hommes/femmes

par Jacques  Halbronn

 

Il y    a beaucoup d’appelés et peu d »élus, dit-on. La thèse

que nous défendrons ici veut que l’on distingue les

électeurs et les éligibles et que les uns ne puissent être

les autres. Ce n’est pas la première fois que l’on distingue

ceux qui peuvent élire  de ceux qui peuvent être élus et

d’ailleurs-in fine,toute élection revient à cela: faire élire

par le plus grand nombre quelques personnages,eux mêmes

passés, le cas échéant, par des primaires.

Ce qui n’avait pas été dit, en revanche, c’est que les

électeurs devraient être des femmes et les éligibles, les

élus des hommes. Un tel principe n’a pas été respecté ne

serait-ce que lorsque les femmes ne pouvaient voter

(en France avant 1944) si bien que des hommes élisaient

des hommes. Mais la situation hybride, mixte, actuelle est loin

d’être à recommander. Ce qui est clair, en revanche, c’est

que le plus souvent, les élus sont bel et bien des hommes,

alors même que les femmes votent

On aura compris qu’un électeur isolé ne fait pas sens alors

qu’un éligible peut être un homme seul. Soit deux destins

différents,deux histoires différentes, celle des hommes et

celle des femmes, cette dernière étant collective. D’ailleurs,

les femmes qui militent pour la cause des femmes savent

pertinemment qu’elle doivent se rassembler, que c’est

leur union qui fait leur force.

Ce n’est pas une mince responsabilité que d’avoir à choisir

à élire, on l’admettra mais il nous apparait que le fait pour une

population de converger vers une même personne,

une même oeuvre, est une affaire assez mystérieuse qui

est au coeur de l’idée démocratique.

Les femmes peuvent être des leaders d’opinion, qui

entrainent, mobilisent, motivent beaucoup de monde mais

elles n’en deviennent point pour autant éligibles.

Une femme seule ne fait pas le poids devant un homme.

Il lui faut rassembler autour d’elle, servir de porte-parole

quitte à répéter des consignes, à reprendre des slogans.

Nous avons souligné dans d’autres textes l’importance

de l’élection. Dieu  choisit Israël parmi tous les peuples;

Est-ce à dire que Dieu est Femme? On notera en tout cas

le pluriel « Elohim » (Adonaï, mes  seigneurs – ce sont des

marqueurs de pluriel)

Les femmes ont un talent pour propager des rumeurs,

créer du « buzz », c »est là leur force. Mais une femme

seule est démunie, elle doit persuader, convaincre,

entrainer.

Mais quel talent si particulier auraient les hommes pour

avoir ainsi  le privilége de l’éligibilité? Il y a une fragilité

chez l’homme seul,  celui qui n’est pas suivi, et cela tient

à la nature même de toute  créativité authentique qui ne

saurait dans un premier temps,  s’imposer sans trouver

des soutiens, ce qui n’est pas la même chose que des accords.

Celui qui innove permet au groupe de dépasser,  de

transcender ses différences internes et donc pour

survivre un groupe doit se donner de nouveaux défis.

Un groupe qui se sclérose du fait de la routine est voué

à échouer dans son processus d’intégration des nouveaux

éléments, à commencer par sa propre jeunesse sans

parler des nouveaux immigrants.- les deux peuvent se

recouper. Il n’y a pas d’équité sociale sans une nouveauté

pour tous et c’est cela que garantit l’innovation, la remise

en question des anciens schémas..

Nous dirons que les homme ont accés à la Subconscience,

ce qui est une affaire individuelle alors que les femmes

s’inscrivent dans des objectifs à atteindre collectivement

Il convient, en conclusion  de resituer les vrais enjeux :

le paralléle entre femmes et machines nous semble

pertinent surtout si l’on prend en compte le cas des

animaux dits domestiques : le cheval (vapeur)  ne sert il pas encore

à déterminer la puissance d’un véhicule (cf la Deux CV

(Deuch)? Il y a là une instrumentalisation par les hommes

(au sens de vir, de mâle) de son environnement et l’on

peut certes s’extasier des performances de tel ou tel

appareil, de tel ou tel animal, de telle ou telle femme mais

il ne s’agit jamais que d’un probléme de dressage qui a

ses limites à la façon- au XVIIIe siècle, de cet automate joueur d’échecsqui dissimulait en son sein un homme. De nos jours,

d’ailleurs, l’ordinateur n’a plus besoin de ce stratagéme.

Il reste que les femmes semblent fonctionner en réseau,

ce qui leur permet de peser sur le cours des choses à

un niveau quantitatif. Mais la question qui se pose

alors  sera la suivante : est-ce que les femmes dont on

sait qu’elles sont marquées par une certaine cyclicité

(menstruation et donc ménopause) ne feraient-elles pas

partie intégrante  d’un systéme social tel que nous l’avons

décrit par ailleurs dans nos travaux de cyclologie (cf  sur

la disjonction)?

Il y aurait donc une phase favorable à la mise en avant

de leaders (cf  le post 2011) et une autre de  relais qui la précéde

et qui la suit qui  s’en passerait provisoirement.(type

printemps arabe)

En termes de falsifiabilité, il est essentiel que l’on ne soit

pas à la merci de processus de manipulation, de suggestion

pouvant se produire à une petite échelle mais non  à une

grande échelle et dans des contextes par ailleurs très

différents les uns des autres.  C’est d’ailleurs une question

fondamentale que de définir le champ possible de

l’imposture dans le cadre poppérien. Plus il sera possible

de falsifier, plus la question de la falsification devra être

reformulée en connaissance de cause.

Revenons sur certaines observations  de l’ouvrage « Le

principe Démocratie », le terme démocratie désignant

ici l’idée d’un processus émanant   de la base. Les

auteurs  distinguent  la « carte du collectif » (p274) et

le  recours  à  une « figure  charismatique »

En fait lorsque cette « figure » ne parvient pas ou plus

à s’imposer (cf 2011), qu’est ce qui prend le relais et est-ce

là un pis aller, une solution d’attente,une politique du

pauvre substituant la quantité à la qualité (cf nos travaux

sur la cuisine) ?

Faut-il dès lors parler d »  implosion »  ou bien  de relais?

Dans le premier cas, cela se produirait  en rupture avec

le système alors que dans l’autre, il s’agirait d’une forme

de « nuit », d’hibernation dont on percevrait la nécessité/

Crise inhérente à la structure  ou crise conjoncturelle?

Il est vrai que ces deux lectures tendent à se superposer.

La faillite du leader  sera vécue comme une crise mais n’est

ce pas aussi le cas du coucher du soleil? On retrouve là

une dialectique Soleil-Lune dans la mesure où la Lune ne

se voit qu’en l’absence du Soleil et vice versa même si

la Lune n’est aucunement cause de la nuit à la différence

du soleil pour ce qui est du  jour.

On nous relate ainsi le fil des événements (pp 35

et seq) : « Tout a débuté  le 14 janvier 2011 avec la chute

de (…) Ben Ali  suivie de celle de Hosni Moubarak en

Egypte le 11 février.  Ces deux renversements

consécutifs   ont subitement  redonné vie à une idée

dont on pensait  qu’elle  était  définitivement révolue :

le fait qu’un peuple qui se réunit de sa seule initiative

pour faire valoir sa souveraineté absolue parvient à

reprendre son destin en main et à chasser des

dirigeants  tyranniques et corrompus sans faire

actede violence directe et organisée »

Il est remarquable que les auteurs du Principe

Démocratie intitulent  un chapitre « 1968,1989,2011″ car

pour nous ces trois dates correspondent aux mêmes

moments d’une cyclicité que nous avons établie ailleurs

Dans les trois cas,  la « rue » se sera fait entendre et en de

multiples « places ». On peut parler d’une « nuit » du pouvoir

lorsque le pluriel  remplace le singulier – et l’on notera

que nos grammaires, nos langues font état de cette dualité-

Dans nos travaux relatifs au Droit constitutionnel nous

avons suggéré que toute  constitution s’ancre sur une telle

cyclicité et non sur des points de départ parfaitement

arbitraires et artificiels. L’élection doit avoir lieu au moment

où symboliquement le « soleil » se lève, où la nuit s’achève,

où le peuple passe le relais à  ceux qu’il élit et qui auront

pour tâche non plus de souder le consensus mais bien

d’en préparer un nouveau. On ne peut pas être au four

et au moulin et il est un temps pour chaque chose

(Ecclésiaste) sans oublier qu’il n’y a « rien de nouveau

sous le soleil ».  C’est cette quéte d’un nouveau consensus

qui permet  d’éviter à une société de se scléroser et de

se fermer  à ceux qui la rejoignent soit par la naissance,

soit par l’immigration et ce nouvel horizon ne peut être

que le fait d’un petit nombre, d’une avant-garde et

c’est quand ce nouveau consensus est mis en place que

le soleil peut enfin se coucher  en passant le relais au

plus  grand nombre.

.

 

JHB

22  02 15

 

Publié dans couple, Culture, FEMMES, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

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