Jacques Halbronn De l’urgence de redéfinir la signification de la polarité Jupiter-Saturne

Posté par nofim le 31 mai 2021

De l’urgence de redéfinir la signification de la polarité Jupiter-Saturne

Par Jacques Halbronn

La recherche en astrologie est inévitablement interdisciplinaire puisqu’il s’agit en quelque sorte d’un processus de traduction , d’équivalence de données astronomiques en données psycho-sociologiques, philosophiques, politiques, historiques et autres, exercice auquel se livrèrent dans les années Cinquante-soixante du siècle dernier un André Barbault et un Jean-Pierre Nicola, chacun à leur manière voire un Michel Gauquelin quand il présente des corrélations entre positions planétaires à la naissance et parcours professionnels.

Mais dans quelle mesure l’astrologie a-t-elle vraiment vocation à prendre comme base de travail toutes sortes de représentations courantes comme les deux guerres mondiales, les révolutions, les dates historiques des manuels scolaires, les biographies, les catégories professionnelles et autres classements conceptuels plus ou moins consensuels comme la Gauche et la Droite, le communisme et le capitalisme etc ? C’est bien là l’écueil de toute forme d’interdiciplinarité lorsque l’on fige les savoir aux fins de les coordonner ce qui entérine surtout des clichés plus ou moins éculés. Attention, on ne bouge plus !Or, tout manque d’esprit critique – au sens cartésien du terme – aura un coût, hypothéquera, minera la construction ainsi engagée.

Quels rapprochements opérer avec les catégories astrologiques ? Et puis, en tout état de cause, est ce que les astrologues sont ils si attentifs que cela à se faire bien comprendre par leurs interlocuteurs (clients) ou bien spéculent ils sur d’heureux malentendus qui leur permettront de tirer leur épingle du jeu ? Comme nous l’écrivions dans une brochure, parue en 1994 « L’astrologue face à son client. Les ficelles du métier » – avec de dessins évocateurs(Ed de la Grande Conjonction- il y a une traduction anglaise en ligne de cet ouvrage due à Geoffrey Dean), l »astrologue compte sur son client pour donner du sens aux propos qu’il lui tient.

Notre position est la suivante, l’astrologie traite d’un certain ordre du monde qui a pu être instauré à un certain moment de l’Histoire mais il semble bien que cet ordre ait pu être sensiblement altérée avec le temps, notamment du fait d’emprunts, d’imitations, d’interactions qui viennent brouiller les lignes. Autrement dit, l’astrologie ne correspondrait-elle pas à une société idéale, introuvable ?. On pense notamment au débat nature/culture où l’on observe toutes sortes d’interactions, ce qui est de l’ordre de la nature étant qualifie de purement culturel, ce qui est de l’ordre de la culture étant qualifié de « naturel ».

Mais venons en au cœur de notre sujet à savoir les descriptions de Jupiter et de Saturne, ce qui pourrait faire l’objet d’un Colloque tant ces points se révèlent cruciaux. Peut-on se fier vraiment à la mythologie ou bien aux résultats statistiques de Michel Gauquelin  ou encore à une certaine tradition astrologique, assez largement enseignée, tant à l’oral qu’à l’écrit. Comment doit-on s’y prendre pour circonscrire des définitions viables de ces deux « influences » ? On se demandera ainsi face à la dialectique Nature-Culture, quel pole correspond à l’une ou à l’autre de ce « couple » planétaire dont les glyphes sont inversés ?

Si l’on en croit les travaux de Gauquelin, Saturne marquerait le monde scientifique, celui de la transcendance et Jupiter le monde politique, celui de la représentation (pour reprendre les termes du système RET (représentation – existence – transcendance) de l’astrologie conditionnaliste). Or, nos propres recherches semblent conduire au résultat inverse. La science serait pour nous du côté de Jupiter et les enjeux sociétaux du coté de Saturne ! Le portrait que nous avons eu l’occasion, par ailleurs, de dresser du jupitérien correspondent à un personnage assez solitaire, capable d’aller à contre courant de l’opinion générale, faisant contre poids aux comportements collectifs qui seraient propres au Saturnien D’ailleurs, André Barbault comme nous mêmes avons associé Saturne aux « mouvements sociaux » (cf notre « Astrologie selon Saturne’, Paris, 1994, Ed. De la Grande Conjonction où nous avions annoncé les événements de la fin 1995. Chez Barbault, dans son astrologie mondiale notamment, cela se complique du fait qu’il étudie le cycle Saturne-Neptune, cf son article numérisé paru le Ier janvier 1953 dans l’Yonne Républicaine) Certes, dans l’enseignement astrologique « classique » , il est de bon ton de rappeler la rigueur saturnienne face à l’emphase jupitérienne et c’est en cela d’ailleurs que les travaux Gauquelin viennent converger comme il le reconnaît lui même avec son ex épouse Françoise Schneider Gauquelin et cela vaut aussi, peu ou prou, chez les conditionnalistes..C’est pourquoi nous associons Jupiter, Uranus  et le soleil et Saturne avec Neptune et la Lune. Cela dit, le chercheur exprime des doutes alors que le peuple a des certitudes mais rigueur et rigidité ne sauraient se confondre. On voit que de telles considérations et attributions risquent fort de dépendre de certaines idées toutes faites dont on ne parvient pas aisément à se départir. Mais cela conduit à un cercle vicieux et à des effets pervers au niveau prévisionnel. Le temps jupitérien fait sauter les clivages, les barrières qui ne sont souvent que des constructions superficielles alors que le temps saturnien s’échinerait à les défendre et à les maintenir traitant le culturel comme du naturel d’où la création par Jupiter d’empires supranationaux qui relativisent les différences et les frontières. Il est clair que si l’on n’arrive pas à penser le fait jupitérien, pour des raisons idéologiques – du fait notamment d’une certaine influence communiste-, l’on risque fort de fausser sa perception de l’Astrologie avec les conséquences déséquilibrantes que l’on imagine.. Il nous apparaît que la Gauche serait plutôt liée à Jupiter qui serait dans le déni des différences au nom de la Science et la Droite à Saturne en ce qu’elle prendrait très ( trop?) au sérieux les clivages existants, au nom de l’Histoire, de la Culture, de la langue, de la religion, ce qui conduit au « souverainisme ».

A la lumière de ces réflexions, les travaux Gauquelin pourraient devoir être réexaminés car l’astrologie ne peut se permettre de refléter des représentations discutables. Or, l’on sait que Michel Gauquelin se forma très tôt à l’astrologie, s’en imprégna sans l’approfondir vraiment et qu’il n’aura pu échapper totalement à son emprise en termes de définitions planétaires. Autrement dit, il semble que Gauquelin n’ait pas remis en question les dites définitions récurrentes dans la littérature astrologique. Il se sera donc attendu à trouver les résultats auxquels il va parvenir. En tout cas, ses résultats vont bel et bien dans le même sens, et sur ce point, il n’est pas en décalage avec le consensus astrologique. Certes, Gauquelin ne valide pas toute l’astrologie, loin de là mais il en valide tout de même certains pans, ce qui suffit pour défendre a minima les bases de la cause astrologique. De la sorte, Gauquelin maintenait une sorte d’équilibre entre les astrophiles et les astrosceptiques, dans le style de la chauve-souris. Ce qui est un peu dommage car cela risque de glisser vers un registre apologétique, ce qui constitue un obstacle épistémologique de première grandeur, comme dirait Gaston Bachelard.. Certes, ses résultats recoupent ils la triade des castes de l’Inde – bien étudiée par un Georges Dumézil- mais ces castes n’étaient pas en rapport avec des planètes spécifiques. Pour nous, Jupiter correspondrait aux Brahmanes alors que Saturne serait en correspondance avec le peuple. Rappelons d’ailleurs que dans la mythologie grecque, Saturne -Kronos sera fortement marqué par des histoires familiales au point de devoir éliminer les enfants-sauf dans le cas de Zeus Jupiter précisément – qu’il aura avec Rhéa, lesquels il finira par recracher -cf le tableau de Goya.

Pour nous, les empires sont jupitériens et leur dislocation est saturnienne, lorsque les différences marginales- les divers « en soi » remontent à la surface..En ce sens, la phase solsticiale – ce qui correspond à une radicalisation – serait saturnienne et la phase équinoxiale (égalité du jour et de la nuit) jupitérienne quand les reliefs s’aplanissent. Depuis un certain temps, Saturne est en phase solsticiale, depuis qu’il est entré, fin 2017, dans le signe du Capricorne – ce qui ouvrait une période de 7 ans qui se prolongera donc jusqu’en 2024 quand il passera en phase équinoxiale qui devrait renforcer l’impact de Jupiter dans un sens impérial, fédéral. C’est ainsi que cette période solsticiale aura déjà été marqué par l’accomplissement du Brexit, ce qui ébranla à la fois l’Union Européenne et le Royaume Uni tout comme en 1989, cela avait ébranlé le bloc soviétique et l’URSS, sous les mêmes auspices, avec Saturne en Capricorne (solstice d’Hiver) Un Saturne puissant fragilise les réalisations unitaires équinoxiales (axe Bélier-Balance) de Jupiter.. Bien entendu, dans bien des cas, Saturne prend les apparences de Jupiter et vice versa mais le masque finit par tomber. Derrière le masque de l’URSS, il y a la réalité russe tout comme derrière un patriotisme affiché se met en place une stratégie mondialiste. Ce sont de telles ambiguïtés qui sont susceptibles d’égarer la recherche en astrologie.

 

JHB

31. 05 21

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jacques Halbronn Le message biblique sur la problématique de la fratrie au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne

Posté par nofim le 31 mai 2021

 

 

Le message biblique sur la problématique de la fratrie au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne

par Jacques Halbronn

 

Dans un livre récent, Gérard Haddad que nous avons souvent croisé dans les milieux juifs, (A l’origine de la violence : d’Oedipe à Caïn, une erreur de Freud ? Ed. Salvator, 2021) , insiste sur la conflictualité au sein de la fratrie en remettant en question celle du fils au père, formalisée par Freud dans le « complexe d’Oedipe ». Ce psychanalyste, proche du lacanisme et du structuralisme, parle certes de Cain – d’où le titre de son livre- mais aussi de Joseph et de ses frères, dans le Pentateuque, sans oublier le Hamlet de Shakespeare. Nous n’avons pas eu son ouvrage entre les mains mais nous ne pensons pas que Gérard Haddad donne les mêmes interprétations que nous des enjeux majeurs liés à la fratrie, c’est à dire de la tension propre à toute élection, toute distinction, dans tous les sens du terme..

Commençons par rappeler ce qui nous est narré quant aux rapports entre Joseph et ses frères (cf le cours au Collége de France de Thomas Romer intitulé « L’Égypte et la Bible : Les songes de Joseph et sa descente en Égypte (Genèse 37), le 10 mars 2016.)

Joseph raconte à ses frères tous issus de Jacob qu’il les a vus, à deux reprises, dans ses rêves s’incliner devant lui. Leur réaction est connue et Joseph sera vendu comme esclave et les frères diront à leur père qu’il a été victime de quelque bête sauvage. Finalement, les frères seront contraints, par la famine, de se rendre en Egypte où Joseph exerce un pouvoir important, à la suite d’ailleurs de son interprétation d’un songe de Pharaon où des vaches maigres dévorent des vaches grasses. Joseph préfigure ainsi le destin d’un Juif « diasporique » ne vivant pas au sein de « sa » communauté d’origine. On connait la suite.

 

 

Nous avons un autre exemple d’un frère choisi parmi d’autres frères avec David

1 Samuel 16, 1-10 -

« Le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie … Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »

Finalement, David se manifeste qui avait été laissé de côté et c’est lui qui deviendra roi.

 

On apprend aussi dans l’Evangile selon Jean que Jésus n’était pas encensé par ses frères  qui ne comprenaient pas que ses actions se déroulassent en Galilée  et non en Judée :

Chapitre VII

1 Après cela, Jésus parcourut la Galilée ; il ne voulait pas aller et venir en Judée, car les autorités juives cherchaient à le faire mourir.

2 La fête juive des Huttes était proche

3 et les frères de Jésus lui dirent : « Pars d’ici et va en Judée, afin que tes disciples, eux aussi, voient les oeuvres que tu fais.

4 Personne n’agit en cachette s’il désire être connu. Puisque tu fais de telles oeuvres, agis en sorte que tout le monde te voie. »

5 En effet, ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en lui.

6 Jésus leur dit : « Le moment n’est pas encore venu pour moi. Pour vous, tout moment est bon.

7 Le monde ne peut pas vous haïr, mais il a de la haine pour moi, parce que j’atteste que ses actions sont mauvaises.

8 Allez à la fête, vous. Moi, je ne vais pas à cette fête, parce que le moment n’est pas encore arrivé pour moi. »

 

 

 

Ces éléments étant posés, appliquons notre grille Saturne-Jupiter. Nous avons à plusieurs reprises sur la nécessité de repérer les quelques Jupitériens au sein de la masse des Saturniens. A partir des textes sus mentionnés, nous avons avec Joseph, la proportion d’un sur douze et avec David, de un sur huit  ce qui correspond bel et bien à une minorité manifeste..

Gérard Haddad ne prend pas la mesure de cette disproportion numérique quand il prend l’exemple de deux frères comme dans le cas de Cain et Abel car il ne s’agit pas d’un tête à tête mais d’une toute autre échelle de grandeur comme le montre le songe de Joseph et il aurait mieux valu dans l’ouvrage de Haddad référer à Joseph qu’à Cain. En effet, c’est dans la dialectique, dans le rapport de l’un au multiple ce qui renvoie à la centralité du soleil entouré des planétes, que se situe la spécificité jupitérienne. Les trop petite fratries illustrent mal cette dualité tout comme d’ailleurs la monogamie par rapport à la polygamie.

On notera qu’il n’existe pas de tribu de Joseph lequel est représenté par ses deux fils, sous la forme de deux « demi -tribus), Ephraim et Manassé. Cela signifie que Joseph n’est pas placé au même niveau que ses frères, il n’y aura pas de territoire en « terre promise » réservé aux descendants de Joseph..Et de fait, le Jupitérien n’entend pas être mis sur le même pied que les Saturniens.

Quelle est la leçon, la morale, de cette « histoire »?Cela met l’accent sur une similitude qu’il faut déconstruire en faisant émerger, « accoucher » le jupitérien en l’extrayant d’un environnement saturnien. Car le jupitérien passe au départ par le même canal que le saturnien si ce n’est qu’à un certain stade, les chemins se séparent, le jupitérien découvrant qu’il est différent.

Revenons à la mythologie gréco-romaine, Jupiter est le seul enfant de Saturne à se retrouver dans le ciel, associé à une planéte qui porte son nom. Ce n’est qu’à partir de la toute fin du XVIIIe siècle que Cérés, Junon, Vesta, Neptune, Pluton y figureront- mais avec quel décalage ! – dans le ciel à l’instar des héros de l’Antiquité qui se virent représentés par telle ou telle constellation (zodiacale ou extra-zodiacale) à l’instar d’un Heraklés. Jupiter est en effet le seul de la fratrie à échapper au sort que leur père leur destinait, il parviendra ensuite à les libérer comme Joseph le fera en Egypte pour ses frères.

On a à une illustration marquante de ce qui oppose les jupitériens et les saturniens. On nous objectera que Saturne est le nom du père et il ne pourrait donc désigner les frères. Mais les textes ne sont pas à l’abri d’altérations qu’il faut savoir corriger, ce qui exige une démarche structuraliste permettant une certaine déconstruction. En tout état de cause, nous le terme de saturnien uniquement en raison des appellations astronomiques à savoir qu’il y a une planéte baptisée Saturne qui joue un rôle important -cf notre Astrologie selon Saturne, Paris, 1994-1995, Ed de la Grande Conjonction) Il faut se méfier de la terminologie faute de quoi l’on glisse vers le syncrétisme, c’est à dire en accordant une trop grande importance aux termes employés.

On sait aussi qu’à la mort de Salomon, l’empire fut divisé en deux zones, le Royaume de Judée, au sud autour de Jérusalem, siége de la Royauté et du Temple, et le Royaume d’Israël, au nord. Or, un des noms que prendra le Royaume d’Israël est « Ephraïm », soit le nom d’un des fils de Joseph. Ajoutons qu’Israel est le s »urnom » de Jacob, le père de Joseph et de ses frères. Tout cela ne doit pas nous égarer. En tout état de cause, nous trouvons dans les données ici fournies la marque de la dialectique Jupiter-Saturne, d’une dualité fondamentale au sein des sociétés, ce qui rejoint quelque par l’idée marxiste de Lutte des Classes.

Le XXIe siècle devrait être celui de la reconnaissance d’une telle dualité structurelle de notre Humanité, peuple-chefs, avec les exemples emblématiques de Joseph et de David.. Ce n’est pas parce que les jupitériens sortent des rangs qu’ils doivent être confondus, assimilé avec les saturniens et le rôle prioritaire des astrologues est de les identifier et de les guider selon le principe A right man, at the right place, at the right time..

 

 

 

 

JHB

30 05 21

 

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Jacques Halbronn Le malentendu autour du marqueur du féminin dans la langue française

Posté par nofim le 29 mai 2021

LINGUISTIQUE

Le malentendu autour du marqueur du féminin dans la langue française

Par Jacques Halbronn

 

Quelle est la portée de l’écriture dite inclusive en français ? Par rapport à quoi se positionne une telle exigence ? Qu’est ce que cela serait censé pallier ?

On a en effet, quelque part, l’impression, à entendre les tenants de cette mode, que le français n’assume pas la distinction sexuelle et que le masculin n’aurait point pour pendant le féminin dans cette langue. Mais qu’en est-il réellement ? Qu’en est-il dans le cas de l’anglais ?

Certes, le français tout comme les autres langues dites latines a un probléme avec le possessif. Quand on dit « sa voiture », on ne sait pas si c’est la voiture d’un homme ou d’une femme car le possessif à la troisième personne du singulier s’accorde non pas avec le sujet mais avec l’objet alors qu’en anglais , le possessif au singulier signale le sujet : his, her car. Et c’est vrai aussi en allemand ; ihr, sein.

Certes, le français ne recourt pas à la différence des autres langues latines aux finales en « o » et en « a » pour marquer le genre. On dira « riche » aussi bien pour un homme que pour une femme alors qu’en espagnol, par exemple, cela donnera rico et rica. En allemand, le marqueur du féminin pour l’adjectif passe par l’adjonction d’un « e » : klein/ kleine ce qui est plus discret que les finales en « o » et en « a » et risque de passer inaperçu pour un non initié aux arcanes de cette langue. L’écriture inclusive fait justement usage de cet ajout du « e » : le déjà ancien avocat/avocate, président/présidente, et récemment, donc, écrivain/écrivaine, auteur/auteure. Mais l’on a aussi en français instituteur et institutrice, directeur et directrice, lecteur et lectrice, roi et reine, prince et princesse etc. tout comme l’on trouve grand et grande, petit et petite, fort et forte, sérieux et sérieuse, gentil et gentille etc..

En comparaison, l’anglais distinguera rarement les activités masculine et féminines ainsi que les adjectifs qui seraient en quelque sorte « unisexe ». Little, est aussi bien masculin que féminin. Nous avons d’ailleurs ce même cas de figure pour « riche » et ‘pauvre » qui ne se distinguent que par le contexte, notamment au niveau de l’article défini (le et la) comme indéfini (un/une) alors qu’en anglais, ce sera indifféremment ‘the » tant au masculin qu’au féminin ou qu’au pluriel, c e qui n’est pas le cas pour l’allemand..(der, die, das (neutre) L’anglais peut parfois aussi placer un « he » (il) et un « she » (elle) devant un nom pour marquer le genre.

Arretons- nous sur le participe passé du français pour les conjugaisons dont l’infinitif se termine en « er » comme chanter, manger etc. A l’oral, on n’entend guère la différence entre le participe passé au masculin et au féminin : chanté et chantée car le e final après un « é » n’est guère audible alors que pour d’autres conjugaisons, on fait mieux la différence: écrit et écrite. Cela tient historiquement à l’influence de l’oral sur l’écrit qui aura fait disparaître une consonne qui ne se prononçait pas en fin de mot, l’anglais ayant conservé cette consonne avec la finale « ed ». On devrait avoir en français non pas mangée mais mangéde.

On voit donc que le français reste assez bien équipé, dans l’ensemble, pour marquer le masculin et le féminin.

A quand la différence entre le pronom personnel de la première personne du masculin et celui du féminin, à savoir le « je » ? C’est alors l’attribut qui indique ce qu’il en est : je suis petit, je suis petite.Il semble que la différence soit centrée sur les deuxiéme et troisiéme personnes du singulier, tu es grand, il est grand, tu es grande, elle est grande comme si la première personne désignait le locuteur en personne dont le sexe est déterminé de par sa présence physique même.

Il semble donc que l’on ait intenté un mauvais procés au français lequel n’est pourtant pas de reste, nullement en retrait, pour marquer les différences de genre.. On pourrait ajouter les duos actif et active, vif et vive, juif et juive etc.

Notons que les adverbes en français se construisent généralement sur la base de l’adjectif au féminin : active donne activement, grand, grandement, général ; généralement etc. En fait, le masculin est sous certains angles voué à la portion congrue dans la mesure où le mot au masculin perd sa consonne finale à l’oral sinon à l’écrit : on n’entend pas le « t » de « petit », le « d » de grand alors que ces finales ressortent au féminin!D’ailleurs écrivaine produit la finale « n » laquelle est « muette » au masculin : écrivain

Ce qui est vrai, c’est que le français distingue moins nettement à l’oreille les deux genres que d’autres langues latines, slaves ou sémitiques, ce qui s’observe notamment pour les prénoms : Daniel et Danièle, Michel et Michelle, Pascal et Pascale etc. Et d’ailleurs, le seul domaine où l’anglais aura préféré faire appel à une autre langue latine que le français est celui des prénoms se terminant en « a » : Patricia, Daniela, Sylvia ainsi que des noms géographiques: Florida, Virginia, Philadelphia et bien sur America ce qui tient aussi à la présence espagnole dans des régions annexées par les USA comme California.. A quand le choix en français de prénoms féminins en « a ». ? Pourquoi ne pas féminiser le mot ministre en « ministra » ? On voit que le mode inclusif dans l’état actuel des choses est fort limité  , une solution serait de recourir systématiquement au suffixe en « esse » : une ministresse, sur le modèle de prince-princesse , maitre et maitresse. En fait, cela fait des siècles que le français pratique l’écriture inclusive sans le savoir à l’instar de Monsieur Jourdain avec son usage de la prose dans le Bourgeois Gentilhomme.

 

Bibliogtaphie : notre étude sur la dialectique de l’oral et de l’écrit, sur la plateforme SCRIBD)

JHB

29 05 21

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Jacques Halbronn L’écueil de l’analogie astronomique en cyclologie: le phénomène mimétique

Posté par nofim le 29 mai 2021

L’écueil de l’analogie astronomique en cyclologie ; le phénoméne mimétique.

Par Jacques Halbronn

 

Le cas de la Lune est bien connu et depuis longtemps, l’on aura rapproché la « menstruation » de son cycle, sans parvenir, à notre connaissance, à établir une corrélation véritable sinon au niveau numérique. L’on pourrait se poser la même question pour d’autres cycles présentant quelque analogie avec la révolution de telle ou telle planète : sept ans, douze ans, notamment.

Plus généralement, cela pose la question d’une certaine forme de mimétisme qui peut se confondre avec une véritable influence. Il suffit en effet que tel facteur s’aligne sur tel autre pour que l’on soit tenté de conclure à une influence directe.

Dans le cadre d’une réflexion globale sur le mimétisme, il convient en effet de se garder de conclusions hâtives en termes de causalité. Le « récepteur » peut emprunter à un émetteur – ce qui reléve de l’instrumentalisation- à l’insu même du dit émetteur, ce qui tend à inverser les rapports de force.

L’intérêt d’un tel distingo est de ne pas chercher systématiquement la cause d’un certain phénoméne du fait d’une influence extérieure.Ce serait aller un peu vite en besogne. Le probléme, c’est qu’un tel processus de « calque », d’alignement exige de remettre en question une explication « naturelle » et d’ouvrir la voie à une vision plus technologique des choses. Il est clair que si une voiture est fabriquée avec tel métal, cela ne tient pas à l’impact du dit métal mais bien à son utilisation.

Sur le plan théologique, cela signifie l’intervention d’un « créateur », se servant d’un métalangage à sa convenance. Ainsi ce n’est pas parce que l’astronomie utilise une iconographie pouvant être associée, reliée au cycle des saisons qu’elle en dépendrait véritablement et on pourrait en dire autant pour le nom des planétes à partir de la mythologie. Croire que ces appellations auraient été conférées en « connaissance de cause » comme voudraient le faire croire bien des astrologues, serait pousser le bouchon un peu trop loin ! Il peut ne s’être agi qu’un d’un usage commode pour se repérer comme lorsque l’on distribue les prénoms au sein d’une fratrie ou le noms de personnages pour distinguer entre elles les rues d’un quartier.

Mais cela ne fait que déplacer le probléme : qui aura pu déterminer un cycle analogue à celui de la Lune à l’humanité féminine  au regard de la fécondation ? On est obligé, dès lors, de supposer alors l’intervention de quelque instance supérieurement équipée pour mettre en œuvre une telle programmation. Mais même les analogies entre le cycle de la Lune et celui de Saturne ne sauraient manquer de nous interpeller. 28 jours et 28 ans.Par quel moyen aura-t-on pu parvenir à une telle équivalence qui ne semble pas pouvoir s’expliquer « naturellement ». comme ce serait le cas de la gravitation? On glisse du naturel à l’artificiel, à la construction, à la « création ».

Et l’on pourrait aussi se demander si c’est une coincidence qui fait que la Lune rencontre le Soleil 12 fois en une année terrestre, alors que Jupiter a une révolution de 12 ans. On pourrait certes croire à quelque « harmonie préétablie ». voulu par quelque « premier mobile » dans le plan de la Création. Dans le Livre de la Genése, en son premier chapitre, on dit qu’Adam a été conçu « à l’image » (Tsélem) de Dieu et la forme « comme » apparaît dans certain cas pour indiquer une similitude, une ressemblance et non pas forcément une causalité « naturelle ». Les astrologues d’ailleurs sont familiers avec la notion d’analogie, de symbolique, sans pour autant qu’ils en tirent toutes les conséquences « théologiques », jouant ainsi sur plusieurs tableaux, mettant plusieurs fers au feu..

Même la théorie des âges, dans le sens où l’entend Jean-Pierre Nicola, pose probléme : est- ce que certaines analogies entre telle catégorie d’âge et telle planète sont « naturelles » ou sont-ce des indices nous montrant, nous révélant que notre humanité, notre système solaire reléveraient d’une construction « musicale » (harmonie des sphères) ?

 

 

Pour notre part, au regard de l’anthropocosmologie, à propos de la Table d’Emeraude avec cette formule : » ce qui est en bas est comme (sic) ce qui est en haut », nous pensons que le monde d’en bas a pu être « façonné » en prenant modèle sur le monde d’en haut, non pas au regard d’une interrelation « naturelle » entre les deux plans mais du fait d’une tierce intervention (cf le Tertius Interveniens de Kepler) tout comme celui qui est éligible ne devient élu que par l’opération d’un « électeur » et c’est pourquoi nous pensons qu’un rapprochement entre astrologie et théologie s’impose et qu’une approche purement « scientifique », « darwinienne » sans parler de l’argument de la coincidence- ne saurait suffire

 

JHB

29 05 21

 

 

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jacques Halbronn Vers un passage de la francophonie à la francographie

Posté par nofim le 29 mai 2021

 

 

 

Vers un passage de la francophonie à la francographie

par Jacques  E. Halbronn

 

Si nous avons insisté récemment sur la problématique du respect des codes de prononciation du français, il ressort que la référence à l’écrit évite une telle difficulté en ce sens que l’écrit apparaît comme une base plus fiable que l’oral si l’on entend décrire le champ propre à une langue. Inversement, trop insister sur l’oralité conduit à complexifier inutilement la perception de ce champ.

L’avantage de l’approche « graphique » sur l’approche « phonique » – rappelons la tendance « phonologique » de la linguistique contemporaine- tient au fait que cela permet de mettre en évidence l’impact de certaines langues par rapport à d’autres, ce que l’approche phonologique tend à brouiller, plus ou moins délibérément.

Le terme francophonie nous semble donc impropre en ce qu’il mettrait l’accent sur la langue « parlée » dont on a souligné le caractère aléatoire, du fait de la transmission assez chaotique des codes de prononciation de l’écrit. Cette diversité phonique est selon nous à assimiler au phénoméne des « dialectes » dont le nombre est quasi illimité si l’on tient compte de toutes les variantes possibles et imaginables sans parler des combinatoires avec d’autres langues chez telle ou telle catégorie de locuteurs ; Or ce qui nous intéresse ici ce n’est pas comment s’exprime ce locuteur mais son aptitude à accéder à la francographie. Ce n’est pas, notamment, parce qu’un « anglophone » recourt à des mots qui n’appartiennent pas au champ de la francographie que cela doit l’empêcher d’y avoir accès. Abondance de biens ne nuit pas. Ce n’est pas parce que tel locuteur africain pratique couramment une autre langue que le français ou parce qu’il prononce le français autrement que cela va l’empecher de comprendre le français écrit.

 

 

Il convient donc d’évacuer ce type d’argument dilatoire, de fin de non recevoir en se centrant sur ce que nous appelons la francographie. De la même façon, le fait d’utiliser un lexique français en recourant à une grammaire particulière doit être relativisé. Il importe en effet de se centrer sur un certain corpus lexical par delà les questions morphologiques et phonologiques qui se réduisent à quelques modulations somme toute superficielles mais qui suffisent à donner à telle ou telle pratique une apparence de différence à peu de frais  qui risque de fourvoyer la description entreprise auprès de tel ou tel groupe de locuteurs.. Dans le cas de l’anglais, il est à souligner que les emprunts au français respectent très largement son « orthographe », et c’est précisément là un trait marquant qui sous tend le champ de la francographie.

On aura compris qu’avec ce concept de francographie, cela nous permet de ne pas segmenter le domaine d’influence du français comme d’aucuns seraient tentés de le faire alors même que la notion de francophonie peut faire l’objet de débats interminables n’échappant pas à un certain normativisme phonique. De fait, le français affirme sa présence dans des environnements linguistiques des plus variés -anglais, allemand, flamand, arabe dialectal, russe etc -et il comvient évidemment de s’en tenir à une approche de reconnaissance « graphique ». Cela suppose que nous admettons qu’un locuteur face à un texte donné mobilisera le corpus approprié et adéquat en mettant de coté les informations inutiles comme la connaissance de synonymes issus d’autres sources .Que l’on ne vienne pas nous dire qu’un anglophone sera incapable de déchiffrer un texte écrit en français sous prétexte qu’il dispose d’alternatives extérieures au français. Selon nous, l’anglophone en question puisera dans les données utiles dont il dispose et ne s’encombrera pas de ce qui ne lui sert pas ! En effet, le bagage linguistique d’un locuteur -englobant toutes les pratiques dont il peut avoir connaissance ne saurait être décrit comme d’un seul bloc. Certes, quand ce locuteur s’exprime au sein de tel ou tel groupe, il sera conduit à panacher son usage langagier pourvu que cet usage soit partagé par un groupe donné. En revanche, face à un texte écrit, qui laisse de côté les variantes phoniques, le dit locuteur utilisera spontanément les seules données qui s’avèreront utiles pour se faire une idée du message proposé. C’est là une gymnastique à laquelle il devra se plier et qui se pratique constamment en toute circonstance. Il faudra d’ailleurs distinguer entre le lexique que tel locuteur utilise pour s’exprimer et le lexique bien plus vaste que ce locuteur exploite pour comprendre les messages d’autrui . Voilà pourquoi, il ne faut pas se fier à la façon dont une personne s’exprime car cela ne rend nullement compte de son aptitude à entendre ce à quoi il peut être exposé. Parfois, l’on conclut en écoutant quelqu’un parler qu’il comprendra forcément tout ce qu’on lui dira alors qu’en réalité, son bagage est très limité et inversement, un locuteur recourant à un langage assez primaire n’en sera pas moins capable, en pratique, de capter des formes plus sophistiquées de la dite langue tant à l’oral qu’à l’écrit et plus aisément à l’écrit qu’à l’oral. Car à l’oral, et notamment en français, le mode de prononciation utilisé par tel interlocuteur peut « dépayser » alors que l’écrit ne poserait pas de problème d’identification. En ce sens, l’on comprend que l’écrit ne saurait céder devant l’oral en raison même de la difficulté de la communication orale en dehors d’un groupe limité de locuteurs partageant une même pratique. Le passage par l’écrit permet ainsi aux interlocuteurs de dépasser les limites de leur groupe d’appartenance.

En ce sens, pour en revenir à la francographie, mais notre propos pourrait aisément s’appliquer à d’autres cas de figure, la dimension proprement phonique devrait laisser la place à une relation graphique ou en tout cas passer par une « traduction » graphique. Chaque locuteur verrait sa « parole » rendue par écrit – en recourant à un logiciel de reconnaissance convenant à son cas.

Dans l’échange, chacun parlerait à sa façon et l’interlocuteur se verrait proposé un certain matériau écrit qu’il lui faudrait traiter au mieux et à partir de là le dit interlocuteur répliquerait à sa façon et ainsi de suite.

JHB

28 05 21

 

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Jacques Halbronn Astrologie et lutte des classes à assumer

Posté par nofim le 29 mai 2021

 

Astrologie et lutte des classes  à assumer

par Jacques Halbronn

 

 

Nous avons mis en évidence la culture communiste d’André Barbault, dans les années cinquante-soixante, mais force est de constater -sauf erreur- que celui-ci n’aura pas réussi à intégrer la notion marxiste de lutte des classes dans son travail.Or, selon nous, cette lutte des classes pourrait bien être la clef de la prévision en astrologie par delà la question géopolitique puisque la lutte des classes est un phénoméne universel dans le temps comme dans l’espace même si elle a pu être mise en exergue dans certains pays.

On veut ici parler de la dialectique Jupiter-Saturne, Jupiter correspondant à l’élite et Saturne au « peuple » ; On nous dit que l’astrologie est une école de tolérance, il nous semble donc qu’elle doit aider nos sociétés à assumer pleinement cette dualité et à en saisir le processus, ce qui est loin d’être le cas le plus courant.

Actuellement on assiste en effet à un procés contre les leaders « jupitériens » dans leur ensemble jugés coupables de tel ou tel « crime » (cf le mouvement « cancel » de déboulonnage des statues de « héros », de Colbert à Napoléon. Or, il conviendrait de voir dans de telles condamnations et protestations à l’encontre de toutes sortes de leaders (jupitériens) l’expression caractérisée de cette « lutte des classes » de la part du monde saturnien.

Nous comprenons fort bien ce que nous appelons l’en soi, c’est à dire le discours identitaire à usage interne que chaque groupe est amené à tenir sur les autres groupes. C’est de bonne guerre. Mais l’astrologie se doit d’expliquer que cela ne doit pas dépasser certaines bornes car cette dualité est bel et bien une nécessité structurelle incontournable.

Au vrai, le déni est fréquent quant à la légitimité d’une telle division du travail, d’une telle complémentarité. Ce déni vise à y mettre fin au nom d’une nature humaine universelle au nom de laquelle toutes les inégalités ne seraient que d’ordre conjoncturel et à terme aléatoires. Autrement dit, on pourrait changer de planéte en cours de route.

Il est vrai que par le jeu des phases équinoxiales et solsticiales, il y a des périodes qui tendent à vouloir abolir (équinoxe) les différences, ce que nous qualifions de temps amnésique mais chassez le naturel il revient au galop. (Solstice) et le souvenir des origines remonte à la surface, c’est le retour du refoulé. Autrement dit, les positions sur ce sujet passent par des variations qui peuvent entretenir périodiquement de la confusion et de l’illusion.

Nous sommes frappés de constater que dès qu’il s’agit de construire une maison ou une machine, l’on fait bien attention à bien choisir les « bons » matériaux alors que quand il s’agit du choix, de l’élection des personnes, on fait souvent n’importe quoi. Or, la mission de l’astrologie ne serait elle pas justement d’apporter plus de rigueur quant à la gestion des sociétés en se gardant de tomber dans des dérives démagogiques où l’on se paie de bonnes paroles ?.

Certes, le rôle du jupitérien est souvent ingrat en ce qu’il a vocation à faire bouger les lignes, à briser les consensus établis une fois pour toutes. A la guerre comme à la guerre ! On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ! L’important n’est-il pas d’échapper à la sclérose, à la routine, le jupitérien étant un empêcheur de tourner en rond ?

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. Tous les prétextes sont bons pour dénigrer ceux qui exercent une certaine influence – les « influenceurs » et comme les Saturniens sont de loin les plus nombreux, le suffrage universel ne peut que favoriser leur stratégie de « déboulonnage »n de « dégagisme ».

Autrement dit, une société qui n’aura pas pris conscience de la nécessité de l’existence d’une telle dualité Jupiter Saturne risque fort de payer le prix fort si elle néglige le recrutement de son élite en renonçant aux filières d’excellence comme l’ENA dont on aura vite fait de conduire le « procés » . Comme on l’a souligné plus haut, les gens sont bien plus attentifs dans le choix des choses matérielles que dans celui des personnalités d’exception. Ils seront les premiers à dénoncer les insuffisances dans le choix des matériaux de construction mais seront incapables de traiter judicieusement des ressources humaines.

Cela dit, comme on le sait si on suit nos interventions tant écrites qu’orales, il n’est pas question pour nous de mettre en avant le recours au thème natal en en extrayant quelque « dominante » mais bien -ce qui relève d’une anthropocosmologie- de recourir à des tests, à juger sur pièces, en vérifiant au niveau cyclique. Il revient bel et bien aux astrologues du XXIe siècle de repérer les jupitériens, aussi tôt que possible, c’est à dire, à partir de l’age de 13 ans, qui est celui de la confirmation religieuse dans certaines religions..

 

 

 

JHB

29 05 21

Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn La Shoah au prisme de la dialectique Jupiter- Saturne

Posté par nofim le 28 mai 2021

 

La Shoah au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne

 

Par Jacques Halbronn

 

 

Selon nous, il y a aurait deux humanités, la jupitérienne et la saturnienne. On trouve dans la Bible des références plus ou moins explicites à une telle dualité : dans le livre du prophète Jérémie, à propos des deux Alliances, l’ancienne et la nouvelle (chapitre XXXI) et dans le livre du prophéte Ezékiel à propos du taureau et de l’aigle,, composantes du « tétramorphe » (avec le Lion et l’homme)

Selon nous, la grande majorité de l’Humanité serait saturnienne et une minorité, jupitérienne. La partie saturnienne correspond à ce que l’on appelle le « peuple » et elle est en tension avec la partie jupitérienne. Les « dieux » ont établi un modus vivendi instaurant une forme de coexistence entre ces deux catégories, le cycle de Saturne permettant aux saturniens de reprendre périodiquement le contrôle de la situation tout en offrant aux jupitériens la possibilité de laisser leurs marques sur le renouvellement des structures sociales. On dira que les jupitériens sont des « empêcheurs de tourner en rond ».

Pour les Saturniens, les jupitériens sont des « étrangers », des déracinés en ce qu’ils n’ont pas vocation à s’intégrer mais à déconstruire les structures vieillissantes, sclérosées et somme toute caduques.

Comprendre Jupiter, c »est quelque part appréhender la « question juive » si souvent mal posée. Le débat est en effet souvent faussé : si les Juifs sont assez aisément perçus comme « autres », cela ne dépend pas de leur présence prolongée ou non dans un pays donné et inversement, des populations récemment arrivées dans un pays peuvent ne pas faire problème. Une fois de plus, l’on s’aperçoit que lorsque l’on ne dispose pas de la bonne grille, l’on s’échine en appliquer d’inappropriées. Un saturnien fera corps avec le groupe au sein duquel il demeure, même de fraiche date, alors qu’un jupitérien, même « de souche » locale restera indéfiniment en décalage. En fait, là est le seul et unique clivage qu’il faille absolument savoir gérer, au mieux..

Si l’on aborde le drame de la Shoah, force est de constater que cela met en évidence un tel clivage entre ces deux énergies et ces deux alliances, entre l’aigle saturnien et le taureau jupitérien, entre programmation collective (nouvelle alliance) et programmation individuelle (ancienne alliance). En fait, il nous apparaît que les saturniens seraient une « nouvelle » humanité, quelque peu robotisée comme annoncée dans Jérémie, ayant perdu sa liberté d’action alors que se serait maintenue l’ancienne humanité, de type jupitérien.

Force est de constater que les saturniens sont amateurs d’un statu quo valable pour tous alors que les jupitériens sont des instigateurs de progrès, de renouvellement car toute structure est vouée à terme à se corrompre, à s’altérer,à se diversifier et il leur incombe d’instaurer de nouvelles pratiques pour tous.On voit donc à quel point la complémentarité Jupiter- Saturne est vitale pour éviter la sclérose.

Avec la Shoa, avec le projet d’extermination des Juifs, par delà toute question de foi religieuse, un tel modus vivendi aura été singulièrement menacé et l’on se doute que les Saturniens ont pu largement adhéré, d’une façon ou d’une autre, à une telle entreprise d ’élimination, d’éradication systématique.

Est ce à dire pour autant que tous les Jupitériens seraient Juifs ou que tous les Juifs seraient jupitériens ? Ce qui est clair, c’est que tous les Juifs, de nos jours, ne sont pas ipso facto jupitériens comme le montre l’existence même de l’Etat d’Israel qui a un mode de fonctionnement typiquement saturnien. Mais tous les Juifs ne vivent pas en Israel, ne se reconnaissent pas en cet Etat, préférent vivre en « diaspora ». En revanche, il reste envisageable que tous les Jupitériens puissent être qualifiés de « juif s » au sens où nous l’avons entendu et ce quelle que soit leur pratique religieuse y compris dans une posture antisémite. Depuis le XVIe siècle, comme nous l’avons montré par ailleurs, bien des juifs se seront illustrés dans les registres les plus divers, et ce en dehors de la sphère proprement judaïque, sous une forme « laïque ».

 

Logiquement, les Juifs n’auraient pas vocation à se rassembler car ils sont programmés pour vivre « parmi les nations », au milieu de Saturniens. Comme dit un adage, « Ein Mazal leIsrael », les Juifs ne sont pas liés au cosmos, ce ne sont pas des aigles dans les airs, mais des taureaux, les pieds sur terre, leur cyclité ne dépend pas d’un mazal, d’un astre mais d’une horloge interne.(cf nos textes à ce sujet en Anthropocosmologie) mais comme on a dit, ils s’inscrivent en creux dans le cycle saturnien..La dépendance des astres est le fait de la Nouvelle Alliance annoncée par Jérémie et dont l’avènement date d’environ un demi-millénaire.. La Shoa engagée dans les années quarante du siècle dernier, nous apparaît – comme en réaction contre cette présence juive programmée pour empécher l’emprisonnement dans des habitudes mortifères et dans des dispositifs se délabrant assez vite..Il revient à l’anthropocosmologie d’élucider le mode de fonctionnement duel

de notre monde.

 

 

 

JHB

28 05 21

 

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jacques Halbronn Nouveaux principes de cyclicité astrologique

Posté par nofim le 28 mai 2021

Nouveaux principes de cyclicité astrologique : nécessité d’une dualité des phases (flux et reflux) et abandon de toute forme de combinatoire planétaire

par Jacques Halbronn

 

André Barbault a très tôt postulé que le cycle d’une planéte exigeait l’intervention d’une seconde planète et l’on connait son engouement pour le « cycle » Saturne-Neptune. Cette théorie cyclique -déjà semble-t-il élaborée par son frère ainé Armand (alias Rumélius) visait à disqualifier le rapport planéte-zodiaque selon lequel une planéte changeait son impact selon le signe dans lequel elle pénétrait et d’ailleurs, l’on notera que le plus souvent André Barbault s’abstient même de noter dans quel signe telle conjonction planétaire a lieu. Or, l’inconvénient d’une telle approche est double puisqu’il brouille et la signification de la planéte et sa cyclicité, toutes deux variant selon le profil du partenaire planétaire et donc dans les deux sens.

Mais comment mettre en place la dualité des phases d’un cycle ? Il semble que Barbault ait eu un probléme avec l’aspect d’opposition mais aussi avec l’aspect de quadrature, la conjonction finissant par tout absorber, tel un trou noir. Logiquement, comme nous l’avons montré ailleurs, l’opposition serait assimilable à la conjonction  formant un premier axe: dans les deux cas, les astres sont alignés, se font face. Dès lors, le carré apparaît comme l’autre axe avec également deux poles puisqu’il existe deux cas de carrés, comme dans le cas des demi lunes, montante et descendante. Si Barbault avait adopté un tel modèle, il aurait été en mesure de faire alterner deux types de phases, l’une prenant le contre pied de l’autre, le carré séparant conjonction et opposition, jouant le rôle d’interface. Mais pour diverses raisons,liées notamment à certaines déconvenues prévisionnelles, abordées ailleurs, Barbault aura fini par renoncer à une telle structuration à telle enseigne qua son indice cyclique est centré sur la seule conjonction. Au lieu de parler d’un équilibre conjonction opposition, à l’image d’un balancier -et pourtant Barbault est né avec un soleil en Balance ! – il aura préféré placer d’un coté la conjonction et de l’autre, tout le reste. Tantôt, selon Barbault ; il y a un déséquilibre avec toutes les planétes du même côté, tantôt les planète se dispersent, se répartissent tout au long du Zodiaque. (cf Les astres et l’Histoire. Paris, Pauvert, 1967) au lieu d’assimiler l’opposition à la conjonction face à l’axe des quadratures, ce qui aura faussé singulièrement son graphique mais il est probable que cette approche ait déjà été proposée par Gouchon dont nous n’avons pas pu étudier les textes auxquels se référe Barbault.. Or, au lendemain de l’échec prévisionnel du début des années 80, Barbault aura eu encore largement le temps- plusieurs décennies – de corriger le dit modèle

Cela dit, que l’on ne s’y trompe pas, nous sommes hostiles aux aspects entre planétes, soleil compris, et cela vaut pour les transits – et par conséquent nous ne sommes pas ici en train de préconiser une autre façon d’interpréter les dits aspects mais simplement de faire la critique d’une certaine démarche anti-zodiacale  car pour nous (cf L’Astrologie selon Saturne, 1994), il importe de regarder dans quelle partie du zodiaque une planéte se trouve, ce qui d’ailleurs était la méthode d’un Albumasar qui notait dans lequel des quatre éléments une (grande) conjonction Jupiter Saturne se formait.. Cela dit, on peut comprendre que Barbault ait trouvé plus pertinent astronomiquement de connecter deux planétes entre elles que de connecter une planéte avec un secteur du zodiaque « tropique », à savoir une division en 12 qui, au regard de l’astronomie, n ’était que pure convention, métalangage. Or, le zodiaque tropique offre tout de même l’avantage insigne de faire alterner les axes équinoxiaux et solsticiaux (cf dès 1976 nos Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers) ce qui permettait de formuler une dualité et une alternance cyclique.

¨Pour notre part, dans l’Astrologie selon Saturne -dont la publication fut suivie peu après d’une assez belle réussite prévisionnelle avec ce que nous annoncions dans le cadre de ces mouvements sociaux auxquels s’intéressa Barbault, notamment dans son article de l’Yonne Républicain du Ier janvier 1953 (que nous avons récemment mis en ligne et commenté) un moment important pour la fin de l’année 1995, ce qui fut bel et bien confirmé sans que Barbault ne daigne le reconnaître.- nous préconisions une approche empirique, à savoir le fait d’observer que certains types d’événements avaient lieu quand Saturne passait dans telle région de l’écliptique sans chercher nécessairement une explication x ou y. Il se trouve que cela correspondait peu ou prou à l’approche de Saturne de l’axe équinoxial (autour de 0° Bélier), quasiment sept ans après son passage sur l’axe solsticial en capricorne en 1989. On avait là un effet Saturne offrant deux impacts différents, selon le passage équinoxial de 1995 et le passage solsticial de 1989, sur la base d’une alternance de phases de 7 ans.

Pour notre part, nous avions fini par conclure qu’il fallait faire intervenir les étoiles fixes, thèse exclue par avance par Barbault. Or, le probléme de Barbault, c’est justement qu’il s’était privé de la possibilité de suivre le seul Saturne et qu’il était contrainte de faire entrer en ligne de compte Neptune, ce qui allait fausser son travail et notamment le priver d’un sondage de 7 ans en 7 ans en préférant les seuls rendez vous conjonctionnels tous les 36 ans sans proposer une dualité cyclique à savoir un phénoméne d’antithèse, ce qui aurait revêtu un certain intérêt statistique, les sondages de Barbault avec la seule conjonction étant des plus limités puisque se limitant grosso modo à trois par siècle au lieu de plus d’une douzaine (de sept en sept ans).

En outre, comme nous l’avons récemment fait remarquer (cf nos études en anthropocosmologie), l’alternance des phases permettait à un principe opposé (Jupiter ) de se manifester sans qu’il soit nécessaire de poser deux cycles planétaires de durée différente, en interférence aléatoire, puisque tout cycle est par essence double.

 

 

 

 

 

L’intérêt d’une telle dualité, c’est de permettre une plus grande précision dans la prévision, Saturne en phase équinoxiale n’étant pas assimilable à Saturne en phase solsticiale et c’est ainsi que la prévision de Barbault pour 1989 était des plus vagues et des plus ambivalentes, en dehors de la question spatiale et qu’il n’était pas en mesure de distinguer entre la conjonction de 1953 et celle de 1989, sauf à faire jouer d’autres facteurs, ce qui est une solution de facilité !.

 

JHB

27 05 21

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Enquête : André Barbault et l’Yonne Républicaine IIe partie Communisme et antisémitisme

Posté par nofim le 27 mai 2021

 

André Barbault  et l’Yonne Républicaine  IIe partie Communisme et antisémitisme

 

Si André Barbault ne signala pas dans Astrologie Moderne de mars avril 1953, organe du Centre International d’Astrologie (CIA) son article dans ce quotidien à ses confrères astrologues, cela tenait très vraisemblablement au fait que cela aurait souligné inopportunément un certain parti pris en faveur de cette cause. Il ne le fera que 20 ans plus tard (dans le Pronostic Expérimental en Astrologie, Payot, 1973) quand on ne se souviendra plus de cette appartenance du dit journal.

Nous en apporterons pour preuve le traitement en première page, au cours de l’année 1952, de l’Yonne Républicaine d’affaires d’exclusion du PC mais aussi de la question du retour de Maurice Thorez d’URSS en France

Cote Bibliothèque Nationale de France. BNF Paris Site François Mitterrand du périodique : gr. Fol. Jo 2412

On se limitera ici à un article du 14 novembre 1952 et à un autre paru le 9 décembre 1952, donc moins d’une semaine avant la parution du texte du dit Barbault !

 

Premier texte, en première page de l’Yonne Républicaine : (Société Coopérative à participation ouvrière »)

« L’affaire Guingouin »

« Remous dans le parti communiste après l’exclusion de M. Guingouin ex- maire de Limoges. Jadis encensé, ce dernier n’est plus aujourd’hui (mais on s’en serait douté (sic) qu’un menteur et un calomniateur au service des ennemis de la classe ouvrière et du peuple (…) Limoges, 13 novembre « L’Echo du Centre (..) publie de larges extraits d’un long document de la Fédération Communiste de la Haute Vienne développant les accusations contre M Georges Guingouin (..) Nous avons confiance au grand parti communiste français forgé par Maurice Thorez selon les enseignements de Lénine et de Staline «

 

Deuxième texte :

« Le comité central du Parti communiste exclut de son sein André Marty et Charles Tillon. Il appartient maintenant aux cellules auxquelles appartiennent les deux « mutins » de trancher le dernier lien qui les rattache au PC

« Paris, le 8 décembre. Le Comité Central du Parti Comuniste français a adopté dimanche les termes d’un rapport par M. Léon Mauvais sur ‘l’attitude fractionnelle des camarades André Marty et Charles Tillon » rapport destituant les intéressés de toutes les fonctions qu’ils occupaient dans les organismes du parti (..) Voici les termes de la résolution (…) « Dénigrement systématique des dirigeants , discriminations de toutes natures, violations des principes d’organisation et de direction du parti dans le but de combattre la politique du parti (..) Liaison avec des éléments douteux, suspects et même avec des ennemis déclarés »

Il existait à l’époque tout un réseau de presse se faisant le relais dans le Massif Central et ses environs des activités du Parti Communiste Français. Mais il nous faut citer aussi, dans le même organe, l’Yonne Républicains » le ton de textes relatifs aux « blouses blanches «  sévissant en URSS :

 

14 janvier 1953 :

« Découverte en URSS d’une groupe de « médecins terroristes » dont le but était « d’écourter « la vie des personnalités éminentes et en premier lieu des chefs militaires »

‘L’Agence Tass avait annoncé que les organes de la sécurité d’Etat ont découvert il y a quelque temps un groupe de médecins terroristes «  (recourant) à des »soins nuisibles » qu’ils appliquaient ; Il s’agit de « médecins thérapeutes » (suit une série de noms). (…) L’enquête effectuée par une commission d’experts médicaux ainsi que les aveux passés par les médecins en personne ont démontré que les criminels étaient des « ennemis camouflés du peuple, coupables d’avoir porté atteinte à la vie des malades (…) L’enquéte a démontré que, profitant de leur situation de médecins et abusant de la confiance des malades, ces personnes, avec préméditation, portaient atteinte à leur santé (…)Par leurs dispositifs erronés ne correspondant pas à la nature de la maladie (..) les médecins causaient la perte des malades/ Les criminels ont reconnu que profitant de la maladie de Jdanov ils ont établi un faux diagnostic de son état.(..) Leur arrestation a déjoué leurs plans sinistres et les criminels n’ont pas atteint leur but.

Comme toujours, l’enquéte a démontré que ces médecins (tous arrêtés en grande partie juifs » n’étaient que des ennemis du peuple à la solde des services étranger (…) D’autres étaient en relations étroites avec l’Organisation Internationale juive, nationaliste, bourgeoise ‘Joint’ créée par les services secrets américains, soi disant pour apporter une aide matérielle aux Juifs à l’étranger (..) L’accusé Vovsi a déclaré aux autorités judiciaires qu’il avait reçu de l’organisation « Joint » aux USA des instructions pour l’extermination des cadres dirigeants de l’ URSS etc »

 

16 janvier 1953 Première page de l’Yonne Républicaine ;

« Déjà en 1938, il y avait eu un « complot » de médecins soviétiques. De témoin à charge qu’il était à l’époque contre deux confrères accusés d’avoir provoqué la mort de hautes personnalités soviétiques, le professeur Vinogradov éminence médicale du Kremlin devient accusé »

 

En encadré «  Vinogradov et son coaccusé Grunstein soignaient M. Maurice Thorez (..) On pouvait lire dans L’Humanité Dimanche du 26 novembre 1950 « Des nouvelles de Maurice Thorez (…) Aucun doute, ils ont porté criminellement atteinte à la santé du leader communiste français. Qu’on fasse vite rentrer Thorez en France. Il y a va de sa vie »

Yonne Républicaine du 17 janvier 1953 :En marge du complot des médecins soviétiques »Enfant terrible du Palais Bourbon, M. Jean Nocher demande au ministre de la Santé publique d’assurer le rapatriement immédiat de Maurice Thorez dont la sécurité est menacée en URSS (..) M. Nocher expose « qu’on ne saurait plus invoquer la supériorité des médecins soviétiques puisque au contraire de l’aveu même du chef supreme de l’URSS et des démocraties populaires annexées (sic) (lequel chef n° 1 des Soviets (il s’agit là de Staline-) «  la « science soviétique » serait qualifiée d’ »officine de destruction et d’assassinats »

 

Terminons avec l’article du 20 janvier 1953 du même périodique marqué par une tendance à la dénonciation des Juifs.

« Nouvelle « Charreté » en Allemagne Orientale. Perquisitions et arrestations chez les Juifs (sic) »

 

Ainsi, avec le dossier Barbault, nous disposons d’ un indice assez fort d’une instrumentalisation de l’astrologie au service de la propagande communiste, dont le point culminant sera la parution en 1964 de sa « Crise Mondiale » aux Editions Albin Michel. Nous sommes alors au lendemain de la crise de Cuba.(1962) qui vit les missiles soviétiques en train d’être installés à proximité des cotes américaines. On est là en présence d’un « Entre soi «  tout à fait caractérisé.

 

 

Bibliographie

2001, sur le site Hommes et faits. com notre article « André Barbault et l’histoire du communisme »

 

 

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Jacques Halbronn Enquête: André Barbault et l’Yonne Républicaine Première partie Astrologie et Journalisme

Posté par nofim le 26 mai 2021

Jacques Halbronn  Enquête .  André Barbault et l’Yonne Républicaine.

Première Partie    Astrologie et  journalisme

 

 

autour de l’article d’André Barbault  » Des troubles révolutionnaires dans le Monde mais pas de guerre et un calme  (relatif ) en Europe »  Bilan rétrospectif des prévisions émanant de la plume d’André Barbault (né en 1920) qui figurent dans le numéro du jour de l’an 1953 du quotidien L’Yonne Républicaine

 

Ce texte n’aura été- à notre connaissance – signalé par son auteur, que vingt ans plus tard dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (Payot, 1973, p. 139) dont on nous fournissait alors un extrait. Il nous a paru utile de reproduire l’article, cette fois, in extenso (on en donne par ailleurs une numérisation) et de nous demander éventuellement ce qui a poussé l’auteur à reprendre tel passage et pas tel autre.

Le titre de l’article était le suivant (avec ce chapeau qui englobait le texte d’un autre astrologue « Pour 1953, les astres nous annoncent….pour chacun de nous..et pour nous tous » ) :

« Des troubles révolutionnaires dans le Monde mais pas de guerre et un calme (relatif ) en Europe. Jacques Halbronn  autour de l’article d’André Barbault  » Des troubles révolutionnaires dans le Monde mais pas de guerre et un calme  (relatif ) en Europe »» ce qui n’était pas sans rappeler un ouvrage de Léon Lasson. »Astrologie mondiale », paru à Bruxelles à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.

L’article de Barbault – censé s’adresser à un large public et non pas à des astrologues comme dans les revues spécialisées comme les Cahiers Astrologiques (Nice) qui paraissaient à l’époque – débute ainsi :

«  L’année 1953 se caractérise par un phénomene astronomique important qui ne se produit que tous les 36 ans ; il s’agit de la conjonction ou rencontre zodiacale des deux planètes Saturne er Neptune. »

Barbault remonte à 1774 pour effectuer un sondage toues les 36 ans..Pour notre part, nous avions effectué, quarante ans plus tard,, un travail assez comparable- uniquement sur la France- dans l’Astrologie selon Saturne (1994) de 30 ans en 30 ans avec le passage de Saturne à la fin du signe des poissons et au début du signe du bélier mais sans aspect avec une autre planète.

André Barbault :

« Une telle configuration, nous apprend l ’Histoire correspond à une année près à un cycle de mouvements révolutionnaires qui reviennent périodiquement tous les 36 ans environ. C’est ainsi qu’en 1774 a lieu la guerre d  indépendance américaine, en 1810, Napoléon met en branle l’éveil des nationalités, en 1847-48 c’est la Révolution Européenne ; en 1881 la naissance des partis socialistes européens et à la dernière conjonction de 1917, c’est la révolution russe, Nous voici de nouveau, cette année (1953), en face d’une configuration du même ordre. Que symbolise-t-elle ?

Nous devons inévitablement lui réserver une signification essentielle de crise révolutionnaire. C’est dire que nous devons considérer que nous arrivons à une étape cruciale pour le développement des mouvements révolutionnaires dans le monde. Attendons nous donc à du changement sur la planète ».

On relévera l’expression « Que symbolise -t-elle ? » On note que le panorama proposé par Barbault ne se limite nullement – et pour cause -à l’URSS, d’où sa formule « mouvements révolutionnaires dans le monde ». à propos de ce cycle Saturne-Neptune.

Passons à présent à l’extrait figurant en 1973 dans son « Pronostic » et cette fois, on va se focaliser sur l’URSS :

 

« Du fait que le parti communiste est né sous la conjonction de 1881 et qu’il a pris le pouvoir à celle de 1917, on doit penser que l’année 1953 sera capitale pour l  URSS  En fait, le régime soviétique se trouve à une fin de cycle en même temps qu’à un renouveau de cycle ; En tant que fin de cycle, on peut s’attendre à un remaniement intérieur, peut être à une relève des hommes d’Etat au Kremlin . En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde ou tout au moins de la cause révolutionnaire. La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui, jusque là lui étaient hostiles ou indifférentes » Barbault n ‘a pas jugé bon de donner la fin du paragraphe  qui élargit encore les perspectives: « on peut même se demander si le feu (sic) du communisme ne s’allumera pas en d’autres points du monde, renforçant ainsi la politique diplomatique de l’URSS ».

Le ton du texte nous semble assez partisan voire militant et déborder de celui que l’on attend du discours astrologique au point que l’on est en droit de se demander s’il n’a pas été transmis à quelque direction politique communiste ou /et soviétique voire s’il n’a pas fait l’objet d’une conférence en interne, au sein d’une cellule du Parti.

Il faut nous arrêter sur certaines allusions contenues dans l’article qui touchent directement à la situation au sein de la direction soviétique :

«  En fait, le régime soviétique se trouve à une fin de cycle en même temps qu’à un renouveau de cycle ; En tant que fin de cycle, on peut s’attendre à un remaniement intérieur, peut être à une relève des hommes d’Etat au Kremlin » Il importe de situer ce passage dans l’actualité du moment autour notamment du complot dit des « blouses blanches » en notant par ailleurs que Staline dans les mois qui précédent sa mort était très actif sur le plan international. Il est peu probable que Barbault ait en quoi que ce soit, pensé à Staline -dont le nom ne figure à aucun moment dans son texte (à la différence de ce qui sera le cas, quelques mois plus tard, après sa mort survenue au mois de Mars (cf un texte de Barbault dans Astrologie Moderne Mats-Avril 1953 « La mort de Staline » où il ne mentionne d’ailleurs pas son article de l’Yonne Républicaine) En effet, au moment même où Barbault rédigeait son article pour le quotidien auxerrois , la situation de certains responsables soviétiques était ébranlée, depuis l’intérieur du régime et d’ailleurs tout au long du mois de janvier 1953 l’Yonne Républicaine s’en fit l’écho et notamment dès le 13 janvier où une purge des « médecins terroristes » est engagée..Il est plus que probable que Barbault ait eu vent de la dénonciation d’un tel complot,- on pourrait parler de délit d’initié ce qui allait mettre sur la sellette leurs éventuels commanditaires .( cf Wikipedia Article «  Complot des blouses blanches ») Notons qu’en 1964, dix ans plus tard, dans la Crise Mondiale 1965 fera preuve d’un excés d’optimisme autour de l’opposition Saturne-Neptune (18 ans plus tard, soit 36/.2). Dans son article d’Astrologie Moderne, Barbault déclare à propos de la mort de Staline absent de son texte du premier de l’an, paru deux mois plus tôt « Mais indépendamment de sa propre naissance,la mort de Staline arrive à son heure selon les cycles planétaires. Il semble que lorsqu’un homme politique adhère à un mouvement social et finit par devenir le chef, l’âme de ce mouvement, sa destinée ne lui appartient plus en totalité et suit le cycle du mouvement social qu’il personnifie. »(p. 9). Mais cet argument n’était pas encore avancé par Barbault quand Staline était encore en vie, à la fin de l’année 1952. En 1973, Barbault accompagnera d’ailleurs l’extrait de son article du jour de l’an 1953 de la formule suivante : »A la surprise du monde entier Staline meurt le 5 mars 1953 »

On passe ensuite toujours, apparemment, autour de la conjonction Saturne-Neptune, au « monde islamique » : il est vrai que les choses bougent beaucoup notamment dans tout le Maghreb en Tunisie, au Maroc (et ce sera évidemment le cas pour l’Algérie, dès 1954), ce qui affecte directement le gouvernement français de l’époque. Barbault évoque le « mouvement nationaliste arabe » :

:« Ce courant révolutionnaire est susceptible de se traduire par des actes d’indépendance au regard de l’echiquier politique actuel. Le monde islamique , en pleine effervescence est particulièrement sensibilisé à la configuration en question. Il est donc à prévoir que l  on assistera à un nouveau développement du mouvement nationaliste arabe avec toutes les cons équences qui peuvent en résulter pour l  Europe/ »

Barbault reste fidéle dans ce texte à l’idée selon laquelle Saturne-Neptune recouvre les mouvements révolutionnaires hors de l’URSS et même l’on peut penser qu’il s’agit plutôt ici d’une exportation qui n’affectera pas de la même manière l’URSS. Barbault parle d’une « crise » sans la situer géographiquement, si ce n’est que les lecteurs français feront aisément le rapprochement à ce qui touche leur pays.

Le passage qui fait suite comporte toute une série de 4 dates très précises, pour mars, avril , octobre, décembre sans que Barbault prenne la peine d’expliquer à ses lecteurs sur quelle base astronomique il se fonde.

 

« Cette crise sera marquée par des passages significatifs. Vers le dix mars et le 13 avril prochains attendons nous à des remous populaires, à des mouvements de révolte. Autour du 18 octobre on vivra en pleine conscience un tournant révolutionnaire qui se dé ploiera à ciel ouvert. A la mi décembre nous serons dans la phase de violence et vivrons probablement l’étape la plus agressive de la crise. Ce sont les quatre passages durant lesquels les nouvelles mondiales témoigneront de la tendance révolutionnaire de l’année «  On a l’impression d’un discours technique- on nous parle de « dissonances » sans autre précision d’ordre astronomique- qui n’est pas sans évoquer le médecin du Malade Imaginaire, Diafoirus, jonglant avec un jargon latin. Mais encore une fois, on notera que Saturne-Neptune est considéré par Barbault comme un facteur sinon un fauteur de troubles révolutionnaires et de crises sociales..

Barbault initule le paragraphe suivant « « Guerre ou paix ?

« Naturellement, une période de crise sociale ne saurait être de tout repos au point de vue international . L’année est précisément sous le signe de dissonances astrales révélatrices de tension et de violence. Aussi, le climat général sera-t-il plus à l’aggravation de la situation internationale qu’à son amélioration »

La dernière formule reste pour le moins vague, on l’avouera.

Barbault n’oublie pas la Corée qui devrait selon lui ête impactée par cette même conjonction Saturne-Neptune :

« C’est ainsi qu’en Corée on doit envisager très sérieusement une reprise des hostilités sur une grande échelle, donnant à craindre que l’on s’engage dans la voie d’une guerre plus étendue en Extréme Orient »

Là, Barbault a tout faux puisque dès le 27 juillet 1953, le conflit coréen va s’arrêter autour d’accords internationaux (cf article Wikipedia)

Barnbault passe ensuite les USA et cette fois, il change son fusil d’épaule : Uranus entre en scène et l’on se retrouve à nouveau sous une avalanche de dates très précises : conjonction Soleil-Jupiter Mercure d’un côté, et nouvelle lune conjointe à Mars-Uranus de l’autre. Tout se passe comme si les planétes désignaient pointaient tel pays.

« En outre, les atouts de la politique américaine symboliée par la planète Uranus ne sont pas très favorisés dans l’immédiat. Sans doute, 1954 et 1955 seront pour les USA une période de succès diplomatique et d’expansion mondiale mais 1953 se présente comme une année pleine de difficultés et de déboires : toute imprudence pourrait être lourdement payée et la première année de la présidence d’Eisenhower sera mise à l’épreuve.

La meilleure période de l’année pour réaliser un compromis et trouver une solution aux conflits actuels se situe autour du 24 mai avec la conjonction Soleil-Mercure- Jupiter. Par contre, la période la plus critique de l’année se localise autour du 11 juillet ; là une nouvelle lune se forme sur une conjonction Mars Uranus et cette configuration est susceptible de correspondre à des initiatives dangereuses, des attitudes brusques et violentes:les chancelleries pourront être en alerte ! »

Passons enfin à l’Europe et à la France  mais Barbault restre toujours assez peu pédagogue quand il parle d’un aspect Jupiter Saturne sans nous explique en quoi cela concerne spécifiquement la «communauté européenne » dont il est alors déjà fortement question : apparemment, Jupiter serait affecté à cette région da,s le systéme géopolitique de Barbault:

« L’Europe et la France

« Il semble que l’Europe bénéficie d’un aspect harmonique:;le trigone Jupiter- Saturne. Cette configuration est un indice de réorganisation et de consultation à la fois politique et économique. Il est vrai que nous aurons en mai-juin un aspect dissonant entre ces mêmes planètes, faisant penser que la situation générale en Europe ne sera pas très avantageuse à ce moment mais ça ne sera qu’un passage.

Avec l’Eté, nous entrons dans une période heureuse au cours de laquelle nous verrons se résoudre bien des problèmes : les relations entre les membres de la communauté européenne

seront meilleures, ce qui peut signifier qu’on se mettra d’accord sur un programme commun de défense et d’organisation économique. »

Malheureusement, pour Barbault, la CED, la Communauté Européenne de Défense fera long feu du fait d’un vote de l’Assemblée Nationale ayant eu lieu le 30 août 1954 alors que cela avait été approuvé par les cinq autre membres de l’Europe des Six..

Barbaullt termine son article sur un ton rassurant en insistant sur les perspectives de « bon voisinage avec l’Est », c’est à dire le bloc communiste . « Dans l’ensemble , les nations européennes seront préservées des épreuves majeures:elles semblent devoir vivre en relation de bon voisinage avec l’Est et les mouvements révolutionnaires que nous avons signalés se passeront très probablement en dehors d’elles bien que certaines y soient indirectement impliquées «

On notera cependant que Barbault ne semble pas avoir pris la mesure de la « Guerre d’Algérie » dont le départ est situé en 1954 (-cf Wikipedia) dont on connaît l’impact considérable sur la vie politique française avec notamment le retour du général De Gaulle en 1958.

On notera en tout cas qu’André Barbault se présente ici comme un journaliste-astrologue bien averti des enjeux et des débats du moment- qui a voix au chapitre dans la presse politique et son texte n’a guère à envier à ce qui s’écrit dans le reste du quotidien. D’ailleurs, il nous semble que Barbault aura souhaité au moins jusque dans le milieu des années soixante, aligner son propos sur ce qui était en cours avant de basculer à partir de 1967 (Les astres et l’Histoire, Pauvert) dans une démarche plus audacieuse (avec l’indice cyclique) recherchant au contraire à annoncer l’imprévu, à la façon dont Lasson, prenant à rebours, l’opinion générale, avait cru bon, trente ans plus tôt, d’annoncer « 15 ans de paix pour l’Europe », songeant que l’astrologie ne pourrait s’imposer qu’en se démarquant du prévisible ordinaire.

 

Fin de l’article de Barbault :

« En France, une crise est probable en mai-juin qui mettra sérieusement à l’épreuve l’autorité gouvernementale. Une reprise est signalée à partir de juillet et l’on a toutes les raisons de croire qu’à partir de ce moment un regroupement parlementaire s’effectuera autour d’un programme de réorganisation stable.

Dans l’ensemble , les nations européennes seront préservées des épreuves majeures:elles semblent devoir vivre en relation de bon voisinage avec l’Est et les mouvements révolutionnaires que nous avons signalés se passeront très probablement en dehors d’elles bien que certaines y soient indirectement impliquées  Nous bénéficierons donc de la paix aussi imparfaite soit elle/

L’Europe en général et la France en particulier verront sans doute une réorganisation politique s’opérer autour de la conjonction Soleil Jupiter du 24 mai. Par contre, à l’opposition de ces mêmes astres, il faut s’attendre à une ou plusieurs crises gouvernementales européennes ou à des malaises dans la vie de la communauté européenne. «

Un astrologue qui vit sous la IVe République (1ç46-1958) est témoin d’une vie

politique imprévisible à la différence du rythme propre à la Ve République., il sera

donc tenté de penser en termes de dates et non des phases. Barbault sera marqué par

le changement des institutions

 

 

JHB

27 05 21

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