jacques Halbronn Anthropocosmologie II. Saturne et le Ciel (aigle) Jupiter et la Terre (taureau)

Posté par nofim le 25 mai 2021

 

 

Anthropocosmologie II

Saturne et le Ciel (aigle), Jupiter et la Terre (taureau)

 

Par Jacques Halbronn

 

La planète désignée sous le nom de Saturne se distingue de la planète désignée sous celui de Jupiter du fait de son plus grand éloignement par rapport à notre Terre. Cela indique qu’elle s’éloigne davantage de la réalité terrestre que ne le fait Jupiter. Nous suivrons en cela la démarche de Jean Pierre Nicola lequel tend à situer les planètes au prisme de leur position astronomique.

Sur cette base, nous pourrons dire que Saturne n’est pas aussi « pénétrant » que Jupiter, ce qui lui permet de faire abstraction de toutes sortes de « réalités », de différences qui apparaitront comme négligeables du point de vue de Saturne. En ce sens, Saturne serait en analogie avec l’axe équinoxial, dont le nom même implique une égalité entre le jour et la nuit.

Ce sera donc quand Saturne passera sur l’axe équinoxial à 0° bélier ou à 0° balance qu’il sera le plus impactant quant aux valeurs qui lui sont propres.

D’un point de vue systémique, nous avons cependant plusieurs options : soit de considérer le passage de Jupiter sur l’axe solsticial, soit de se contenter de dire que lorsque Saturne est faible lors de son passage en solsticial, c’est « bon » pour Jupiter en ne tenant pas compte du cycle astronomique de Jupiter, ce qui serait en effet économique mais ne tiendrait pas compte du cycle de Jupiter lequel serait dès lors fonction de celui de Saturne. Cela nous semble en effet une bonne chose que d’exposer une telle alternative plutôt que de l’éluder car nous pensons que l’astrologie reléve d’abord d’une démarche théorique et qu’il ne suffit pas de parler de « résultats », de « preuves » car une piètre théorie peut-elle être « sauvée » par telle ou telle corrélation ?

Il importe de peser le pour et le contre. Soit un seul cycle pour 2 tempéraments, le saturnien et le jupitérien, soit deux cycles qui multiplieront forcéments les cas de figure, les combinatoires. Que l’on nous comprenne bien, au niveau épistémologique, il ne s’agit pas ici de penser nécessairement le systéme solaire comme un processus « naturel » mais au contraire comme une construction sinon de notre humanité du moins d’une humanité autre, bien plus avancée et dès lors qu’il y a construction, l’important c’est l’ergonomie, selon le principe du rasoir d’Occam.

Celui qui fabrique un dispositif le fait en rapport avec ses besoins et non en vue d’intégrer toutes les données existantes, tous les moyens du bord ! C’est une tentation que de plaquer sur un « créateur » telle ou telle contrainte qui ne serait pas de mise comme si l’on voulait minimiser sa part de libre arbitre. C’est comme chez ceux qui veulent à tout prix que l’astrologie contemporaine se serve des planètes situées au-delà de Saturne et qui n’ont commencé à nous être connues que depuis la fin du XVIIIe siècle  comme si c’était là une obligation. C’est ignorer le processus de créativité des arts et des techniques voire du Droit (notamment constitutionnel) ou de la Linguistique. Certes, pour un astronome, les choses se présentent autrement mais pour un astrologue, on se place dans une démarche d’instrumentalisation qui confère au « créateur » une certaine liberté et donc une imprévisibilité. Il est donc regrettable que les astrologues ne pensent pas assez en termes de « dessein intelligent » en matière d’astrologie alors que dans leur vie pratique, il est probable qu’ils s’accordent cette faculté de conférer aux objets la fonction de leur choix.

C’est tout le problème du mode d’emploi comme dans le cas du dispositif des maitrises planétaires. D’aucuns s’en servent pour l’étude du thème natal alors que l’intention de ceux qui ont produit au départ le dit dispositif l’ont probablement pensé en tant qu’outil prévisionnel.

Comme nous l’indiquions dans notre titre, nous optons présentement pour une approche « nouvelle » du probléme -c’est à dire en réalité à un retour à un état premier dont on aura perdu la conscience. En disant que Jupiter est le taureau, nous soulignons la dimension « terrestre » de Jupiter face à Saturne -l’aigle qui symbolise sa dimension « céleste » (cf le tétramorphe que l’on trouve notamment dans le Livre du prophéte Ezékiel). Ce faisant, nous rejoignons ce que d’aucuns, notamment en Belgique francophone (Vanaise, Hoyoux, Zeevaert alias Laurent d’Alés etc qui sont des précurseurs), ont appelé l’Anthropocosmologie (cf la création de l’INAC à Liége vers 1978, Colloque de Lille).

Nous dirons que Saturne est la manifestation du déterminisme astral alors que Jupiter correspond à la « résistance » terrestre au dit déterminisme. Nous avons par le passé mis en garde contre les relations astronomie-mythologie (cf Manilius qui dans son Astronomicon, associé des dieux non planétaires à certains signes zodiacaux) Préférer le terme « anthropocosmologie » indique bien- du moins dans notre esprit- une dualité fondamentale entre la Terre et le Ciel, ce qui renvoie au premier chapitre de la Genése et même à son premier verset se référant à une création du Ciel et de la Terre, ce qui devrait, désormais, être compris comme un binome où chaque facteur a ses « fondements », ses articulations propres. Cela nous renvoie au Livre de Jérémie (Ch XXXI) sur le passage d’une alliance de type jupitérien à une alliance plus contraignante de type saturnien.

Résumons- nous, face au déterminisme collectif saturnien se dresse un libre arbitre jupitérien échappant aux cycles célestes et donc quelque par imprévisible, ce qui n’empêche pas que les jupitériens ne puissent être affectés par les phases de la planète Saturne-Kronos puisque Saturne est fort en phase équinoxiale (passage sur l’axé belier-balance) et faible en phase solsticiale (passage sur l’axe cancer- capricorne), chaque phase durant 7 ans (ce qui renvoie à l’alternance vaches grasses, vaches maigres, la vache étant la femelle du taureau). On dira que la phase équinoxiale de Saturne est liée à la Nouvelle Alliance et la phase solsticiale à l’Ancienne Alliance, laquelle laisse libre cours aux Jupitériens. Nous avons cependant pu ou cru observer que les Jupitériens étaient marqués par un cycle de 12 ans, durée de la révolution de la planète Jupiter mais cela ne signifie pas nécessairement un lien céleste, il pourrait fort bien s’agir d’une horloge,interne comme l’entend Jean Pierre Nicola avec sa « théorie des Ages »…Tous les 12 ans – ce qu’a bien compris l’astrologie chinoises- se produit un renouvellement énergétique chez les Jupitériens mais évidemment cela part de l’année de naissance des uns et des autres sans qu’il y ait synchronie.

Pour illustrer notre propos, prenons les événements liés à l’année 1989 dont il a largement été question dans le milieu astrologique. A ce moment là Saturne passait sur l’axe solsticial., plus précisément à 0° Capricorne, entamant ainsi une période de 7 ans car Saturne n’agit qu’au moment de son passage mais bien jusqu’au passage suivant. Saturne va donc se fragiliser et cela sera l’occasion pour les Jupitériens de le terrasser, du moins pour un temps, d’autant que le bloc communiste est l’expression par excellence des valeurs saturniennes, donc communistes, propres à la Nouvelle Alliance qui ne laisse plus de place à la liberté individuelle. En ce sens, Barbault- qui est d’une certaine façon un précurseur, à sa façon, avait raison d’associer Saturne-Neptune au communisme et Jupiter-Uranus au capitalisme si ce n’est que Jupiter ne dépend pas stricto sensu de la planète Jupiter, ce qui est assez logique car les valeurs saturniennes relévent d’une mécanique céleste, ce qui ne saurait être le cas des valeurs jupitériennes. Nous dirons donc en conclusion, que les jupitériens sont programmés, biologiquement, sur la base d’un cycle de 12 ans, qui ne reléve aucunement d’un déterminisme collectif puisque chaque année, une nouvelle « promotion » démarre un nouveau cycle, au fil des naissances, des générations successives..

 

 

 

JHB

25 05 21

 

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jacques Halbronn Anthropocosmologie II La structure astrologique de notre système solaire

Posté par nofim le 24 mai 2021

Anthropocosmologie I La structure astrologique de notre systéme solaire

 

par Jacques Halbronn

 

 

Quel rapport l’Astrologie doit-elle entretenir avec « le » système solaire ? Faut-il en prendre et en laisser ? Au XXIe siècle, la plupart des astrologues semblent avoir opté en faveur d’une prise en compte globale, car sinon il faudrait expliquer pourquoi on aura fait tel ou tel choix. Mais certains traditionalistes s’en tiennent au seul « septénaire »- ce qui est encore le cas le plus souvent en Inde. Jean-Pierre Nicola a beaucoup réfléchi, il y a plus d’ un demi -siècle- sur notre système solaire et cela a débouché sur le « RET » -R pour Représentation, E pour Existence et T pour transcendance (voir Nombres et formes du Cosmos) et nous entendons, ici, en faire la critique et proposer une meilleure distribution des astres qui gravitent autour du soleil ou de ses satellites, comme dans le cas de la Lune par rapport à notre Terre.

Nous proposerons une division en quatre groupes de deux astres :

Soleil (Mercure-Vénus) – Lune

Mars-Cérés (Astéroides)

Jupiter-Saturne

Uranus-Neptune (Pluton)

au lieu de (dans le système RET)

Lune

Soleil-Mercure Vénus

Mars-Jupiter Saturne-Neptune

Uranus Neptune Pluton

 

 

Notre principale objection concernera le traitement que Nicola fait de la Lune et l’importance excessive qu’il accorde à Mercure et à Vénus. Pour nous l’axe Lune-Saturne est essentiel et est étayé par le rapport un jour/un an qui connecte ces deux astres/ Quant à Mercure et Vénus, ces astres ne peuvent guère s’éloigner du Soleil et par conséquent, nous prenons le trio Soleil-Mercure- Vénus comme ne faisant qu’un, ce qui nous conduit à établir un premier duo Soleil-Lune, au cœur des maitrises planétaires. Pour nous le groupe Soleil Lune fait pendant au groupe Jupiter-Saturne. Quant aux deux autres duos, nous dirons qu’ Uranus Neptune sont les ‘octaves » supérieures de Jupiter et de Saturne, Pluton ayant perdu son statut en 2006. Enfin, nous proposerons le groupe Cérés -Mars, Cérés- Démeter étant en rapport avec la Terre et le Taureau jupitérien et Mars avec Saturne dont l’animal emblématique est l’aigle (cf le tétramorphe) .

Cela dit, les deux seules planétes vraiment opérationnelles selon notre Astrologie sont Jupiter et Saturne formant la « Grande Conjonction » (nom de notre structure d’édition) Entendons par là que Saturne offre des affinités avec la symbolique neptunienne et Jupiter avec la symbolique uranienne, Neptune agissant sur l’espace (progrès social, solidarité) et Uranus sur le temps (progrès scientifique et technique)

On aura compris qu’il ne s’agissait pas pour nous de charger l’astrologie de la gestion de toutes les planètes du système solaire et de considérer qu’elles ne sont que des relais du couple central Jupiter-Saturne dont on rappellera le rapport avec le nombre puisque 12 + 28 font 40, ce qui n’avait pas été jusque là signalé au regard de la Bible et du Coran (cf 40http://anagogie.online.fr/nombres/nb40.htm.)

Mais allons plus loin encore et envisageons désormais une approche que l’on peut qualifier d’anthropocosmologique, à savoir qui assume une certaine forme de dualité entre ce qui est en bas, sur terre et ce qui est en haut dans le ciel.. Pourquoi ne pas admettre deux cyclologies, l’une déterminé par le cosmos et l’autre par nos rythmes internes – aspect abordé par Michel Gauquelin et ses préfaciers autour de la notion d’horloge -. Il faut renoncer au réflexe consistant à associer tout usage d’une terminologie mythologique à de l’astronomie. Manilius témoigne -au Ier siècle de l’ère chrétienne- dans ses Astrologiques (rééedités il y a 50 ans dans la collection Bibliotheca Hermetica) du fait que lorsque l’astrologie mentionne le nom d’un dieu cela n’implique pas automatiquement une planéte, surtout avant la fin du XVIIIe siècle, quand on n’avait pas puisé dans la mythologie pour baptiser des astres nouvellement découverts, grâce au téléscope.

(à suivre dans Anthropocosmologie II)

 

JHB

 

25 05 21

 

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Jacques Halbronn Les polarités en Astrologie. Deuxième Partie

Posté par nofim le 23 mai 2021

 

Les polarités en astrologie Deuxième Partie

par Jacques Halbronn

 

La question des polarités est depuis longtemps une question cruciale pour la pensée astrologique. On pense aux signes opposés, aux maisons opposées, aux nœuds lunaires (tête et queue du dragon) aux couples planétaires Soleil Lune, Mars- Vénus, Jupiter-Saturne, Uranus Neptune qui d’ailleurs ne correspondent pas forcément à des signes opposés sauf dans le cas de Mars-Vénus (bélier-balance, scorpion- taureau) et qui souvent, en fait, correspondent à des signes qui se suivent ; Lion-Cancer, Sagittaire-capricorne ou encore verseau- poissons.

Dans notre première partie, nous avons montré que l’on ne pouvait opposer la Lune et Saturne car ces planétes étaient associées à des signes solsticiaux respectivement le cancer et le capricorne. Selon nous, la Lune et Saturne sont sur la même longueur d’ondes et l’on ne devrait pas opposer un tempérament lunaire et un tempérament saturnien, Saturne correspondant en fait à la Lune, tout comme Jupiter au Soleil, selon le principe qui veut que les planètes « extérieures » à l’orbite terrestre représentent les planètes « intérieures ». Et l’on pourrait aussi associer Jupiter à Uranus et Saturne à Neptune, si l’on voulait connecter les trois groupes de planètes dont traite, à sa façon, Jean-Pierre Nicola (systéme RET), si ce n’est qu’il place – à tort selon nous- la Lune à part au lieu de l’intégrer dans le groupe » R » où figure le Soleil, ce qui ne permet pas ipso facto de relier la Lune et Saturne.

En fait, une erreur courante consiste à distinguer les aspects de conjonction et ceux d’opposition. Au niveau de la théorie cyclique, nous pensons que l’opposition est assimilable à la conjonction. Pour nous, un cycle astrologique est la moitié d’un cycle astronomique et la binarité est de mise : A-B, A-B et non ABCD. Les deux solstices se valent, les deux équinoxes se valent, les deux carrés se valent et conjonction et opposition, c’est du pareil au même astrologiquement parlant car l’approche astrologique n’a pas impérativement à s’aligner servilement sur celle de l’astronomie ou de la météorologie (cycles des saisons)

Autrement dit, un cycle planétaire en astronomie comporte deux demi-cycles en astrologie. Si l’on prend le cycle Saturne-Neptune, cher à André Barbault et à ses disciples, il est de 18 ans et non de 36 ans, au regard de l’astrologie car lorsque Saturne atteint l’opposition à Neptune, il enclenche un nouveau demi-cycle de même durée. D’ailleurs, pendant un certain temps, c’est bien ce qu’a du penser Barbault quand il construisit toute une prévision sur l’opposition Saturne-Neptune dans La crise mondiale 1965.(Albin Michel) et c’est parce que cette configuration se révéla décevante que selon nous, il élabora son « indice cyclique » qui ne met plus du tout la conjonction et l’opposition-disqualifiée, dégradée, limogée en quelque sorte- sur le même pied, ce qui est un défaut majeur de son graphique, lequel aura montré ses limites, au début des années 80 du siècle dernier. (cf Les astres et l’Histoire, Pauvert, 1967),

Il serait donc vain de distinguer entre les deux solstices ou entre les deux équinoxes sur la base d’un argument de type zodiacal. Rappelons que Barbault, en astrologie mondiale, ne s’intéressait guère- à juste titre d’ailleurs- aux positions zodiacales des conjonctions, ce qui aurait pu ou dû le conduire à ne pas refuser d’assimiler conjonction et opposition. C’est l’occasion de rappeler que le métalangage zodiacal ne doit pas être parus à la lettre comme ont cru bon de le faire tant de générations d’astrologues, même si une certaine astrologie populaire a pu investir durablement une telle typologie des 12 signes (cf Peter Swan, introduction au « Traicté pour scavoir soubs quelle planette l’enfant est né suivi des proprietez des douze signes, » en date de la fin du Xve siècle (annexe au Kalendrier et Compost des Bergiers. Etude reprise dans un numéro spécial de la revue Janus, n°8 ; 1965, « Science ou prescience de l’avenir, pp. 95 et seq)

 

 

Barbault n’aura d’ailleurs guère été suivi dans son entreprise de dézodiacalisation de l’astrologie mondiale – ce qui ne l’aura pas empêché de se faire d’abord connaître à partir de 1957 par une série de 12 livrets (Ed Seuil) qui sera rapidement traduite en plusieurs langues(portugais, néerlandais etc)

On aura compris que nous pronons une simplification des catégories astrologiques : plusieurs planètes comme plusieurs aspects peuvent partager les mêmes significations et d’ailleurs, en ce qui concerne les carrés, on n’aura pas trop pris la peine de distinguer entre ceux qui suivent la conjonction de ceux qui suivent l’opposition.

Cela dit, il ne faut pas non plus tomber dans l’excés inverse et Barbault aura eu tort de ne point distinguer entre les conjonctions et oppositions se produisant sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, notamment entre la conjonction Saturne- Neptune de 1952 -53 en signe équinoxial et la conjonction de 1988 89 en signe solsticial, ce qui aura rendu sa prévision pour 1989 des plus vagues si ce n’est au niveau géographique, qui ne nous semble pas relever stricto sensu du champ astrologique.., Car au sein de chaque hémicycle, il n’est pas question, selon nous, d’assimiler équinoxe et solstice pas plus que conjonction et carré car il y a là une forte tension entre les deux temps, c’est même là le vecteur principal de la prévision en astrologie..

Il importe donc de distinguer clairement ce qui distingue dans un « hémicycle » le temps équinoxial du temps solsticial ou le temps de l’axe conjonction-opposition du temps de l’axe des quadratures. En quoi consistent ces deux moments cycliques ? Nous dirons que le premier temps, dans le cadre de ce que nous avons appelé une astrologie « mémorielle », est marqué par l’amnésie alors que le second temps serait marqué par une forme d’hypermnésie qui conduirait à une involution, à un retour. Autrement dit, si l’on part d’une conjonction, on passe ensuite au carré puis à l’opposition dont nous avons dit qu’elle équivaut à une conjonction et ne saurait constituer un troisième temps  et le même raisonnement vaut pour le passage de l’équinoxe au solstice puis au passage à l’autre pole de l’équinoxe ; Il faut arrêter d’introduire indéfiniment, à n’en plus finir, des distinctions, en coupant les cheveux en quatre, ce à quoi certains astrologues se complaisent à s’exercer a au prétexte de l’astronomie et du cycle des saisons, produisant ainsi une bulle inflationniste qui défigure et empate l’astrologie en lui faisant perdre ses contours, à l’instar des gens atteints de boulimie.

 

 

 

 

 

JHB

23 05 21

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn L’accomplissement de la prophétie de Jérémie à partir du xVIe siècle

Posté par nofim le 23 mai 2021

L’accomplissement de la prophétie de Jérémie à partir du XVIe siècle

par Jacques Halbronn

 

Au chapitre XXXI ( versets 31 et seq) on trouve dans le Livre de Jérémie une prophétie qui aura fait couler beaucoup d’encre relative à la formation d’une Nouvelle Alliance, censée se manifester un beau jour et qui fonctionnera différemment de la Première. On retrouve d’ailleurs une telle terminologie avec les intitulés Ancien et Nouveau Testaments.

Or, il nous apparaît que cette prophétie aura commencé à s’accomplir – pour employer une formule des Evangiles – à la charnière du XVIe siècle et ce à double titre, ce qui crée une convergence assez remarquable. D’une part, le phénoméne de la Réforme, de l’autre, la mutation se produisant dans le monde juif vers une forme de laïcisation.

En ce qui concerne la Réforme, l’on relévera la question du mariage des prêtres, le refus de l’idée de papauté, la mise en cause du libre arbitre, la distance par rapport à la Vierge. Autant de facteurs qui correspondent à notre compréhension de la Nouvelle Alliance, donc quinze siècle après le sacerdoce de Jésus. C’est dire que l’annonce d’une Nouvelle Alliance aura été parfois fort prématuré.

Nous nous propsons de traiter ces questions au prisme du paradigme Jupiter-Saturne que nous avons eu maintes fois l’ccasion d’exposer. La Nouvelle Alliance serait liée à Saturne alors que la Première Alliance le serait à Jupiter. Saturne correspondant à un principe collectif dépassant la dimension individuelle alors que Jupiter s’intéresse à la personnalité propre à chaque protagoniste, ce qui complexifie singulièrement les choses. Jérémie annonce que le modèle jupitérien ne pourra plus s’appliquer et laissera la place au modèle saturnien plus rigoureux et laissant moins de place à l’initiative individuelle. Par ailleurs, Saturne est lié au deuxiéme chapitre de la Genése alors que Jupiter correspondait au premier. Saturne c’est le Ish doté de sa Isha, Adam accompagné par Eve alors que Jupiter est, à l’image du Créateur à la fois masculin et féminin, donc androgyne. Le catholicisme romain est jupitérien. Il met en avant le Pape, figure jupitérienne et le célibat.

 

De l’autre côté, nous avons le monde juif, à la même époque, avec l’apparition progressive de personnalités « d’origine juive » se distinguant dans toutes les branches de la création et ce en dehors du carcan religieux, d’où la prise en compte de Juifs s’étant convertis à telle ou telle religion. Ce qui correspond à une tendance jupitérienne qui va d’ailleurs cohabiter à terme avec un sionisme de tendance saturnienne, d’où la création de l’Etat d’Israel La Shoah est un phénoméne typiquement saturnien qui prend le monde juif comme un tout d’un seul tenant et donc méritant un même sort.

On voit que le judaisme tout comme le christianisme connaissent l’un et l’autre une mutation et nous offrent une certaine complémentarité…Les nouveaux juifs vont susciter un certain antisémitisme distinct de l’ancien antijudaisme (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du Xxe siècle. Ed Ramkat 2002) et cet antisémitisme ne croit pas à la valeur des conversions comme on le croyait encore à la fin du Xve siècle et l’expulsion des Juifs d’Espagne refusant la conversion. et le protestantisme saturnien marquera l’Allemagne nazie. Mais très vite, ces conversions seront mise en cause et cela donnera naissance au marranisme.

Le Juif jupitérien diffère singulièrement du Juif saturnien en ce qu’il s’affirme dans sa singularité, dans le cadre d’une laïcité et en cela le clivage est marqué avec le Juif saturnien, polarisé sur l’Etat d’Israel. Emerge ainsi une double dualité tant au sein du monde chrétien que du monde juif, avec d’un côté Catholiques et Juifs diasporiques et de l’autre Protestants et Juifs sionistes. Rappelons que le sionisme aura été largement porté par le mouvement évangéliste, notamment depuis le XIXe siècle.

 

 

JHB

23 05 21

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jacques Halbronn Les polarités en Astrologie. Première Partie

Posté par nofim le 23 mai 2021

Les polarités  en Astrologie. Première Partie.

par Jacques Halbronn

 

La plupart des astrologues de nos jours semblent admettre comme étant de l’ordre de l’évidence que la Lune et Saturne correspondraient à des valeurs, à des sensibilités diamétralement opposées en se référant éventuellement aux maitrises planétaires, la Lune régissant le signe du Cancer et Saturne celui du Capricorne. En tout état de cause, beaucoup rechignent à remettre en question un ancien consensus tant ils redoutent qu’un nouveau consensus ne puisse s’instaurer. C’est le syndrome du statu quo qui prédomine si souvent et qui est révélateur d’une certaine impuissance- ce qui renvoie à nos textes sur la dialectique Jupiter-Saturne sachant qu’il revient à Jupiter de renouveler le consensus en vigueur..

Pourtant, plusieurs facteurs tendent à montrer que nous aurions affaire à une seule et même polarité Lune-Saturne. D’une part, la solsticialité commune aux signes du cancer et du capricorne et de l’autre le rapport un jour pour un an, que l’on retrouve notamment dans l’astrologie « humaniste » de Dan Rudhyar- ce passage jour/an correspondant au rapport Lune-Saturne. On le retrouve dans la technique des directions ou progressions secondaires en astrologie mais aussi dans la Bible. Cette technique des progressions permettait de baliser la vie d’une personne en étudiant la position des astres pendant trente jours et d’en tirer des conclusions sur trente ans, ce qui évitait de passer par des calculs astronomiques plus ou moins ardus, problème qui ne se pose plus guère à l’ère de l’informatique.

Même dans le cas des phases de la Lune, la nouvelle lune et la pleine lune appartiennent toutes deux à la syzygie . Deux astres conjoints ressemblent fortement à deux astres opposés, puisqu’ils sont dits alignés dans les deux cas de figure. A ce propos, nous avons reproché à l’indice cyclique de feu André Barbault de ne pas avoir assimilé conjonction et opposition en plaçant l’opposition sur le même plan que le quinconce (150°) ou le sesqui carré (135°) voir le trigone (120°) Il aurait bien mieux valu construire le graphique en considérant conjonction et opposition comme se situant sur le même plan. D’ailleurs, en ce qui concerne le cycle Saturne-Neptune, Barbault avait commencé par accorder (suivant en cela Gouchon cf Les astres et l’histoire, Pauvert, 1967)) une grande importance à l’opposition (cf la Crise Mondiale 1965, Paris, Albin Michel, 1964) avant – du fait de son échec prévisionnel pour les années 1970-71 – de la traiter comme un aspect secondaire face à la centralité de la conjonction.

Il faut se faire une raison : Lune et Saturne ne feraient qu’un. Ajoutons que la Lune n’est pas une planéte à part entière mais un satellite de notre Terre pas plus d’ailleurs que ne l’est le Soleil. Ce serait une pièce rajoutée et ce n’est certainement pas par hasard que l’on ait cette correspondance un jour pour un an concernant Lune-Saturne en soulignant que le jour et l’an sont des références terrestres (rotation./révolution) et que si on convertissait ces durées selon d’autres unités de temps, cela casserait l’analogie numérique.. Dans la Tétrabible de Ptolémée, au chapitre des maitrises planétaires, l’on peut supposer (cf nos études sur ce sujet) que la Lune et Saturne sont associés aux mêmes polarités. Inversement, Soleil et Jupiter sont également reliés au niveau numérique avec les 12 ans de la révolution de Jupiter et les 12 rencontres soli-lunaires base de nos divers calendriers (chrétien islamique, judaïque) au cours d’une année terrestre. Rien de tout cela n’est indifférent et signale un plan d’organisation de notre systéme solaire axé sur des données terrestres, ce qui exclue que l’on soit là face à un agencement « naturel ».

Il faut se méfier des dérives et des pléthores sémantiques, les astrologues étant passé maitres à couper les cheveux en quatre, en divisant le gateau en un nombre toujours plus grand de « parts ». Nous proposons à l’inverse de limiter au maximum le nombre de distinctions en assimilant Lune et Saturne tout comme Soleil et Jupiter.

 

 

On en arrive à un dialectique minimale Jupiter-Saturne qui nous semble suffisante pour appréhender la cyclicité de nos sociétés et de nos politiques. Ajoutons  que pour nous Uranus serait

en rapport avec Jupiter  et Neptune avec Saturne.

On retrouve cette dualité avec le catholicisme et le protestantisme. Le premier serait solaro-jupitérien et le second lunaro-saturnien. L’un place un pontife, un pape en haut de la hiérarchie avec l’interdit du mariage pour les prélats – ce qui correspond au schéma jupitérien alors que l’autre prône le mariage des pasteurs en accord avec la reproduction démographique qui est le fondement même de l’idée de peuple, et refuse l’idée de chef de l’Eglise. Le pole Lune Saturne nous apparaît comme lié à la notion de « démos », de peuple (démocratie, démagogie, démographie) face au pole Soleil Jupiter. Or, force est de constater une certaine dérive observable à de nombreux niveaux, ce qui correspond au mimétisme social d’un René Girard . C’est ainsi que l’on sera passé du lien spécial du chef au Ciel à la pratique du thème natal pour tout un chacun. De même dans le domaine de la réincarnation, on sera passé de l’idée d’une élite missionnée à celle de la réincarnation pour tous tout comme on appelle « Seigneur » le premier venu (Signore, Senor, mon-sieur, en hébreu Adoni) alors que ces termes étaient au départ réservés à un fort petit nombre, sachant que pour nous il y aurait bien moins de jupitériens que de Saturniens. Rappelons, à ce propos, que nous n’attribuons pas ce label jupitérien/ saturnien sur la base du thème natal mais au prisme de la cyclicité ainsi qu’à certains traits de caractère que l’on peut discerner par le jeu des tests.(cf notre Astrologie Sensorielle, in Cosmopolitan, janvier 1977, sur SCRIBD).

Précisons que nos travaux se situent sur un tout autre plan que ceux de Michel Gauquelin qui, sur la base de critères socioprofessionnels aura mis en évidence une toute autre forme d’astrologie sur la base de la seule rotation de la Terre sur elle même (mouvement diurne)

 

 

 

JHB

23 05 21

 

 

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jacques Halbronn Antiastrologisme versus transhumanisme

Posté par nofim le 22 mai 2021

 

Anti-astrologisme versus transhumanisme

par Jacques Halbronn

 

La démarche astrologique telle que nous l’entendons n’est pas censée s’enfermer dans des jugements de valeur quitte à risquer de se faire accuser de cynisme.Qu’est ce qu’un « bon » leader ? Faut-il le juger à l’aune du « bien » et qu’est ce d’ailleurs que le bien pour une société ?La langue française emploie le mot « bon » là où l’anglais usera de « right » comme dans la célébre formule : « the right man, at the right time and at the right place » que l’on rend souvent en français par « la bonne personne, au bon moment, au bon endroit » et dans ce cas il est clair qu’il n’est pas question alors de « bonté », ni d’un homme « bon »,/ Un assassin peut être en bonne santé. La médecine n’a que faire de la moralité des patients.

Se pose, par ailleurs, la question de l’impuissance à faire, à dire le bien comme le mal. Or, selon nous, les sociétés ont besoin de jupitériens pour se structurer tout comme la matière a besoin de la forme. C’est une illusion -un mythe- anarchiste qui nie la nécessité d’un pouvoir (an-archie) capable d’entrainer, de mobiliser, que de croire que la société « saturnienne » puisse se structurer par elle-même au point de ne pas avoir besoin de chefs. Certes, en notre période de pandémie, l’on peut être tenté de penser que la situation impose un certain cours des choses, sans que l’on ait besoin de quelque guide pour inventer le futur et générer quelque cause. Mais précisément, est- ce une bonne chose que de se voir dicter un mode de vie qui ne serait pas né de l’imaginaire d’un leader, quand bien même cet imaginaire pourrait se révéler dystopique ?

On perçoit là un antagonisme, une lutte des classes entre les valeurs de Jupiter qui se rapportent au dedans et celles de Saturne qui se rapporteraient au dehors. Il est possible que notre Humanité soit devenue tellement méfiante de ce qu’elle peut accoucher qu’elle préférerait encore mettre en avant des critères sanitaires, écologiques, météorologiques, ou encore sécuritaires., ce qui donne et donnera lieu à des déclarations d’état d’urgence, pour une raison ou pour une autre, qui supposent d’entrée de jeu l’existence d’un consensus notamment organisé autour d’un leader mais d’un fléau, d’un risque, d’une catastrophe.

Le véritable chef jupitérien ne trouve pas sa légitimité face à une quelconque nécessité absolue, un mal absolu mais il génère lui même de la nécessité. Et ce n’est plus du tout la même chose. C’est ce qui distingue une guerre d’une pandémie. Or, quelque part, au regard de notre Humanité, une guerre nous apparaît comme plus noble , plus honorable voire plus salutaire qu’une pandémie, et ce quand bien même produirait-elle ses propres désastres..A vaincre sans péril,on triomphe sans gloire ; La lutte contre la pandémie n’implique pas un combat de chefs mais une défense contre un ennemi non humain avec lequel on ne négocie pas  ! Le médecin n’est pas le général d’armée. On pourra dire ce que l’on voudra de Napoléon ou de Hitler, ils ont créé et non subi l’événement. Il est vrai que les tenants de la Nouvelle Histoire (Ecole des Annales) ont voulu dès les années trente du siècle dernier, démystifier et relativiser le rôle des leaders en mettant l’accent sur la démographie ou la météorologie.

Qu’en est-il de l’astrologie , de nos jours si mal comprise et considérée par une certaine « élite » intellectuelle au point que sa seule mention disqualifierait tout propos ? Mais de quelle astrologie s’agit-il ? Là encore, l’on risque d’en rester à une approche ethnolinguistique, sociétale donc saturnienne de l’astrologie qu’il suffirait de décrire sous sa forme la plus connue, la plus popularisée au lieu de se référer à des auteurs, à des penseurs sur ce sujet comme on le fait dans les autres domaines tant artistiques que scientifiques ou philosophiques. La seule chose qui pourrait, à terme, sauver l’astrologie, la désenclaver serait qu’elle fît peau neuve, qu’elle ne fût pas comptable des pratiques, des coutumes, de l’Entre soi, en vigueur dans la « communauté » car tout progrès passe par une personne, un jupitérien et non par un saturnien incarnant un consensus mou.

L’anti-astrologisme est le mal de notre civilisation et de nos jours, on peut se targuer d’anti-astrologisme comme autrefois d’antisémitisme. Il semble qu’aucun pays n’ait jugé bon d’investir dans ce domaine et d’aller voir où en sont les travaux les plus avancés. On fait l’impasse sur cette question et l’on sait que le coût de telle ou telle impasse peut se révéler à terme très élevé. Il serait bon notamment que l’on crée un prix annuel pour récompenser, signaler les recherches les plus prometteuses en ce domaine. Le pays qui prendra de l’avance dans ce domaine pourrait fort bien prendre une avance considérable en termes de gouvernance, de stratégie. Pour nous, l’astrologie s’inscrit dans le champ du transhumanisme en ce sens qu’elle suppose que notre humanité aurait été reformatée, dans un passé déjà fort lointain. Plus notre Humanité sera parvenue à maitriser certaines questions d’ordre biotechnologique et plus elle sera à même de prendre la mesure de la révolution astrologique. Le transhumanisme n’est pas tant notre avenir que notre passé. Il ne s’agit pas de créer un monde nouveau mais de comprendre celui dans lequel nous sommes sans en avoir pleinement conscience. L’astrologie ne relève pas de la « Nature » mais d’une Technologie très avancée mise au service de notre Humanité. Il ne s’agit donc pas de prouver que nous serions conditionnés par notre environnement cosmique mais de montrer que c’est notre cosmos qui aura été instrumentalisé et restructuré par un « dessein intelligent ».

 

JHB

21 05 21

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jacques halbronn La double dimension additionnelle du chapitre II de la Genése

Posté par nofim le 20 mai 2021

La double dimension additionnelle du chapitre II de la Genése . Saturne-Shabbat et la Femme.

 

Par Jacques Halbronn

 

Le chapitre II du Livre de la Genése témoigne d’un certain revirement dans le premier projet de la Création.

Cela commence par l’ajout d’un septième jour.(Yom haShevii) alors que la Création avait été accomplie en six jours.

Dernier verset (31) du chapitre I On voit bien que c’est un verset conclusif « Dieu examina tout (Kol) ce qu’il avait fait » jusque là

 

לא וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-כָּל-אֲשֶׁר עָשָׂה, וְהִנֵּה-טוֹב מְאֹד; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם הַשִּׁשִּׁי. {פ}

 

31 Dieu examina tout ce qu’il avait fait c’était éminemment bien. Le soir se fit, puis le matin; ce fut le sixième jour.

 

 

 

Premiers versets du chapitre II :

 

 

 

א וַיְכֻלּוּ הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, וְכָל-צְבָאָם.

 

1 Ainsi furent terminés les cieux et la terre, avec tout ce qu’ils renferment.

 

ב וַיְכַל אֱלֹהִים בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה; וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה.

 

2 Dieu mit fin, le septième jour, à l’œuvre faite par lui; et il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.

 

ג וַיְבָרֶךְ אֱלֹהִים אֶת-יוֹם הַשְּׁבִיעִי, וַיְקַדֵּשׁ אֹתוֹ: כִּי בוֹ שָׁבַת מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ, אֲשֶׁר-בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת. {פ}

 

3 Dieu bénit le septième jour et le proclama saint, parce qu’en ce jour il se reposa de l’œuvre entière qu’il avait produite et organisée.

 

ד אֵלֶּה תוֹלְדוֹת הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, בְּהִבָּרְאָם: בְּיוֹם, עֲשׂוֹת יְהוָה אֱלֹהִים–אֶרֶץ וְשָׁמָיִם.

 

4 Telles sont les origines du ciel et de la terre, lorsqu’ils furent créés; à l’époque où l’Éternel-Dieu fit une terre et un ciel.

 

Passons à un autre aspect de ce même chapitre II non sans avoir faire remarquer que le commandement (l’un des « Dix Commandements ») sur le Shabbat (Exode XX) renvoie à ce même début du chapitre II et ce nom même de Shabbat est lié à Shabtai qui est le nom de la planète Saturne (dans le Livre de la Création, Sefer Yetsira). Autrement dit, le respect du Shabbat découle dans la mise en place dans un deuxième temps, d’un septiéme jour dont nous verrons qu’il est problématique.

 

ח שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ.

 

8 Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires,

 

ט וְיוֹם, הַשְּׁבִיעִי–שַׁבָּת, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ: לֹא-תַעֲשֶׂה כָל-מְלָאכָה אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ, עַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ, וְגֵרְךָ, אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ.

 

9 mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu: tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs.

 

י כִּי שֵׁשֶׁת-יָמִים עָשָׂה יְהוָה אֶת-הַשָּׁמַיִם וְאֶת-הָאָרֶץ, אֶת-הַיָּם וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם, וַיָּנַח, בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי; עַל-כֵּן, בֵּרַךְ יְהוָה אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת–וַיְקַדְּשֵׁהוּ. {ס}

 

10 Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié.

 

 

 

Mais là n’est pas la seule addition véhiculée par ce même chapitre II du Livre de la Genése et nous y voyons quelque forme d’analogie : notons une discontinuité entre les 10 premiers versets et les suivanats dans le nom meme de Dieu : d’un côté Yahvé et de l’autre Yahvé Elohim, d’où deux formulations distinctes dans la traduction française : d’un côté L’Eternel, de l’autre l’Eternel-Dieu.

 

יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ.

 

18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui. »

 

כא וַיַּפֵּל יְהוָה אֱלֹהִים תַּרְדֵּמָה עַל-הָאָדָם, וַיִּישָׁן; וַיִּקַּח, אַחַת מִצַּלְעֹתָיו, וַיִּסְגֹּר בָּשָׂר, תַּחְתֶּנָּה.

 

21 L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormit il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place.

 

כב וַיִּבֶן יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הַצֵּלָע אֲשֶׁר-לָקַח מִן-הָאָדָם, לְאִשָּׁה; וַיְבִאֶהָ, אֶל-הָאָדָם.

 

22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme.

 

כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת.

 

23 Et l’homme dit: « Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich. »

 

כד עַל-כֵּן, יַעֲזָב-אִישׁ, אֶת-אָבִיו, וְאֶת-אִמּוֹ; וְדָבַק בְּאִשְׁתּוֹ, וְהָיוּ לְבָשָׂר אֶחָד.

 

24 C’est pourquoi l’homme abandonne son père et sa mère; il s’unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair.

 

כה וַיִּהְיוּ שְׁנֵיהֶם עֲרוּמִּים, הָאָדָם וְאִשְׁתּוֹ; וְלֹא, יִתְבֹּשָׁשׁוּ.

 

25 Or ils étaient tous deux nus, l’homme et sa femme, et ils n’en éprouvaient point de honte.

 

 

 

Ce même chapitre II non seulement introduit un septième jour,-ce qui va également affecter le nombre de jours de la semaine- mais annonce qu’il va apporter de l’aide (Ezer) à Adam, avec la création de la femme qui n’était pas prévue davantage dans le premier programme.

 

C’est dire que ce chapitre II est un moment clef dont on trouve l’écho dans la genése de la tradition astrologique avec le passage du 6 au 7.(cf notre étude de la Tétrabible de Ptolémée sur le chapitres des rapports planètes-signes) Saturne serait une planète additionnelle tout comme la Nouvelle Alliance (Jérémie XXXI) est évidemment additionnelle. Structurellement, l’ajout de Saturne vient perturber également l’agencement des lettres de l’alphabet hébraïque tel que présenté dans le Sefer Yetsira, où un groupe de six lettres « doubles » se voit adjoint une septiéme lettre, le Resh.

 

On perçoit le paralléle entre Genése II et Jérémie XXXI, cette « nouvelle alliance’ (Brith Hadasha), reprise dans le « Nouveau Testament » correspondant un virage quant à la constitution même d’une certaine humanité et dont on trouve un écho dans le Shéma Israel,(Ecoute Israel) actuellement considéré comme la manifestation par excellence de la foi juive alors même que la maison d’Israel ne saurait être confondue avec la maison de Juda (cf le verset 30)

 

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.

 

30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,

 

לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה.

 

31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur.

 

לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.

 

32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.

 

Une telle problématique additionnelle concerne aussi le rapport du puiné-celui qui arrive après- à l’aîné, de Jacob- qui prendra le nom d’Israel à la suite de son combat avec l’Ange- par rapport à Esaü. Cela nous renvoie aux affrontements survenus à la suite de la mort du roi Salomon, ce qui conduira à la formation d’un Royaume d’Israel qui fera pendant au Royaume de Juda, ce qui constitue une donnée politique nouvelle. Rappelons que Jésus déclare qu’il est venu pour « les brebis perdues de la maison d’Israel » et c’est lui qui brandit l’idée de Nouvelle Alliance. N’oublions pas la distinction entre Ancien et Nouveau Testaments,ce qui va dans le même sens additionnel. Il n’est pas étonnant, dans ces circonstances, que la Bible chrétienne ait englobé l’Ancien Testament. Boyarin insiste sur certaines convergences en soulignant l’évolution du judaisme mais il semble oublier que cette évolution fait déjà problème en elle-même et que le christianisme n’est que la continuité, l’ »accomplissement », de ce qui s’est joué autour du Royaume d’Israel, bien des siècles avant le temps de Jésus !

 

Pour nous, il nous semble qu’il importe de prendra acte d’un tel revirement et de comprendre que l’Ancien Testament aura déjà fait l’objet de manipulations, ce dont le judaisme actuel ne semble pas avoir pris la mesure, véhiculant de facto une approche qui appartient au dit Royaume d’Israel. Pour nous, le scandale de la récitation du Shema Israel comme expression de la foi juive devra cesser tôt ou tard, mais cela vaut aussi pour la célébration du « septième jour » qui est une invention « israélite » en ce qu’elle constitue bel et bien une subversion. C’est bien là un « Cheval de Troie » !

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Jacques Halbronn La question des entre sois au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne

Posté par nofim le 19 mai 2021

 

La question des entre sois au prisme de la dialectique Jupiter Saturne.

par Jacques Halbronn

 

De nos jours, il y a une crise de l’entre soi parce que personne ne semble pouvoir se situer au dessus de la mêlée, au dessus des partis (pris) . Pendant des années, nous avons organisé des congrès, des colloques, dirigé des guides professionnels avec un certain souci d’exhaustivité et donc en refusant toute exclusion donc toute partialité alors que d’autres, en quelque sorte, par nature, entendent ne traiter que de ce qui leur est proche, dans leur camp. Ceux là sont prisonniers d’un entre soi voire de plusieurs, d’un entre nous, adeptes du copinage, du népotisme en toute bonne conscience et mauvaise foi.

C’est en fait ce qui distingue le Jupitérien et le Saturnien. Ce qu’on appelle le populisme pourrait, selon nous, se caractériser par une forte dose d’entre soi, de connivence entretenue au sein du groupe et qui ne ménage guère la sensibilité des autres entre sois, basculant éventuellement en une sorte d’obscénité éhontée, d’exhibitionnisme, d’impudeur, de retour du refoulé (de défoulement), consistant à infliger à autrui le propose de son entre-soi, notamment dans les médias. Les groupes qui ressentent qu’ils ont été opprimés seront tentés par la pratique d’un entre soi radical, aveugle.

Selon nous, le jupitérien réussit assez bien à échapper au vertige, à l’ubris de l’entre soi, ce qui n’est pas le cas du saturnien, lequel tend à faire corps avec son groupe, le défendant bec et ongles, par esprit de solidarité.

C’est le reproche que nous ferons à l’ouvrage consacré à Lilly Scherr (décédée en 2000), « Une historienne juive insoumise »(2005). Cela pose justement la question de la mission de l’historien(ne). S’agit il de fournir des arguments pour défendre la cause de tel ou tel groupe, surtout quand on appartient de facto au groupe considéré. En l’occurrence, Lilly Scherr traite de deux entre sois, celui des Juifs et celui des femmes et en tout cas celui de la femme juive. Le malaise ressenti en lisant ces textes rassemblés, c’est leur côté unilatéral, et finalement le manque d’équité, d’équilibre ; la Justice se symbolise par l’image de la balance avec ses deux plateaux. On pense à l’adage : deux poids, deux mesures. Il y a un biais. Il faut rendre à César ce qui est à César et ne pas pousser le bouchon trop loin dans la complaisance, (se faire plaisir) voire dans une sorte d’esprit de revanche voire de vengeance.

Quand l’entre soi parle d’égalité, on sent que cela va déraper dans le mimétisme ; je veux être comme l’autre, je veux avoir ce qu’il a. La démagogie pointe son nez. Mieux vaudrait, tout de même, évoquer quelque forme de complémentarité, de répartition des taches. Mais un tel exercice sera regardé avec méfiance car il est limitatif. Reconnaître une différence serait quelque part- n’est ce pas?- donner raison, acte à celui dont on se sent opprimé., lui faire la part trop belle. On préfère s’en tenir à une revendication égalitaire, ce qui peut sembler moins risqué.

 

Cela dit, l’exercice de l’entre soi se défend, c’est bon pour le moral des troupes même si cela confine à de l’utopie. Mais la coexistence des entre soi conduit à la promiscuité quand il n’y a pas de pouvoir vertical pour contrebalancer les diversités horizontales. Cette verticalité, qui implique un recul, une distance doit être assumée par ceux qui ont la charge de gouverner, d’organiser,ce qui implique d ’éviter que tel entre soi vienne s’imposer à d’autres.En pratique, on a affaire à des groupes qui essaient de se faire entendre et le pouvoir a la charge de faciliter leur cohabitation et d’éviter les heurts. La liberté d’un groupe est limitée par la géne occasionnée. Selon nous, nous ne sommes pas dans une société d’individus mais d’entre sois et un individu est nécessairement marqué par quelque entre soi. C’est là le propre des saturniens qui essaient de peser plus lourd, de crier plus fort que les autres, dans une démarche horizontale. A contrario, le leader jupitérien devra innover verticalement et donc n’appartenir à aucun entre soi et conduire vers de nouvelles représentations susceptibles d’obtenir un accord général. Le jupitérien ne cherche pas à l’emporter par la quantité mais par la qualité .Il parvient à se distinguer et à se faire respecter du fait de sa neutralité. Il pense qu’en approfondissant les sujets, on parvient à des convergences inédites. Cela exige de sa part, un esprit critique particulièrement développé, capable de remettre en question les consensus en présence. En fait, pour nous, le jupitérien obéit à des exigences d’ordre scientifique alors que le saturnien a une approche opportuniste, apologétique. En l’absence de jupitériens, chacun reste sur ses positions, dans un dialogue de sourds.

Nous avons conscience, au demeurant, que nos portraits des saturniens et des jupitériens ne correspondent pas à la sémantique habituelle des astrologues et même Gauuqelin, avec ses statistiques, ne recoupe pas nos analyses. Rappelons qu’il u a un lien numérique entre la Lune et Saturne, du moins si l’on convertit leurs durées de révolution en unités terrestres de jour et d’année.

Pour nous, un chef doit être capable de maitriser un grand nombre de sujets au niveau le plus avancé alors que le gros des troupes est composé de saturniens, bien plus nombreux que les jupitériens, tout comme il y a plus de soldats que d’officiers.. Le jupitérien pense par lui même de façon autonome alors que le saturnien est influencé par son milieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

18 05 21

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Jacques Halbronn La dialectique Jupiter-Saturne. Liberté versus Egalité

Posté par nofim le 18 mai 2021

La dialectique Jupiter Saturne : Liberté versus Egalité

par Jacques Halbronn

 

 

Nous voudrions préciser ces quatre notions capitales pour la pensée astrologique que sont les équinoxes, les solstices, les conjonctions et les carrés et les associer respectivement aux valeurs jupitériennes et saturniennes.

Aux dernières nouvelles, si l’on peut dire, nous dirions que Saturne correspond aux divers « entre sois », notion que nous avons déclinée récemment. Chaque fois qu’un groupe, qu’une communauté cristallise son mode de fonctionnement, son discours identitaire, elle obéit aux exigences de Saturne. Bien entendu, il existe des « entre sois » englobant eux mêmes un grand nombre d’entre sois. Ce sont des « super entre sois » comme c’est le cas pour un Etat. Nous dirons que Saturne est plus à son aise dans ses phases équinoxales (Bélier/ Balance) que dans ses phases solsticiales (Cancer/Capricorne). On l’a vu en 1989-91, quand Saturne passait en Capricorne, ce qui aura été fatal pour le bloc communiste et finalement pour l’Union Soviétique (URSS) elle même. Le ciment saturnien n’aura pas tenu en phase solsticiale.

Inversement, les jupitériens trouveront un terrain plus favorable lorsque Saturne est en période solsticiale.

Analogiquement, nous dirons que la quadrature correspond au solstice et que la conjonction ou l’opposition sont en phase avec l’axe équinoxial. Ainsi, lorsque Jupiter aspecte par transit de quadrature le soleil natal d’un leader, cela lui donne la force d’ébranler les bases du statu quo saturnien.

Comme nous l’avons noté dans un précédent texte, il convient de rapprocher Jupiter de ce que les astrologues associent à la planère Uranus, à savoir une certaine créativité, une aptitude à renouveler les représentations, à sortir des sentiers battus. Jupiter favorise la liberté,et Saturne l’égalité

Ce qui nous semble correspondre à l’idée de solsticialité et de quadrature, soit une tendance à faire table rase du passé en affrontant l’avenir, en partant à l’aventure alors que l’équinoxialité et la conjonction sont comme un retour involutif au point de départ, aux origines/. Mais Jupiter est parfaitement capable de perturber un tel statu quo, un tel consensus se voulant unitaire au point de masquer, de nier les différences. Jupiter divise pour mieux régner en faisant resurgir les clivages.

Quand Jupiter aspecte en conjonction ou en opposition le soleil d’un leader, cela ouvre une période qui excite les fonctions mémorielles, qui alourdit le poids du passé et cela n’est pas très propice tout comme lorsque Saturne passe par une phase solsticiale assez problématique pour la dynamique saturnienne.

On voit donc qu’il existe plusieurs cas de figure qui peuvent se présenter si ce n’est que pour ce qui est de Saturne, on n’a pas le choix alors que l’on peur toujours opter pour un leader jupitérien en pleine possession de ses moyens, quitte à en changer.

 

Pour nous, l’astrologie s’articule autour de deux grandes questions : les exigences mémorielles et les luttes de pouvoir. Jupiter se heurte à la routine liée à la mémoire, au souvenir, à l’habitus. Il sait fort bien créer de nouvelles modes, de nouvelles pratiques, ce qui lui permet de rassembler des gens aux origines très diverses. Mais le jupitérien n’en garde pas moins ses distances alors que le saturnien est plus proche du peuple, ce qui en fait un « populiste ». Vox populi Vox Dei.

D’ailleurs, selon nous, le jupitérien a un côté androgyne qui lui confère une grande autonomie, il a plusieurs cordes à son arc alors que le saturnien joue un jeu plus collectif, il est plus en communion, a l’esprit de famille, le culte de l’amitié. D’où deux styles d’exercice du pouvoir.

Le Saturnien est parfois victime de sa rapacité (cf notre étude sur le tétramorphe et la lutte des classes ), il préfère payer les gens -les soudoyer, les corrompre- que de devoir compter sur son propre charisme. Quand au Jupitérien, il tend à aller au devant des attentes car il n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire et on lui sera reconnaissant pour sa prévenance  parfois surprenante, inattendue. En ce sens, le jupitérien prend des risques en pariant sur la loyauté des gens qu’il oblige par ses faveurs. On voit que le jupitérien et le saturnien ont chacun leur style de gouvernance et nous dirons que le jupitérien est plus optimiste et le saturnien plus réaliste sur ce que l’on peut attendre de l’humanité. La faiblesse du jupitérien tient surtout à une certaine étrangeté qu’il entretient et qui peut tantôt être un atout et tantôt conduire à sa perte.

 

 

 

 

JHB

18 05 21

 

 

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Jacques Halbronn Astrologie. Le tétramorphe et la Lutte des classes

Posté par nofim le 17 mai 2021

 

Astrologie . Le tétramorphe et la Lutte des Classes.

par Jacques Halbronn

 

 

Comme dans le cas des Centuries de Nostradamus, qui ne se comprennent qu’au prisme des quatrains de ses almanachs (cf nos trois études sur le passage du Nostradamus premier au Nostradamus bis.) on doit se demander quelle a pu être la matrice des 12 « signes » zodiacaux (de Zoé, la vie en grec, l’animal (zoon), d’où le zoo) et selon nous, ce fut ce qu’on appelle le « tétramorphe) (de tetra : quatre, décidément, on ne sort pas du 4)

Le tétramorphe a ses lettres de noblesse:on le trouve dans la vision des « Hayoth » (de Hayim : la vie – à rapprocher du Zoon grec ) d’où l’expression juive pour trinquer), dans le Livre du prophéte Ezékiel, dans les arcanes majeurs du Tarot avec l’arcane « Le Monde » avec les 4 étoiles fixes Royales qui se trouvent placées au sein de 4 constellations que sont le Taureau (Aldébaran), le Lion (Régulus), l’Aigle (Scorpion (Antarés) et l’Homme (Adam, le Verseau, Fomalhaut( dans la constellation du Poisson Austral)/ Ce sont les quatre signes « fixes » de l’astrologie. Les 4 Evangélistes sont associés à ces « êtres vivants » en rapport avec les quatre saisons. .Initialement, es 4 étoiles fixes devaient correspondre aux équinoxes et aux solstices mais cela aura cessé de s’accorder du fait de la précession des équinoxes. On pense aussi aux composantes de certains sphunx : visage humain, corps de taureau, aile d’aigles et pattes de lion.

Selon nous, le taureau correspondrait à Jupiter et l’Aigle à Saturne mais nous retiendrions surtout l’idée de prédateur et même de rapace sinon de charognard de cet oiseau qu’affrontera Héraklés lors de l’un de ses Douze Travaux (cf Dupuis, L’origine des cultes), les Oiseaux du Lac de Stymphale mais Hercule affrontera aussi le Taureau de Crète Le Taureau c’est aussi la Vache, la « vache à lait », le bœuf étant un animal de sacrifice comme le mouton.

Selon nous, le bœuf et le lion incarnent les « bonnes » saisons, printemps et Eté tandis que l’aigle et le serviteur sont en rapport avec les « mauvaises » saisons, Automne et Hiver, ce qui renvoie au conflit entre Déméter (Cérés) et Hadés (Pluton)

Il est clair que les bonnes saisons permettent de faire des provisions pour les mauvaises, comme les vaches « grasses » du Songe de Pharaon par rapport aux vaches « maigres » C’est à l’automne que l’on tue le cochon pour en faire de la charcuterie (chair cuite) et il est étrange que cet animal ne soit pas représenté dans l’iconographie zodiacale occidentale alors qu’il est présent dans le zodiaque chinois.

Ce que nous voulons montrer ici, c’est que Jupiter, le ‘Grand Bénéfique » correspond au Taureau et que Saturne, le » Grand Maléfique », en astrologie, correspond à l’Aigle,à l’oiseau de proie. Jupiter, c’est le chef, le guide, le pasteur alors que Saturne, c’est le peuple, la masse, la foule qui manifeste pour qu’on la nourrisse de pain et qu’on lui offre des jeux : panem et circenses. On a vu pendant la pandémie à quel point la suspension/ suppression de toutes sortes de loisirs aura rencontré de protestations. Dans une précédente étude, nous avions montré ce que pouvait signifier, impliquer le glissement de l’Ancienne vers la Nouvelle Alliance (cf le Livre du Prophéte Jérémie ch.XXXI), du régime de Jupiter à celui, plus contraignant, de Saturne. Cette Nouvelle Alliance est en fait un chatiment infligé par Dieu à la maison d’Israel, en rupture avec la maison de Judah, qui ne respecte pas ses commandements. Actuellement, le judaisme adhère à une religion hybride, synthétique, à telle enseigne qu’on récite dans les synagogues un « Ecoute Israel »  non plus perçu commme une condamnation par les prophétes mais comme une profession de foi  un peu comme dans les Eglises, on réservait des propos méprisants pour les Juifs « impies ».

Le cas du Verseau est typique d’une certaine confusion, ce qui empêche de bien cerner le sens du tétramorphe : Paul Le Cour rapproche ce signe du personnage de Ganyméde dans son ouvrage sur l’avénement du verseau, paru avant la Seconde Guerre Mondiale. Or, Ganyméde est un serviteur, un échanson qui sert à boire, à la table des dieux, d’où son surnom de « verseau » (Aquarius), il incarne l’ouvrier, l’employé, le mercenaire, qui reçoivent un salaire pour leur travail. En cela, le Verseau à l’instar de l’Aigle, sont des êtres « intéressés » dont les actes sont dictés par l’appât du gain. Ils n’ont pas la générosité de la vache, ni la dignité du lion. En ce sens, l’ère du Verseau serait prolétarienne et Marx serait son prophète.

Pour nous, le personnage de Jésus correspond au Taureau confronté au peuple saturnien (voir la scène de la Tentation) qui va le condamner en lui préférant Barrabas pour échapper au supplice..Saturne, c’est Satan. Ce sont les scènes de lynchage pratiqué par une foule s’acharnant sur un homme accusé à tort ou à raison.

Le tétramorphe illustre le combat entre deux mondes et nous y voyons une forme de manichéisme. Au signe de la balance, qui correspond à l’équinoxe d’automne, (symbole de la Justice), on passe des bonnes aux mauvaises saisons. Les Juifs y inscrivent le Jour du Pardon, le Yom Kippour. A l’inverse, à l’équinoxe de printemps, on retrouve une nature généreuse. C’est le temps de la Pâque, de l’agneau pascal.

L’astrologie doit se réapproprier le tétramorphe, qui orne souvent les cathédrales (cf le Christ pantécrator) car on y trouve une dimension cyclique, une forme d’alternance voire de dilemme entre le pouvoir du chef et celui de la masse, du « démos » (démocratie). Pour en revenir à ce que nous évoquions au sujet des Alliances, ancienne et nouvelle, il y a, comme dit l’Ecclésiaste, un temps pour ceci et un temps pour cela. Un temps qui est celui d’un leader (Jupiter) qui guide un peuple par son charisme, d’un pasteur et de son troupeau – image courante dans les Evangiles – et un temps où le peuple est mu par des forces subconscientes (Saturne) qui s’emparent de son esprit. Saturne met parfois une chape de plomb qui ne laisse à la Société aucune marge de manœuvre mais assure une forme d’égalité, par un nivellement par le bas -cela correspond au passage équinoxiale et au solstice, Jupiter vient libérer le peuple de son esclavage, chaque période durant 7 ans, ce qui nous renvoie au Songe de Pharaon tel qu’interprété par l’Hébreu Joseph. Le cycle de Jupiter est plus de deux fois plus rapide que celui de Saturne (trois ans par période au lieu de sept ans, et Jupiter est alors en mesure de libérer ses frères et sœurs avalés par leur père Saturne-Kronos, notamment quand Jupiter passera au carré du soleil natal de tel ou tel chef , – mais tout dépend de l’élection du « bon » chef- ce qui se produit tous les six ans.( cf nos études à ce sujet). On aura compris que la Gauche, en politique correspond à Saturne et la Droite à Jupiter. Ce sont là deux formes d’exercice du pouvoir qui comportent l’une et l’autre leurs excés. La Gauche incarne la base (le « bottom ») et la Droite rassemble des notables, une certaine élite dirigeante. L’astrologie est en mesure d’arbitrer, pensons nous, la Lutte des Classes.

 

 

 

JHB

17 05 21

 

 

 

 

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