Jacques Halbronn L’astrologie et son rapport à l’idée de conditionnement et de mémoire

Posté par nofim le 8 mai 2021

L’astrologie et son rapport à l’idée de conditionnement et de mémoire

par Jacques Halbronn

Les chercheurs en astrologie se sont demandé à quelle variable faire appel pour moduler le déterminisme astrologique. On connait l’astrologie dite conditionnaliste (et au départ appelée conditionnelle) fondée par Jean-Pierre Nicola, cf https://www.astroariana.com/Le-conditionnement-en-astrologie.html) qui, comme son nom l’indique met en avant le conditionnement. Pour notre part, nous proposons le processus de la mémoire, d’où la notion d’astrologie « mémorielle » qui nous semble plus opérationnelle. En tout état de cause, l’astrologie, pour nous, est un conditionnement en soi.

L’intérêt de l’approche mémorielle tient notamment au fait que l’on peut passer par des phases diversement marquées par le phénoméne mnémonique. On parle en psychanalyse de « retour du refoulé », ce qui implique en soi un mouvement d’aller-retour car il ne peut y avoir retour que s’il y a eu refoulement et inversement, le refoulement est la conséquence d’une certaine prégnance de la mémoire. Nous parlons d’amnésie et d’hypermnésie en alternance.

Mais l’intérêt de ce critère mémoriel tient au fait qu’il peut fonctionner à la fois à l’échelle individuelle et à l’échelle collective.On peut penser qu’il y a un processus mémoriel général qui ne variera pas du fait de quelque facteur astrologique propre à tel individu ou à tel groupe mais du fait d’un vécu qui n’a pas à être balisé astrologiquement par un thème natal ou astral (dans le cas du thème d’une fondation de république, par exemple) Pour prendre un exemple : à telle heure, les gens ont l’habitude de manger mais peu importe ce qu’ils mangent, même s’ils peuvent manger plus ou moins la même chose, à un moment donné. Si l’on peut prévoir que tel groupe va avoir les mêmes besoins au même moment de se souvenir ou au contraire d’oublier sans, pour autant, avoir à préciser exactement comment ces besoins seront satisfaits, on pourra dire que l’on aura réussi une prévision.

En comparaison, la notion de conditionnement culturel sans lien avec une quelconque forme de cyclicité nous semble assez insuffisante. Car si tout le monde est d’accord pour reconnaître que notre rapport à la mémoire n’est pas constant et donc se préte aisément à une forme de cyclicité - les psychanalystes parlent d’anamnèse quand les souvenirs refoulés remontent à la conscience- la notion de conditionnement semble somme toute assez peu propice à une telle mise en équation temporelle. Car l’intéret du mémoriel, c’est qu’il a un rapport évident avec la notion de temporalité. Bien plus, l’on sait que les sociétés à certains moments sont prêtes à dépasser certains clivages au sein de leur population alors qu’à d’autres moments, ces clivages reprennent le dessus, ce qui va compromettre le maintien des unions de toutes sortes qui auront bénéficié, pendant un temps, d’une certaine forme d’amnésie, comme dans le cas de la formation de l’Union Européenne, dans les années cinquante. Et inversement, les exemples ne manquent pas d’effondrements d’empires liés à un retour aux racines, aux origines.

Ce qui nous géne, en outre,dans ce critère « conditionnel » c’est qu’il joue essentiellement chez ses tenants sur le thème natal individuel dans toute sa complexité alors que pour notre part, nous travaillons sur un nombre très limité de facteurs au niveau cyclique, sans qu’il y ait quoi que ce soit qui soit constant si ce n’est en tant que cyclicité justement.

Pour nous, l’astrologie constitue un conditionnement majeur bien plus qu’elle n’est conditionnée et c’est ce conditionnement qui active le processus mémoriel lequel fera nécessairement appel à quelque forme de conditionnement lié à la mémoire du vécu.

Le travail de mémoire exige du temps comme on le sait pertinemment au niveau psychothérapeutique et en ce sens notre astrologie mémorielle dégage des plages de temps, identiques pour tous mais nourries diversement d’une personne à l’autre même si une partie de la mémoire est nécessairement partagée, à l’aune de toutes sortes d’événements comme ce qui eut lieu à New York en septembre 2001.

L’astrologie mémorielle entretient bien évidemment des liens avec la neurologie, la question des aires de la mémoire – à localiser dans le cerveau – notamment qui seraient alternativement activées et désactivées selon quelque stimulus pavlovien. Une recherche en commun entre spécialistes du cerveau et tenants de l’astrologie mémorielle pourrait fort bien se concevoir sur la base du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, du fait de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, c’est-à-dire l’angle que cet axe fait avec la verticale au plan de l’orbite, générant le cycle des saisons.

Certes, il a pu sembler plus commode de parler de « conditionnement », pour rendre compte de la spécificité individuelle mais c’est selon nous une solution de facilité qui tend à noyer la démarche de l’astrologue. Le créneau mémoriel nous semble bien plus porteur, d’autant qu’il englobe le conditionnement dans une perspective à la fois cyclique et collective proprement astrologique alors que pour l’astrologie conditionnaliste, il s’agit de paramétres qui ne sont pas d’ordre astrologique.

 

JHB

08 05 21

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jacques Halbronn Réflexions sur la genése, le mode d’emploi et la bonne philosophie des maitrises planétaires

Posté par nofim le 8 mai 2021

 

 

 

Réflexion sur la genése, le mode d’emploi et la bonne philosophie des maitrises planétaires

par Jacques Halbronn

La tradition astrologique véhicule des dispositifs dont le mode d’emploi reste incertain, c’est le cas des maitrises planétaires. Beaucoup d’astrologues utilisent celles-ci dans le cadre du thème natal alors qu’il s’agit bien plutôt d’un outil prévisionnel axé sur le passage d’une planéte sur l’écliptique, donc sur le Zodiaque et pas de n’importe quelle planète, puisqu’il s’agit de Saturne qui est le curseur concerné.

Dans nos derniers travaux de l’année écoulée (cf nos vidéos (sur Face Book L’album photo des astrologues et depuis le début de l’année sur NOFIM. Unblog.fr)

nous avons montré que le dispositif ne comportait pas Saturne mais deux séries de six (de la Lune jusqu’à Jupiter) à partir des équinoxes (Bélier) et des solstices (Cancer) Paradoxalement, l’absence de Saturne montrait que le système était conçu justement pour Saturne, à savoir que Saturne était la clef dont il fallait disposer pour actionner le dit système. Nous avons montré par ailleurs toute l’importance du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux et nous ajouterons que Saturne est «fort » en phase équinoxiale (d’exaltation) et faible en phase solsticiale.

Par la suite, le bon usage du dispositif se sera perdu et l’on aura placé Saturne sur le même plan que les autres astres, ce qui est un contre sens puisque Saturne est le curseur.C’est le facteur absent qui est déterminant comme le chauffeur par rapport à une voiture.

Rappelons que Jupiter ne fonctionne pas cycliquement sur les mêmes bases que Saturne et n’est pas concerné par le dispositif en question puisque , comme nous l’avons montré, il est lui aussi une pièce maitresse vu que le cycle de Saturne dépendra du cycle de Jupiter lequel est déterminé par les aspects de conjonction, de quadrature et d’opposition que Jupiter forme, en transit, avec le soleil natal de tel ou tel leader, ce qui est la base de l’astrologie « relativiste ».

Notons que la quadrature de Jupiter au Soleil natal est défavorable à Jupiter alors que l’axe conjonction/opposition renforce son impact tout comme la phase équinoxiale est favorable à Saturne alors que la phase solsticiale lui est défavorable. On retrouve cette dualité dans la notion de domicile et d’exil, d’exaltation et de chute qui sont au cœur du dispositif des maitrises planétaires si ce n’est que la dualité est celle du carré et non celle de l’opposition, puisque les axes équinoxiaux et solsticiaux sont en carré (90° entre 0° bélier et 0° cancer) A contrario, deux positions opposées se retrouvent sur le même axe et donc ne peuvent être en conflit, d’où les similitudes entre le printemps et l’automne tout comme entre l’Eté et l’Hiver. Sur le même axe, les signes sont de même genre, masculin ou féminin alors qu’en carré, les signes sont de genre différent.

Nous avons donc une série d’équivalences qui rendent notre modèle très simple :

Saturne = axe des équinoxes

Jupiter = axe conjonction -opposition

Conjonction  = équinoxe= Saturne

Carré = solstice = Jupiter
Mais, demandera-t-on quelle était l’utilité d’attribuer une des six planètes aux 12  signes zodiacaux? Il s’est probablement agi d’une volonté de « préciser » davantage

le parcours de Saturne en se servant de la mythologie. A ce propos, signalons que Saturne n’est pas une divinité faisant partie de l’Olympe à la différence des

autres  dieux concernés, Apollon étant le dieu du Soleil et Artémis (Diane), la déesse  de la Lune. Mais

la vraie raison de cette mobilisation des dieux de l’Olympe est plus probablement due

à la division de l’écliptique en 12 secteurs. On passait ainsi du 4 au  12 et d’ailleurs

le tétramorphe avec ses 4  « êtres vivants » (en hébreu Hayoth, cf le Livre

d’Ezéchiel) est certainement antérieur  à la symbolique des 12 signes qui n’en serait

qu’une dérivation, le mot Zodiaque  venant du grec Zoé, la Vie, le Vivant.

 . Rappelons que le tétramorphe est constitué du bœuf, du lion, de l’aigle et de l’homme(Adam) On sera passé de 4 à 12 tout comme pour le découpage en 12 du mouvement diurne, à partir de l’horizon et du méridien, par un ajout de 8

.Mais

 

la vraie raison de cette mobilisation des dieux de l’Olympe est plus probablement due à la division de l’écliptique en 12 secteurs. On passait ainsi du 4 au  12 et d’ailleurs le tétramorphe avec ses 4  « êtres vivants » (en hébreu Hayoth, cf le Livre d’Ezéchiel) est certainement antérieur  à la symbolique des 12 signes qui n’en serait qu’une dérivation, le mot Zodiaque  venant du grec Zoé, la Vie, le Vivant. Rappelons que le tétramorphe est constitué du bœuf, du lion, de l’aigle et de l’homme(Adam) On sera passé de 4 (tétra, en grec) à 12 tout comme pour le découpage en 12 du mouvement diurne (avec les « maisons », à partir de l’horizon et du méridien, par un ajout de 8.

 

On peut certes déblatèrer, comme le fait Richard Pellard, sur ‘l’état actuel du dispositif des maitrises planétaires tel que pratique par les astrologues actuels mais l’historien n’est pas un ethnologue décrivant des pratiques en vigueur.Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Au départ, le système ne servait qu’à déterminer les 4 phases de Saturne, ce qui donnait des périodes de 7 ans, en indiquant, au niveau prévisionnel, ce qui distinguait le passage de Saturne sur l’axe équinoxial et sur l’axe solsticial, alternativement. C’est là et uniquement là que se situe le débat.

 

Pellard écrit dans sa « critique de la doctrine des maitrises planétaires »

 

« L’idée que chaque Signe du zodiaque est « naturellement » associé à un astre qui le gouverne est pour la plupart des astrologues une telle évidence que pratiquement aucun d’entre eux ne songe même à en préciser ou en rappeler les fondements. Ainsi, quelles que soient les différences d’approche qui les caractérisent et les philosophies parfois antagonistes qui les sous-tendent, la quasi-totalité des écoles d’astrologie est-elle d’accord sur au moins deux dogmes : la nature Élémentaire des Signes et l’intangibilité des Maîtrises planétaires.

 

« Le postulat selon lequel chaque astre du système solaire gouvernerait une portion de zodiaque n’a pourtant rien d’évident. Un astrologue du XXe siècle, à l’esprit critique et rationnel, soucieux de fonder l’astrologie sur de sérieuses bases astronomiques, est en donc en droit de s’interroger sur la nature de la relation astre-Signe en général et sur la pertinence du système des Maîtrises traditionnelles en particulier. »

 

Autrement dit, c’est l’idée même d’associer une planète à un secteur de l’écliptique qu’il rejette, quelle qu’en soit la mise en œuvre et quand bien même on ne s’occuperait que d’une seule planète. Or, toute cyclologie implique une forme d’alternance au cours du cycle. Qu’y a t-il de si cocasse à déterminer que telle partie de l’écliptique aurait des effets différents de telle autre  durant le périple d’une certaine planète? Par delà les pratiques en vigueur, toute approche critique ne se doit-elle pas de s’interroger sur le mode d’emploi d’un « outil » donné ?

 

 

08 05 21

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Le cycle de Saturne de 1944 à 2019 et les axes solsticiaux et équinoxiaux

Posté par nofim le 8 mai 2021

e cycle de Saturne, de 1944 à 2019 et les axes solsticiaux  et équinoxiaux.

par Jacques Halbronn

 

Selon notre astrologie « mémorielle », le passage de Saturne sur l’axe solstial (Cancer- capricorne) déclenche un processus de reconnexion avec le passé et met fin, temporairement à une phase équinoxial de consensus « mou ».(Bélier- Balance), ce qui favorise la formation d’unions, de fédérations, d’empires.

 

Un tel phénoméne peut s’observer aussi bien au niveau macrocosmique que microcomique. André Barbault aura connu certains succés prévisionnels non pas grâce au cycle Saturne-Neptune mais grâce au cycle Saturne- axes équinoxiaux-solsticiaux qui a recoupé ponctuellement le cycle Saturne Neptune. Mais, en même temps, il n’aura pas été en mesure de suivre le cycle de Saturne de façon continue, ce qui aura limité d’autant le nombre de cas qu’il aura pu couvrir, ce qui est facheux au niveau statistique. Le cycle Saturne Neptune est de 36 ans alors que le changement de phase de Saturne a lieu tous les 7 ans et le retour à la même phase tous les 14 ans. Le cycle conjonctionnel Saturne Neptune de 36 ans ne s’inscrit même pas trois fois en un siècle alors que le cycle de Saturne offre une couverture bien plus serrée.

Etudions le cycle solsticial de Saturne depuis 1944 : l’entrée de Saturne en cancer coincide avec l’effondrement de la domination nazie et met fin à une certaine forme de complaisance à l’égard d’une identité « continentale », « européenne » très à la mode sous l’Occupation, complaisance propre à la phase équinoxiale de « déconnexion » du passé, au regard de l’astrologie mémorielle.

Sept ans plus tard, l’on arrive au début des années 1950, au retour d’une phase de déconnexion, ce qui favorisera la formation du Marché Commun. Cela correspond à la conjonction Saturne-Neptune dont Barbault voit l’expression, rétroactivement, dans la mort de Staline au début de 1953. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’aura pas les effets délétéres pour l’URSS de la conjonction Saturne-Neptune de 1989 parce que l’une eut lieu en phase équinoxiale et l’autre en phase solsticiale de Saturne. Mais pour Barbault, il ne fait aucune différence entre les conjonctions Saturne-Neptune.

En 1958, nouvelle phase solsticiale de reconnexion de Saturne : c’est le retour du Général De Gaulle et l’implosion de la Ive République. En 1974, l’arrivée de Giscard à la présidence de la République, succédant à Pompidou et profitant de le défection/trahison de Jacques Chirac devenant pour un temps Premier Ministre- met fin, provisoirement – car en astrologie, tout est temporaire et jusqu’à nouvel ordre- à l’expérience gaulliste.

En 1981, Saturne est passé en phase équinoxiale et c’est l’arrivée de Mitterrand et d’une politique socialiste de déconnexion.

Puis arrive 1989 et les années qui suivront, Saturne est à nouveau en phase solsticiale et on a vu que cela aura ébranlé le bloc communiste. On notera le paralléle entre 1944 et 1989, en ce qui concerne la fin de deux empires. On note que 30 ans après 1989, donc en période solsticiale, cela correspond à la sortie du Royaume Uni de l’Union Europénne mais aussi à son propre ébranlement qui est en cours.(Saturne entrant en Capricorne)

Certes, il conviendrait de prendre en compte le paramétre du cycle de Jupiter qui est en contrepoint avec le cycle de Saturne. On sait que d’après l’astrologie « relativiste », on ne peut se faire une idée complète qu’en étudiant le transit de Jupiter par rapport au degré du soleil natal. Cela dépend du choix des leaders en place. Tel leader peut accentuer la dynamique saturnienne comme il peut la contrebalancer.

Ajoutons que l’impact de Saturne ne se limite aucunement à la vie des Etats mais peut également impacter toutes sortes de structures comme le milieu astrologique dont la vie aura été marquée tous les quinze ans par les passages de Saturne sur les points solsticiaux en 1974 avec l’implosion du Centre International d’Astrologie, en 1989 avec la fin d’une certaine domination du MAU (Mouvement Astrologique Unifié) et en 2004 avec la fin de l’entreprise de rassemblement d’Yves Lenoble, avec notamment la tenue en novembre d’un super congrès du MAU, marqué par un esprit de reconnexion et ainsi de suite. Laissons aux lecteurs avertis le soin de décrypter la suite des événements au moyen de nos outils.

 

 

JHB

08 05 21

 

 

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Jacques Halbronn Saturne et le « Croissez et Multipliez » de la Bible

Posté par nofim le 7 mai 2021

Saturne et le « Croissez et Multipliez » de la Bible

par Jacques Halbronn

Si l’on admet que Saturne correspond à la masse, à la foule face à Jupiter qui serait celui qui sort du rang, l’on peut penser que Saturne est marqué par le quantitatif face à Jupiter marqué par le qualitatif.

Le quantitatif passe par la multiplication. Dans le Livre de la Genése, on lit «  croissez et multipliez » et l’on prend comme images les étoiles du ciel.

Cette formule renvoie à la génération, à l’enfantement et en ce sens, le Saturnien devrait être tenté de se reproduire à de nombreux exemplaires, ce qui passe par l’accouplement. A contrario, on peut penser que Jupiter serait plus tenté par le célibat et par une vie monacale (moine, du grec monos, seul, que l’on retrouve dans monopole).

 

Dans cette idée de multiplication, on trouve la copie, la duplication, la numérisation, la diffusion, la communication. Et en un certain sens, nous pensons que les femmes correspondent à ces valeurs, ne serait ce que parce qu’elles sont les agents de la croissance démographique.

Autrement dit , nous voyons assez bien Saturne au sein d’une famille et nous avons dit ailleurs qu’il fallait l’associer à la Lune dont il arbore les mêmes chiffres, le 7 et le 28 (jours/ans) La famille permet de se prolonger dans le temps. La visite des cimetières nous a fait récemment découvrir l’omniprésence du mot « famille » sur les caveaux et tombeaux. Saturne est dans la transmission.

En bref, Saturne a besoin de s’entourer de tous les moyens techniques permettant la multiplication des choses et des personnes, ce qui conduit à vouloir dispose d’espaces suffisamment vastes pour englober tous ces « biens », ces richesses. On peut donc penser à une certaine avidité correspondant à cette dimension quantitative.

A contrario, la spiritualité sera souvent associée avec le célibat des prétres, du clergé, notamment dans le catholicisme. La véritable raison de cette exigence est une volonté de se distinguer de la masse, en refusant de se reproduire comme des animaux, des bêtes. Or, les humains en couple se rapprochent singulièrement des créatures non humaines.

L’on comprendra mieux peut être pourquoi les sociétés sont souvent impuissantes à controler leur démographie, en dépit des questions écologiques car le quantitatif est par excellence l’arme du peuple et cela joue d’ailleurs sur la question du nombre de voix pour une élection, pour un sondage d’opinion, pour l’audimat le quantifiable. Autant de valeurs que nous qualifierons (du mot qualité) de saturniennes. Ce que l’on peut qualifier, c’est ce qu’on peut isoler par opposition au quantitatif qui tend à l’innombrable et donc à l’anonymat. Lors d’une élection, on assiste à un rendez-vous entre la masse du peuple et l’élite représentée par le petit nombre de candidats. Combien d’électeurs pour tant d’éligibles et d’élus ?

On comprend que le Saturnien puisse mettre en avant le suffrage universel alors que le Jupitérien préférera avoir affaire à des gens qui se connaissent, qui se choisissent entre eux, par cooptation. On a là un clivage marquant entre Jupiter et Saturne et l’on sait que de toute façon, qu’on le veuille ou non, cette complémentarité est incontournable. Il vaut donc mieux la décrire comme il convient, d’où la nécessité pour un pays de veiller sur ses élites, de les recenser, de les former, de les promouvoir. D’aucuns diront que Saturne correspondrait plutôt à une sensibilité de gauche et Jupiter à une sensibilité de droite. Maurice Duverger, dans son cours de sociologie politique -à l’Université Paris II, dans les années soixante, précisait que les partis de gauche sont des organisations de masse et les partis de droite des clubs de notables. Si l’on se rapporte au milieu astrologique, l’on perçoit assez bien les tendances saturniennes et les jupitériennes, qui engagent le milieu en question dans des directions bien différentes, ce dont nous avons traité ailleurs. Un Congrès jupitérien est réservé à une élite de gens ayant chacun produit une œuvre alors qu’un congrès saturnien rassemblera une masse d’amateurs en astrologie, autour de quelques vedettes.

 

 

 

 

 

 

08 05 21

 

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Jacques Halbronn Les fonctions phonologiques complémentaires des lettres « e » et « n » en français

Posté par nofim le 6 mai 2021

LINGUISTIQUE

Les fonctions phonologiques complémentaires des lettres « e » et « n » en français.

Par Jacques Halbronn

 

Si la lettre « e » joue un rôle très particulier en français, comme nous l’avons mis en évidence, une autre lettre agit de façon assez spéciale, on pense à la lettre « n ». On connait les effets du « n » faisant suite à une voyelle, dont il change la sonorité : on, an, in, un, en. On connait aussi le cas de la conjugaison en « ons » « nous partons », en « ont »  ils s’en vont, en « ent », ils veulent. Le dernier cas interroge puisque la forme « ent » est muette : ils/elles chantent ne s’entend pas différemment de ‘il/elle chante » !. On a bien du mal à croire qu’il a pu toujours en être ainsi. Un autre cas intéressant concerne le passage du masculin au féminin : un et une. On va revenir sur ces divers éléments.

Dans les autres langues, la lettre « n » est entendue « telle quelle » et ne change pas la voyelle qui la précéde. Tout se passe comme si le n dans ce cas ne jouait plus son rôle de consonne et conduisait la voyelle qui précédé à changer de timbre..En fait, dans bien des cas les deux lettres , le e et le n, vont coexister comme dans la préposition « en » ou dans « parent », à ne pas prononcer comme pour la troisiéme personne du pluriel du verbe « parer » : ils se parent. Mais de quel type de « e » s’agit-il alors ? Et pourquoi dans le cas des noms et des adverbes, la forme « ent » s’entend : comme dans gouvernement, fortement ?, Un cas étonnant est « ils entendent » avec un premier « en » qui se prononce et un second « en » qui ne se prononce pas, parce qu’il s’agit d’un suffixe de conjugaison. Le pire, c’est quand on ne fait pas la liaison du « ils » devant une consonne – il-elle mange et ils/elles mangent – car alors on ne sait plus distinguer à l’oreille le singulier et le pluriel, comme quoi, en français, il faut toujours, à l’oral, avoir en tête la forme écrite : ça aide.

I le n comme transformateur vocalique

L’on trouve constamment de telles situations  sur des points nullement marginaux. Prenons le cas du « on », on en a besoin en français pour le possessifs : mon, ton, son devant un mot de genre masculin. Dans la conjugaison au pluriel à la première et à la troisième personnes : nous avons, ils ont. Penons à la Marseillaise : « Allons enfants etc «  où l’on trouve dans les deux premiers mot pas moins de trois combinaisons voyelle + n. La deuxiéme personne du pluriel -ni l’impératif – n’est pas concernée et passe par une finale en « ez » avec un « z » qui ne s’entend pas.(cf nos précédentes études autour du « e ») On connait la fable de La Fontaine La cigale et la fourmi. Vous chantiez j’en suis fort aise eh bien dansez maintenant !. Le participe présent est également concerné (en chantant , important) ; La question qui se pose, entre autres, est celle du genre : est-ce que le « an » d’important est le ‘an » d’importante ? En tout cas, en anglais l’article indéfini « an » ne fait pas jouer la sur-vocalisation du « an » pas plus qu’en allemand avec « ein « . Tout se passe comme s’il s’agissait d’une forme germanique qui soit aurait dégénéré en français ou au contraire aurait dégénéré en anglais et en allemand. De la même façon la forme « en » en allemand comme suffixe de pluriel se retrouve en français : sie sagen, ils parlent, le français ajoutant un « t » . Pour le participe présent, la forme « end » (sagend) correspondrait au « ant » français. Reste donc posée la question : le statut du n après voyelle est-il une invention française ou la trace d’un état du germanique qui se serait maintenu en français mais pas dans les langues dites germaniques ? On connait ce cas de figure où l’emprunteur aura perpétué des formes ayant disparu dans l’original, comme le suffixe « ed » en anglais, venu du français qui, entre temps, a changé le « ed » en « é ».. Pour en revenir au casse tête de la conjugaison à la troisième personne du pluriel, nous pensons que le « t » final devrait se prononcer, ce qui distinguerait il mange et ils mangent.

On retrouve dès lors la situation des consonnes finales en français avec le rôle de la lettre « e ». Le chant, il chante. Il y a des cas, où la consonne finale ne doit pas se prononcer en français, pour des raisons phonologiques, de façon à distinguer,notamment le masculin et le féminin comme petit (devant une consonne, donc sans liaison) et petite. En français, le mot au masculin est en régle générale plus rétracté que le mot au féminin. Cette rétraction sert de marqueur de genre. Récemment, en langage « inclusif » : écrivain/écrivaine ; important, importante. Le « n » ne se prononce qu’au féminin. Mais l’on assiste dans ce cas à la mise en œuvre de la lettre « e » comme renforçant la consonne qui le précéde alors que la lettre « n » vient renforcer la voyelle qui précéde.

En conclusion, le n est aux voyelles ce que le e est aux consonnes. Paradoxalement ou pas, c’est une consonne qui joue sur les voyelles et une voyelle qui joue sur les consonnes. Dans le cas de la conjugaison française à la troisième personne du pluriel, il s’agirait d’une interférence germanique qui ignore la fonction française du « e » permettant la prononciation de la consonne. On a donc le choix : soit on ajoute un « e » après le « ent » : ils parlente, soit l’on supprime le t final, ce qui donnerait « ils parlen » et cette fois ci, on doit prononcer le « en », du fait de la lettre « n ». On retrouve la dialectique du « e » renforçant la consonne et du « n » renforçant la voyelle…

 

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jacques Halbronn Travaux préparatoires au Colloque « Planètes »

Posté par nofim le 6 mai 2021

 

Travaux préparatoires au Colloque   « Planètes »

« Voilà pourquoi, pour répondre à Roger Héquet, Jupiter étant la planète des chefs à forte personnalité qui arrivent à s’imposer – on est dans une démarche libérale, de liberté « …

Réponse à une réaction de Roger Héquet  au texte ci-dessus – qui semble ne pas avoir compris la dialectique Jupiter Saturne que je propose. Jupiter n’est pas du tout censé s’aligner sur Saturne et c’est justement cela qui est intéressant. Un leader jupitérien peut tout à fait être décalé par rapport au contexte saturnien du moment. D’abord parce que son cycle n’a pas la même durée que celui de Saturne. Tout pays peut devenir communiste et tout pays peut devenir capitaliste, on est pas ici dans un discours à la Barbault. D’ailleurs, on a bien vu les changements majeurs qui ont eu lieu en Russie et en Chine depuis trente ans et inversement, il y a toujours une possibilité de basculement. Mais là n’est pas l’essentiel, où que l’on soit, le peuple sera toujours saturnien et les chefs toujours jupitériens, le clivage n’est pas d’un pays à l’autre mais d’une classe sociale à l’autre. Je n’ai donc jamais dit qu’un pays « communiste «  ne pouvait pas avoir de leader et l’on connait le culte de la personnalité dans la Chine maoïste. C’est pourquoi tous les peuples ont des points communs, toutes les sociétés se ressemblent et tous les leaders ont des profils assez proches. Ce qui les distingue, ce sont les phases par lesquelles ils passent : phase amnésique ou phase hypermnésique. On a bien vu en 1989-91 que les nationalismes n’avaient pas disparu sous le communisme et on a bien vu que le Marché Commun, en 1957 (il y a le mot « commun » a rassemble en »Occident » des pays extrémement différents. Le rôle de l’astrologie, c’est justement de prévoir ces changements périodiques. Donc quand j’associe Jupiter au capitalisme, c’est une question de dosage : dans certains pays, Jupiter est à certains moment muselé et dans d’autres pays, Saturne n’arrive pas à imposer sa loi. C’est une question de rapport de force qui dépend de la personnalité du leader et la différence entre Saturne et Jupiter, c’est que Saturne n’offre aucune alternative alors que tout dépendra du choix du leader. On peut changer la tonalité jupitérienne mais non la tonalité saturnienne. Parce que Saturne est lié à son passage sur les équinoxes et les solstices alors que Jupiter agira différemment selon les transits qu’il formera avec divers leaders en présence. Jupiter apporte de la diversité du fait qu’il agit sur des personnalités alors que Saturne agit en bloc sur les masses. Je vous précise que ma première formation a été en sciences politiques en France et en Israel (1965-1969)

JHB

OK pour votre intervention au Colloque « Planètes » à venir.

Votre texte :

Je viens de lire ce texte et votre réponse à mon commentaire sur Jupiter et Saturne …. Vous parlez de Jupiter comme étant l’élément planétaire lié au capitalisme parce qu’il fait « naître » les leaders forts …. Peut on considérer Staline comme étant, pourtant, un leader « fort » ? Pendant qu’à cette même époque la classe politique européenne, capitaliste, n’aura jamais été aussi « faible » et peureuse. Jusqu’après la guerre avec alors la « naissance » d’un Churchill et De Gaule. Mais peut on dire que l’URSS « communiste » n’a pas été gouvernée par des leaders forts, style Staline, Brejnev … ? Est ce que Mao en Chine communiste n’a pas été un leader fort ? Le leader se doit il absolument d’être désigné démocratiquement ? Le Leader maximo Castro a t’il été un leader fort ? Il y aurait donc des leaders jupitériens, démocratiques, capitalistes, gentils et des leaders saturniens, communistes, méchants … Je pense à tous les régimes issus du capitalisme qui vécurent sous le joug d’un Pinochet, d’un Franco et tant d’autres … autres leaders qui au moins auront usé de leur force. Mais, peut être, peut on être un leader jupitérien en « saturnisme », en communisme …. un Gorbatchev ? Et leader saturnien en capitalisme, un Mitterrand, toutes proportions gardées ? Il s’agirait donc d’observer la chose sur le plan individuel et pas en terme de « régime » … Chacune, chacun, porterait en soi une part plus ou moins importante, déterminante de Jupiterien, de Saturnien … Mais vous avez toujours était un adversaire d’une astrologie individuelle qui permettrait de savoir qui et quoi qui permettrait de savoir si ce leader « visuel » sera d’essence plus capitaliste ou communiste, socialiste … Je réfléchis. S’il vous plait de me voir participer à ce colloque à venir je montrerais une méthode trés simple pour déterminer exactement la fonction, la nature, d’un élément planétaire ( Vénus, Jupiter, saturne, etc ) » R. H.

 

 

 

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Jacques Halbronn Les Evangiles au prisme de la dialectique astrologique Jupiter-Saturne

Posté par nofim le 6 mai 2021

 

Les Evangiles au prisme de la dialectique astrologique Jupiter-Saturne

par Jacques Halbronn

 

 

Il nous semble nécessaire d’analyser le personnage de Jésus et les conditions de sa condamnation au prisme de la conflictualité entre le chef et le peuple, entre Jupiter et Saturne, au sens de notre astrologie.

Les Evangiles mettent en scène un peuple, les Juifs et un homme, J ésus, Il faut comprendre que les relations entre ces deux entités que sont le peuple et celui qui entend le conduire, le guider ne sont jamais simples. Qu’on le veuille ou non, il y a bien là une tension manifeste qui nous renvoie à un scénario récurrent que l’on retrouve notamment à l’époque révolutionnaire, en France, où la guillotine remplace en quelque sorte la croix avec la mort emblématique de Louis XVI en 1793 . La foule innombrable face au héros solaire, au singulier..

On pense aussi, dans le Livre de la Genése, à la condamnation de la ville de Sodome. Cette fois, la situation est inverse : c’est le peuple qui se voit éliminé parce qu’on ne trouve pas, en son sein, assez de Justes. Or, Jésus sera qualifié de Juste, en hébreu Tsadiq.

Cela nous renvoie à la planète Jupiter qui se dit Tsedeq en hébreu et selon la mythologie Jupiter est confronté à Saturne , son père qui est amené à détruire ses enfants. Jupiter échappe à ce sort et sera en mesure de sauver ses frères et sœurs, tels que Neptune, Cérés ou Pluton qui au XIXe-XX’ siècles serviront à nommer des astres nouvellement découverts.. On retrouve là l’idée d’un Jésus « Sauveur » (Soter). Le nom même de Jésus Yehoshoua a ce sens. On peut traduire selon l’approche grammaticale ( question de l’usage du vav conversif) par il sauvera ou il a sauvé.

Jésus est aussi comparé au pélican qui se sacrifie pour nourrir ses petits en leur offrant ses entrailles. Quelque part, le pélican est dévoré par sa « marmaille », c’est à dire son peuple.

Pour nous, le Jupitérien est la poule aux œufs d’or, la vache à lait dont tout un chacun peut profiter car celui qui a un don doit le répandre. On retrouve d’ailleurs ici le Jésus qui guérit, qui est parfois sommé de guérir, d’accomplir quelque miracle.

Jésus a un projet prioritaire – « les brebis perdues d’Israel » – et il entraine tout un groupe à le suivre. On retrouve le un et le multiple, avec les 12 apôtres. Souvent, dans les Evangiles, revient l’image du pasteur et de son troupeau, de ses ouailles..

Le Jupitérien sait « vendre » son projet – utopique ou dystopique- pour le meilleur ou pour le pire – et entrainer derrière lui. Il ne s’adapte pas, ce sont les autres qui doivent s’adapter à lui.

En fait, le Jupitérien à l’instar de Jésus est l’interface entre Dieu et les hommes. C’est la monarchie de droit divin. Ses dons – car un Jupitérien doit être doué de pouvoirs-il les tient de quelque science infuse. Le peuple ne peut quelque part que le jalouser, qu’être tenté de nier ce qu’il est, ce qu’on lui doit.. .

L’astrologie se doit de replacer le personnage de Jupiter au cœur de son propos car elles est la « science » des Jupitériens, des chefs, des leadeurs, du leadership, une science de la cyclicité et cela lui permettra de sortir de son isolement en s’emparant de thèmes majeurs qui la relient à la sociologie comme à la théologie. Force est de constater en faisant son bilan pour le Xxe siècle, qu’elle n’y est pas encore parvenue et qu’elle est mise à l’écart en dépit de diverses tentatives qui auront fait long feu.

Au lieu de se disperser entre toutes les planètes du systéme solaire jusqu’à Pluton et au delà, il importe qu’elle méne sa propre révolution copernicienne en se centrant sur Jupiter, ce qui ne manquera pas de lui conférer une position stratégique cruciale. Elle est la science des « élus », de ceux qui ont vocation à guider les peuples. Il ne faudrait surtout pas qu’elle bascule dans la démagogie et fasse l’impasse sur les chefs en proposant une astrologie « pour tous ». Ce serait là de sa part une trahison de sa mission..

 

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn Création d’une formation pour le repérage des Jupitériens

Posté par nofim le 6 mai 2021

 

 

Création d’une formation pour le repérage des Jupitériens

par Jacques Halbronn

 

En 1976, nous avions établi des testes censés permettre de déterminer de quel cycle planétaire on dépendait ; Ce document est paru sous le titre « Astrologie Sensorielle » dans la revue féminine Cosmpolitan de Janvier 1977. 45 ans plus tard, le principe reste valable mais il s’applique, on le conçoit, sur d’autres bases et selon d’autres critères. En 1976, l’on avait le choix entre 4 types planétaires, Mars, Jupiter, Saturne et Uranus, en rapport avec les 4 personnages du « tétramorphe » : aigle, taureau, lion, homme et avec les tempéraments d’Hippocrate et avec la vue, l’ouie, le goût et l’odorat, d’où le nom d’Astrologie Sensorielle. Les courbes étaient constituées sur la base du passage des planètes alternativement sur les axes équinoxiaux et solsticiaux d’une part et sur les aspects annuels des planétes au soleil, de l’autre sans aucune référence au thème natal.

 

En 2021, même si les pièces du puzzle sont assez comparables, elles sont disposées dans un tout autre ordre. Mais avant tout chose précisons ce que nous entendons par les « Entre soi ». Ce sont les propos qui se tiennent au sein du groupe d’appartenance. Car nous pensons que ce qui se ressemble s’assemble. On s’inscrit ici dans une approche psycho-sociologique, liée à la relation de l’individu au groupe.

 

 

 

Nous avons d’une part, les saturniens qui sont marqués de façon identique- ce qui fait leur force collective- par les phases de Saturne. Tous les 7 ans, quand Saturne passe sur un équinoxe ou un solstice, le climat social bascule et tout cela est éminemment prévisible. Soit une période mémorielle d’amnésie, lors du passage équinoxial, soit une période d’hypermnésie, lors du passage solsticial.Il s’agit avec Saturne d’un déterminisme collectif, celui de l’opinion publique qui se forme par la circulation de la parole, par les rumeurs de toutes sortes dont les effets vont apparaître dans les sondages d’opinion.

Le saturnien est la base même de cet ensemble qu’on appelle peuple, en grec démos qui a donné démocratie. Le suffrage universel est son principal vecteur. Mais il y a là un paradoxe car le vote a pour objet de désigner un chef, donc une personne, une personnalité. On dira donc que le saturnien entretient des rapports pour le moins ambivalents avec tous ceux qui envisagent d’exercer le pouvoir. On l’a encore vu récemment avec le mouvement dit des Gilets Jaunes. Pour le saturnien, le chef est au service du peuple, il le représente, il émane de son sein. C’est en tout cas le discours tenu dans l’Entre soi saturnien.

Face au Saturnien se dresse le Jupitérien, c’est à dire le Chef. Les jupitériens sont une minorité par rapport aux saturniens tout comme il y a moins de généraux que de soldats. L’Entre soi jupitérien n’est pas l’Entre soi saturnien car chacun voit midi à sa porte..

Le Jupitérien est doté d’une certaine force d’entrainement, ce qui lui permet de proposer des solutions, des formules, des modalités novatrices et de les faire adopter par un certain public pendant un certain temps. Il est capable d’aller à contre -courant de l’opinion couramment répandue. Là où il se trouve, il instaure comme une sorte de micro-climat qui caractérisera un groupe donné impacté par sa présence par rapport à d’autres groupes..

Un des traits les plus remarquables du Jupitérien, c’est ce que nous appelons sa prévenance, c’est à dire sa capacité à anticiper les attentes des gens . Il n’attend pas qu’on le prie de faire ceci ou cela mais il prend les devants.Il fait des propositions, il offre des opportunités pour le bien de la société, ouvrant de nouveaux horizons, esquissant des perspectives inédites.. Comme le saturnien, le jupitérien dépend d’un cycle, non pas de périodes de sept ans mais de périodes de trois ans .

Le Saturnien sait/sent que selon le Jupitérien qu’il élira, les choses ne se passeront pas de la même manière, ce qui introduit une certaine liberté dont il devra faire usage lors des élections : il en est de toutes sortes, à tous les niveaux et pas seulement l’élection présidentielle. Alors que Saturne agit simultanément sur toute l’Humanité de façon comparable, en revanche l’impact de Jupiter dépendra de la position du soleil des personnalités qui se présentent à une élection. Cela va ainsi créer des différences d’un groupe à un autre, selon le leadeur en place. En ce sens, le leader introduit de la diversité, de la surprise et il fait la différence selon sa présence ou son absence . Tous les jupitériens ont un potentiel permettant à un groupe de se renouveler et de se mobiliser.

Il faudra donc éviter les faux leadeurs, des Saturniens qui cherchent, par divers expédients, à se faire passer pour des Jupitériens. Aussi, il est souhaitable d’instaurer un bon recrutement des Jupitériens afin de constituer un vivier de personnes capables de créer une dynamique là où ils se placeront.

Une bonne façon de s’assurer que l’on est en présence d’un vrai Jupitérien est la loi dite des 12 ans, soit celle du cycle de Jupiter. En effet, le jupitérien authentique est marqué par le retour de Jupiter sur la position natale donc à 24 ans, 36 ans, 48 ans, 60 ans, 72 ans. Tous les 12 ans, le Jupitérien relève de nouveaux défis, trouve de nouvelles opportunités, de nouvelles « chances » de se faire remarquer. Si une personne n’est pas marqué par cette série de rendez-vous, on peut douter qu’elle soit réellement liée à la planète Jupiter. Elle n’est qu’un geai paré des plumes du paon.

Il revient à une nouvelle génération d’astrologues de se spécialiser dans la labellisation des Jupitériens, dans la délivrance d’un passeport jupitérien et c’est pourquoi la Faculté Libre d’Astrologie de Paris (fondée en 1975) a projeté d’ouvrir une formation spéciale dans ce sens, dans l’identification et le suivi des Jupitériens sous le sigle Astrologie VIP. Cette formation, qui abordera un grand nombre de cas de leaders, tant présents que passés, n’est nullement réservée aux Jupitériens, elle vise à générer un corps de praticiens capables de les manager. Inutile de préciser qu’ici on n’est pas jupitérien selon les critères habituels de l’astrologie dont il ne sera pas tenu compte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05 05 21

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Jacques Halbronn Le rôle ambivalent de la lettre « e » en français

Posté par nofim le 5 mai 2021

 

Le rôle ambivalent de la lettre « e » en français.

Par Jacques Halbronn

 

La langue française n’est pas une langue comme les autres et il ne faut donc pas la traiter comme telle. C’est une langue qui aura évolué plus loin, qui se sera inventé de nouveaux défis et peut être cela aura joué sur l’émergence d’un certain cartésianisme, d’une approche critique (cf la French Theory). On pense aussi à un cavalier obtenant davantage de sa monture.Cela dit, il est fort probable que c’est au départ un petit cénacle qui aura concocté la langue française telle qu’elle est devenue et qui n’aura jamais été égalée en dépit de ses imitateurs et ce d’autant plus que son fonctionnement n’avait jusqu’alors jamais été pleinement explicité par ceux là mêmes qui la pratiquent..Tout se passe comme si la recette était restée à un niveau subconscient.

Nous voudrions revenir ici, tout spécialement, sur le cas de la lettre « e » en français en rappelant que les différentes langues recourant au même alphabet latin auront introduit des codes de prononciation qui leur sont propres, à l’écrit et/ou à l’oral..

Il nous semble que l’une des langues qui dans sa sonorité se rapproche le plus du français est une langue slave comme le serbe, langue dont nous avons fait la connaissance à 12 ans, en 1960, lors d’un séjour estival dans une famille de Belgrade, amie de ma mère. Le mot « serbe » (Српски )d’ailleurs est en soi tout un programme puisque l’on n’y trouve aucune voyelle en dehors du « e » et du suffixe final dont nous avons déjà signalé le statut particulier. Souvent le serbe écrit ne comporte pas de voyelles comme црн (tchern) pour „noir“ (que l’on retrouve dans Techernobil)

Nous avons, dans un précédent texte, signalé que le e français permettait de“lier“ les consonnes entre elles, était donc un agent majeur des “liaisons“ qui rendent le français si insaisissable, si difficile à capter. On ne se met pas assez à la place de l’étranger qui se retrouve face à des séquences quasiment impénétrables. Sur l’instant, nous pensons à un récent dialogue: quelqu’un demande „“est ce qu’il y a une sortie“ Réponse:: oui, il y en a“, la combinaison dûment enchainée du „y“ et du „en“ et le télescopage des mots est redoutable.

Mais abordons un autre casse tête du français avec le „e“ placé en fin de mot devant une consonne comme un z, un s un d, un f, un t ou un r. On remarque que ces consonnes disparaissent au niveau oral dans ce type de configuration..

On dira : « et je veux manger », donnez moi les clefs ?; voulez-vous danser ? Toutes ces formes s’entendent pareillement comme un « «é » et encore ne parlons-nous pas de la finale « ed » qui ne s’écrit plus que « é », sauf quand le mot a été emprunté par l’anglais où il s’écrit et se prononce « ed «  avec cette fois le « d » bel et bien rendu. Il y a certes des exceptions  pour « avec » bien que dans certains terroirs, l’on puisse entendre « avé ».

 

Autrement dit, tout se passe comme si la lettre « e » tantôt renforçait le lien consonantique, « jtldis » pour « je te le dis » tantôt, au contraire, occultait la consonne qui lui fait suite et dans ce cas, elle n’est plus un e muet mais un « é » donc une voyelle. On a bien tort d’ailleurs quand on épelle l’alphabet phonique du français de ne pas prononcer le « e » comme un « é » alors même que l’on dit « bé », cé, dé , «éf, gé, él, ém, én, pé, ér, és, té, vé etc. Certes, comme on s’en est expliqué ailleurs, avec la liaison, ces lettres ainsi masquées sont bel et bien restituées du moins devant un mot commençant par une voyelle : vous-z- avez-z- une voiture » »vous-z avez des-z- enfants » Si on interroge les locuteurs sur les raisons de cette occurrence et récurrence du son « é » à la fin tant de mots français, à l’oral, on risque d’entendre que c’est la consonne qui en est la cause oubliant que de nombreuses consonnes subissent le même sort. C’est donc bien le point commun, le « e » qui génére une telle similitude. Ce « e » qui s’entend « é » n’a nullement besoin d’un accent pour ce faire. L’accent, quand il existe, indique simplement qu’on aura supprimé une lettre, comme dans le cas du participe passé, où l’accent signale la perte du « d ».C’est donc encore une erreur des descriptions du français que de laisser entendre que l’accent sur le e donne le son « é », c’est la lettre elle même qui se prononce ainsi dans ces cas de figure, où le « e » précéde une consonne.

Dès lors, est-il possible de conclure que le e devant une consonne éteint le son de la consonne mais que le e après une consonne la connecte avec la consonne suivante ?. On oscillerait ainsi d’une hypo—consonnantisation à une hyper-consonnantisation !Pas de « juste milieu » mais des sonorités très contrastées.

Au niveau grammatical, on trouvera pour un même verbe : « j’veux chante(r) mon amour» et « jle chant(e)rai ».

On nous objectera peut être qu’il n’est pas toujours aisé de savoir si un « e » précéde ou suit une consonne. L’occultation de la consonne- ce qui produit du « é »- semble n’impacter que la position du « e » devant une consonne finale.Quand le « e » n’est pas dans cette position, il se prononce tout simplement « é »mais sans effet sur la consonne qui suit comme dans espace, Espagne, espadon, espèce , esprit. Pourtant, nous trouvons:études, étudiant à la place de estudes avec le « s » qui ne s’entend plus à l’oral et par vois de conséquence ne s’écrit même plus- ce qui montre que le probléme peut se poser aussi en début de mot par assimilation. Mais les emprunts au français attestent que le « s » ne disparaît pas nécessairement puisque l’anglais connaît « special », « spy », « student », « scale », stellar, « school », « State » « etc. dérivés du français.

 

Nous voudrions, pour terminer cette étude, traiter d’un cas assez remarquable : le mot « droit » en français comporte deux consonnes qui ne sont point séparées par un « e ». Or, dans d’autres langues latines, on a « derecho » (espagnol), « diritto » -italien qui montrent que le d et le r ont pu être séparés par une voyelle empechant leur liaison alors qu’en français cette liaison s’impose déjà à l’écrit. Cela vient confirmer que le processsus a du se mettre en place progressivement.L’anglais d’ailleurs, par mimétisme, traite le « o » comme un « e muet » : it is not devient it isn’t, I do not, I don’t, ce qui montre le succès de cette langue « feutrée » ennemie des sons trop piquants. Décidément, le français ne serait pas ce qu’il est sans son e muet et son « é ». En fait, le probléme tiendrait plutôt au son « eu »-souvent rendu par les étrangers- en « é » et qui ne devrait même pas s’entendre en français si ce n’est quand il est suivi d’un « u » qui semble devoir se prononcer comme un « you », comme le rappelle l’anglais qui rend « entrevue » par un interview, prononcer « viou » tout comme « peu » emprunté par l’anglais donne « few », à prononcer « fiou » ou « neuf » donnant new, à prononcer « niou ».(le w est un double « u » en anglais double « you »)

 

05 05 21

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jacques halbronn La spécificité des planètes en Astrologie

Posté par nofim le 5 mai 2021

La spécificité des planètes en Astrologie

par Jacques Halbronn

 

Comment déterminer astrologiquement la fonction d’une planète ? Le critère proprement astronomique des durées respectives de révolution, aura été mis en avant par Jean-Pierre Nicola (RET, théorie des Ages) il y a un demi-siècle. Quant à André Barbault, il associait Neptune au communisme et Uranus au capitalisme, dans les années cinquante, dans des articles parus dans les Cahiers Astrologiques, dans Astrologie Moderne, dans Destins, dans la série éditée dans le cadre du Centre International d’Astrologie (Soleil-Lune, Jupiter-Saturne, Uranus-Neptune) mais aussi dans son premier livre paru chez un éditeur marquant Défense et Illustration de l’Astrologie (Grasset, 1955, dans une collection dirigée par Raymond Abellio)..Quant à Michel Gauquelin, sur la base de statistiques, ils décrivait en cette même année 1955, aux Editions du Dauphin (à compte d’auteur), dans L’influence des astres, les catégories socioprofessionnelles en corrélation avec Mars, Jupiter et Saturne. Mais est- ce que ces différentes recherches devaient nécessairement converger alors qu’elles s’articulaient à des registres particuliers : est ce que le nom même des planètes n’était pas lié à une certaine forme d’astrologie ne valant pas nécessairement pour d’autres ?

Par ailleurs, la combinatoire des planètes entre elles, à propos des cycles englobant deux planètes mais aussi au sein du thème natal, permettait-elle d’isoler, de circonscrire la signification d’une planète ? Quel enseignement tirer des dispositifs liés aux maitrises planétaires ?

L’approche que nous proposons, au début de cette troisième décennie du XXIe siècle peut ainsi se caractériser  par un ancrage sociologique à savoir que l’astrologie doit s’inspirer des structures sociales existantes et notamment sur la dialectique entre le peuple et les élites, ce qui recoupe peu ou prou l’opposition entre socialisme et libéralisme. Or, il nous apparaît que ces deux ensembles n’ont pas le même mode de fonctionnement, l’un mettant l’accent sur le collectif et l’autre sur l’individu remarquable, ce qui recoupe la distinction entre astrologie mondiale et astrologie personnelle. On voit bien que ces deux formes d’astrologie ne fonctionnent pas de la même manière. L’astrologie mondiale, selon Barbault, ne tient pas compte du thème natal, des transits alors que la prévision concernant les personnages remarquables ne saurait ignorer leur moment de naissance et par voie de conséquence, les transits affectant le thème natal tout au long de leur vie..

On citera un commentaire à l’un de nos récents textes ou vidéos relatifs à la distinction Jupiter- Saturne, de la part de Roger Héquet :

« Certainement notre point de vue à chacune et chacun du système dans lequel on vit fera la différence … Ainsi Saturne et l’individualisme qu’il entraîne, ce « chacun pour soi » … m’apparaît plus proche du système capitaliste où l’individu est roi. Jupiter m’apparaît au contraire plus « collectiviste », plus ouvert à l’Autre. L’expansion insufflée par Jupiter se fait ainsi de manière organisée et collective. Sa période correspond à celle de l’expansion des civilisations antiques. Jupiter est le lien qui nous unit avec les idées de loi et de justice… Loin de l’esprit capitaliste et du « libéralisme ». Jupiter va également de pair avec la sociabilité, l’intégration sociale et la coopération dans un « esprit mutuel »… Enfin bon, c’est un point de vue … »

On ne saurait certes minimiser la dimension sociale de Jupiter mais elle est le fait de son caractère de leader et non de son appartenance à une collectivité. Le leader -dont Barbault n’aura pas su apprécier tout le poids, au prisme de l’Histoire- est celui qui structure le collectif autour de ses idées, de ses projets et qui vient renouveler les habitudes, les coutumes, les consensus. Au niveau de la mythologie, Jupiter-Zeus fait obstacle aux entreprises de son père Saturne-Kronos et parvient à défaire ce qu’il avait engagé, à savoir l’anéantissement de sa progéniture.

Une autre dialectique majeure à considérer tient à la nature même de toute cyclicité, que nous associons à la question mémorielle.Car tout cycle exige pour fonctionner une alternance de phases (A et B) ne serait-ce que pour être validé de façon contrastive au niveau prévisionnel. Soit l’on est dans l’amnésie, soit, au contraire, dans l’hypermnésie, quand on est harcelé par le souvenir. Si l’on ne dispose pas d’un tel critère, l’on ne peut s’assurer que l’on a une bonne définition. Or, c’est à partir d’une telle méthodologie sur le terrain que nous sommes parvenus à établir nos formulations. Encore faut il fixer correctement les critères de découpage des dites phases et ces critères diffèrent selon le cycle planétaire considéré. Pour Saturne, nous avons expérimenté valablement son passage sur les équinoxes et les solstices (cf Clefs pour l’Astrologie, Paris, Seghers, 1976, Astrologie Sensorielle, Cosmopolitan, numéro de janvier 1977 er 1993 . L’astrologie selon Saturne, 1994)), tous les 7 ans (28/4) .Cela recoupe les travaux de Barbault sur le cycle Saturne Neptune en 1953 et 1989. Et pour Jupiter, qui concerne les leaders, nous utilisons une toute autre approche, à savoir les aspects de Jupiter au soleil natal du leader, en conjonction, carré, opposition, tous les 3 ans.(12/4) Dès 1976, nous distinguions la petite courbe planète-soleil et la grande courbe planète-axes équinoxiaux et solsticiaux avec un découpage M pour Multiplicité et U pour Unicité. M. correspond à l’hypermnésie et U à l’amnésie car pour unifier un ensemble hétérogéne, il faut oublier le passé alors que le souvenir conduit à conscience de la diversité des origines..

.En fait,, il y a trois astrologies qui fonctionnent différemment, l’astrologie Mars, l’astrologie Jupiter et l’astrologie Saturne. La première (Mars) reléve du mouvement diurne, des « maisons »- c’est celle étudiée par Gauquelin à partir de l’heure de naissance, la deuxième s’attache aux transits de Jupiter sur le soleil natal et la troisième ne tient plus du tout compte du thème natal, c’est celle de Saturne passant à travers le Zodiaque. La première est extrémement mobile puisque en quelques heures, ce n’est plus la même planéte qui se lève, la deuxième dépend du mois de naissance et la troisième reste à un niveau très général, celui du cycle le plus long, qui dépend de Saturne.

Voilà pourquoi, pour répondre à Roger Héquet, Jupiter étant la planète des chefs à forte personnalité qui arrivent à s’imposer – on est dans une démarche libérale,de liberté , c’est Saturne qui a une approche au contraire anti-individuelle, égalitaire, donc socialiste. En ce sens, nous rejoignons Barbault quand il distingue Saturne-Neptune et Uranus-Jupiter (cf son article dans Destin de janvier 1954) mais en fait nous ne gardons que Saturne et Jupiter.

On aura compris que cette approche exclue les planètes au delà de Saturne -ce qui est confirmé par Gauquelin- mais aussi exige de ne considérer qu’une seule planète à la fois – ce qui correspond aussi à la démarche de Gauquelin, du moins jusque dans les années 70 avec son type martien, son type jupitérien, son type saturnien, ce qui permet des passerelles avec les tempéraments. Mais que l’on ne s’ y trompe pas, les définitions planétaires de Gauquelin appartiennent à une toute autre astrologie, probablement bien plus ancienne et qui n’exigeait même pas la connaissance des cycles planétaires, puisque ne relevant que de la rotation de la Terre en 24 heures. Cela dit, Gauquelin insiste à juste titre sur le fait qu’il travaille sur des élites professionnelles et que ses résultats sont perturbés quand l’accouchement est provoqué artificiellement par le corps médical. En principe, en effet, si la naissance a lieu normalement, la position des trois planètes, Mars Jupiter et Saturne devrait indiquer le type planétaire et donc socio-professionnel du né, ce qui correspond à un système de castes assez rigide. Il revient à Jupiter de créer des espaces de liberté car selon le chef que se donne un groupe, la configuration céleste ne sera pas la même vu que le transit de Jupiter variera selon le soleil du chef. Or, il est loisible au groupe de changer de leader, c’est à dire d’opter pour une politique de type M ou de type U, comme défini plus haut. Toute la question est de déterminer quels sont les jupitériens, au sens de notre astrologie, ce qui ne dépend pas de l’étude du thème natal mais passe par des tests psychologiques, comme le proposeront Gauquelin et nous mêmes,dans les années Soixante dix.(cf notre Astrologie Sensorielle, Cosmopolitan, janvier 1977 et pour Gauquelin, La Cosmopsychologie, 1974, réédition Les Personnalités planétaires, 1992 Ed Trédaniel) car il ne s’agit pas d’appliquer d’office l’astrologie à tout le monde. Celui qui n’aura pas été identifié par un astrologue qualifié pour le faire, comme jupitérien bascule dans les deux autres formes d’astrologie. D’ailleurs, selon nous, Saturne convient à l’astrologie de tout le monde, celle du peuple dont le destin est lié aux phases de 7 ans de Saturne, alternativement de type M (Saturne passant au solstice) et de type U (Saturne passant à l’équinoxe) Parmi les critères permettant d’identifier un jupitérien, nous mettons l’accent sur ce qui se passe dans sa vie tous les 12 ans, lorsque son signe chinois revient, soit à 24 ans, 36 ans, 48 ans, 60 ans, 72 ans, ce qui correspond à un certain rayonnement du jupitérien qui parvient alors à s’imposer étant entendu que tout n’a pas lieu en début de phase car pour nous l’astrologie, à la différence de Roger Héquet, exerce un impact durable, tout comme une saison ne bat pas son plein à l’équinoxe ou au solstice. On

notera qu’à 36 ans, Barbault, né en 1920 aura

éte lancé avec notamment la série Zodiaque aux éditions du Seuil, avec des traductions

dans la foulée, comme en néerlandais)

Mais bien évidemment, quand on multiplie inconsidérément le nombre de facteurs et d’interrelations on est tenté de limiter d’autant l’impact assigné à chaque facteur !

A titre d’illustration du cycle de Saturne, on notera le revirement de l’opinion publique en France en 1944, quand Saturne passe en cancer, donc sur l’axe solsticial au mois de juin, sortant d’une période de sept ans de type équinoxial, le solstice, rappelons-le – renforce le poids du passé alors que l’ équinoxe a tendance à le brader, ce qui explique la « collaboration » sous l’Occupation. En 1952, Saturne passera à nouveau en phase équinoxiale et cela conduira à la construction du Marché Commun (Communauté Charbon Acier, puis Traité de Rome en 1957) avec l’Allemagne, l’ennemi de la veille.

 

Autrement dit, 1944 et 1989 sont des moments saturniens comparables, Les deux positions de Saturne sont diamétralement opposées sur l’axe solsticial et l’on peut regretter pour André Barbault qu’il ne se soit pas centré sur le seul Saturne en s’embarrassant inutilement de Neptune. On aura compris que le communisme où nous l’entendons ici n’est pas limité géographiquement mais correspond à un mouvement collectif allant dans un sens ou dans l’autre.

Bien entendu, le jupitérien, lui, a son propre agenda et est en mesure de prendre ou non le contre pied du temps saturnien.

 

05. 05 21

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