Jacques Halbronn La mémoire de la langue orale en hébreu et en français

Posté par nofim le 30 juin 2021

 

 

La mémoire de la langue orale  en hébreu et en français

Par  Jacques  Halbronn

 

 

Le drame de l’hébreu, c’est la perte de sa tradition orale en raison des vicissitudes de l’Histoire. Le français semble avoir été en partie épargné par une telle mésaventure du fait d’une certaine stabilité territoriale. C’est un point qui d’ailleurs aura souvent été négligé probablement parce qu’il aura semblé que la recherche d’une oralité à rétablir a longtemps du paraitre comme une gageure au même titre que la détermination d’une langue première.

Ot, nos travaux auront visé à montrer  toute l’importance de la dialectique de l’écrit et de l’oral et notamment de la conservation des codes de prononciation de telle ou telle langue. Certes, on nous enseigne la « lecture », la « prononciation » des mots mais que peut valoir une telle transmission, peut-on s’y fier ? Bien des éléments tendent à nous en  faire douter.

Dans le cas du français, il semble que l’on puisse espérer parvenir à restituer la langue « parlée » et à préciser le passage de l’écrit à l’oral, notamment à partir des emprunts de l’anglais au  français qui restituent une prononciation française  perdue en route (lost in translation). Mais l’essentiel consiste à montrer la vitalité de la tradition orale du français telle qu’elle peut s’observer et qui diffère singulièrement de l’enseignement du français  « lu » à haute voix.  Autrement dit, le français fonctionnerait « à deux vitesses », le français « lu » et le français « parlé » étant entendu que nombre de locuteurs s’expriment dans un français de « lecture », sous l’influence d’autres langues.

Quant à l’hébreu, il y a certes eu des tentatives d’apporter des « voyelles »à une transmission purement consonantique. (Massoret) puisque cette langue s’écrivait sans ces voyelles censées aider à la prononciation. Un cas remarquable est le marqueur de genre du pronom personne hébraique au masculin  et au féminin qui est inversé : Ata masculin, At féminin !  D’où d’étranges formules dont personne ne semble se soucier telle que  « Baroukh Ata », avec deux modes contradictoires !

Le charme du français tient à son rapport subtil entre l’écrit et l’oral avec un oral qui prend ses distances par rapport à l’écrit, ce que ne fait pas l’hébreu. En français, tout ce qui s’écrit ne se prononce pas pour autant, les mots ne sont pas séparés nettement les uns des autres mais au contraire fortement connectés entre eux , la phrase l’emportant sur le mot, les mots constituant une chaine, ce qui ne peut que dérouter le non initié.  Certes, l’hébreu semble avoir conservé l’idée d’un passage ésotérique entre l’écrit et l’oral, puisqu’il n’écrit pas les voyelles comme il a été dit plus haut et l’on connait la question de la (non) prononciation du tétragramme mais on n’y trouve pas de ‘liaison » au sens du français même s’il y  a le « sheva », correspondant au « e muet » du français, ce qui d’ailleurs rapproche les deux langues, puisque ce « e muet » est inconnu des autres langues latines. La sonorité du français est bien plus complexe à maitriser que celle de l’hébreu telle qu’on entend l’enseigner de nos jours.

 

JHB

30 06 21

 

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jacques Halbronn Amalgames autour des idées de dieux et d’hommes

Posté par nofim le 30 juin 2021

Amalgames  autour des idées de dieux  et d’hommes

Par  Jacques  Halbronn

 

 

Une grande confusion régne présentement dès qu’il est question de dieux et/ou d’hommes comme s’il n’y avait qu’une seule catégorie de dieux et/ou d’hommes. Dans le Livre de la Genése, notamment, de quoi s’agit-il ? Et même , il nous faut nous demander s’il  est question du même dieu dans les premiers chapitres de ce Livre ?

Pour nous, le dieu du premier chapitre de la Genése est un dieu qui a structuré notre humanité terrestre ainsi que le systéme solaire, ce qui est somme toute fort peu de choses en comparaison de l’immensité de l’Univers. Ce dieu n’est ni le dieu de Spinoza –Deus sive Natura- ni l’homme-dieu en tant que créateur au niveau artistique, technique, politique.  Pour nous Möïse –s’il a existé  ou en tout cas ce qu’il représente- tout comme Jésus, appartiennent à ce troisiéme stade qui est celui du « génie », et au prisme de notre anthropocosmologie, du Jupitérien ; D’ailleurs le terme même d’anthropocosmologie met l’accent sur la dualité entre Terre et Ciel

Dans l’Evangile selon Mathieu, on connait ce célébre passage « Que ton  régne arrive sur la Ciel comme sur la terre » qui fait écho à Genése I  « Dieu créa  le Ciel ET la Terre » Toujours cette dualité qui figure dans la Table d’Emeraude.

Selon nous, il y a trois niveaux  de divinités, la première qui serait à l’origine de l’Univers dans sa totalité et qui serait à comparer à une plante qui ne cesse de croitre –ce que nous désignerons en hébreu par « Tsémah » pour l’opposer à « Tsélem », que l’on trouve dans Genése I : « à l’image de Dieu », ce qui est fait à sa ressemblance, donc qui reléve d’une toute autre dynamique, mimétique/ Ce deuxième niveau est le moins bien appréhendé , coincé qu’il est entre le « Deus sive natura » de Spinoza  et  le troisiéme niveau qui est celui de « messies » comme Moise ou Jésus, qui sont des Jupitériens capables de subvertir les anciennes coutumes que ce soit sur le plan des pratiques, des savoirs.

On évitera de commettre des confusions, par ailleurs, à propos de la notion d’Homme à commencer par l’homme jupitérien (qui s’inscrit dans le troisiéme niveau de divinité) et l’homme saturnien. Ce dernier est à considérer en tant que couple, à l’instar des Chapitres II et III du Livre de la Genése qui voit  se créer la femme, la ‘Isha ». Au sein de cette humanité duelle, hommes-femmes-il  y a un équilibre à trouver certes mais on ne saurait confondre un tel  enjeu avec la dualité Jupiter-Saturne ! si la femme peut se mesurer avec l’homme saturnien, il serait vain qu’elle le tentât avec l’homme  jupitérien. Or, l’on ne cesse de confondre ces deux plans. Si  l’égalité au sein du couple saturnien fait sens, elle est irrecevable pour le Jupitérien du premier chapitre de la Genése, à la fois masculin  et féminin – zakhar /neqéva.

En conclusion,  il importe de corriger deux erreurs : celle de confondre Jupiter et Saturne, d’une part et de l’autre l’homme jupitérien  et le dieu « jardinier » qui aménagea notre binome Ciel et Terre. Pour nous Jésus appartient au  troisiéme type. Ni plus ni moins/. Et en ce sens, il est le prototype du Jupitérien, c’est-à-dire du « Juste » (Tsadiq) au sens du dialogue entre Dieu et Abraham au sujet du sort de Sodome (Genése xV) Et Jésus aura bel et bien été victime du « peuple » saturnien en précisant que les Jupitériens n’appartiennent pas au « peuple ». dont ils ont la charge de le libérer de ses chaines.

 

 

JHB

30 06 21

 

 

 

 

 

JHB

30 06 21

Publié dans anthropocosmologiz, PSYCHOLOGIE, théologie | Pas de Commentaire »

Réactions au livre de Jacques HalbronnAPPRENDRE A PENSER “SOLEIL – LUNE EDITIONS ERIC LE NOUVEL

Posté par nofim le 29 juin 2021

 

14 Comments »

14 Réponses

  1. Cher Eric Nouvel
    Ce texte est-il actuellement accessible sur Internet?
    Cordialement
    JHB 06 60 75 52 48

    • Cher Jacques,

      Depuis la Librairie Astres à Parapsy, chose promise, chose due.

      Je vais enfin publier ton texte quand mon internet fonctionnera.

      Je te recontacte prochainement.

      Sincèrement.

      Eric

    • Jacques,

      Ton texte est en ligne. On fera mieux après pour les illustrations.
      Pourquoi pas une interview avec toi sur ce site un jour ?

      Cordialement,
      Eric

  2. Les hommes viennent de la lune et les femmes du soleil……..

    Voilà ce que j’en pense !

    L’inversement des pôles Soli-lunaire comme attribué demande réflexion, sommes-nous pas à la fois Soleil/lune ? . Pourquoi l’homme serait symbolisé par La lune et la Femme par le Soleil ?
    En orient la Lune en astrologie est prioritaire que cela soit le thème d’une femme ou d’un homme et le Soleil passe en second plan.
    En réalité qu’es-ce qu’on voit en priorité dans le ciel, le Soleil et la lune lorsqu’ils ne sont pas cachés par les nuages. L’un domine le jour le Soleil et l’autre la nuit la Lune.
    Les horoscopes donnent la primauté au Soleil qui représente la première maison et fractionne l’horoscope en 12 interprétations visibles dans les magazines ou entendu chaque matin a la radio. On n’imagine pas un horoscope lunaire qui multiplierait par 12 le travail rédactionnel de l’astrologue. 144 versions présentés dans les magazines ou à la radio qui nous rapprocherait un peu plus de la réalité vous ne croyez pas ?
    Par contre , je suis d’accord avec vous sur ce point : « L’astrologie est un phénomène lunaire alors que l’astronomie est solaire » parce-que l’homme est aussi essentiellement psychique donc sensible à l’influence des astres. Le Soleil et la Lune suffit à projeter la dualité de notre monde que l’on retrouve aussi par couple entre l’homme et la femme , le jour et la nuit , la naissance et la mort , le cerveau droit et le cerveau gauche , le matériel et le spirituel , l’astrologue et l’astronome , le patron et on employé , il n’existe pas une chose sans que le contraire se manifeste . Ce qui reviens à dire le fait de défendre une idée ne peut qu’attirer son opposé et cela indéfiniment.
    De rare exemple montre qu’un homme peut se transformer en apparence en femme et que la femme peut se transformer en homme. Sur le plan psychologique un homme peut se révéler d’une grande sensibilité et qu’une femme adopter un solide sang froid face à des situations dramatiques.
    Cette différence sera perceptible par la qualité soit du Soleil ou de la Lune dans le thème de naissance de l’homme ou de la femme. On peut par la seule étude du couple soli-lunaire évaluer la réceptivité du Soleil et de la Lune qui sont les principaux acteurs ; tout comme le spectacle journalier du Soleil et de la Lune dans le ciel.
    Décider que le Soleil représente davantage la femme et que la Lune, l’homme , c’est sous-estimer la réaction des femmes au moment de la pleine lune ou l’influence lunaire est a son paroxysme lors des Pleines lunes très chargé en énergie . Ce qui est d’ailleurs visible lorsque la Lune est également très forte dans le thème de naissance soit par sa proximité à l’ascendant, où recevant de nombreux aspects du corpus planétaire intégré dans la roue du zodiaque. J’ai expérimenté le cycle soli-lunaire dans un forum sur l’astrologie qui était fréquenté par des femmes exclusivement. Es-ce un effet de transfert, mes investigations ont été au-de-là , pour constater une corrélation évidente entre les fluctuations des cycles de la lunaison et les variations psychiques chez le sexe féminin .
    Si l’on considère que l’homme est la Lune qui symbolise l’intérieur, l’introverti, la subjectivité et la femme le Soleil qui nous renvoi à l’extérieur, l’extraversion, l’objectivité. Ce qui revient à dire que c’est le Soleil qui serait en éruption au moment des phases pleines lunes et la Lune dans sa condition passive, recevant le flux du Soleil . Ce qui est certain que la position de la Lune que cela soit dans un thème féminin ou masculin est suffisamment parlante. Comment vous expliquez que les horoscopes traduit dans des journaux féminins soit Solaire, si les horoscopes étaient Lunaires, ils ne seraient pas au nombre de 12 mais au nombre de 144 c’est ça ? . Si je comprend bien la femme serais d’essence Solaire et l’homme s’apprivoisant dans l’effet Lunaire , et la dualité coexistant , l’un se révélant par l’effet miroir de l’autre ?
    Dans le thème d’un nouveau né , c’est la position de la Lune et de ses aspects qui est déterminante dans les premiers mois de sa vie . J’ai un exemple révélateur de vérité sachant que cet enfant est mort dans son berceau à l’âge de 9mois . Un FC (foyer) en capricorne encadré par le couple Lune/Saturne dans le même signe en opposition au Soleil fin du signe des Gémeaux en zodiaque tropical. Naissance du 22 Juin 1959 , décès le 11 Mai 1960 . Le rapport Soleil/Lune non pris dans le filet du pêcheur mais de Saturne . Parfois je me demande si l’âme n’a pas choisi délibérément de partir du corps , voyant ce qu’il pouvais l’attendre comme épreuves . La maison des dons des acquis en Scorpion est encadrée par Neptune/Jupiter qui montre les qualités spirituelles requises, c’est de l’ordre d’un autre registre en matière astrologique. C’est pour montrer que la dimension des luminaires à la naissance, sa constitution dépend ensuite un bien être future qu’il est difficile de juger en tant qu’astrologue. C’est un choix antérieur et lorsque l’âme s’est réellement établit dans le corps et l’esprit, c’est que la vie requière d’une importance primordiale qu’il nous est défendu de juger dans ses apparences astrologiques souvent erronées. Il faudrait que l’astrologue développe des qualités autre que celle inculqué dans les écoles qui pratiquent une astrologie trop axé sur les carrés et les oppositions et pas suffisamment sur la structure globale de la carte du ciel .
    L’étude de l’astrologie c’est avant tout de l’énergie qu’il appartient à l’auteur du thème de canaliser, de trouver son centre en dehors des clichés préfabriqués qui dispersent l’énergie motrice au lieu de l’exploiter dans sa dimension originel. C’est l’instinct que chacun porte en lui-même qui sera le meilleur conseillé sachant que les épreuves sont autant d’opportunité de s’améliorer et non des obstacles qui nous empêche d’avancer. Le Soleil c’est la semence et la Lune c’est la faculté de recevoir le fruit de la récolte, il suffit de vouloir/Soleil pour que la Lune se relie dans la résonnance d’une cause qui ne peut aboutir à un effet.
    Les quatre phases de la lunaison sont déclencheurs d’événement à chaque changement tous les 7jours, cela passe par une évolution, une remise en question nécessaire , un aboutissement et se poursuivre dans une mise à l’épreuve et de renaître indéfiniment .
    Dans le yoga il existe un enchainement 12 exercices qui s’intitulent « la salutation au Soleil » ainsi que 20 exercices pour « la salutation à la Lune » qui montre ce lien magique qui peut unir l’homme et les deux Luminaires par une sorte de prière ou de reconnaissance infini à des astres si proche par la visibilité à l’œil nu de l’astre du jour le Soleil et l’astre de la nuit la Lune
    Je renvois le lecteur à un passage du Livre D’ENOCH : Extrait sur les Luminaires
    A partir du Chapitre 71 :
    http://www.bibleetnombres.online.fr/livenoc2.htm
    Bonne découverte
    Cordialement
    Lunesoleil !

  3. Le capricorne suit le sagittaire, et forcément joue un peu les rabat-joie.

    Bien évidemment la méga tartine qu’a pondu jacques, parle

    de tout et de rien, fuse et diffuse. La femme ni l’homme ne

    sont du soleil ou de la lune. Ils sont de la terre, nés sur la

    troisième planète vivable du seul système habitable connu. Et point. Certes la magie du verbe m’échappe, et je ne saurais traduire en une centaine de pages mon opinion sur le sujet.

    Mais malheureusement, que de prémisses discutables, de désolantes remises à neuf. Tout cela me laisse un gout bizarre. Un sentiment; comment dire, de parler pour ne rien dire….

    La lune est aussi bien, ou aussi mal vécue par un homme que le soleil par l’hom-femme, enfin je ne sais plus… La confusion règne, les néoconcepts fusent sans queue ni tête. La critique est aisée mais l’art est difficile.

    Alors, admettons, en l’occurence qu’il s’agit d’un exercice de style, de l’auteur, qui par son incessant travail sur le terrain mérite le respect. Au moins, il y en a un qui se casse le cul pour que l’astrologie en France ne disparaisse completement.

    Enfin, triste constat, mais on en est la. Ce n’est pas une raison pour lacher sur des principes de bases. Le sexe n’est pas une planete, les exemples concrets de fonctions solaires ou lunaires vécus par hommes ou femmes sans distinctions de sexes sont quotidiens, flagrants, évidents. Enfin, laissons pisser le mérinos. Un jour , l’espoir d’une astrologie un tant soit peu banale et concrète, avec bases théoriques sérieuses seront passées, avant 2012, avant le messie, avant le prochain âge glaciaire, on peut l’esperer, croisons les doigts et vive l’astrologie vivante.

  4. La réaction de christophoros est typique. Beaucoup de ceux qui s’adonnent à l’astrologie y voient une façon de dépasser la dualité masculin/féminin et en fait de la nier en la transposant sur un plan symbolique. Quant aux affirmations selon lesquelles l’astrologie aurait « démontré » que cette dualité n’était pas pertinente, cela montre à quel point on fait dire à l’astrologie ce qu’on veut.

  5. La dualité relève de la fonction marsienne.

    C’est soleil-lune, jour nuit, doux, dur, fin, lourd, mou, dur,

    chargé, vide, branleur, actif, guerrier, pacifiste, etc… Enfin une dualité acyive dans le duo comme dans le duel .

    Le double au tennis, tout ce qui aime le duo. Et entraine le duel, imaginez…

  6. Félicitation Jacques. Je prendrais le temps de donner un modeste avis sur ce travail important

    Roger Hequet

  7. Allo, içi, la terre. Je répète, crrrr, mauvaise réception. Crrrr…

    Je ne nie rien, ne transpose rien, ce que je sais, de ma modeste position de : » qui s’adonne à l’astrologie ». Voir dans le dictionnaire, qui ne va pas tarder a voir un psy. Ce qui est probable c’est que l’humain symbolise ce qui vient du ciel. C’est connu depuis Carl Gustav Jung. Symboliser c’est traduire en image, en émotion, ce qui n’est pas compréhensible par l’intellect.

    La dualité, c’est la tarte à la crème. L’astro que je connais et que j’aime, fait clairement le lien entre unité, dualité et tout ce qui s’en suit. Je suppose que vous voyez d’ou viennent mes réflexions…

    Bien que j’apprécie votre travail de « globe trotter » astrologique.Je suppose que vous vous en moquez.

    Je vous tiens en estime, et je trouve dommage que vous perdiez votre temps dans des considérations historiques, certes intéressantes, mais qui font perdre, au bout du compte le but visé. A moins que de but visé il n’y est point? En tout cas concernant l’astrologie vivante.
    Tiens, pourquoi ne pas « corriger » à la naissance les filles marsiennes, et contraindre nos doux hommes « vénusiens », a un stage chez les paras. Quel dommage…

  8. Bonjour,

    Article intéressant quant à son propos mais trop machiste. Femme solaire d’accord, mais pas dans les termes énoncés plus haut. Quant à l’homme lunaire bien sous tous rapports … Pas clair.

  9. Autre chose. D’accord pour que l’astrologie évolue au-delà du langage de tous les jours, mais l’idéal serait qu’on utilise un langage de tous les jours pour traduire des idées complexes – ce qui n’est pas le cas dans cet article où les notions techniques ne sont pas explicitées et illustrées par des exemples concrets.

  10. Je conseille de lire d’autres textes de l’auteur dont la pensée a évolué en passant par google: « halbronn, femmes »
    JHB

  11. Il est saisissant de percevoir avec qu’elle simplicité se distingue JACQUES HALBRONN : APPRENDRE A PENSER “SOLEIL – LUNE EDITIONS ERIC LE NOUVEL sur un thème déjà particulièrement exposé sur le web. Bravo !

  12. « Les hommes viennent de la lune et les femmes du soleil…….. » et les hommes viennent de Vénus et les femmes viennent de Mars ??

Publié dans ASTROLOGIE | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Trente ans après la publication de son « Attaque réformée contre Nostradamus »

Posté par nofim le 29 juin 2021

Trente ans après   « Une  attaque réformée oubliée contre Nostradamus »

Par  jacques  Halbronn

 

Il y a 30 ans paraissait  une étude consacrée à un texte non recensé dans les bibliographies de Chomarat et de  Benazra qui venaient de paraitre. La contrepronostication à celle de Nostradamus de ¨Pie  Quatriesme -Reims  1561, ouvrage que nous avions découvert dans les fichiers  non encore informatisés du site Richelieu de la BNF. Notre étude « Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561) « Réforme, Humanisme, Renaissance  Année 1991  33  pp. 43-72 accordait la plus grande importance aux épitres que Michel de Nostredame adressa au début des années 1560 au pape Pie IV.

Or, dans une étude parue sur son site du CURA qui accorde au pape une certaine place : »

 « Les publications de l’année 1561 pour l’an 1562 »Transcription de la dédicace au pape Pie IV d’après l’imprimé :

LES PREDICTIONS DE L’ALMANACH DE L’ANNEE 1562
Contenant les declarations d’un chascun moys de l’an.
Consacrez à nostre sainct pere, le pape Pie quatriesme de ce nom,
composez & calculez par M. Michel Nostradamus,
docteur en Medecine, de Salon de Craux en Provence.

PIO IIII PONTIFICI MAX(IMO) [Au très grand pape Pie IV]

,Patrice Guinard ne mentionne (en 2014 ni en 2020, dans sa mise à jour) ni notre article ni le texte auquel il lui est consacré tout en reproduisant un ensemble de textes  et de pages de titre qui figuraient déjà dans le dit article de 1991 pourtant tout à fait accessible et signalé sur les moteurs de recherche  et l’on découvre que notre étude bien  signalée  sur « Persée » ; https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_1991_num_33_1_1808)  aura été largement recensée 

 

Bibliographie internationale de lH̀umanisme et de la Renaissance

https://books.google.fr › books

 

1996

2655 HALBRONN ( Jacques ) , Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus ( 1561 ) , in R.H.R. , XVjaII ( 1991 ) , n ° 33 , p.43-72 , fac – sim . , bibliogr .

 

 

Bibliographie Internationale de l »Humanisme et de la …

https://books.google.fr › books

 

1995

1448 HALBRONN ( Jacques ) , Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus ( 1561 ) , in RHR , 33 ( 1991 ) , p.43-72 . 1449 MANOLESCO ( Ionela ) …

 

Storie di libri e tradizioni manoscritte dall’Antichità …

https://books.google.fr › books

Cecilia Mussini, ‎Stefano Rocchi, ‎Giovanni Cascio · 2018 · ‎Books

114–132 Halbronn, Jacques (1991): “Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)”, in: Bulletin de l’Association d’étude sur l’humanisme, …

 

 

Bibliographie Nostradamus – Valorisation du patrimoine et …

https://blogs.univ-jfc.fr › vphn › bibliographie-nostrada…

 

  1.  

GERSON, S., Nostradamus, le prophète de nos malheurs XVI-XXI, Paris, Tallandier, 2012; HALBRONN, J., Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus …

 

 

Jacques Halbronn Les modes de validation des faussaires, Les faux …

https://www.youtube.com › watch

 

 

jacques halbronn Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au …

http://nofim.unblog.fr › 2021/02/24 › jacques-halbronn-s…

 

jacques halbronn Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au corpus … 1991 Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561 … in revue …

 

 

Analyse nostradamienne : Avatars du centurocentrisme et du …

http://nostredame.chez-alice.fr › nhalb74

 

  1.  

“Mr. Halbronn pense que le quatrain X, 18 des Prophéties, qui commence par ce vers … L’année suivante, une attaque contre Ronsard, devenu fervent partisan des … 6 Cf. “Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)”, Réforme​, …

 

 

Analyse nostradamienne : Les épîtres nostradamiques, leur …

http://nostredame.chez-alice.fr › nhalb100

 

  1.  

par Jacques Halbronn … En 1991, quand nous avons publié notre article, “Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)” dans Réforme …

 

 

Thèse de Jacques Halbronn : Bibliographie des études sur le …

http://ramkat.free.fr › thalbb

 

  1.  
  2.  

-Benazra, R. (1993), Intr. à la réédition des Prophéties de Nostradamus de 1557, … -Halbronn, J. (1991.3), “Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus …

 

 

Analyse nostradamienne : Réponse aux observations parues dans …

http://ramkat.free.fr › nhalb27

 

  1.  

1 – Un faux almanach de Nostradamus paru sous la Ligue … Notre recherche nostradamologique – collaboration Halbronn - Van Berkel – a conduit … période, notre étude “Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)”, Réforme, …

 

 

<b><font size= »6″>Researches 51-60</font></b> – Mario Freedom’s …

http://www.propheties.it › Researches51-60

 

  1.  

par Jacques Halbronn. A examiner le corpus centurique, on a parfois l’​impression que Nostradamus n’est jamais mort. … (cf. notre article dans la revue RHR, °33 « Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus », datant de 1561​.). A la fin …

 

 

RI OPAC – Regesta Imperii

http://opac.regesta-imperii.de › lang_de › suche › ts=At…

 

  1.  

L’attaque des cháteaux de Thuin el de Mirwart par l’éveque de Liege Adolphe de … Une attaque réforme oublie contre Nostradamus · Halbronn, Jacques E..

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Plus  étonnant, nous trouvons sur le site du CURA une étude de Robert Benazra qui mentionne notre étude sans que  Guinard en ait pour autant pris connaissance !

 

Les Pronostications et Almanachs de Michel Nostradamus  avec une note de Patrice Guinard :

 

Note P.G.: Ce texte de l’auteur du « Répertoire Chronologique Nostradamique » (Paris, Trédaniel et La Grande Conjonction, 1990) pourra être complété et au besoin corrigé par les études de la section « Almanachs & Pronostications » du Corpus Nostradamus, et comme la recherche avance, voir mon bilan d’octobre 2014..
 

 

On ne peut que s’interroger-au bout de trente ans sur l’absence de mention d’un texte que l’on peut juger  important, publié par une revue estimée, Réforme Humanisme et Renaissance qui avait publié en 1986 l’étude de Chantal Liaroutzos sur l’emprunt des Centuries  à la Guide des Chemins de France et largement signalé dans les travaux de Patrice Guinard d’autant que sa propre publication recoupe largement  notre étude évidemment signalée dans notre thèse d’Etat de 1999. On  comparera  notre étude de 1991 (sur Persée) avec celle de P.  Guinard que nous avons signalée pour déterminer sur la dite étude aura été utilisée- malgré son silence- par Guinard  ou bien si le fait de ne pas y recourir  a pu hypothéqué sa publication.

Trente ans après, il est clair que nous pourrions apporter des éclairages supplémentaires notamment sur l’usage de certains passages des épitres au Pape que l’on retrouve dans tel ou tel quatrain des éditions centuriques (cf  notre post doctorat soutenu en 2007, il y  aura donc bientôt 15 ans ; « Le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au xVIIe siècle » on le trouve sur SCRIBD_ autour de l’ Eclaircissement des veritables Quatrains de Maistre Michel Nostradamus, Amsterdam(?), 1656,  édition  dont  Guinard ne dit mot dans sa série d’articles  du Corpus Nostradamus • Ce post doctorat est signalé dans Wikipedia dans l’article qui nous est consacré.

 

 

 

 

 Signalons notamment notre étude de 2012 sur le site propheties.it

 

Researches 121-130

121 – Antoine Crespin et le quatrain VIII, 76 Plus Macelin que roy en Angleterre
Par Jacques Halbronn On sait que l’une des questions lancinantes concernant la genèse des quatrains centuriques tient au fait qu’Antoine Crespin, dans les deux éditions de ses Prophéties dédiées à la nation française et à la puissance divine, y a inscrit un grand nombre d’éléments qui recoupent des quatrains centuriques. Est-ce le signe que Crespin avait, au début des années 1570, eu sous les yeux une édition à 10 centuries, puisque les quatrains ainsi concernés se répartissent entre les deux premiers volets de l’ensemble centurique ou bien est ce l’indication que l’on aurait récupéré des textes de Crespin pour confectionner une partie des quatrains répartis entre les dix centuries ?
Il apparait au réexamen d’un manuscrit insuffisamment exploité, dont le collectionneur de nostradamica Daniel Ruzo avait une copie, à savoir Les praedictions de l’almanach de l’an 1562, 1563 et 1564 (sic), daté du 20 avril 1561 repris dans une Reproduction très fidèle d’un manuscrit inédit (sic) de M. de Nostredame, dédié à S. S. le Pape Pie IV, Marienbourg, 1906. Robert Amadou s’est fortement intéressé au document dont il s’agit ici[10] dans une annexe de son « dossier » L’astrologie de Nostradamus’, Poissy, ARRC, 1992 (pp. 402-413) sous le titre « Nostradamus au Pape Pie IV. Lettre ouverte (1561) »
Pour Robert Amadou, cette épitre-préface au Pape, en italien, est apocryphe : « Nous tenons pour apocryphe le texte, différent des deux précédents, d’une prétendue lettre de Nostradamus à Pie IV qui n’existe plus qu’en traduction italienne » . Amadou n’a pas vu qu’il ne s’agissait pas de l’épitre mais de la Préface, tronquée, qui lui fait suite…
Quant à Robert Benazra il passe à côté de la « Préface », coincée entre l’épitre au pape et les prédictions pour 1562 (Les pronostications et almanachs de Michel Nostradamus, site CURA) :
« Le XVIe siècle nous a transmis un manuscrit en français comportant plusieurs passages autographes de Nostradamus Les Praedictions de l’almanach de l’an 1562, 1563 et 1564 par M. Michel de Nostre dame Docteur en medicine. Faciebat M. Nostradamus. Salonae petreae provinciae. XX Aprilis 1561. Cette copie manuscrite de 222 pages est restée inédite. Les Prédictions sont dédiées au Pape Pie IV dans une épître, datée de « Salon de Craux en Prouence, ce XX avril 1561″. Malgré son titre, l’ouvrage porte essentiellement sur l’année 1562, avec quelques anticipations pour les années suivantes. Il ne semble pas que ce manuscrit destiné au pape lui fut envoyé, car on remarque dans le texte de nombreux espaces blancs, prouvant que Nostradamus n’avait pas entièrement revu son texte. On sait effectivement que le secrétaire de Nostradamus laissait des espaces blancs, à remplir plus tard, quand il n’arrivait pas à lire le texte original. Les troubles du printemps 1561 à Salon et la fuite de Nostradamus à Avignon expliquent sans doute ces particularités. » Or, la fortune de l’ouvrage en Italie précisément pour des années ultérieures prouve qu’il n’en est rien.

L’éditeur du manuscrit qui, lui, a compris, le lien entre le texte français et le texte italien, écrit en marge « Macelin Boucher, v . Barozzi 1566, fol.. 9 verso », ce qui est pertinent puisque le manuscrit en question a été traduit, du moins partiellement, en italien, en ce qui concerne la fin de la « Préface », et que Francesco Barozzi en a fait un commentaire dans ses Annotationi au chapitre V de son Pronostico Universale, Bologne, 1566.(BNF V 1193) « Delli horibili specttacoli & avenimenti dell’anno 1567.
On prendra pour exemple le cas du quatrain VIII 76 dont certains éléments se trouvent dans les Prophéties du dit Crespin. On ne peut s’empêcher de faire un rapprochement entre ce quatrain et un passage, situé à la fin de la « Préface » que Nostradamus consacre à la période allant jusqu’à l’an 1570, et qui fait suite à son épitre à Pie IV. En fait, l’ensemble ne va guère au-delà de 1567, comme d’ailleurs son almanach. Il faudrait vérifier si le dit almanach fait écho à de telles prédictions apocalyptiques.
« Et ne veux rien mettre de l’an 1567 que dans le mois d’Avril naistra un (sic) de quelque grand Roy et monarque, qui fera sa fin cruelle et sanguinolente mais la ruine de son régne oncques ne fut pire ne plus sanguinaire. On le nommera MARCELLINUS mais on lui ostera de son nom l’R.’ »
Si on enlève, le R de Marcellinus, on arrive à macellinus, ce qui nous renvoie à « macelin », boucher, Ce qui est à rapprocher du quatrain VIII 76 : En latin, le macellum est le « marché aux viandes » Le quatrain ne restitue pas le jeu de mots et ne fait sens que par référence au texte en prose.

« Plus macelin que roi en Angleterre
Lieu obscur nay par force aura l’empire
Lasche sans foy, sans loy saignera terre
Son temps s’approche si pres que je souspire »

Ce quatrain est souvent utilisé pour qualifier Cromwell (Garencières, 1672) et plus tard Napoléon..

On trouve le premier vers chez Crespin :
« A la maison de monsieur de Cursol
Plus macelin que roy en Angleterre, lieu obscur nay par force aura l’empire, froid, siccite, danger vers les frontières, mesmes où l’oracle a pris commencement »
On trouve le mot « boucherie » dans l’almanach de Nostradamus pour 1565 :
« L’oracle qui est en apres présage de merveilleux ?????as par la mort de plusieurs par la inenarrable cruauté d’un qui sera cause d’une grande boucherie »

Nous pensons que Nostradamus a fait un jeu de mot, il est passé de boucher, macelin, à Marcellinus.
Dans les années 1560, un ouvrage joue un rôle important, sous le nom de
Livre merveilleux contenant en brief la fleur et substance de plusieurs traictiez tant des Propheties et revelations qu’anciennes Chroniques, ouvrage lié au nom de Telesphore de Cosenze.[11]. et qui porte un nom très proche de celui qui sera associé au Mirabilis Liber, alors qu’il ne faut pas confondre les deux recueils de « prophéties et révélations »
On y parle de Satan « mis hors de prison ». et qui va régner un temps mais « en l’an 1569, la terre changera de seigneur » (In Prophétie de l’abbé de Cambrézy, trouvée en un vieil exeplaire,laquelle commence au regne du Roy François, à la fin du recueil, Fol 52 verso). Certaines éditions portent l’année 1566 en page de titre. Par la suite, l’ouvrage sera doté d’une annexe lui permettant d’être en prise sur les années 1580.
– Barozzi cite littéralement et mot à mot le passage de Nostradamus concernant un avenir très proche, puisque son texte parait en 1566, en le reprenant d’une traduction italienne parue depuis peu et dont a conservé plusieurs éditions :
« L’anno 1567 nel mese d’April nascera un di cualche gran Re & Monarcha (..) & si chiamera Marcellino ma sara levato dal suo nome la R. »
Barozzi pense qu’il doit s’agir d’un Antéchrist « tutto contrario » au Christ
Il est étonnant que l’on n’ait pas fait le rapprochement avec le quatrain VIII 76, du fait de ce mot Macelin si particulier en français. Il est clair que Barozzi n’a pas connaissance, à l’époque, des Centuries et pour cause.
Epilogue
On nous dit que l’almanach de Nostradamus pour 1567 est introuvable bien qu’il ait été réédité – on en connait actuellement la seule page de titre, au début du XXe siècle. Heureusement, nous disposons de sa traduction imprimée en italien
Almanach per l’anno DMLXVII composto per M. Michele Nostradamo Monte Regale; conservé à Cracovie (Pologne), daté du 15 juin 1566.
C’est la continuation du programme de 1563 qui devait couvrir jusqu’en 1570- en fait il n’était pas allé plus loin que 1567. Cette fois, Nostradamus a en vue les années 1567, 1568 & 1569/1570/.

On aura compris que selon nous, un certain nombre de quatrains des centuries sont composés à partir de prédictions en prose de Nostradamus et que cela ne se limite pas aux seuls quatrains des almanachs. En ce sens, Nostradamus serait bien l’auteur de quatrains centuriques mais de façon indirecte, c’est à dire que sa terminologie se serait maintenue mais non l’agencement de son discours.
En ce qui concerne les épitres en prose figurant en tête des deux premiers « livrets », nous relèverons deux points.
En ce qui concerne la Préface à César, le mot Préface pourrait se référer à l’almanach pour 1562, où ce mot figure à deux reprises. Que penser, par ailleurs, de ce passage (p. 138) « J’ai réservé à cette calculation et autres présages pour un petit opuscule apart où plus amplement j’ay mis par escrit ses significations « ? Ailleurs : « comme plus à plein je déclareray à la préface du présent présage »
On rapprochera ces extraits de la fin de la Préface à César qui pourrait en dériver : « comme plus à plein i’ay rédigé par escrit aux miennes autres prophéties » et « espérant toy déclarer une chacune prophétie des quatrains ici mis ». Il est peu probable que les explications annoncées de Nostradamus se limitaient à des séries de quatrains. A l’évidence, Nostradamus, comme le montre l’almanach, dans sa version complète, pour 1562, nous montre au contraire un homme qui entend se faire comprendre sans détour.
En ce qui concerne l’Epitre à Henri II, nous noterons que dans l’épitre au Pape, ce n’est pas au roi (mort en 1559) mais à la reine mère que Nostradamus déclare transmettre ses recherches : « laquelle préface au commencement de ma calculation je communiquay à la Sérénissime Maiesté de la Royne, Régente du Royaume, monarque d’incomparable débonnairité «
Entendez par « préface » non pas l’épitre qui justement la précède et l’annonce mais une présentation d’ensemble. Nous découvrons un autre visage de Nostradamus, qui n’est celui du poéte qui se cache derrière un certain hermétisme se prétant à toutes les lectures, ni celui de l’astrologue ne considérant que l’année qui vient. A partir des années 1560, c’est un Nostradamus qui n’hésite pas à embrasser plusieurs années à la fois- ce qu’il faisait d’ailleurs dans ses consultations (cf Lettres Inédites, intr. J. Dupébe,Droz, 1983) – et à dire les choses de façon assez forte pour que tout le monde comprenne et se prépare. La connaissance des textes en prose est d’autant plus importante qu’elle sous-tend littéralement les quatrains qui en sont issus/
Quant à Crespin, peut-être a-t-il eu accès aux traductions italiennes du manuscrit, lui qui semble assez fortement marqué par l’Italie. Ainsi sa Pronostication générale est située en la cité de Messsine, Sicile , au 17 juin 1572. Mais quand il emprunte aux Prédictions pour 1562, cela ne peut se faire qu’en ayant eu accés au dit manuscrit, ce qui suppose bel et bien une proximité avec le cercle restreint familial et les documents dont le testament de 1566 leur a confié la garde.

 

 

 

 

JHB

29. 06 21

 

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jacques Halbronn Dix ans après « Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique »

Posté par nofim le 26 juin 2021

 

 

 

 

Dix ans après « Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique »

Par Jacques  Halbronn

 

 

En 2011, Gérard Morisse  avait  fait paraitre, à Bordeaux,  dans la Revue Française d’Histoire du Livre un ensemble d’études consacrées au corpus Nostradamus (n° 132) sur environ 150 pages. C’était 4 ans après notre soutenance de postdoctorat à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes intitulé « Le Dominicain Jean Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle ». Trois ans plus tôt, le même Gérard Morisse avait publié un travail de Patrice  Guinard sur le même corpus dont nous prenions le contre- pied à moins que cela n’ait été le contraire puisque Guinard défendait le dit corpus contre nos critiques.

C’est l’occasion,  avec dix années de recul, de faire le point sur l’avancée de nos travaux sur le sujet. Cela dit, en 2013, nous avons mis en ligne toute une série d’études sur le site de Mario Gregorio, Propheties.it. ce qui venait déjà prolonger le dossier de 2011. Encore plus récemment  nous avons mis en ligne sur SCRIBD un copieux dossier sur les légendes dorées prophétiques de Nostradamus à André Barbault/ Mais nombreux sont ceux qui  ne prennent pas la peine de lire  consciencieusement la littérature sur le sujet/

Notre principale contribution  concerne  la notion de « Nostradamus Bis », où nous montrons dans  une série de trois articles, mis en ligne notamment sur  Nofim.unblog  Halbronn, que les contrefaçons sont essentiellement des recyclages de textes parus dans un autre contexte que celui des éditions centuriques.  Le cas le plus intéressant est probablement celui de la Préface à César et de la parodie qu’en fit en 1556 Antoine Couillard Du Pavillon. Le probléme du Recueil des Présages  Prosaiques, édité en 1999 par  Bernard Chevignard (ed Seuil) tient au fait qu’il ne comporte ni les Préfaces, ni les développements techniques. Or, nous pensons que l’une des publications annuelles de 1555 devait comporter une Préface de Nostradamus à son fils, César, qui venait de naitre.  La même équivoque pour l’Epitre à Henri II  mais cette fois nous disposons de l’exemplaire concerné que nous avons reproduit en 2002 dans nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus » (Ed Ramkat). Il s’agit des Présages Merveilleux pour 1557  dont le titre même mentionne une Epitre au Roi mais celle-ci est datée de 1556 et non de 1558  Déjà en  1982, Daniel Ruzo, dans le Testament de Nostradamus, avait fourni la reproduction de certaines donnnées et d’ailleurs c’est de lui (ou de  sa veuve), envoyés depuis le Mexique,  que nous avions obtenu  les documents.reproduits en 2002. Mais apparemment, les chercheurs n’avaient pas daigné en tenir comote.

Un autre paramétre qui aura contribué à brouiller les pistes est le recyclage de quatrains  imités de ceux des almanachs de Nostradamus et notamment ceux que l’on trouve chez un autre Antoine,  Antoine Crespin. En 2002, nous en étions encore à penser que Crespin avait pillé les Centuries pour sa propre production. Mais, désormais, il est clair que c’est l’inverse qui s’est produit à savoir que les  faussaires auront récupéré les textes de Crespin pour fabriquer des Centuries de quatrains.

Enfin, il  apparait que ce n’est qu’au début des années 1590 que va émerger le second volet des Centuries,. Alors que pour le premier volet, nous disposons d’éditions successives entre 1588 et 1590,  en ce qui concerne le second volet, on ne dispose que d’une seule et unique mouture  de 300 quatrains.  La thèse selon laquelle le second volet serait déjà paru en  1568 est absolument indéfendable  malgré le zéle d’un Patrice Guinard..

Une pièce manque à notre documentation,  bien que décrite par Ruzo, c’est une édition de 1588 dont on ignore ce qu’elle a pu devenir ; Or, la question qui se pose à son sujet est celle de la numérotation  des quatrains de ce qui est probablement la toute première édition centurique authentique. Cela permettrait notamment de montrer que le texte de 1570 sur l’Androgyn  qui  a la particularité insigne de désigner le numéro du quatrain  signalé et bien entendu la Centurie, est un un faux antidaté tout à fait anachronique.

Insistons enfin , une fois de plus, sur les preuves iconographiques, à savoir que les vignettes utilisées pour fabriquer les éditions  lyonnaises  1555 (à 4 centuries) et 1557 (à 7 centuries) sont prises d’almanachs pirates parus du vivant de Nostradamus, au début des années 1560 (notamment chez Barbe Regnault) dont les vignettes différaient sensiblement de celles des almanachs officiels de Michel de Nostredame. Enfin, il importe d’accorder la plus grande attention à tout ce que Nostradamus a envoyé au pape Pie IV,  à partir de 1562 et dont on a notamment des traductions italiennes. Nous disposons d’une réédition du début du XXe siècle d’un tel corpus, conservé à la  Réserve Bibliothèque de Lyon La Part Dieu  et que nous mettrons prochainement en ligne. Dans ce dossier, Nostradamus  fait des prévisions pour 1566-67 autour d’un personnage qu’il appelle Marcelin et qui  a une dimension antéchristique. Ce Marcelin  se retrouve dans un quatrain des Cenruries en « Macelin ». Selon nous, ce manuscrit  est aussi important que le Recueil des Présages Prosaïques qu’il complète.( cf  notre étude vieille de 30 ans  Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561) Réforme, Humanisme, Renaissance  Année 1991  33  pp. 43-72qui aborde déjà  la correspondance de Nostradamus avec le Saint Père. https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_1991_num_33_1_1808. Cette attaque avait échappé à Chomarat et à  Benazra dans leurs

bibliographies respectives  qui venaient de paraitre alors.

  Mais étrangement Patrice Guinard ne mentionne pas notre publication de 1991  dans son dossier sur le site du CURA: CORPUS NOSTRADAMUS 181 — par Patrice Guinard
« Les publications de l’année 1561 pour l’an 1562é

 

 

 

JHB

27 06 21

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn Présentation de ‘Paroles d’astrologues », propos recueillis par Michèle Nucci (1996-1997)

Posté par nofim le 26 juin 2021

Présentation  de    « Paroles d’astrologues », propos  recueillis par  Michèle Nucci ( 1996-97)

 

Nous envisageons de mettre en ligne prochainement cette  enquête peu connue  menée par Michèle Nucci., voilà une quart de siècle, auprès de 12  astrologues, de  signes zodiacaux divers, ce qui nous fait penser à la collection Zodiaque de Tchou, au début des années 80 . Dans les deux cas, nous avions été choisis grâce à notre signe de naissance, le Sagittaire : Paule Houdaille,  Jean-Pierre Nicola, Lynn Bell, Pascale Bergeron, Solange de Mailly-Nesle, Iréne Andrieu, André Barbault (décédé),  Luc Bigé, Jacques Halbronn,  Joelle de Gravelaine (décédée), Robert Amadou,(décédé) Jacques  Berthon (décédé).   Une telle entreprise n’est d’ailleurs pas sans rappeler le Nouveau Guide de  la Vie Astrologique, paru en 1994 (Ed . de la Grande Conjonction) et qui déjà  était   constitué par des échanges par le biais de la télécopie et nous y voyons un complément  et  en fait,Michèle Nucci  était la bonne personne pour mener à bien une telle entreprise    Une notice (auto) biographique (avec la  date de naissance) introduit chaque entretien.

En ce qui nous concerne, certains éléments de l’entretien datent quelque peu, à plus d’un titre et cela doit valoir pour d’autres  également. Les propos que nous tenions correspondent à la réédition en 1993 de nos Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers) et ne correspondent plus  à notre approche actuelle  que nous qualifions d’Anthropocosmologie. (cf aussi  L’astrologue face à son client, les ficelles du métier,  Paris, Ed. La grande conjonction, 1995)

Cela reste un panorama sociologiquement très riche de l’Ecole Française d’Astrologie à la fin du siècle dernier., une fascinante entrée en matière au cours de près de 200 pages. A partir des personnalités interviewées, bien d’autres noms apparaissent comme ceux de Daniel Verney,  de Dane Rudhyar, Bernard Dumont, René Allendy,  Alex  Ruperti,  Jacques Dorsan, Jean Carteret,  Maurice Privat, Yves Christiaen.  Il serait bon de retenter une même expérience de nos jours auprès de Denis Labouré, de Patrice Guinard, Roger Héquet, Franck  Nguyen,  Gilles Verrier, Catherine Gestas,  Yves Lenoble, Maurice Charvet, Alain de Chivré, Emmanuel Leroy,  Samuel Djian,  Catherine Aubier, Didier Geslain, Bernard Blanchet, Béatrice Crozat  et quelques autres.

Trois questions (se) pose Michèle Nucci : »  conception de l’astrologie, où se situe l’astrologie, c’est quoi un astrologue. Mais à chacun de raconter son parcours.

 

JHB

26 06 21

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jacques Halbronn La dimension anthropocosmologique de l’Astrologie Mondiale des Grandes Conjonctions

Posté par nofim le 26 juin 2021

La dimension anthropocosmologique  de l’Astrologie Mondiale des Grandes Conjonctions

Par  Jacques  Halbronn

 

Dans notre thèse de 3e cycle en Etudes Orientales (1979 Paris III EPHE Ve section, parue en 1985 sous le titre « Le Monde Juif et l’Astrologie » (Ed Arché, Milan), nous avons consacré un de nos trois volets, à Abraham Bar Hiyya et à Abraham Ibn Ezra et si le second est bien connu, il semble que le premier ait été négligé par certains historiens de l’astrologie des Conjonctions Jupiter Saturne . On pense notamment à Denis Labouré dans son récent ouvrage « Astrologie et Religion au Moyen Age ». qui ne mentionne d’ailleurs pas notre thèse dont le titre initial était La problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age espagnol  (cf Le Monde Juif, pp. 139 et seq). En fait, Labouré semble vouloir ignorer la contribution juive à l’Histoire de l’Astrologie Mondiale en se focalisant sur l’apport des astrologues musulmans, suivant en cela Richard Lemay (Abu Mashar,  Beyrouth, 1962)

On retiendra qu’un certain consensus existait pour fixer une échéance importante  pour la fin du XVe siècle (LE RECOURS AU LANGAGE ASTROLOGIQUE DANS. LA FORMULATION DE LA PENSEE JUIVE AU MOYEN AGE. par JACQUES HALBRONN Commmunication congrès SIEPM ; Bonn,  1980), et force est de constater que des changements majeurs eurent lieu à cette époque (Réforme,  Grandes Découvertes, intégration des Juifs dans la culture occidentale etc)

 

Nous pensons utile de mettre en perspective cette théorie des Grandes Conjonctions par rapport à l’Histoire de l’Astrologie Mondiale au XXe siècle. D’aucuns nous reprocheront de nous intéresser à la modernité de l’astrologie  mais celle-ci éclaire rétrospectivement  les siècles antérieurs.

C’est ainsi que l’on ne met pas suffisamment l’accent sur l’importance accordée par la dite théorie au zodiaque en se focalisant sur les planètes. Il est vrai qu’au prisme de l’astronomie, les configurations astrales offrent une réalité  « scientifique » plus évidente que le cycle des saisons et notamment les équinoxes et les solstices dont on serait tenté de penser que cette référence reléve du métalangage astronomique. Albumasar, en tout cas, n’aurait pas songé à déconnecter  les dites conjonctions des signes qui les accueillaient ou  en tout cas des Eléments auxquels les dits signes appartenaient : Feu, Terre, Air, Eau – ce qu’on nomme Triplicités puisque chaque Elément regroupe 3 signes formant un triangle.  On peut certes avoir des doutes sur la pertinence d’un tel classement  et d’une telle  répartition mais ce que nous retiendrons, c’est la dialectique structurelle  entre cycle planétaire et cycle saisonnier (tropique). C’est cette dialectique qu’André Barbault  dans ses travaux en astrologie « mondiale ». Il n’aura retenu que l’idée de conjonction entre deux planétes en évacuant le référentiel saisonnier, à savoir à quel endroit de l’écliptique la rencontre avait lieu, ce qui lui permettait d’espèrer d’être mieux vu par les astronomes, comme on l’a expliqué  plus haut.

C’est bien là une question majeure pour la pensée  astrologique que d’intégrer ou non une telle dialectique que nous qualifierons d’anthropo-cosmologique, c’est-à-dire connectant phénoménes terrestres et célestes, ce qui nous renvoie évidemment à une forme de géocentrisme, d’anthropocentrisme.

Pour notre part – car notre démarche d’historien n’exclue pas, en ce qui nous concerne,  notre propre recherche dans le domaine en question- nous pensons que la recherche doit commencer par noter si certains événements  ou séries d’événements n’ont pas lieu dans les mêmes régions de l’écliptique (cf notre Astrologie selon Saturne, ed La grande conjonction, 1994) et ce n’est que dans un deuxiéme temps qu’il conviendrait de déterminer quels sont les facteurs qui ont pu impacter les zones en question, ce qui est d’ailleurs assez secondaire, à un premier niveau. Que nous importe, en effet, si telle ou telle configuration astrale avait lieu dans les- dites zones, ce qui compte n’’est-il pas que ces zones soient bel et bien circonscrites. On pourrait certes  qualifier d’empirique une telle méthodologie mais cela évite d’inverser la démarche en partant du cosmos pour aller vers l’anthropos au lieu du contraire. En effet, le cosmos englobe toutes sortes de facteurs et de combinatoires, d’aspects entre  planétes sans oublier  les étoiles fixes, les constellations  -  alors que l’anthropos se contente de noter que certaines zones de l’écliptique sont particulièrement sensibles.  Avec Barbault, on est en présence d’une astrologie « hors sol » qu’il s’agisse de la conjonction Saturne-Neptune ou de l’indice cyclique (cf Le Pronostic Expérimental en astrologie, Paris, Payot, 1973).

Rappelons que chez Albumasar, tout son systéme repose sur le passage périodique d’une triplicité élémentaire à une autre. Pour notre part, nous observons plutôt le passage sur les axes équinoxiaux  et solsticiaux, ce qui reléve des quadruplicités – les signes dits cardinaux- et non des triplicités. Notons que les triplicités s’articulent sur les trigones et les quadruplicités sur les carrés et les opositions.

Cela dit, nous comprenons qu’une astrologie liée au cycle des saisons puissent faire probléme car les dits axes ne sont pas matérialisés par astres repérables.  Que peut signifier en effet le passage d’une planéte sur l’ axe équinoxial ? On peut à la rigueur préférer une configuration entre une planéte et une étoile fixe. Or,qu’est ce qui a permis de découvrir la précession des équinoxes, n’est ce pas le fait de noter l’étoile fixe correspondant aux dites équinoxes et notamment à celui de printemps dans l’hémisphère nord ? Cela prouve bien que la pratique de connecter les équinoxes avec des étoiles fixes a été établie de longue date. (cf les textes de l’astrologue britannique William J. Tucker). On voit qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre zodiaque saisonnier et étoiles fixes, contrairement à ce que pensent les astrologues dits « sidéralistes ».

En refusant d’ancrer l’astrologie planétaire sur le cycle saisonnier – sous une forme ou sous une autre- André Barbault- et ceux qu’il entraina derrière lui  allait se priver  ipso facto  d’une méthodologie valable comme celle décrite plus haut, commençant par relever les zones de l’écliptique impactées  par telle série d’événements du même ordre, au regard de l’anthropologie.

Si l’on prend le cas des Deux Guerres Mondiales, note Barbault (cf Les astres et l’Histoire, Paris, Pauvert, 1967), on remarque des « amas » planétaires (planetarium), du fait d’une  non « répartition » (cf Dictionnaire de Gouchon) égale des planétes, lors de ces moments historiques. Mais Barbault tombe alors dans l’excés inverse, à savoir que cette notion de « concentration » planétaire (de Jupiter jusqu’à Pluton en un seul et  même graphique ) ne comporte aucune cyclicité régulière, ce qui est le propre de l’analyse astronomique du systéme solaire  et par ailleurs, les régions zodiacales impactées dans les deux cas ne relévent  pas davantage d’une quelconque cyclicité saisonnière.

 

JHB

26. 06 21

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jacques Halbronn L’apport juif médiéval à l’Astrologie Mondiale des Grandes Conjonctions Jupiter Saturne

Posté par nofim le 25 juin 2021

L’apport  juif  médiéval    à l’Astrologie Mondiale des Grandes Conjonctions Jupiter Saturne

Par  Jacques  Halbronn

 

Dans notre thèse de 3e cycle en Etudes Orientales (1979 Paris III EPHE Ve section, parue en 1985 sous le titre « Le Monde Juif et l’Astrologie » (Ed Arché, Milan), nous avons consacré un de nos trois volets, à Abraham Bar Hiyya et à Abraham Ibn Ezra et si le second est bien connu, il semble que le premier ait été négligé par certains historiens de l’astrologie des Conjonctions Jupiter Saturne . On pense notamment à Denis Labouré dans son récent ouvrage « Astrologie et Religion au Moyen Age ». qui ne mentionne d’ailleurs pas notre thèse dont le titre initial était La problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age espagnol  (cf Le Monde Juif, pp. 139 et seq). En fait, Labouré semble vouloir ignorer la contribution juive à l’Histoire de l’Astrologie Mondiale en se focalisant sur l’apport des astrologues musulmans, suivant en cela Richard Lemay (Abu Mashar,  Beyrouth, 1962)

 

JHB

25 06 21

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jacques Halbronn Benoist Rigaud et le second volet des Centuries, dans le camp d’Henri de Navarre

Posté par nofim le 25 juin 2021

 

 

Benoist Rigaud et le second volet des Centuries, dans le camp d’Henri de Navarre.

Par  Jacques  Halbronn

 

En 1997,  nous avions montré  (les prophétie et la Ligue, Colloque Prophétes et Prophéties, Ed de l’ENS) que le premier volet  des Centuries nostradamiques, était marqué par une hostilité  à l’encontre du camp d’Henri de Navarre, autour du quatrain IV, 46 , qui avait été rajouté en 1589,

« Garde-toi  Tours de ta proche ruine », Tours étant la capitale du camp en question qu’avait rejointe Henri III, peu avant son assassinat à Saint Cloud.

Le présent texte entend apporter cette fois un éclairage en ce qui concerne le second volet. On s’intéressera notamment  à la récupération de certaines formules d’Antoine Crespin, qui paraissent dans ses textes des années 1570 puis  aux emprunts à la Guide des Chemins de France de Charles Estienne qui sous tendront des quatrains du même second volet (introduit par l’Epitre à Henry Second)

Dés 1992, nous avions signalé l’intérêt que nous portions à l’œuvre d’Antoine Crespin , avant donc la parution l’année suivante de l’édition critique par Pierre Brind’amour des 453 premiers quatrains centuriques (Lyon, Macé Bonhomme, 1555) qui en fera un usage important notamment à partir de l’ouvrage du dit Crespin , » Prophéties dédiées à la puissance divine (1572) » que nous citons-«  que nous reproduirons en 2002  dans nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus ed Ramkat) Dans notre thèse d’Etat de 1999, nous lui avions déjà consacré une certaine place (Le texte prophétique en France,  Presses Universitaires du Septentrion). L’étude dont il s’agit  s’intitule « Pierre d’Ailly ; des conjonctions planétaires à l’Antéchrist » Colloque européen 16-17 mai 1992 De Pierre d’Ailly  à Christophe Colomb, Bulletin de la Société Historique de Compiégne (1992, pp. 68-70)

On y  trouve quelques pages relatives  à ce Crespin : « sous le titre  « Crespin, un « Nostradamus » hostile aux Juifs.

Nous débutons ainsi : » Sans vouloir ici donner la totalité du dossier,nous nous intéresserons à un certain Antoine Crespin Marseillais qui fait partie de ceux qui se servirent  du nom de Nostradamus pour faire carrière » Et nous nous référions à la Centurie VIII (dans le second volet des éditions à 10  centuries)  avec la mention « Roy de Bloys dans Avignon régner » que l’on trouve au quatrain 38 et au quatrain 52. Nous concluions  « Il ne semble pas que Crespin soit ici un imitateur de Michel de Nostredame : le contexte  nous semble au contraire indiquer que c’est une idée qui lui est chère et pour laquelle il milite » On trouve  un échantillon remarquable de la judéophobie de Crespin dans son Epitre à la Reyne mère du Roy. Nous signalions aussi – il y aura près de 30 ans – le quatrain  66 de la Centurie IX ; avec son verset « La Synagogue stérile sans nul fruit ». En 2005, nous ferons une communication au Congrès Mondial des Etudes Juives, Jérusalem, sur l’antijudaisme de Crespin : » Crespin and the French Avignon problem An important source of antisemitism . French Antijudaism and the Avignon problem on the Eve of Saint Barthelemy » … (cf aussi  sur  le site Hommes et faits,  Pour  une approche ésotérique de la question  juive,  1997 et Le Monde juif  et l’astrologie, Milan, 1985, pp. 131-134 et  « Vers une nouvelle approche de la bibliographie nostradamique » in Revue Française d’Histoire du Livre, n°132, 2011, pp. 161-164  et  Le dominicain Jean Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle,  post doctorat EPHE, 2007

Le second volet des Centuries semble avoir largement emprunté comme l’a montré Chantal Liaroutzos (1987, Suivez la guide, in RHR)/ Cela vaut notamment pour la Centurie IX.  Or, selon nous, le second volet  était une construction des partisans du futur Henri IV alors que le premier volet servait les intérêts du camp ligueur.(cf  aussi  Pseudo-Nostradamus: Quatrain IX,87 sur le Duc d’Etampes http://www.corpusetampois.com/

 

… A l’évidence,  le quatrain  « Chartres »  n’aura pu être rédigé qu’à l’approche du couronnement d’Henri de Navarre  en la cathédrale de Chartres, en janvier 1594, à la veille de la parution de l’éditions Benoist Rigaud qui paraitra alors (et qui donnera lieu à une édition antidatée pour 1568 chez les même  libraire, un quart de siècle plus tôt..

Signalons  que Benoist Rigaud  faisait imprimer certains textes à Chartres (cf  propheties.it), ce qui montre qu’il oeuvrait dans le camp d’Henri  de Navarre  comme c’est le cas pour cet ouvrage  politique ;

 Proposition des Princes, Prelats Officiers de la Couronne et principaux Seigneurs Catholiques, tant du Conseil du Roy, qu’autres estants pres sa Majesté, tendant afin de paruenir au repos tant necessaire à ce Royaume, pour la conseruation de la Religion Catholique et de l’Estat, faicte à Monsieur le Duc de Mayenne et autres Princes de sa maison, Prelats, Seigneurs et autres personnes enuoyees par aucunes villes et communautez, se trouuans à present assemblez dans la ville de Paris. (27 janvier.) [Texte imprimé],  Lyon : B. Rigaud, iouxte la copie imprimee à Chartres, 1594 (cote  BNF 8-LB35-444 (A)

 

 

C’est à cette même époque que parait le Janus François de Jean Aimé de Chavigny lequel comporte des extraits commentés  des centuries VIII –X. Or, le libraire qui publie le Janus  est dans la descendance (« héritiers ») de Pierre Roussin, un proche de Benoist Rigaud.

 

On aura compris qu’il s’agit là d’une série de « terminus » situant la confection des deux volets dans une fourchette embrassant  les années 1588 et 1594. D’aucuns ont soutenu que Nostradamus avait « prévu » de tels événements mais la mention de Tours (premier volet) et de Chartres (second  volet) est nettement liée au contexte politique de l’époque. Par ailleurs,  les textes de Crespin  repris dans certains quatrains du second volet sont révélateurs des méthodes des faussaires, n’hésitant pas à recycler des textes d’imitateurs de Nostradamus.  Faut-il conclure, pour autant, à l’antijudaisme  du camp d’Henri de Navarre, sur la base de textes  allant dans ce sens ? Il semble bien que le doute ne soit guère permis encore que l’on puisse penser que les faussaires aient récuperé en vrac toutes sortes de sources, sans y accorder trop d’importance comme c’est souvent le cas dans le domaine des contrefaçons.

 

JHB

26 06 21

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Jacques Halbronn Le jupitérien et les changements de paradigme en milieu astrologique depuis 50 ans.

Posté par nofim le 24 juin 2021

 

Le jupitérien et les changements de paradigme  en milieu  astrologique depuis cinquante ans.

 

Par  Jacques  Halbronn

 

Dans ce texte, nous adopterons une approche autobiographique, ce qui correspond assez bien à une approche anthropocosmologique devant s’ancrer dans la réalité de ce que nous vivons ici- bas avant de se demander quelles relations établir avec le cosmos.

Rappelons que pour nous, le jupitérien est en dialectique avec le monde saturnien et qu’il a mission de guider, ce qui implique qu’il puisse changer périodiquement les paradigmes institués qui sous- tendent et encadrent la vie sociale des Saturniens. Comme on le voit dans le Livre de l’Exode (ch. III), un seul personnage suffit à changer le destin de toute une communauté.

 

On commencera en 1974, au sein du Centre International d’Astrologie qu’André Barbault avait décidé de reprendre en main, ce qui avait finalement conduit à la création du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU). Cela donna lieu à l’émergence d’un nouveau paradigme qui rompait avec le cadre associatif traditionnel, lequel paradigme  tendait vers un fédéralisme informel  mobilisant toutes sortes de groupes dispersés géographiquement, couvrant notamment toute la France mais aussi les parties francophones de la Belgique et de la Suisse. Le vecteur principal en était le « congrès », lequel mobilisait des participants bien au-delà du périmétre parisien, ce qui avait été le champ clos du CIA depuis sa naissance en 1946, un an avant notre naissance. Le Guide astrologique venait compléter cette dynamique fédérale en recensant l’ensemble des événements et des participants, passés et futurs. Cela débuta en 1981 avec la parution d’un « Bottin Astrologique »édité par le MAU dans le cadre de ses éditions de la Grande Conjonction, ce qui aboutira à une co-édition avec les Editions Guy Trédaniel jusqu’en 1995. En 1984 paraitra le « Guide de la Vie Astrologique » (GVA). L’activité d’édition avait été « boostée » par notre publication à partir de 1979 du Traité de l’Heure dans le Monde de « Gabriel ». Comme le reconnaitra Barbault, dans sa préface à la réédition de Jupiter Saturne aux Ed. Traditionnelles, c’est à partir de 1974 que le CIA se marginalise.

Il nous faut à présent parler des événements de 1986 qui nous opposèrent à Maurice Charvet qui avait décidé de reprendre en main comme Barbault 12 ans plus tôt le GERAS (Groupe d’Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique) fondé par Patrice Louaisel en 1974. On ne reviendra pas sur l’imbroglio qui conduisit  Louaisel à se faire élire Président de la dite association qu’il avait délaissée des années durant. En effet,  nous avions été élu en 1986 Vice Président du GERASH comme nous l’avions été en 1973 pour le CIA.  Or, Louaisel avait finalement décidé de démissionner à peine élu, ce qui nous plaçait à la tête du GERASH. Pendant l’Eté 1986 Charvet  obtint la dissolution du GERASH et la dévolution de ses biens à une association lyonnaise créée pour la circonstance,  quelques jours plus tôt, le CEDRA (Centre d’Etudes et de Recherche en Astrologie). Le problème, c’est que les enjeux au sein de telle ou telle association étaient devenus secondaires face à la dynamique fédérale du MAU lequel avait d’ailleurs organisé en 1984  un Congrès en plein centre de Lyon et qui avait développé à Genéve, une activité de congrès depuis 1979, ce qui ferait de la Suisse Romande le lieu des tout premiers congrès astrologiques helvétiques avant l’essor des Congrès de Zurich et de Lucerne. Par ailleurs, nous avions contribué à la formation d’une Fédération des Enseignants en Astrologie en 1985, autour de Denise Daprey (cf Congrès d’Orléans) réunissant divers responsables de structures d’enseignement tant et si bien que la dissolution du GERASH devenait une affaire assez secondaire dans le contexte de l’époque. Rappelons que dans le domaine des fédérations, nous avions suscité diverses expériences, à Lille (avec un axe  Espagne, France- Belgique-Allemagne) en 1978, avec la présence de Denis Labouré, alors président du GERASH, à Bruxelles, en 1980  et  à la suite à Luxembourg autour d’une Fédération des Astrologues francophones,  avec la participation de Charvet  sans oublier la création en 1979  de la FIMA, la Fédération International Méditerranéenne avec une participation  italienne, espagnole et israélienne) fondée à Nice  avec notamment la présence de la grecque Theodora Dakou qui organisera dans ce cadre en 1982 un Congrès à Athènes /

D’ailleurs, dans son compte rendu de notre GVA dans la revue Astralis, Charvet avait observé avec énervement  un tel processus  fédéral informel. D’ailleurs, le MAU avait remplacé « Universitaire » par « Unifié », ce qui soulignait la démarche fédérale. On aura compris qu’en notre qualité de jupitérien nous avions changé les régles du jeu dans le milieu astrologique, le Congrès étant mis au service du fédéralisme. D’ailleurs, en 1984 s’était formée une Fédération Française d’Astrologie (FFA) avec pour présidente Danièle Rousseau, qui convoquera l’année suivante un congrès à Cannes. La dissolution du GERASH allait ouvrir un boulevard sur Lyon  au RAO (Rassemblement des Astrologues Occidentaux)  de  Robert Jourda, ce qui serait un coup de grâce pour Charvet, le dit RAO  s’affirmant notamment pour longtemps avec l’organisation de Colloques lyonnais. En 2000,  le RAO participera au Colloque du MAU et du CURA (Centre Universitaire de Recherche  en Astrologie (fondé par Patrice Guinard), à Paris. Notons cependant que le RAO donnera naissance à la Fédération des Astrologues francophones (FDAF) du fait d’une scission menée par Alain de Chivré en 1995, avec lequel nous avions organisé un congrès dans sa ville de Nantes en 1983 et qui avait participé à la création de la FEA en 1985.

En 1997, une nouvelle édition de notre GVA paraitra sous le titre de Guide Astrologique (Ed. O. Laurens) puis une autre encore sur CD en 2006 (à présent en ligne). On peut dire que pour nous le couronnement de cette période allait être le grand congrès national de 2004 à Paris,célébrant les 30 ans du premier congrès que nous avions suscité, en présence de Julienne Mullette Sturm (International Society  for Astrological Research ISAR)revenue à Paris pour la circonstance. Ce congrès d’ailleurs correspondra à la fin des congrès annuels organisés à Paris par Yves Lenoble (ARRC, Association pour la Recherche des Rytmes Cosmiques) et Catherine Gestas(Source) et du Salon des Astrologues au Palais des Congrès de la Porte Maillot  juste en face de l’Hotel Méridien où s’était tenu le congrès de Paris de 1974. En 2003, Lenoble, qui sera présent  à notre Colloque de 2004 avait fait une communication sur l’Arbre généalogique du milieu astrologique français qui était loin de donner une représentation correcte du domaine.(cf aussi son dernier ouvrage dont nous avons fait la critique par ailleurs)

Mais l’histoire ne se termine pas là. En 2008, le jupitérien que nous sommes, à la suite de TV Urania de Roger Héquet lancera Teléprovidence, axée sur des vidéos  avec toute une tournée des astrologues, avec comme moment majeur le congrès astrologique de Montréal en 2009. Notre chaine sur YouTube comporte actuellement  plus de 18000 vidéos car nous avions pris l’habitude de filmer nos activités en 1978-79 puis en 1984 à Lyon, et à Paris en 1988-89 et bien entendu en 2004.En1995, nous avions sorti un cassette vidéo recensant nos activités sur 20 ans (l’épopée du MAU en ligne)

Mais en termes de paradigmes, on ne saurait oublier nos publications relatives à la science astrologique elle-même : de Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers 1976, en passant en 1986 par la Pensée Astrologique (Ed Artefact –Veyrier) en préambule de la réédition de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin jusqu’à l’Astrologie selon Saturne (La grande Conjonction 1994) où nous annoncions des mouvements sociaux pour l’année suivante. Actuellement, nous avons lancé  le concept d’anthropo-cosmologie  et nous pensons qu’il est temps de sortir de ce  ghetto astrologique que nous avons animé durant des décennies, depuis 1973 et notre élection à la vice -présidence du CIA, en repensant en profondeur notre domaine. Tel est notre nouvel  enjeu..

 

 

JHB

24 06 21

 

 

 

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