jacques Halbronn Amalgames autour des idées de dieux et d’hommes

Posté par nofim le 30 juin 2021

Amalgames  autour des idées de dieux  et d’hommes

Par  Jacques  Halbronn

 

 

Une grande confusion régne présentement dès qu’il est question de dieux et/ou d’hommes comme s’il n’y avait qu’une seule catégorie de dieux et/ou d’hommes. Dans le Livre de la Genése, notamment, de quoi s’agit-il ? Et même , il nous faut nous demander s’il  est question du même dieu dans les premiers chapitres de ce Livre ?

Pour nous, le dieu du premier chapitre de la Genése est un dieu qui a structuré notre humanité terrestre ainsi que le systéme solaire, ce qui est somme toute fort peu de choses en comparaison de l’immensité de l’Univers. Ce dieu n’est ni le dieu de Spinoza –Deus sive Natura- ni l’homme-dieu en tant que créateur au niveau artistique, technique, politique.  Pour nous Möïse –s’il a existé  ou en tout cas ce qu’il représente- tout comme Jésus, appartiennent à ce troisiéme stade qui est celui du « génie », et au prisme de notre anthropocosmologie, du Jupitérien ; D’ailleurs le terme même d’anthropocosmologie met l’accent sur la dualité entre Terre et Ciel

Dans l’Evangile selon Mathieu, on connait ce célébre passage « Que ton  régne arrive sur la Ciel comme sur la terre » qui fait écho à Genése I  « Dieu créa  le Ciel ET la Terre » Toujours cette dualité qui figure dans la Table d’Emeraude.

Selon nous, il y a trois niveaux  de divinités, la première qui serait à l’origine de l’Univers dans sa totalité et qui serait à comparer à une plante qui ne cesse de croitre –ce que nous désignerons en hébreu par « Tsémah » pour l’opposer à « Tsélem », que l’on trouve dans Genése I : « à l’image de Dieu », ce qui est fait à sa ressemblance, donc qui reléve d’une toute autre dynamique, mimétique/ Ce deuxième niveau est le moins bien appréhendé , coincé qu’il est entre le « Deus sive natura » de Spinoza  et  le troisiéme niveau qui est celui de « messies » comme Moise ou Jésus, qui sont des Jupitériens capables de subvertir les anciennes coutumes que ce soit sur le plan des pratiques, des savoirs.

On évitera de commettre des confusions, par ailleurs, à propos de la notion d’Homme à commencer par l’homme jupitérien (qui s’inscrit dans le troisiéme niveau de divinité) et l’homme saturnien. Ce dernier est à considérer en tant que couple, à l’instar des Chapitres II et III du Livre de la Genése qui voit  se créer la femme, la ‘Isha ». Au sein de cette humanité duelle, hommes-femmes-il  y a un équilibre à trouver certes mais on ne saurait confondre un tel  enjeu avec la dualité Jupiter-Saturne ! si la femme peut se mesurer avec l’homme saturnien, il serait vain qu’elle le tentât avec l’homme  jupitérien. Or, l’on ne cesse de confondre ces deux plans. Si  l’égalité au sein du couple saturnien fait sens, elle est irrecevable pour le Jupitérien du premier chapitre de la Genése, à la fois masculin  et féminin – zakhar /neqéva.

En conclusion,  il importe de corriger deux erreurs : celle de confondre Jupiter et Saturne, d’une part et de l’autre l’homme jupitérien  et le dieu « jardinier » qui aménagea notre binome Ciel et Terre. Pour nous Jésus appartient au  troisiéme type. Ni plus ni moins/. Et en ce sens, il est le prototype du Jupitérien, c’est-à-dire du « Juste » (Tsadiq) au sens du dialogue entre Dieu et Abraham au sujet du sort de Sodome (Genése xV) Et Jésus aura bel et bien été victime du « peuple » saturnien en précisant que les Jupitériens n’appartiennent pas au « peuple ». dont ils ont la charge de le libérer de ses chaines.

 

 

JHB

30 06 21

 

 

 

 

 

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