Jacques Halbronn Le déni des repéres de temps et d’espace: astrologie et sexe

Posté par nofim le 30 août 2021

Le déni des repéres et temps et d’espace : anti-astrologie et accusation de sexisme et de racisme. E,njeux théologiques

par  Jacques  Halbronn

 

 

Quand nous nous interrogeons sur les clivages de temps et d’espace au sein de la Société, nous nous heurtons de nos jours à tout un systéme de brouillage des repéres en ce début de XXIe siècle.

L’idée de vouloir expliquer  les changements, les revirements dans le temps  comme celle de vouloir expliquer la fréquence de telle ou telle catégorie de personnes  présentant des traits distinctifs de sexe, de race, autant d’interdits qui entravent la démarche « scientifique »  d’autant que de telles recherches seront précisément stigmatisées comme « non scientifiques »!

En vérité,  cette double exigence de repéres nous semble parfaitement légitime et nous est apparue tout fait pertinente depuis fort longtemps. alors que cela pouvait condamner à une certaine marginalité. Il est peut être temps de remettre en question de tels préjugés qualifiés de discriminatoires et de changer de paradigme sous peine de générer un décalage entre ce que l’on perçoit et ce que l’on nous annonce comme non recevable.

Il est temps d’associer d’ailleurs au sein d’une même discipline cette double problématique de l’astre et du sexe., ce qui va à l’encontre de notre ressenti.  Il est certes plus difficile de parler des astres que des différences de couleur ou de sexe mais l’on note que dans les deux cas, l’on se heurte à un même déni. RAS. Circulez.

On nous brosse le portrait d’un personnage  bizarre qui serait à la fois partisan de l’astrologie et du racisme/sexisme. Mais cette stratégie se conçoit car dans les deux cas, il s’agit pour ces contempteurs,  de brouiller les pistes, ce qui permettrait plus de liberté de manoeuvre et d’invention;

 

 

JHB

30 08 21

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jacques Halbronn Théologie et Création: le grand débat sous jacent

Posté par nofim le 30 août 2021

Théologie et création: le grand débat sous-jacent

par  Jacques  Halbronn

 

Les  mots « Dieu »  et « création »   connaissent actuellement  un usage  qui semble délibérément , comme à plaisir, vicié, dévoyé   tant  on en reste sur des lieux communs au nom d’une culture judéo-chrétienne mal  assimilé. Nous nous proposons ici d’y apporter plus de clarté en distinguant plusieurs plans qui s’emboitent certes  les uns dans les autres  mais qu’il importe de ne pas confondre, de ne pas télescoper.

La thèse centrale que nous défendons est celle d’un dispositif à trois niveaux offrant une analogie structurelle mais que l’on ne saurait amalgamer. Les mots « Dieu » et « Création » sont intimement liés en  ce sens que tout créateur serait un « dieu » mais  ce  dieu est fonction de la création qu’on lui attribue. Il reste que tous les créateurs, du plus petit au plus grand, présentent certaines similitudes. On peut parler d’une guerre de religion  larvée de nos jours  et qui est une constante  qui ne s’avoue pas comme telle. Autrement dit, la plupart des controverses  toucheraient d’une façon ou d’une autre à la question du théologique.

La notion de Création  dans le Livre de la Genése

Dès le premier verset de  la Genése apparait un verbe que l’on traduit par  « créer », c’est l’hébreu  « Bara ». Au commencement « Dieu »  « créa » le Ciel (notre  Ciel?) et la Terre (notre Terre?).  Il semble que l’on veuille dans le judaisme en général tel qu’il est devenu nier que l’humain puisse être capable de « créer », le verbe  « bara » étant censé jouir d’un usage exclusif dont on ne saurait se saisir impunément. Un autre terme hébraique est toutefois utilisé, celui de Yetsira, notamment autour du Sefer Yetsira qu’on traduit par Livre de la Création, dans la littérature de la Kabbale, ouvrage qui traite notamment des 22 lettres de l’alphabet hébreu, en rapport avec les Eléments, les Signes du Zodiaque et les 7 planétes.  Mais, en hébreu moderne,  le Mot Yetsira peut s’appliquer à toute forme de création, à différents niveaux.

Quand on interroge des Juifs sur la notion de Dieu, ils renvoient à un dieu premier, primordial  « créateur de l’univers » du « Olam ». Or, nous pensons que le dieu de la Genése et de l’Exode  est un dieu qui s’occupe de notre humanité  et au sein de celle-ci de « son peuple ». Que comprendre quand « Dieu »  se référe à « mon peuple » ? Au niveau chrétien,  il est question  de l’invocation  « Notre père qui êtes aux cieux ».

On soulignera ici l’importance déterminante  de l’usage du « possessif ». Comment un dieu « universel » pourrait-il  être la propriété de qui que ce soit? Le possessif  est doté d’un caractère exclusif et  l’enfant  sait pertinemment  que « son  père » n’est le père de tout le monde tout comme il n’est pas un fils  ou une fille interchangeable.

Le débat autour de Science et de Religion  est en lui même assez obscur  dans la mesure où  comme dirait Spinoza, Deus sive Natura. Parler de la Nature, c’est implicitement se référer au « dieu de l’univers ». En réalité, l’oppostion  entre Science et Religion vise un autre type de Dieu, un dieu   issu, émanant de ce « premier » dieu et dont les attributions sont infiniment plus limitées maiss qui serait bien plus proche de notre Terre, de notre Humanité voire de notre Ciel, si l’on va notamment  dans le sens de l’Astrologie. Mais en même temps, ce dieu créateur de « notre » Humanité -Adam – ne saurait être placé sur le même plan que nos propres constructions humaines. Une cathédrale n’est pas du même ordre que notre systéme solaire. On devra  donc distinguer trois niveaux de création que l’on confond si souvent allégrement.

Le cas de Jésus est source de malentendu car il semble vouloir  entremêler ces trois niveaux pour n’en faire qu’un seul. et cela est fâcheux.

Selon nous, Jésus se situe à ce que l’on pourrait appeler le niveau 3, celui des « dieux » voués à guider l’Humanité, programmés en quelque sorte pour ce faire. C’est le niveau des prophétes, des génies tant sur le plan politique que scientifique ou artistique. Mais ce niveau ne saurait être comparé  au niveau des dieux qui ont agencé notre Humanité et tout ce qui vient la structurer et dont selon nous traite le Livre de la Genése avec son récit de la « Création » pas plus que ces dieux ne sauraient être mis sur le même pied, que le Dieu du premier mobile.

Ce que nous devons constater, c’est que c’est le niveau intermédiaire  qui semble faire le plus probléme, se trouvant comme pris en étau entre les deux autres idées de la Création alors même que le Livre de la Genése  traite justement de cette interface. Cette civilisation judéo-chrétienne semble ne pas avoir pris la mesure de la théologie appropriée, d’où un certain malaise lié notamment à une certaine verticalité. Le niveau 3 qui a été ainsi instauré aura mis en place des éléments structurants, représentés, incarnés, par une certaine « elite » elle même soumise à un certain ordre cosmique, à condition de ne pas adopter une acception trop extensive du mot « cosmos » car il s’agit ici de « notre » cosmos et no du Cosmos en général..

Autrement dit, entre l’homme créateur, organisateur de notre société  et le Dieu premier, il y aurait un point aveugle, une solution  de continuité. On peut parler d’une crise théologique qui ne dit pas son nom.  Dans le cas de Jésus,  il n’est créateur ni de premier ni de deuxiéme niveau mais bien de troisiéme niveau. En fait, il faudrait parler d’une création de quatrième niveau, qui serait celle de l’homme ordinaire, du vulgum pecus. Jésus  est avant tout concerné par le culte au dieu de deuxiéme niveau  est fait lui même l’objet d’un culte de troisiéme niveau de la part des populations de quatriéme niveau.

Ce qui est notamment à souligner, c’est ce que signifie un certain rejet de l’astrologie qui est en fait ni plus ni moins qu’un rejet, un déni  de la Création de deuxiéme niveau tant au nom des tenants  du premier niveau que de ceux de   troisiéme niveau.   Le procés que l’on intente à l’encontre de l’astrologie  est double : elle ne serait ni « naturelle », ni  l’oeuvre des humains. Elle serait d’un troisiéme type  et inclassable.  Il s’agit donc pour nous de rétablir un paradigme qui permettre de déterminer la place qui lui revient en soulignant que l’attaque contre

l’astrologie est celle menée contre le deuxiéme niveau théologique. Et c’est en cela que nous asssstons à une conflictuallité d’ordre théologique qui ne se déclare pas comme telle. Au lieu d’accepter de situer l’astrologie au sein d’un ensemble, on s’en prend à elle  de façon biaisée, comme aux victimes du lit de Procuste, soit en l’installant sur un lit trop  grand, soit sur un lit trop petit.

Mais les astrologues eux mêmes semblent bien incapables de situer correctement le domaine qui est le leur et préferent se référer à la « Nature » alors même que la « Science » qui en serait la gardienne s’y refuse. Est-elle une création « humaine »? Nous avons envisagé cette hypothèse (cf  La pensée astrologique, Paris, Artefact 1986, en préambule  à ‘lEtrange Histoire de l’Astrologie  de Serge Hutin) et il est possible qu’à un certain stade, les sociétés soient parvenues à instrumentaliser le « Ciel » mais il s’agit là d’une forme d’astrologie rudimentaire. (cf les travaux de Michel Gauquelin et notre édition des Personnalités planétaires, Ed Trédaniel,  1992) Nous en sommes arrivés par la suite à la thèse d’une technologie avancée mettant en place, artificiellement, un ensemble reliant le minéral et l’animal, la planéte et l’homme. Ce qui renvoie au débat entre Science et Technique, entre Science et Art – on pense à la démarche du sculpteur qui choisit les matériaux qui serviront à son oeuvre sans être aucunement obligé d’employer tout ce qui existe dans son milieu. Or, les astrologues semblent encore victimes de l’idée selon laquelle tout ce qui  figure dans le systéme solaire devrait être intégré par l’astrologie, ce qui les conduit à produire un ensemble saturé d’informations et donc à la nécessité de vouloir tout expliquer de la sorte, et notamment la spécificité de chaque individu (cf l’ »Astrologie de la personnalité »  de D.  Rudhyar)

 

 

 

 

JHB

30 08 21

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jacques Halbronn L’anthropocosmologie va de l’homme vers le cosmos et du cosmos vers l’homme

Posté par nofim le 29 août 2021

  L’anthropocosmologie va de l’homme vers le cosmos et du cosmos  vers l’homme.

 

par Jacques  Halbronn 

 

Nous définirons l’astrologie de demain comme ayant dû trouver  la  bonne dynamique  entre  l’Homme et le Ciel

 

I  Il faut partir de l’humain. Sociologie

 

Quand nous disons qu’ »il faut partir de l’humain, nous entendons partir de la Société telle qu’elle nous apparait, telle qu’elle se présente, s’offre à nous. Il faut donc faire oeuvre sociologique  et pouvoir communiquer sur ce plan sans avoir à  parler  d’astrologie.

Autrement dit, le chercheur en  astrologie doit avoir préalablement fourni  un certain travail  de balisage des rouages sociaux, être parvenu à formuler une certaine dialectique  car sans dialectique, il n’y a pas de cyclicité.  Il importe que cette description du fonctionnement de la société soit aisément compréhensible sans que l’on ait, le moins du monde, recours à quelque grille  astrologique que ce soit

 

II  La mise en évidence de corrélations entre ce qui est en bas et ce qui est en haut.

Une fois que l’on a pu observer une certaine cyclicité socio-historique dans la vie des Etats, des Sociétés humaines, il s’agit de voir si l’on peut connecter la dite cyclicité correspondant à un certain nombre d’années à un quelconque processus planétaire.

Par exemple, si tel phénoméne revient tous les 7 ans, tous les quinze ans,  ou tous les trente ans, on sera fondé à penser au cycle de la planéte Saturne qui est un multiple de 7, soit en conjonction, soit en carré (90°), soit en opposition (180°)

Dans L’Astrologie selon Saturne, ouvrage qui date maintenant de près de 30 ans puisque sa première édition date de 1994, nous avions étudié le passage de Saturne chaque fois autour du 0° Bélier, soit en gros tous les 30 ans.  Là encore,  l’on peut dans un premier temps se contenter de parler d’années et non de telle ou telle planéte. 

Une fois que l’on a mis en relation un certain nombre d’années liées à la reproduction d’un phénoméne social, il est souhaitable que l’on distingue des phases antagonistes, ce qui permet une alternance. Par exemple, le passage de Saturne tantôt sur l’axe équinoxial-(0°bélier-0°balance) et tantôt sur l’axe solsticial (0° cancer, 0° capricorne).

Le grand avantage de structurer le cycle d’une planéte par ces deux axes, c’est que l’on n’a pas à faire jouer une autre planéte, comme le propose, à tort, André Barbault car dans ce cas,  les observations d’ordre numérique ne correspondent plus avec la réalité astronomique puisque Saturne combiné à une autre planéte perd  ipso facto son cycle de 7 ans et de ses multiples (cf supra)

A la fin du XVIe siècle, le juriste Angevin Jean Bodin avait préconisé de rechercher en Histoire des sociétés des structures numériques et s’était même demandé si l’étude des astres ne pouvait expliquer les mutations politiques. (cf les Six Livres de la République, 1576) Nous conseillons une grande économie de moyens -cf le rasoir d’Occam-et d’éviter toute surcharge au niveau des données astronomiques.

On peut tout à fait se contenter de repérer certaines zones du zodiaque, de l’écliptique, comme revenant régulièrement et cela peut suffire sans qu’il faille faire intervenir une planéte supplémentaire. Le monoplanétarisme est la voie de la sagesse.  Et si ces zones recoupent peu ou prou les axes équinoxiaux et/ou solsticiaux, c’est tant mieux! 

Cela dit, il n’est pas interdit de  s’intéresser aux étoiles fixes qui sont réparties sur tout le zodiaque comme étant ainsi aspectées par telle ou telle planéte, sans aller chercher plus loin.

 

 

 

III  Il faut revenir à l’humain. Psychologie

Quand  nous disons qu’il faut revenir à l’humain , une fois établie  la corrélation avec certaines récurrences  astrales, cela signifie que l’astrologie ne saurait se substituer à une approche psychologique.. Entendons par là que ce n’est plus du domaine des calculs  astronomiques.. Comprenez par là que nous rejetons l’usage du thème natal, cher à un Dane Rudhyar, comme indicateur de personnalité  individuelle.

On aura compris  que dans une approche sociologique, il s’agit de mouvements « sociaux » à grande échelle, englobant des populations entières. Certes, le réflexe de beaucoup  d’astrologues sera  de rendre compte astronomiquement de la   diversité individuelle mais selon nous, il faut à ce stade passer le relais à la psychologie et à ses méthodes, la grille astrologique  étant vouée à servir d’outil  pour ce domaine.

 

 

 Autrement dit, l’astrologie individuelle se limitera à l’avenir  à étudier l’impact d’un processus collectif sur un individu en particulier tout en sachant que pour une période donnée,  tout le monde sera confronté à un seul et même questionnement, seules les réponses à ces stimùli varieront et au cours de la période, il y aura un effet boule de neige du fait de la synergie générale.

 

 

 Conclusion:  Pour l’anthropocosmologie, on n’est pas dans le tout astronomique: l’on doit partir de ce qui peut s’observer  autour de nous, sur cette terre, puis monter vers les sphères et enfin atterrir, redescendre à l’échelle individuelle sans prétendre que celle-ci soit dans toute sa spécificité, son unicité, déterminée par le cosmos. C’est pourquoi, nous avons mis en avant dans nos travaux le champ mémoriel, de la « mémorialité,  tant au niveau sociologique que psychologique car il est assez évident que l’humanité passe par des phases de renouvellement, d’exploration, de découverte et par des phases de réappropriation du passé. 

 

 

 Prévisions  pour 2025

A la mi 2025, Saturne passera à 0° Bélier, comme il le fait tous les 28/29 ans. Une phase équinoxiale est l’occasion de se délester de vieilles habitudes et l’on peut espère qu’alors, les astrologues seront mûrs pour changer de paradigme et d’accomplir une mue salutaire.

 

 

 

JHB

29 08 21

 

 

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Jacques Halbronn L’étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie

Posté par nofim le 28 août 2021

Jacques  Halbronn    L’étoile, le signe, la constellation, le point vernal  en Astrologie. Débat.

 

 

En 1979, nous avons dirigé un ouvrage intitulé  Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau qui abordait la question de la relation entre le point vernal  et les constellations. En 2004, nous avons organisé un colloque  qui a été  mis en ligne sur notre télé de la subconscienxe  You Tube avec notamment Christian Lazaride et Marie Delclos. Nous avons par ailleurs bien connu le Niçois Jacques Dorsan qui a participé à nombre de nos colloques  en diverses occasions et nous avons suivi les rencontres bruxelloises de Jacques de Lescaut. Nous avons depuis une vingtaine d’années pensé qu’il  fallait accorder de l’importance aux étoiles fixes et nous avons récemment découvert les travaux du Britanni William  Josepg   Tucker sur ce sujet  « Your horoscope and the fixed stars »

En 1980, l’astrologue Jacques Dorsan  publiait chez Dervy  un « Retour au Zodiaque des étoiles Vous n’êtes pas né sous le signe que vous croyez »

Sur  la 4e de couverture, il s’explique  « Si l’astrologie tire  son jugement  des astres, elle  doit  reposer  sur un zodiaque  constitué  d’étoiles. Or, ce n’est  généralement pas le cas, aussi  paradoxal que cela puisse paraitre. Les Occidentaux  utilisent un zodiaque  saisonnier commençant le 21 mars  au début du printemps  etc »"

Le tort de Dorsan est de penser non pas en étoiles fixes mais en constellations et le probléme des constellations c’est qu’elle ne forment pas d’aspects avec les planétes alors que l’on peut tout à faite penser un aspect planéte–étoile et que c’était même autrefois la raison même d’être des aspects, selon nous. Le probléme s’est posé avec la théorie des ères précessionnelles  quaand on s’est demandé  à quelle constellation correspondait le « point vernal » car là encore un point ne peut aspecter qu’un point, c’est à dire une étoile ou une planéte et non un signe ou une constellation. Autrement dit la fait de se servir des 12 signes ou des 12 constellations est aussi imprtaticable dans un cas comme dans l’autre.

Si l’on a découvert la précession des équinoxes, c’est parce que l’étoile  que l’on mettait en rapport avec le point vernal ne restait pas la même. Ce qui montre  qu’au point vernal correspondait une  étoile  « vernale » ou  équinoxiale, ce que les astrologues du XVIIe siècle comprenaient.

Par ailleurs, il  y a la tradition des étoiles fixes royales qui montre bien que l’on s’intéressait aux étoiles et non aux constellations qui sont des ensembles arbitraires  d’étoiles, selon des découpages problématiques et discutables.

De fait, le maintien du symbolisme zodiacal  crée de la confusion puisqu’il existe tant chez les astrologues  tropicalistes  que sidéralistes. En fait, il  y a là un amalgame facheux  car le zodiaque des saisons devrait se constituer sur 4 bases  et non sur douze, en rapport avec les

4 saisons et on devrait laisser le Zodiaque à 12 aux seuls sidéralistes.

 Revenons sur l’argument de Dorsan signalé plus haut. En fait il ne s’agit pas de se polariser sur le 0°  Bélier mais sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, soit ce  qu’on appelle généralement le O° bélier, le 0° balance d’une part  et le 0° Cancer et le 0° capricorne. Or, pour nous,  le 0° bélier et le 0° balance s’équivalent et de même pour le 0° Cancer et le 0° capricorne, donc l’argument des deux hémisphères tombe de lui même puisque cela ne change rien à l’affaire..

Quant à se fixer une fois pour toutes sur la constellation du Bélier, cela n’a aucun intérêt car  ce point de départ n’a aucun  fondement naturel à la différences des axes équinoxiaux et solsticiaux.   Quant à l’argument de la précession des équinoxes pour laisser entendre que le repére initial se perdrait si l’on renonçait à la constellation du bélier – mais à quelle étoile de cette constellation???? – puisque le Zodiaque tropique devrait selon nous abandonner toute référence au symbolisme zodiacal. D’ailleurs, si  nous utilisons cette terminologie, c »est uniquement  parce que cela reléve du méta-langage des astronomes tout comme d’ailleurs le nom des planétes que les astronomes ont emprunté à la mythologie par  pure convenance.

SElon nous,  en optant pour des étoiles comme repéres célestes pour les axes équinoxiaux et solsticiaux, on mettrait fin au  clivage entre

sidéralisme et tropicalisme. Il s’agirait de désigner les étoiles fixes correspondant à un moment donné aux dits axes car pour nous une planéte ne se conjoint pas aux dits axes mais  aux étoiles équinoxiales et solsticiales, ce qui permet de visualiser les conjonctions dans le ciel quand telle planéte se rapproche en perspective de telle étoile..

 Une autre erreur de Dorsan est  de penser l’astrologie comme une affaire individuelle. En fait, nous sommes engagés dans un destin collectif  même si en aval nous le vivons chacun à notre manière. Mais ce n’est pas l’astrologie qui doit se substituer à l’étude du psychisme individuel et par conséquent, ce n’est pas à l’échelle de la personne que l’on va pouvoir statuer sur la valeur de telle ou telle méthode astrologique, comme d’observer que l’on se retrouve plus en tel signe qu’en tel autre. Cela aura été le tort de Marie-Louis Sondaz, à la fin des années trente du siècle dernier, de proposer de tenir compte du signe solaire pour diversifier l’impact des configurations astrales. En fait,  nous sommes tous marqués par le même conditionnement cosmique et ce n’est pas à l’astrologie d’apporter plus de précision que cela. Cela dit, sous le terme d’anthropococosmologie que nous préférons à celui d’astrologie (cf notre  article de cette fin d’aout 21 sur ce sujet), l’on peut tout à fait des  études d’ordre sociologique comme psychologique.

é

 

 

 

 

 

 

JHB

29. 08 21

 

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Eustache Le Noble et la critique historique de l’astrologie.

Posté par nofim le 28 août 2021

 


Bulletin  de la BURA (Bibliothèque  Universitaire de Recherche Astrologique)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eustache Le Noble et la critique historique de l’Astrologie

 

Par Jacques  Halbronn

 

Une lecture trop rapide des exposés astrologiques de l’Uranie d’Eustache Le Noble aura conduit Patrice Guinard à  trahir  la pensée de l’auteur. En fait, Le Noble s’inscrit dans le courant critique qui parcourt tout le XVIIe siècle (cf  notre post doctorat. Le dominicain Jean de Réchac  et la naissance de la critique nostradamique, EPHE  2007) et qui correspond à une voie intermédiaire entre le rejet et l’apologie, ce qui peut déconcerter certains observateurs.  Le Noble déconstruit l’astrologie et son œuvre appartient au XVIIIe siècle et annonce l’Histoire du Ciel de l’Abbé Pluche, dans les années 1740.(cf notre étude in L’Astrologie du Livre de Toth, Paris, Trédaniel, 1993)

Nous en donnerons ci-dessous des exemples qui ont pu induire en erreur ceux qui auraient voulu voir en lui un héraut de l’astrologie – Guinard parle en 1986 d’une   »Apogée de l’astrologie française à la fin du XVIIe siècle », (en Astralis , 19, Lyon, 1987) )  alors qu’il s’agirait plutôt d’un enterrement .

Le Noble «   Il est à coire qu’ils commencerent par la division des douze constellations qui composent le zodiaque, & qu’ayant vû [p.158] que pendant l’année de la révolution du Soleil la Lune se joignoit douze fois à lui, & revenoit douze fois dans son plein, ces douze lunaisons qui à onze jours & huit heures près égaloient cette révolution solaire, les obligerent à partager en douze parties la ligne Equinoxiale, et cet espace qui de côté & d’autre s’étend jusqu’aux deux tropiques, & sert de route aux planetes.
Cette division n’étoit point imaginaire, & ils y furent déterminez par une raison très solide ; non seulement à cause de ces douze stations de la Lune, mais parce que le Soleil en douze mois passant deux fois la ligne Equinoxiale, et puis s’écartant à droite & à gauche jusqu’aux deux points des tropiques, coupe & divise réellement l’année en quatre parties égales, qui font les quatre saisons ; & chaque saison ayant son commencement, son milieu & sa fin qui la subdivisent réellement en trois parties de differente température, on ne pouvoit pas imaginer une division plus naturelle du Ciel que de le partager en douze parties, dont trois seroient attribuées à chaque saison »

Ne nous trompons pas : Le Noble n’est pas ici en train de justifier  un processus qu’il attribue d’ailleurs aux astronomes et non aux  astrologues et l’on est  en plein dans la pratique d’un méta-langage dont les auteurs n’ignorent pas le caractère arbitraire.

.D’ailleurs Le Noble  conclut :    «  Voilà de quelle maniere ils diviserent le zodiaque ; d’où l’on peut voir l’impertinence des Astrologues, d’attribuer à ces constellations des influences qui répondent à la nature des animaux dont on leur a donné le nom, puisque ces noms qui ne servent qu’à désigner les effets de l’approche ou de l’éloignement du Soleil, ne conviennent pas mieux à ces constellations » Autrement dit,  le Zodiaque des  astrologues doit être lié aux 4 saisons et celui des astronomes  à la  symbolique animale qui leur chante.. On voit là l’expression d’une démarcation  face à une astronomie dont certaines facettes  fantaisistes défigurent l’astrologie.

Le ton  est donné en une certaine ironie  d’où la formule : « ils ont cru », qui signifie  « ils ont cru bon »….

«  Après que les Astrologues eurent divisé les signes du zodiaque en trois signes de feu, trois de terre, trois d’air, & trois d’eau, c’est-à-dire, en leur attribuant les qualitez de ces élémens, ils ont cru que les planetes avoient quelque domination particuliere sur certains signes, ou du moins qu’ils étoient plus sympatiques avec les uns qu’avec les autres; ce qui les obligea à leur assigner à chacun des domiciles propres, & voici de quelle maniere ils ont fait le partage de leur empire. »

Que dire de cette condescendance de la part  de Le Noble ? Il ne faudrait pas trop en attendre .

«  Car de s’imaginer que dans un art conjectural, & qui ne s’est établi que sur des expériences dont souvent les causes sont cachées [p.238] dans le sein profond de la nature, on ne doive reconnoître aucune régle que celles dont on aura une preuve & une certitude matématique, ce seroit vouloir exiger d’un art fautif plus que l’on n’exigeroit d’une vraye science. »
Comment Guinard  comprend les propos d’Eustache Le Noble ?

. » Contrairement à Kepler, il est persuadé de la validité du zodiaque, des maisons et même des domiciles. En ce qui concerne les signes, il écrit: « j’aime mieux croire que les anciens après de très-longues experiences ont reconnu dans quelques uns de ces signes quelque qualité dominante qui les a déterminés à cette division : ainsi quoi qu’à mon sens elle n’ait aucun fondement solide et naturel. » (p.232) »

Non, Le Noble n’est pas « persuadé » – on vient de le voir- de « la validité  du zodiaque (…) et même (sic) des domiciles » !

Nous-mêmes, dans les Mathématiques Divinatoires ( Paris, Trédaniel, 1983, Préface de Jean Charles Pichon) avons mis en évidence diverses cohérences sous jacentes  tout comme l’on peut décrire  et établir la grammaire d’une langue laquelle ne sera jamais qu’une langue, même restaurée dans sa logique première.

Le Noble introduit une dose de diachronie dans son approche synchronique.Il  décrit certes un  « ethno-savoir » (f  Le milieu astrologique, ses structures et ses membres,  DESS Paris VIII, 1995) mais il le désosse, le décortique voire le psychanalyse.

En fait, l’Uranie  reprend des développements  de   sa Dissertation chronologique et historique sur la naissance de Jésus-Christ,- Paris,  par Monsieur Le Noble, Baron de S. Georges. Paris    1693.  « J’avoue  avec Pic de la Mirandole  que ces noms  de Bélier,  de Taureau  & d’autres animaux qui leur ont été imposez  sont purement  imaginaires » (p. 198) Ce passage se retrouve dans l’Uranie (1697). On notera que la théorie des ères précessionnelles, telle qu’elle s’est développée depuis la fin du XVIIIe siècle aura conféré au symbolisme zodiacal une nouvelle emprise. Kepler  avait  abordé cette question à la lumière de la théorie des grandes conjonctions de Jupiter et de Saturne,

JHB

28 08 21

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jacques Halbronn Son site central depuis 2013 : NOFIM.unblog.fr

Posté par nofim le 28 août 2021

Le  site NOFIM  rassemble notre production écrite  et  est le complément de notre site  TELE DE LA SUBCONSCIENCE – YouTube « Teleprovidence ».

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jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité

Posté par nofim le 27 août 2021

Pour une  astrologie de la Cité

par Jacques Halbronn

Pour la plupart des  astrologues,  tout ce qui existe au niveau des planétes du systéme solaire, y compris la division en 12  signes voire en 12 « maisons »  doit trouver son pendant sur notre Terre. On est là sous a loi des astronomes/

Nous proposons, pour notre part, la démarche inverse  savoir commencer par comprendre comment s’organise la Cité puis rechercher dans le Cie ce qui en serait le pendant.

Or on sera d’accord  pour reconnaitre que la Cité nous est plus familière, plus proche  que ne l’est  le Ciel

Qu’est ce que cela change?, nous dira-t-on.

Cela veut dire que nous ne devons prendre du Ciel que ce qui est en analogie avec la Cité et non l’inverse. Cela signifie que nous avons

à opérer un tri et ne pas tout prendre de ce qui est au ciel  en vrac!

Que soulagement de pouvoir se dire que les astrologues ne sont pas obligés d’utiliser toutes les planètes tout comme nous ne sommes pas obligés  de consommer  tout ce qui pousse sur terre! Nous proposons donc de libérer l’astrologie d’une telle contrainte par rapport à l’astronomie.

Bien plus,  il y a bel et bien un risque d’inflation, de complexification à outrance car si l’astrologie est si complexe  n’est ce pas à cause ‘d’un tel impératif supposé? Or, quand on propose de ne pas tout prendre de ce que nous offre si généreusemsent l’astronomie, les astrologues sont les premiers à se lamenter comme si le sort de l’astrologie dépendait  fatalement d’une telle allégeance, oubliant que depuis belle lurette, les astronomes ont coupé les ponts avec les astrologuex – on peut parler d’un divorce et autant profiter de cette opportunité,  en en tirant le meilleur parti..

André Barbault  aura tenté  de partir de certaines données historiques pour « remonter » vers le Ciel (Les  astres et ‘Histoire, Paris Pauvert, 1967) en s’en tenant à cinq planétes, de Jupiter à Pluton , laissant sur la touche les plus rapides (Lune soleil, Mercure, Vénus, Mars) Il partit des Deux Guerres  »Mondiales  » du XX siècle dans l’espoir d’édifier une nouvelle Astrologie Mondiale..  Or, la guerre mondiale ‘n’est pas une donnée constante dans l’Histoire de l’Humanité/

L’approche sociologique semble bien préférable  qui traite des forces qui structurent nos sociétés depuis des millénaires, à savoir la Lutte des Classes,  la formation des empires/ C’est ce que nous avions exposé il y a maintenant 45 ans dans Clefs pour l’Astrologie (E Seghers) et dont Barbaut rendit compte à sa manière dans la revue l’Astrologue, ce qui lui valut de perdre un procés en appel  pour diffamation par voie de presse/

Une astrologie de la Cité,  pour la Cité, doit traiter des forces centripétes  et donc de synchronicité. C’est parce que  nous sommes mus  simultanément par de mêmes pulsions, sur les  mêmes longueurs d’onde, que cela fait société.  Il n’est donc pas utile de nous intéresser

astrologiquement  aux contingences individuelles  qui ne sont que des épiphénoménes et donc  fi  du thème natal lequel    crée un appel d’air pour toujours plus de facteurs à combiner. On lira à ce sujet De la psychanalyse à l’astrologie. Ed Seuil 1961 comme   le type de raisonement à éviter.

Dans l’Astrologie selon Saturne en 1994 il y a un quart de siècle , nous proposions de nous intéresser qu’à une seule planète Saturne sans chercher à la combiner avec une autre planée – et surtout pas  à une planéte invisible à l’oeil nu. Des périodes  de 7 ans étaient au passage  de Saturne sur les  axes équinoxiaux et solsticiaux  alternativement, soit la base dune anthropocosmologie articulant une planéte sur le cyc terrestre  des saisons. Les phases équinoxiales  favorisaient la nouveauté tandis que les phases solsticiales  excitaient les fonctions mémorielles. Il nous sembla évident que Saturne ne pouvait avoir des phases différentes selon la planéte avec laquelle elle serait en cycle comme le proposait Barbault pour Saturne-Neptune alors que le cycle Jupiter Saturne – qui fut si à la mode au Moyen Age e t à la Renaisace -produisait un  autre découpage et tout à l’avenant.

Jusqu’à présent aucun penseur de l’astroogie n’avait osé proposer  un modéle aussi simple mais aussi élégant (selon le rasoir d’Occam). Meme Kepler avait certes voulu déletster lastrologie de tout un fatras de dispositifs  mais il ne fallait pas toucher aux planétes! Au XVIIe siècle, les astrologues comme Morin de Villefranche furent sommés de  révolutionner l’astrologie mais ils échouèrent et cela fut le signal de sa disgrâce  alors que l’astronomie à la même époque avait connu sa  révolution  copernicienne.

On  se demandera si l’existence des 4 saisons  est le fait d’une influence de l’astrologie ou si ce n’est pas l’existence des saisons qui nous invitent à structurer en 4  un cycle planétaire. Il en est de même pour les 4 tempéraments d’Hippocrate mais aussi pour ce qui touche au 7 même si dans nombre de cas, il est clair que ce soit l’astrologie qui ait pu laisser son empreinte sur la culture et la Société

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

27 08 21

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Jacques Halbronn Les publications du 500e anniversaire de la naissance de Nostradamus.

Posté par nofim le 27 août 2021

Les publications  du 500e anniversaire de la naissance  de Nostradamus

par  Jacques  Halbronn

 

 

En 2003, deux ouvrages de  commande  paraitront  chez Flammarion  et chez Gallimard : on a fait appel à  Bruno Petey-Gieard, nr part  et  de l’autre au dix septiémiste  Hervé Dréviillon  en compgnie  de   Pierre Lagrange. A la Bibliothèque  Nationale  se tient iun Colloque sur Nostradamus  avec  Jean Céard e lequel avait  dirigé  notre  thèse d’Etat pendant  13 ans, enfin soutenue sous le titre  Le texte propgétique en France. Formation et fortune dont une partie traitait des Centuries. La thèse sera publiée aux Presses Universitaires du Septentrion  mais ce travail  de plus  de 1300 pages ne sera signalé par aucun des dits  auteurs et nous ne fumes pas davantage invités  intervenir à la BNF, alors que ,nous y avions organisé dix ans plus tôt, à la Réserve,  une exposition Astrologie et Prophétie  Merveilles sans image. Ed  de la BNF, dotée d’un  catalogue.

  »Il y a 500 ans, Nostradamus : colloque du jeudi 23 janvier 2003 / Roger Prévost, Geneviève Guilleminot, Yvan Cloulas… [et al.], aut. du texte ; Jean Céard, prés. ; Roger Prévost, Geneviève Guilleminot, Yvan Cloulas… [et al.], participants

Publication : Paris : Bibliothèque nationale de Franc 2003 Collection : (Conférences de la Bibliothèque nationale de France)

Lien à la collection : Conférences de la Bibliothèque nationale de France Voir toutes les notices liées

Toutefois, dans l’ouvrage paru chez Gallimard, il est fait mention de notre publication de  2002   Prophética  Judaica Aleph  Documents inexploités sur le phénoméne  Nostradamus. Quant à Petey Girard, il mentionne notre compte rendu assez  copieux  paru  en 1991 dans la revue Politica Hermetica. « Récentes   bibliographies autour de Nostradamus«  Il n’est pas fait mention de notre communication de 1997 sur Les prophéties et la Ligue, parue dans les Actes du Colloque Prophétes et Prophéties,(Ed Ecole Normale Supérieure)  où nous recontextualisation la période de composition des Centuries vers les années vers les années 1588-1590. Dans l’ouvrage paru chez  Gallimard, il  est  précisé  à propos de notre publication de 2002  « étude importante  et  controversée », sans autre explication.

 

 

 

Note(s) : Contient : 1) Comment lire Nostradamus ? / Roger Prévost. 2) Les éditions antidatées / Geneviève Guilleminot. 3) 12 quatrains d’actualité, 1157-1559 / Ivan Cloulas. 4) Nostradamus humaniste / Jean Dupèbe

 

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Jacques halbronn Le divorce Astrologie- Astronomie à la fin du XVIIe siècle.

Posté par nofim le 27 août 2021

 

 

Bulletin  de la BURA (Bibliothèque  Universitaire de Recherche Astrologique)

 

 

 

 

Le  divorce  Astrologie Astronomie à la fin du XVIIe siècle

par  Jacques  Halbronn

En 2003  Hervé Drévillon   résumait ainsi  son ouvrage  Lire et  écrire l’avenir (1996) ainsi :  cela ‘permettait de « comprendre  pour quelles  raisons  culturelles et politiqsues – et  non pas scientifiqies(   l’astrologie  a été disqualifiée au XVIIe siècle »  (Nostradamusq, l’éternel  retour, Gallimard 2003, p. 119)

Or, le débat autour des  signes  du  Zodiaque, de la précession des  équinoxes, ne reléve pas, à proprement parler, de « raisons culturelles et politiques » et la façon dont la pratique de l’astrologie fait probléme , contrairement à ce qu’écrit Patrice Guinard,  à propos d’Eustache Lenoble, n’est pas davantage  la clef du problème, vieux cheval de bataille  chez les  astrologtues eux mêmes, qui consiste à stigmatiser  une  astrologie « populaire », de presse, face à une  astrologie « savante », « scientifique »,  informatique, capable d’appréhender la personnalité de chacun dans toute sa spécificité..

Il convient d’abord de signaler que l’astronomie  de l’époque  aura connu bien des soubresauts, des remousn qui auront pu  déstabiliser les  astrologtues ; Les astronomes sont devenus en quelque sorte imprévisibles  avec Copernic, Galilée  et Kepler et à partir du XVIIIIe siècle,  le systéme solaire va s’enrichir de nouvelles planétes, à commencer, en 1781, par un astre au delà de Saturne qui sera bientôt  baptisé Uranus, après que l’on ait proposé  Herschell, le nom de son « inventeur », d’où le H  qui forme le glyphe de cette planéte..

Par ailleurs,  lles astrologues sont interpellés au sujet de la précession des équinoxes et là encore l’astronomie est sur la sellette puisque cela met en évidence  que l’on ne peut se fier  à ses données. Comme le note  le professeur d’astrologie Antoine de Villon  (Usage des éphémérides ) en 1624, l’on se trouve  en face de deux zodiaques, lequel  est le bon ?

Enfin, il esr reproché à l’astronomie  un  « méta-langage » , certes pittoresque à base de dieux (pour les planétes)  et d’animaux (pour les constellations) qui excuitent l’imagination du profane.(cf Eustache Lenoble,  Uraniesn 1697). alors qu’ile ne sont que de simple  convenance et tout à  fait  arbitraires, au demeurant. Le fait que par la suite,  comme on ll’a noté plus haut, les astronomes se soient complus, par la suite,  à conférer des nnoms de dieux de la mythologie à leurs dernières découvertes met en évidence  une certaine désinvolture de leur part.

Autrement dit,  l’astronomie  poserait un double probléme pour l’astrologie :  un savoir incertain, ambigu,  et  un langage fantaisste..  Quels liens l’astrologie doit-elle entretenir avec l’astrologie. Est ce que ce sont les astrologues ou bien plutôt  les astronomes qui ont produit, au cours des âges  toute cette symbolique  à base de fables dont d’ailleurs  traiteront les historiens du Ciel, comme l’Abbé Pluche, au milieu du XVIIIe siècle ? D’aucuns diront que l’on ne saurait séparer Astronomie et Astrologie dans l’Antiquuité . C’est un lieu commun chez les historiens de l’astrologie.

Prenons le jugement de Micheline  Grenet sur Kepler (La passion des astres au XVIIe siècle. De l’astrologie à l’astronomie. Hachette, 1994, pp. 62  et  seq) : « Comment un contemporain de Kepler  pourrait-il mettre en doute la qualité scientifique de l’astrologie dès lors qu’elle est pratiquée par un maître éminent ? » C’est oublier que Kepler entendait réformer l’astrologie de fond en comble (cf Gérard Simon, Kepler, astrologue astronome, Paris, Gallimard, 1979) laissant de côté tout une terminologie que l’astronomie  continuera par tradition et jusqu’à ce jour,  à  utiliser mais dont l’astrologie n’a que faire.

Qu’écrit l’historien allemand Wilhelm Knappich à propos  des « causes de  la  décadence » de l’astrologie ( Histoire de l’astrologie . trad. De l’allemand, 1986) ? Il insiste sur un certain décrochage mais il néglige d’aborder le point de vue des astrologues eux-mêmes quelque part déconcertés par certaines facettes  d’une astronomie se voulant à la fois en pleine remise en question et à la fois perpétuant tout un « méta-langage » dont elle ne parviendra jamais à s’abstraire.

En ce qui concerne la création de l’Académie des Sciences en 1666, nous avons montré que l’astrologie n’avait pas été exclue  par Colbert lequel, bien au contraire, avait obtenu que les académiciens en débattent– et Hervé Drévillon n’aura fait que reprendre nos travaux sur ce point, sans les citer même en notes de bas de page (Lire et écrire l’avenir.L’astrologie dans la France du Grand siècle -1610-1715), Champ Vallon, 1995, pp. 212  et seq).

Le  débat existe bel et bien à l’époque entre détracteurs et défenseurs de l’astrologie et c’est notamment le cas de Gassendi et de Jean-Baptiste Morin –Bordelon publiera un Entretien curieux de l’astrologie judiciaire où il met en face à face un tenant de chaque camp : De l’astrologie judiciaire, entretien curieux où l’on répond d’une manière aisée et agréable à tout ce qu’on peut dire en sa faveur, et où l’on fait voir en même temps la superstitieuse vanité de sa pratique.

Paris, L. Lucas & Et. Ducastin, 1689,  Quant à Morin, Professeur au Collége Royal,  il annonce une nouvelle Astrologie (à venir dans une Astrologia Gallica, posthume et peut être inachevée) qui se sera débarrassée de ses oripeaux (cf le Recueil de Lettres,  entre les divers protagonistes, 1650, Bib. Arsenal et notamment l’invective de François  de  Barancy). Ce  Recueil  précise  en son  titre  que « par occasion il  est traité d’astrologie  judiciaire »  On y relate les propose du dit Morin : » Mon Astrologie qui n’est pas habit de friperie  rapiécé  de quantité de vieilles & différentes opinions (…) mais c’est  un habit neuf garny de belles & véritables résolutions capables d’instruire &  contenter  les esprits  et un travail non desrobé »  On voit bien que le reproche fait alors à l’astrologie  est de ressasser les mêmes notions  au lieu  de se repenser comme a réussi à le faire l’astronomie du temps. En cela, l’astrologie détone.

On n’est donc pas ici dans des considérations extrascientifiques comme le laisse entendre Drévillon (cf supra) et la dimension sociale  est certes plus facile à appréhender pour certains historiens actuels que les éléments d’un débat dont ils n’ont pas vraiment envie de se soucier. En fait, nombreux qui se présentent au chevêt de l’Astrologie – à la façon des médecins du Malade Imaginaire- pour parvenir à la sauver.

En définitive, selon nous, on assiste à la crise d’un vieux couple (expression que nous avions utilisée en 1985 en sous titre de notre Monde Juif et l’Astrologie). La séparation nous semble devoir s’expliquer par des orientations devenues incompatibles. L’astronomie  a su se réformer mais l’astrologie tarde à le faire. L’astronomie acquiert une honorabilité sociale –les astronomes vont être pensionnés  et n’auront plus à dépendre peu ou prou de quelque pratique astrologique comme gagne-pain, à l’instar d’un Kepler : on fonde l’Observatoire de Paris en 1666.  Mais comme on l’a dit, une certaine élite astrologique va mettre toute une partie du savoir astrologique  sur le compte des astronomes, les astrologues n’ayant fait que le reprendre à leur compte.

On touche là à un probléme essentiel pour l’Histoire de l’astrologie, à savoir précisément ses rapports avec l’astronomie. Les astrologues et les astronomes  ne poursuivent pas les mêmes buts et on notera qu’aussi bien Antoine de Villon qu’Eustache Le Noble, à plus d’un demi-siècle de distance,  ont une approche que l’on pourrait qualifier d’ethnologique : ils ne disent pas ‘L’astrologie » mais « Les astrologues », c’est-à-dire des communautés s’articulant sur un certain savoir et il est clair que les astronomes ont fourni aux astrologues une grande partie de leurs outils alors que trop souvent on a semblé croire que c’étaient les astrologues qui avaient baptisé les constellations zodiacales. Le Noble explique que ces nominations  étaient le fait des astronomes qui ne leur accordaient d’ailleurs pas de grande importance. Par conséquent, l’astrologie n’aurait que faire de les prendre pour plus qu’elles ne signifiaient. Autrement dit, l’astrologie aurait été  comme colonisée par l’astronomie et il était temps qu’elle se libére d’une telle emprise. Rappelons d’ailleurs que ce sont dans bien des cas les astronomes qui auront souhaité  annexer l’astrologie : la Tétrabible n’est-elle pas l’œuvre de l’astronome Ptolémée discrédité par Copernic ? Cet ouvrage ne saurait donc faire autorité !

On est là dans une sorte de dépit amoureux avec des torts respectifs.  On voudrait faire chambre à part.  Mais comme on l’aura noté plus haut, qui aura  forcé les astronomes du XIXe siècle à continuer la série mythologique pour les planétes invisibles à l’œil nu ? Il est vrai que bien des astrologues auront considéré ces astronomes comme des sortes de prophétes, apportant les pièces qui manquaient à leur puzzle et par-dessus le marché en leur conférant  une signification.

Terminons  avec la thèse de Gérard Simon consacrée à Kepler lequel incarne bel et bien une volonté de réformer et de purger l’astrologie de ses scories.

(Kepler, astrologue  astronome, 1979)  Dans un paragraphe intitulé  « Le Zodiaque : repérage  iy division  conventionnelle? » (pp 96  et  seq),  Simon  se référe  à « Sur une Etoile  Nouvelle »: Kepler y  explique ce qu’il rejette et  ce qu’il  retient: Il s’agit d’échapper aux « objections » d’un Pic de la Mirandole  et l’on notera que nombre d’astrologues du XVIIe siècle, en France, font état d’objections  en se proposant d’y répondte. Les arguments de Kepler seront repris par Le Noble. « toute prédiction   fondée  sur les  dénominations ou les  symboles résulte,  résume  Simon  d’une  confusion  entre les  mots et les choses/ IL ne faudrait garder que ce qui est naturel  et ne pas mettre sur le même plan les données scientifiques de l’astronomie  et  l’arbitraire de son langage. Tout ce qui vient des astronomes n’est pas or. D’où l’intérêt  de distinguer entre l’astronomie  et  les pratiques des astronomes. Or, force est de constater que la division en 12 de l’écliptique  s’est perénisée jusqu’à ce jour, ce qui conduti les astrologues  traitant de l’Astrologie  à ne pas entendre, à ne pas comprendre les réformes radicales prpposées, à savoir qu’il ne faudrait garder du Zeodiaque que  4 points, aux équinoxes et aux solstices. Mais en rejetant la division en 12, on remet en question, ipso facto , le dsspositif des domiciles des planétes exposé dans la Tétrabible.

Dans  notre ouvrage consacré à Etteilla (Bib Arsenal), paru en 1993 (Ed Trédaniel en diptyque avec  notre édtion  de Nicolas Bourdin  et de son Commentaire du Centiloque,), nous avons montré que c’est bien plutôt dans le cours du XVIIIe siècle que dans celui du XVIIe siècle, que la rupture se sera produite au moins pour un siècle. Etrangeement,  par inadvertance, Drévillon  qualifie l ‘ouvrage de « traité savant »  -sans remarqier qu’il s’agit de la réédition de l’Uranie de Le Noble!!!- Or, avec Etteilla (1788), si le traité reste ce qu’il est, il n’est plus besoin d’astronomie pour le mettre en pratique. ( L’astrologie du Livre de Toth  suivie de « Recherches sur l’histoire de   l’astrologie du tarot) « A la place des données  astronomiques,  Etteilla, connu pour son tarot, propose de recourir à la numérologie et à la cartomancie. Précisons que la situation ne sera pas la même Outre Manche où l’astrologie  resrtera fidéle à l’astronomie.  Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle, que l’astrologie française suivra l’exemple de l’astrologie anglaise.(cf  La vie astrologique il y  a  cent ans, Ed Trédaniel, 1992  avec des contributions de Patrick Curry  et  de Nicholas Campion,  historiens  britanniques.

 

 

 

JHB

27 08 21

 

 

 

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jacques Halbronn Astrologie. La question essentielle du point vernal

Posté par nofim le 26 août 2021

La  question essentielle du point vernal

par Jacques  Halbronn

 

Le Zodiaque, selon Eustache Le Noble, peut se résumer aux équinoxes et aux solstices en renonçant à toute division en 12 secteurs qui sont une invention des astronomes, ce que nous appelons du méta-langage. Il est regrettable que Jean Pierre Nicola  soit resté dans l’idée que ces 12 secteurs étaient utiles à l’astrologie.

la notion de point vernal  est de nos jours avant tout associée aux ères  précessionnelles mais là encore au lieu de parler d’étoiles fixes, l’on se référe à des constellations. (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros 1979).

Selon nous,  les axes équinoxiaus et solsticiaux doivent être  reliés à des étoiles fixes, étant entendu que ce lien sera toujours temporaire et qu’une étoile en relaiera une autre, du fait de la précession des équinoxes.  La notion d’aspect n’est en réalité pas applicable aux rapports planéte/planéte mais bien planéte/étoile fixe équinoxiale ou solsticiale. Il ne s’agit donc pas de se polariser sur les étoiles fixes royales qui n’ont joué un rôle au niveau équinoxiale et solsticial que ponctuellement.  De toute façon, dans la pratique, la connaissance de l’étoile fixe correspondant au « point vernal » est secondaire puisqu’il suffit de se référer au cycle des 4 saisons. Mais en théorie, c’est bien la conjonction de Saturne avec l’une des quatre étoiles saisonnières  qui est la base  de l’anthropocosmologie, c’est à dire de la relation entre notre systéme solaire et notre Terre.

Selon nous, l’astrologie doit travailler sur une planéte à la fois, comme l’a fait Gauquelin. Entendons par là que chaque planéte doit être étudiée avec sa  dynamique  et son cycle propres. L’intérêt des étoiles, c’est que le lien avec les planétes ne modifie aucunement leur cyclicité. Saturne garde son cycle dans ses aspects avec les points équinoxiaux et solsticiaux, ce  qui n’est pas le cas si on combine Saturne avec Jupiter ou avec Neptune.

Cette idée de combiner les cycles est une hérésie. Chaque cycle doit être étudié pour lui même et  les aspects d’une planéte avec une étoile ou avec un point saisonnier  ne perturbent pas son processus structurel (cf la Loi de Bode). Entendons par là que sa cyclicité n’en sera pas affectée et qu’elle ne passera pas de 20 ans à 36 ans, par exemple, selon son partenaire planétaire. NOus sommes résolument contre ce type de « mariage », d’union.

On  aura compris que nous  rejetons le thème astral avec toutes ses planétes qui cohabitent et cela ne date pas d’hier puisque dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie, il y a 45 ans. L’astrologie mondiale que nous avons proposée alors étudiait tout particulièrement les rapports planétes et équinoxes.solstices.

Au XVIIe siècle, les astrologues qui entendaient réformer l’astrologie préconisaient de s’en tenir à ces deux axes en laissant tomber toute la symbolique zodiacale. Les astrologues actuels qui se veulent tropicalistes commettent la grave erreur de conserver cette symbolique qui est proprre à l’astrologie sidéraliste, ce qui préte à confusion.  Pour nous, Saturne  est la clef de l’astrologie comme nous l’avons formulé en 1994, il y a plus de 15 ans dans l’Astrologie selon Saturne.  Cela donne un rendez vous majeur tous les 7 ans puisque le cycle de cette planéte est divisé par 4. LEs résultats obtenus par ANdré Barbault n’ont été en fait rendus possibles que parce que le cycle Saturne-Neptune coincidait avec le cycle de Saturne mais ce faisant au lieu d’avoir un rendez vous tous les 7 ans, il n’avait droit qu’à un rendez vous  tous les 36 ans, ce qui l’a fait rater 1961-62 (crises de Berlin et de Cuba). 1989 a marché parce cela coincidait avec une conjonction de Saturne avec  l’axe solsticial. Cette coincidence aura malheureusement induit la communauté astrologique en erreur. Parfois une prévision apparemment réussie  risque de fourvoyer les chercheurs pour longtemps!

 

JHB

26  09 21

 

 

 

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