Jacques Halbronn La solution du probléme identitaire par la dialectiqe amnésie.anamnése au prisme du cycle de Saturne en anthropocosmologie
Posté par nofim le 2 août 2021
La solution du probléme identitaire par la dialectique amnésie/anamnèse au prisme du cycle de Saturne en anthropocosmologie.
Par Jacques Halbronn
La dialectique Equinoxe-Solstice que nous avons dégagée en astrologie, sur la base du cycle de Saturne prend tout son sens dans le champ identitaire.(cf le CERIJ : cercle d’étude et de recherche sur l’identité juive, fondé en 1978).
Il nous faut rappeler que les phases équinoxiales sont marquées par un processus d’amnésie tandis que les phases solsticiales le sont du fait de l’anamnése qui serait son contraire – ou hypermnésie.
Le rôle de la période d’amnésie est de nous déconditionner, de faire primer l’individu sur le collectif, le structurel sur le culturel. Si, en effet, nous sommes voués à être marqués par un déterminisme d’appartenance culturelle, l’amnésie nous permet de nous en éloigner et d’aboutir à un niveau de plus grande profondeur. Il y a là, au vrai, un certain nombre de paradoxes qui ont longtemps pu bloquer la réflexion.
Nous dirons que la phase équinoxiale favorise l’affirmation personnelle par -delà nos conditionnements, elle nous protège contre les pesanteurs sociologiques (Bourdieu) dont on a tendance à exagérer l’importance. En effet, la phase équinoxiale tend à neutraliser, à relativiser l’impact du déterminisme social lié à l’appartenance à tel ou tel groupe, à telle ou telle communauté.
Pour mieux nous faire comprendre, on s’intéressera à la question dite du « genre ». Est- ce un phénoméne « culturel » ou « structurel » tout comme le serait le fait d’être marqué par la « culture » d’un certain pays ?
Pour nous sera dit « structurel », ce qui est individuel et culturel ce qui est collectif. Le structurel apparait dès lors que l’on a ôté le vernis culturel et cela fait ressortir les différences individuelles sous –jacentes alors que le culturel tend à les estomper en mettant l’accent sur les différences entre cultures, ce qui relativise ipso facto le rôle de l’individu.
En fait, il existerait une sorte de va et vient incessant, de 7 ans en 7 ans, qui ferait alterner ces deux « consciences », l’individuelle et la collective, chacun prenant alternativement le pas sur l’autre, ce qui passe par un certain déni de l’alternative.
En phase équinoxiale, on serait entrainé par un processus introspectif d’introversion et inversement en phase solsticiale c’est l’extraversion, l’interdépendance qui l’emporteraient. Cette introversion équinoxiale ne serait possible qu’en se dégageant de l’’emprise culturelle et donc mémorielle. Mais, ensuite, le passage vers le solsticial assécherait la « vie intérieure » et nous contraindrait à nous brancher sur les apports culturels. Cela pourrait être lié à une cyclicité de l’activation de certaines zones du cerveau.
Selon nous, le structurel passe par l’individuel et est la somme de « révélations » individuelles avec des réponses personnelles à des questions posées à chacun de nous, de façon synchronique. A un certain stade, le passage des expériences de chacun vers une conscience collective est inévitable, ce qui prépare à la phase suivante. Inversement, la phase du collectif finit par se désagréger sous la poussée des diversités individuelles. Et ainsi de suite.
On aboutit ainsi à une simplification du modèle astrologique autour d’un seul vecteur dont la cyclicité reléve d’une astronomie orthodoxe et non « hérétique » comme avec André Barbault et son « indice cyclique », résultante de 5 planétes (de Jupiter à Pluton).. En aval, l’on débouche sur une forme de psychanalyse structurée par périodes de 7 ans en 7 ans, vécues synchroniquement et donc collectivement/(cf L’Astrologie selon Saturne, Paris, La Grande Conjonction, 1994-95). Entendons par là que l’analyste disposerait d’un outil clairement défini qu’il s’agira d’appliquer au patient, comme il l’aurait fait avec les divers concepts et topiques freudiens. On conçois que le travail qui sera ainsi conduit se focalisera sur le passage d’une phase à l’autre, tout en sachant que l’entourage du dit patient passera au même moment par les mêmes phases, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de la formation et la vie du couple. On est très loin du « De la psychanalyse à l’astrologie » d’André Barbault dont la base restait le thème natal (Ed Seuil, 1961) ou de toute typologie zodiacale. La piste proposée par Marie Louise Sondaz, dans les années trente(cf l’étude de Serge Bret Morel sur les horoscopes de presse) visant à moduler l’impact céleste par la prise en compte de la position du soleil à la naissance est également à rejeter (même si nous l’avions envisagée à un certain stade de notre recherche)
En ce sens, ce nouveau modèle astrologique devrait intéresser la communauté des psychologues, psychanalystes et thérapeutes en ce qu’il n’exige aucun apprentissage autre que celui que nous avons exposé à savoir que Saturne entre en phase équinoxiale en passant sur l’axe Bélier Balance et en phase solsticiale sur l’axe Cancer –Capricorne. Rappelons que ce calendrier est le même pour tous les patients et que chacun aura à gérer son rapport à la mémoire, soit par une réapprpriation (Solstice) soit par une mise à distance (Equinoxe)
L’on peut également trouver une application de notre modèle à la vie politique, puisque nous avons affaire ici à des mouvements collectifs, même si chacun commence par vivre le processus à son échelle personnelle. Les « réponses » peuvent s’ajuster à des questionnements convergeants. La gauche est favorisée par l’équinoxialité et la droite par la solsticialité. En ce moment, Saturne est au milieu d’une phase solsticiale et basculera en phase équinoxiale en juin 2025 donc en porte à faux avec l’élection présidentielle française de 2022, ce qui ne sera évidemment pas sans poser probléme au niveau des institutions. Il faut s’attendre, pour la France, à des troubles comparables à ceux de 1968 et de 1995, ce qui exigera de nouvelles élections législatives comme en 1997 avec à la clef une nouvelle « cohabitation ».
JHB
02. 08 21
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