Jacques Halbronn Crise de la morphosémantique et politique
Posté par nofim le 14 septembre 2021
Jacques Halbronn Crise de la morphosémantique et politique
A l’occasion de nos travaux en linguistique, dans la suite de a question
de l’emprunt linguistique, initée en 1980, sous la direction d’André Joly à Lille III -
il y a 40 ans, puis à Paris V avec Louis Jean Calvet, nous avons connu une phase de
morphosémantique en 2008, lors de nos contacts avec Dominique Lecourt, e
t une phase de morphonologie. autour de la question de la transmission
des codes de lecture.
On reviendra ici sur les enjeux de société liés à la morphosémantique et notamment
en ce qui concerne la langue anglaise qui est actuellement en position dominante
dans le monde.
Idéalement, ce qui a le même sens, doit présenter une forme semblable, selon un
processus étymologique de dérivation, de conjugaison, de déclinaison. Ce qui se
ressemble s’assemble. Autrement dit, un champ morphosémantique ne peut
qu’être perturbé par l’emprunt linguistique, ce qui génére une crise, une pathologie
de l’epistémé.
En anglais, dans un champ sémantique donné, la forme n’est respectée que sporadiqueeme,y..
Par exemple, le mot « end » a comme adjectif « final », le mot « life » a comme
adjectif « vital ». On pourrait multiplier les exemples indéfiniment. D’où la notion
de synonyme qui autorise à introduire dans le même champ sémantique des
mots d’origines d
diverses et qui ne se ressemblent pas formellement et ce en dépit
de leur convergence d’ordre sémantique.
Mais l’on peut transposer cette problématique au niveau sociétal en considérant
la « forme », l’apparence; des personnes – au niveau anatomique, « racial », à celui de l’âge etc –
Et là encore, nous observerons un état morphosémantique en crise et donc un
processus de synonymie se substituant à la question de la forme. D’ailleurs, les
langues, elles-mêmes véhiculent de tels clivages à commencer par les marqueurs
de genrre. L’anglais, par exemple, est singulièrement pauvre en termes de
marqueurs de genre si on le compare avec l’hébreu/ Le français se situe dans un état
intermédiaire : je te parle s’adresse aussi bien à un homme qu’à une femme. C’est
d’ailleurs la deuxième personne du singulier qui est particulièrement impactée
par cette crise de morphosémantique.
D’un point de vue théologique, nous dirons que les dieux ont mis en place un ensemble de
de « signes » (sémantque) ayant valeur structurante offrant une manifestation
visuelle. D’un point de vue anthropocosmologique, nous dirons que l’Humanité, dans son
ensemble passe alternativement par des phases « »équinoxiales » et des phases
« solsticiales » et que les équinoxiales seraient marquées par un déni de la forme comme
faisant sens ou si l’on préféré marquées par une idéologie selon laquelle, nous pourrions
déterminer la forme, son devenir, à notre guise.
JHB
14 09 21
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