jacques Halbronn Enjeux théologiques de l’exploration spatiale
Posté par nofim le 16 octobre 2021
jacques Halbronn Enjeux théologiques de l’exploration spatiale
Lori Glaze, directrice de la division des sciences planétaires de la Nasa: sur la sonde spatiale Lucy qui vient d’être lancée en direction de la planéte Jupiter:
«Quoi que Lucy découvre, cela nous donnera des indices essentiels sur la formation de notre système solaire». L’objectif ultime serait de valider ou de réfuter le «modèle de Nice», l’une des théories les plus importantes sur le sujet. Elle estime que les planètes géantes, dont Jupiter, auraient migré il y a des milliards d’années d’une configuration compacte vers leurs positions actuelles »
On devrait commencer à recevoir des infos à partir de 2027. Selon nous, on devrait découvrir alors que notre systéme solaire n’est pas totalement « naturel », qu’il a fait l’objet de divers avénements aboutissant à ce qu’il est devenu.
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Le plus souvent, on interprète ce texte comme le récit de la naissance de l’Univers. En vérité, il n’est question que de « notre » Terre » et de « son » Ciel, au sens astrologique du terme, c’est à dire de notre seul systéme solaire. A partir de là, le dieu qui se sera consacré à établir l’environnement cosmique de notre humanité ne saurait être le Dieu premier moteur de la cosmologie en général. Il s’agirait là d’une théologie « restreinte » et non « générale » pour reprendre la terminologie einsteinienne.
Du point de vue de l’astrologie, cela signifie que l’astrologie n’est ni une création des hommes ni un phénoméne naturel mais qu’elle est l’oeuvre des dieux, au sens du premier chapitre du Livre de la Genése. Pour nous, le seul dieu qui compte pour notre Humanité est ce dieu là. Ce n’est ni le dieu -Nature (Allah, au sens de l’Islam), ni le dieu -Homme (à l’instar d’un Jésus) mais un Dieu se focalisant sur l’organisation de notre petit monde et tel est le dieu du judaïsme (Elohim) Autrement dit, la théologie juive n’est ni celle qu’explore la Science, ni celle de ceux qui construisent les cathédrales. Elle est d’un autre ordre.
Quels sont les éléments qui militent en faveur de nos thèses? Il y a l’Astrologie qui ne saurait être, sous la forme que nous avons déterminée, ni le fait de la Nature, ni une invention des hommes. Croire en l’astrologie, c’est adhérer ipso facto à cette idée d’un Dieu créateur de ce lien entre les astres et notre Terre et en cela, l’on en revient à une forme de géocentrisme, mais sur un autre plan. Cela nous conduit à penser que ce serait une grave erreur que de croire que tout ce qui existe dans notre ciel devrait nécessairement servir à l’astrologie. Un peu de bon sens doit suffire à comprendre qu’il faille rechercher un modéle simple et non embrouillé comme il ressort de la pratique astrologique actuelle. Il est question ici de ce que l’on appelle un « intelligent design », c’est à dire d’un projet, d’un plan bien maitrisés et non d’un foullis. On est dans le registre de la forme et non du tohu bohu de la Matière Première, c’est à dire face à un objet parfaitement pensé et non pas s’étant déployé au hasard et sans objectif bien défini.
Certains points vont dans ce sens : la révolution de Jupiter de 12 ans fait pendant aux 12 signes zodiacaux, liés aux 12 rencontres annuelles des luminaires, Soleil et Lune, cette lune qui est le satellite de notre Terre (cf les travaux de Jean Sendy) Sur le plan théologique, le Pentateuque (Torah) nous parle du nombre Sept: six jours de la Création plus un jour supplémentaire, qui correspondrait au Shabbat. Sept, c’est le nombre de Saturne si l’on divise par 4 sa révolution, sur la base des 4 saisons.
Ce que nous attendons de « Lucy », c’est que l’on ait confirmation que notre systéme solaire est le fait d’une construction exigeant bien entendu une maitrise technologique incomparablement supérieure à la notre, celle d’aujourd’hui et plus encore celle de l’Antiquité. La Loi de Titius Bode met en évidence une structure numérique :
Planète | Loi de Titius-Bode | Valeurs réelles | Erreur | |||||
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Rang attribué | Distance prédite | Demi-grand axe | Périphélie | Aphélie | Excentricité | absolue | relative | |
Mercure | -∞ | 0,4 | 0,387 | 0,307 | 0,467 | 0,206 | 0,013 | 3,4 % |
Vénus | 1 | 0,7 | 0,723 | 0,718 | 0,728 | 0,007 | 0,023 | 3,2 % |
Terre | 2 | 1,0 | 1,000 | 0,983 | 1,017 | 0,017 | 0,000 | 0,0 % |
Mars | 3 | 1,6 | 1,523 | 1,381 | 1,665 | 0,093 | 0,077 | 5,1 % |
Cérès | 4 | 2,8 | 2,765 | 2,547 | 2,983 | 0,079 | 0,035 | 1,3 % |
Jupiter | 5 | 5,2 | 5,203 | 4,953 | 5,453 | 0,048 | 0,003 | 0,1 % |
Saturne | 6 | 10,0 | 9,537 | 9,022 | 10,052 | 0,054 | 0,463 | 4,9 % |
Uranus | 7 | 19,6 | 19,229 | 18,325 | 20,133 | 0,047 | 0,371 | 1,9 % |
Neptune | 8 | 38,8 | 30,069 | 29,798 | 30,340 | 0,009 | 8,731 | 29,0 % |
JHB
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