Jacques Halbronn Linguistique : pour une occultation de la consonne « L » en position finale
Posté par nofim le 27 octobre 2021
Jacques Halbronn Linguistique : pour une occultation de la consonne « L » en position finale.
Peut-on lire national et nationale de la même façon? On sait pourtant que la régle veut que l’on ne prononce pas une consonne finale, sauf dans certaines configurations. On respecte cette régle dans la plupart des cas et le L fait exception: on prononce artificiel et artificielle comme si cela s’ écrivait pareillement! Pourtant les exemples abondent en sens inverses: prononce-t-on le « r » des verbes à l’infinitif pour la première conjugaison? Prononce-t-on le « z » de la deuxiéme personne du pluriel? Prononce-t-on le T à la fin de petit, prononce -t-on ou non le D de grand, au masculin pour éviter de confondre avec « grande »? Prononce-t-on le « S » de vous, sinon devant une voyelle de tous devant un mot débutant par une consonne? Ces régles ne sont pourtant pas compliquées et sont d’ailleurs respectées le plus souvent. On ne s’étonnera pas que les étrangers ne s’y retrouvent pas et répercutent à l’écrit la confusion de l’oral comme quand on lit « carte d’identité national » au lieu de « nationale ». Il est grand temps de réformer l’enseignement du FLE, du français langue étrangère mais aussi de corriger certaines mauvaises habitudes par des campagnes. On se demandera si le phénoméne que nous décrivons d’occultation des consonnes émane du peuple, en tant que gardien de très anciennes traditiond ou si c’est là un apport d’une culture de Cour? Nous avons pu observer que dans le dialecte arabo-tunisien, lors d’un stage à la Bourghiba School, durant l’Eté 1973, la combinaison des consonnes est largement repandue.
JHB 26 10 21
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