• Accueil
  • > Archives pour décembre 2021

Jacques Halbronn sur un texte de Barbault: « du congrès de Paris (1953) au congrès de Cannes (1985) ». Revue l’Astrologue n°67

Posté par nofim le 31 décembre 2021

Jacques  Halbronn   sur un texte de  Barbault: « du congrès de Paris (1953) au congrès de Cannes (1985). » Revue l’Astrologue n°67   

 

A la fin de 1984, André Barbault (3e trimestre de sa revue)  saluait l’annonce d’un congrès à venir dans un éditorial intitulé « Du congrès de Paris au congrès de Cannes ». (pp 97 et seq). Cela commençait ainsi  » Il y a trente ans se tenait le 7e congrès international d’astrologie de Paris (..) que le recul  d’une année saturnienne pose aujourd’hui comme un grand événement astrologique. (..)Ce premier congrès internatioinal d’après guerre qui dura une semaine entière du 28 décembre 53 au  3 janvier 54; eut un succés planétaire considérable.(…) La  grande révélation fut celle des médias. Le jour même de l’ouverture, le Monde, le Figaro, le Parisien Libéré, France Soir consacraient des colonnes à notre manifestation (…) Jamais congrès  astrologique n’aura eu un si universel retentissement contribuant  autant à donner de notre connaissance la  représentation d’un sujet sérieux traité par des gens sérieux. Depuis, les congrès astrologiques ne suscitent guère que quelques échos locaux ou nationaux. Rien, par exemple, n’a filtré en France du récent de Lucerne. Les temps ont changé, l’astrologie a perdu son caractère « sensationnaliste » qui faisait tout son attrait après guerre. Et puis les rencontres banalisées ne se comptent plus: à quel chiffre de congrès internationau véritables en est-on? Qu’en sera-t-il du grandiose que nous prépare Dabnièle Rousseau- au nom d’une Fédération des astrologues francophones en formation qui a retenu le Palais des Festivals  à Cannes, pour les 13, 14, 15 décembre 1985? Vaste est le projet et promettrice la manifestation Bravo: Puisse-t-elle à  son tour une page d’histoire. » (pour le congrès de Paris 1953, cf les n°s  9 et 10 d’Astrologie Moderne).

Que dire de ce texte? D’abord que ce congrès de Cannes est bien oublié. Nous y étions et  l’impact en fut des plus limités tant au niveau des intervenants que du public ou des médias. Mais cela aura été l’occasion pour Barbault de minimiser tout le travail effectué notamment à partir de 1974  où se tint un congrès à Paris, à l’Hotel Méridien, Porte Mailloit- celui de 53 avait eu lieu dans une salle du Palais de la Mutualité- et André Barbault  y était intervenu, la presse n’avait nullement boudé l’événement organisé sous l’égide de l’ISAR américaine, présidée par Julienne Mullette (Sturm) alors que celui de 53 l’avait été à l’initiative d’une association autrichienne, présidée par la Comtesse Wassilko Serecki. En 2004, nous avons célébré le trentiéme anniversaire de l’événement. En quoi 1974 fut un événement? Dans les deux cas, en 53  comme en 74, le CIA avait été partie prenante. Parce qu’il ouvrit une remarquable ère des congrès astrologiques francophones qui ne sera jamais interrompue, année après année. A contrario, le congrès de Paris 1953 n’eut pas de suite! Et l’ironie de l’Histoire, c’est que Barbaul, outre le fait qu’il ne daigne même pas signaler le congrès de 1974, tenu dix ans avant son article- ne fut jamais assez motivé pour organiser  de nouveaux événements, dans le cadre du CIA pendant les 20 ans qui suivirent alors qu’il en sera un des principaux animateurs jusqu’en 1968 et qu’il  avait repris du service en 1974.

En ce qui concerne le congrès de Cannes, il avait été précédé en cette même année 1985 d’un congrès à Orléans, dans le cadre d’une autre Fédération, la FEA (Fédération de l’Enseignement Astrologique) présidée par Denise Daprey, qui  fut l’occasion d’un Salon des Astrologues, bien avant celui organisé dans la décennie suivante par Francis Santoni, au Palais des Congrès de la même Porte Maillot. Parmi les congrès internationaux qui se tinrent à Paris, il faudrait citer celui de 1978, toujours sur la Porte Maillot,(avec le support de l’association américaine, CAO, Congress of Astrolofgical Organisations d’Al Morrison, dont nous avons récemment fourni un dossier à partir de nos archives, consacré à l’Enseignement de l’Astrologie, ce qui conduira par la suite à la constitution de la FEA en 1984-85 et qui déboucha sur des résolutions tant en français qu’en anglais. Barbault n’en dit mot parce qu’il n’y était pas alors que tout le monde y était. Il ne pouvait se permettre d’y venir en raison de ses différends avec Jacques Halbronn, il venait tout juste d’être condamné, en appel, quelques mois plus tôt pour diffamation par voie de presse.

Nous avons souhaité signaler cet article de 1984 car il illustre bien la façon fort désinvolte chez les astrologues quand ils entreprennent de faire l’histoire du milieu astrologique, à leur sauce, comme on a pu le voir encore récemment avec Yves Lenoble qui  traite par le mépris les 15 années qui précédèrent son avénement tardif  en tant que leader du monde astrologique français, à plus de 40 ans. Barbault, quant à lui, fin 1953 était âgé de 33 ans et Halbronn en septembre 1974, n’avait pas encore 28 ans. Mais si en 1974, il passa par l’ISAR, c’est bien au nom de sa seule association, le MAU que le congrès international de décembre 1975, se tint en réponse au Manifeste des 186 contre l’Astrologie (dans la revue The Humanist). Rappelons que lors du Congrès de Paris de 1974, Barbault avait trouvé une caisse de résonance pour son annonce d’une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80 et quand Barbault écrit son article en 1984, il est sur le coup d’un nouvel échec prévisionnel après celui de son livre sur la Crise mondiale de 1965.  

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Réflexions sur l’ouvrage de Jean Pierre Nicola « Pour une astrologie moderne » (Ed Seuil, 1977)

Posté par nofim le 30 décembre 2021

Jacques  Halbronn    Réflexions  sur  l’ouvrage de Jean Pierre Nicola « Pour une astrologie moderne » (Ed Seuil, 1977)  On s’interrogera ici  sur l’originalité de la pensée astrologique de ce maitre à penser des années soixante et au delà. Nous noterons que Nicola admet le postulat d’un systéme solaire servant de matrice à l’astrologie. ( « Unité  du systéme solaire »pp. 167  et  seq) Par la « théorie des âges »(p. 151), Nicola entend valider un tel référentiel pour l’astrologie mais il butte sur la durée des cycles des planétes au delà de Saturne qui égalent ou dépassant la durée d’une vie humaine et donc ne la structurent pas en phases successives. (cf pp. 81  et seq) Nicola reconnait que ces planétes étaient inconnues des Anciens et que c’est là un apport de l’astronomie moderne.  Est ce pour cette raison Nicola qualifie son astrologie de « moderne? En adoptant ces planétes transsaturniennes dans son « RET » (p.1 74), Nicola laisse entendre soit que l’astrologie ne disposait pas de toutes les données dont elle aurait eu besoin, soit que de nouveaux besoins seraient nés par la suite.

Qu’en est-il de son propos sur le Zodiaque, dont le fondement scientifique est bien moindre que celui du systéme solaire, puisque cela reléve du méta-langage de l’astronomie tout comme d’ailleurs le nom des planétes alors que les astrologues brodent autour de cette terminologie.  En fait, Nicola  n’entend  pas se fonder sur la dite terminologie mais il en conserve néanmoins la structure, au nom de son ‘astrologie moderne » Voyons comment il s’en explique. (p. 98)

« A l »inverse  du zodiaque stellaire,  celui des signes a une assise  astronomique. Son point 0°  (est) défini par l’intersection du plan  équinoxial avec le plan écliptique (..) L’origine  étant définie, la suite des signes  vient en procession  (…) Nous  allons reprendre le  découpage traditionnel en indiquant à quelles dates le Soleil  occupe le signe » Il reste que Nicola (p. 121) va maintenir une division en 12 secteurs au lieu de s’en tenir aux seuls axes équinoxiaux et solsticiaux lesquels ont un fondement scientifique autrement plus avéré.  Sur la 4e de couverture, Nicola n’hésite à se présenter ainsi : »Grace au taureau, son signe solaire, réaliste, l’auteur  s’est appliqué à fonder  l’astrologie qu’il connait  et pratique depuis  une trentaine d’années ». Nicola n’avait pas retenu la tradition des « maitrises planétaires » qui associaient signes et planétes ( selon 4 modalités: en domicile, en exaltation, en chute et en exil), renonçant ainsi à connecter le plan planétaire et le plan saisonnier dont l’articulation nous semble actuellement essentielle au regard d’une anthropocosmologie. Ce domaine de recherche  était également, à la même époque, celui de l’astrologue italienne, Lisa Morpurgo dont l’ouvrage sera traduit en français en 1974-(Ed  Hachette), Introduction à la Nouvelle Astrologie et déchiffrement du Zodiaque. Avec le recul, il apparait que dans nos Clefs (traduite en espagnol  Las claves de la Astrologia) nous avions fondé une nouvelle astrologie mondiale qui ne s’articulait pas sur les 12 signes du zodiaque et n’intégrait pas Neptune ni Pluton (voué par la suite à être déclassé, en 2006) et surtout qui ne validait pas les combinaisons planétaires . Par ailleurs, il apparait – à l’étude de la Tétrabible- que les planétes jusqu’à Jupiter constituent un ensemble de 6 facteurs; dont ne fait pas partie Saturne (qui a un rôle central de curseur), ce qui ressort du dispositif des Maitrises, négligé par Nicola, ce qui rend caduc le groupe  constitué par  Mars- Jupiter et Saturne.  Sur notre 4e de couverture, nous indiquions notre rejet du thème natal, ce qui n’est nullement la voie empruntée par Nicola. (cf p. 186), lequel thème englobe l’ensemble du systéme solaire et sous tend toutes les connexions entre les planétes, ce qui n’est guère recevable au regard de la science astronomique. Dans nos Clefs, nous insistions sur l’autonomie de chaque cycle planétaire. Pour nous, l’astrologie n’a pas vocation à appréhender chaque personne dans sa spécificité mais doit mettre en évidence un destin collectif car il n’est de science que du général. C’est probablement  cet attachement à l’étude du thème natal qui aura hypothéqué l’entreprise de Nicola. On peut regretter que Nicola présente le Zodiaque comme situé dans le  ciel alors qu’il s’agit d’une projection d’une réalité terrestre, celle du cycle des saisons.-cf notre manifeste sur une astrologie Soleil Saturne, base d’une anthropôcosmologie. Le dispositif des maitrises sur lequel Nicola fait l’impasse – mais que reprendra son disciple Patrice Guinard- illustre à merveille cette dualité   Ciel-Terre  et c’est tout le probléme de Nicola et de Barbault d’avoir voulu rompre le cordon ombilical entre cycle planétaire et cycle saisonnier.

 

 

 

 

JHB  31 12 21

 

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn André Barbault et son narratif sur le début de la décennie 80 du XXe siècle

Posté par nofim le 30 décembre 2021

jacques  Halbronn    André Barbault  et son narratif en Astrologie Mondiale sur le début de la décennie 80 du XXe siècle.

 

Que l’on nous comprenne bien,  il n e s’agit aucunement ici d’une attaque contre l’astrologie mais bien de faire le deuil d’un paradigme qui aura fait long feu et qui doit laisser la place à un nouveau modéle.

 

 

 

Revue  L’Astrologue 1981-1984

 

 n° 53  Ier trimestre 1981   A. B.  « De l’automne 1980 au printemps 1981

« La chronique d’observation d’astrologie mondiale (…)  Le cap de l’automne 1980, saison que depuis des années  j’avais située comme le tournant ultime du passage de l’état aigu de la crise mondiale 1975-1984. A ce jour du début de février 1981 où j’écris, il est permis de dire que  ce passage d’automne  1980 n’a pas apporté de « choc » historique (…) Le prochain passage à surveiller est celui de fin Mars-début avril 1981″

n°60  4e trimestre 1982 « La conjonction Jupîter Uranus 1983   » Ma lointaine crainte de Troisiéme guerre Mondiale  pour ces présentes années s’est peu à peu dissipée depuis deux ans pour laisser la place à l’appréhension d’une autre espéce de perturbation (..)Il faut attendre (…) qu’un renom historique particulier puisse s’attacher à cette année 1983 

n°66″ 2e trimestre 1984  » Jean Cuypers : « 1984, la fin de la crise ? » Apparemment l’année 1983 a été nettement plus clémente que ce qu’on pouvait logiquement espérer du fait de la présence d’importantes conjonctions planétaires »  Apparemment, le Belge  Cuypers gère le dossier Mondiale. Nous avons déjà noté l’absence du dossier Mondiale dans la réédition en 1981 de « Connaissance de l’Astrologie » (Ed du Seuil) Début 1982, dans  La prévision de l’avenir par l’astrologie. Ed Hachette, on ne trouve pas trace de l’indice cyclique lequel aurait du triompher alors.  Les Astres et l’histoire, chez Pauvert, qui exposaient pour la première fois, en 1967, la courbe en question n’est pas mentionnée dans les oeuvres « du même auteur »

En 2004,  paraitra  l’ Introduction  à l’astrologie mondiale. La prévision  historique par la connaissance des rythmes du cosmos. Ed du Rocher  2004 qui reprend textuellement le sous titre  de 1979 chez Fayard «   »La prévision  historique par la connaissance des rythmes du cosmos », ce qui est assez inhabituel!.  » Mais Barbault s’en explique  « Depuis la parution initiale de cet ouvrage, il y a plus de 20 ans etc… » Que dit Barbault en 2004 du « creux » de l’indice cyclique): « On est frappé par l’impressionnant « plongeon » de la courbe vers les années quatre-vingt » ayant incité à la prévision pessimiste. Or,  dans le creux de cette vague , une lame de fond emportait la société mondiale (…) Bref un effondrement de société »(p. 13)  Barbault, entre temps,  est devenu sociologue, écologiste et économiste, l’Histoire l’ayant quelque peu déçu.  

En 1978, dans L’astrologie. Entretiens avec Michéle Reboul (Ed Pierre Horay  Collection dirigée par Eobert Amadou), André Barbault parlait ainsi de l’indice cyclique: (pp. 93 et seq): » Vous n’avez pas de mal à voir que les deux grandes guerres mondiales se logent dans les anses inférieures (..) Depuis  1975, la courbe est à nouveau baissante (…) Vous  voyez que l’indice est en  chute libre pour les années  qui viennent et  bat un record  de réduction, de concentration, pour les années 1982-1983 qui seront surement hautement critiques au sens plein du mot »

 

 

 

 

JHB  30 12 21

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn Pour une astrologie S/S Soleil-Saturne. Anthropocosmologie

Posté par nofim le 30 décembre 2021

 

jacques halbronn Pour une astrologie S/S Soleil -Saturne. Anthropocosmologie

 

 

Pour nous l’astrologie se constitue autour de deux astres, le Soleil au prime du cycle de 4 saisons- ce qui est du à l’inclinaison de l’axe de la Terre- et Saturne. L’erreur aura été d’accorder trop d’importance au cycle soli-lunaire, ce qui aura conduit à une division en 12 secteurs (signes, constellations, maisons). En fait, la division en 4 doit absolument prévaloir et c’est ce qui permet de diviser le cycle de Saturne en 4 périodes de 7 ans. C’ »est là toute la base de l’anthropocosmologie, le Soleil représentant la Terre ce qui a donné le géocentrisme puis ‘héliocentrisme-et Saturne représentant le temps cosmique (dans le monde grec, Saturne se dit Kronos et Kosmos signifie Ordre) On dira que le soleil et Saturne se placent aux deux éxtrémités, comme cela ressort, dans la Tétrabible, du dispositif des maitrises planétaires, les deux astre se faisant face. Il est clair qu’il faut laisser de côté les planétes au delà de Saturne dont l’usage aura fait perdre de vue le rôle central de Saturne. Le nombre 7 n’est pas important, comme on pourrait le croire, au « Septénaire » qui a marqué les jours de la semaine mais bien à la division par 4 du cycle de Saturne mais aussi de celui de la Lune qui fait écho structurellement à Saturne.
On aura compris qu’il faut savoir « lire notre systéme solaire, le déchiffrer, le décrypter, le décoder au lieu de le prendre au premier degré, à l’état « brut ». En fait, le cycle doit être divisé en deux moitiés égale de 15 ans environ car à mi parcours, c’est un nouveau demi-cycle qui commence car selon nous, il y a un axe équinoxial et un axe solsticial, ce qui fait qu’il n’y a pas de différence entre les deux hémisphères de notre globe terrestre. Et bien entendu, il importe de distinguer entres les phases équinoxiales et solsticiale.
Nous sommes arrivés à la conclusion que chaque demi cycle de 15 ans commençait avec le passage de Saturne sur l’axe solsticial (0° cancer/0° capricorne), le solstice est la conception et l’équinoxe la naissance. En ce sens, il est absurde de faire correspondre la Nativité, la naissance avec un point solsticial (comme le 25 décembre de la Noël). Le solstice, c’est l’Annonciation, le projet et o son incarnation. Comme dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose et l’astrologie s.S permet de trouver le bon « timing ».Il serait bon que les calendriers électoraux s’articulent sur le rapport Saturne-Soleil. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il ne ‘agit pas ici des aspects du soleil à Saturne, comme nous le pensions il y a 40 ans (Clefs pour l’astrologie, Astrologie sensorielle, en 1976) mais de la conjonction de Saturne tous les sept ans avec les axes saisonniers donc à caractère solaire.
Au début d’une période de 15 ans, c’est la fin d’une ère et le début d’une nouvelle embryonnaire. Le moment du passage de Saturne sur l’ »une des étoiles associées aux axes- et ces étoiles changent au rythme de la précession des équinoxes est un temps fort, l’annonce d’un changement en cours mais ce n’est qu’ à l’approche de la conjonction de Sature avec l’axe équinoxial, que l’accouchement se fera. On connait la formule « la montagne a accouché d’une souris », ce qui montre l’enjeu du passage de la phase solsticiale à la phase équinoxiale. Et bien entendu, la fin de la phase équinoxiale correspond à la mort suivie d’une renaissance puisque cela coincide aussi avec le début d’une nouvelle phase solsticiale.
Il y a là toute une politique de la Cité parfaitement transparente et cohérente et l’on sait à quel point lorsque l’astrologie se sert de façon confuse des données astronomiques, cela donne quelque chose d’immangeable comme lorsque l’on veut manger une banane avec sa peau.

 

JHB   30 12 21

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Faut-il croire en l’astrologie?

Posté par nofim le 29 décembre 2021

Faut-il croire en l’astrologie ?

DATE DE LA RÉPONSE: 29.01.2021

Bonjour,

Nous vous remercions d’avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :

Avant tout, et comme nous le rappelons dans le point 7 de notre charte nous ne fournissons pas d’opinion ou de prises de position. Nous vous fournissons des documents qui vous permettront de vous forger votre propre opinion sur ce sujet.

Pour commencer, il nous semble intéressant de définir l’astrologie. Voici la définition du Portail lexical du CNRTL : « Science de certains astres (le Soleil et la Lune, appelés luminaires, et les planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) considérés dans leurs relations entre eux, dans leurs positions dans les signes du zodiaque ; art d’interpréter ces configurations particulières à une certaine date, établies dans une carte du ciel, en vue de déterminer le caractère de quelqu’un, de prédire l’avenir. »  Selon cette définition, l’astrologie comprend donc ces différentes notions que sont la prédiction d’évènement à venir ainsi que l’influence des astres sur les actions et la personnalité.

Nous allons vous répondre dans une approche générale du sujet et sans aller dans les détails des différents champs d’influence de l’astrologie.

Nous vous proposons pour commencer un article du quotidien Le Temps, paru le 21 janvier 2021 et intitulé « Mon horoscope l’avait prédit ! » : entre incertitudes et quête de sens, le boom de l’astrologie. Nous y apprenons qu’« En Suisse, un sondage de l’institut LINK relevait en 2014 que 13% des personnes interrogées croyaient en l’astrologie, ou l’art de prévoir la destinée humaine par l’étude de l’influence supposée des astres. »

Sur le site de la radio France Inter, nous trouvons l’article Astrologie : deux astrophysiciens ont décidé de prendre le sujet très au sérieux, paru le 8 janvier 2019. Les deux auteurs intervenant dans cet article, Philippe Zarka du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Daniel Kunth de l’Institut d’astrophysique de Paris, sont également auteurs de l’article Astrologie et science extrait du colloque Science, pseudosciences et thérapeutiques déviantes : approches pratique et éthique, qui s’est déroulé le samedi 21 octobre 2006. Ils sont aussi les auteurs du livre L’astrologie publié dans la collection Que sais-je ?. Autant dire que ces deux chercheurs sont incontournables dans les questionnements mettant en rapport astrologie et sciences. Vous pourrez d’ailleurs consulter partiellement les quelques chapitres de cet ouvrage en ligne dans lequel vous trouverez les pertinentes premières lignes du chapitre intitulé Astrologie « scientifique » ou l’astrologie face à la science.

Comme nous pouvons le lire dans l’article de Jacques Halbronn sur l’Astrologie paru dans l’Encyclopédie Universalis en ligne :

« Ayant fait l’objet de multiples et incessantes tentatives de démystification, mirage qui disparaît quand on s’en approche de trop près ou qu’on veut l’isoler de son environnement, l’astrologie est contradictoire : phénomène de société que certains ne prennent guère au sérieux, elle renvoie l’historien aux efforts des hommes pour harmoniser les savoirs et les religions avec les modernités successives. Fallait-il demander davantage à l’astrologie que d’enseigner aux hommes à regarder vers l’avenir et à s’y préparer ? N’est-il pas heureux que ses pouvoirs réels soient si limités tout en étant capables de mobiliser les esprits ?
Marginalisée, l’astrologie existe toujours, et son rejet hors de la science pèse sur toute tentative pour rappeler sa grandeur passée et la fascination qu’elle a pu exercer sur de grands esprits. Suscitant encore nombre de publications, les discours astrologiques, bien que désormais perçus comme archaïques, font partie des diverses composantes de la culture européenne, et il convient d’interroger de près les prises de position qu’ils ont suscitées. »

Nous vous invitons à lire l’ensemble de l’article très complet qui lui est consacré et qui comporte également une bibliographie importante. Vous pourrez le faire depuis les postes informatiques des bibliothèques genevoises.

Il est intéressant de lire qu’en Inde, l’astrologie est une discipline enseignée dans plusieurs universités comme nous pouvons le lire dans l’article Faculté de prévoir, L’astrologie dans les universités indiennes de Caterina Guenzi, paru en 2013 dans la revue Extrême-Orient Extrême-Occident. Comme elle le souligne en conclusion de son travail « l’enseignement de la discipline astrale dans les universités, et la confrontation plus ou moins directe avec la science moderne en tant que paradigme de rationalité dominant, engendre des questionnements de nature réflexive sur le rapport entre tradition et innovation. Les spécialistes s’attachent à définir la nature de l’enseignement qu’ils dispensent tout en le positionnant dans le paysage des sciences modernes et en l’adaptant aux transformations de la société dans laquelle ils vivent. L’astrologie semble ainsi survivre en Inde au XXIe siècle en tant que langage permettant de faire dialoguer la tradition brahmanique et la science moderne. »

Vous pouvez également vous rendre dans nos bibliothèques, où vous trouverez une grande quantité d’ouvrages sur l’astrologie, notamment :

L’astrologie : histoire, pratiques, croyances de Didier Colin
L’astrologie pour les nuls de Rae Orion
Le ciel, ordre et désordre de Jean-Pierre Verdet

Vous pouvez poursuivre vos recherches dans nos rayons autour de la cote de rangement 133.5. Nous possédons une soixantaine d’ouvrages abordant la question de l’astrologie sous des angles différents.

En résumé, il est très difficile de se prononcer sur un sujet aussi vaste qui tient plus de l’ordre de la croyance personnelle que de la preuve scientifique. Nous avons vu également avec l’exemple de l’Inde que les croyances d’une société, sa culture et son histoire vont qualifier ou disqualifier une croyance. Science centrale durant des siècles en Europe, l’astrologie a été reléguée au rang de croyance avec l’apparition des sciences modernes. S’agit-il pour autant de complétement la disqualifier ? Chacun jugera.

Comme le dit Jacques Halbronn dans son article cité plus haut : « L’astrologie existe dès lors que certains croient en elle et veulent savoir ce qu’elle a à leur dire. De ce fait, il est probablement plus important de déterminer ce qu’on attend d’elle que ce qu’elle est objectivement capable de fournir. »

Nous pouvons aussi souligner ce que dit Edgar Morin, sociologue et philosophe français, qualifiant l’astrologie de « croyance clignotante. C’est-à-dire qu’on n’y croit pas mais on regarde quand même… On ne sait jamais ! ».

Ce sociologue a participé à la publication parue en 1973 autour du débat Pourquoi des astrologues au XXe siècle ?. Et son interview « Un langage qui nous parle de notre psyché », parue le 22 mai 1997 dans le magazine L’Express, ainsi que son ouvrage La croyance astrologique moderne : diagnostic sociologique pourraient également vous intéresser.

Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N’hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d’information ou toute autre question.

Cordialement,

Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève

Pour www.interroge.ch

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn L’astrologie dans la République de Bodin.Surnature et Surhumanité/

Posté par nofim le 29 décembre 2021

jacques  Halbronn L’astrologie  dans la République de Bodin.Surnature et Surhumanité/

 

 

Nous avions depuis longtemps repéré l’intérêt que Jean Bodin avait manifesté dans certains chapitres de sa République pour les rapports entre le mouvement des astres et le cours des Républiques mais nous n’étions pas remonté jusqu’à Machiavel. (cf  Simone Goyard-Fabre : Jean Bodin et le droit de la république, Paris, PUF, 1989, pp. 208  et seq, Anthony  Parel   Prolémée et le chapitre  25 du Prince  in L’Enjeu Machiavel   dir. G? Sfez  et  %/ Senellart  Collége  International de philosophie PUF,  2001Anthony  J. Parel  The Machiavellian Cosmos,  Yale University Press  1992 Simone Goyad Fabre écrit « Déjà chez Platon, l’astrologie en établissant les conjonctions  entre planètes  et les événements du monde (expliquait) le cours des républiques » Double référence  astrologique et musicologique. Simone  GOyard Fabre rappelle que pour nombre d’auteurs anciens « l’astrologie est le principe de la science: » sans oublier la numérologie. (p. 211) 

Ce que nous  contesterons, c’est la référence à la Nature car, pour nous, l’astrologie ne reléve pas de la Nature mais de la « Sur-nature », c’est à dire qu’elle obéit à un agencement  à caractère anthromorphique. Si elle nous parle de la Cité, c’est parce qu’elle  a été mise en place spécifiquement dans ce but par une pensée  humaine ou si l’on préfére surhumaine, ce qui ne saurait sé réduire ni à une Nature première ni à un Dieu premier et en même temps l’on se situe dans une dimension supérieure à ce qui est à la portée de notre présente humanité laquelle ne fait pour l’heure que s’en rapprocher encore d’assez loin. 

Si l’on se référe, à présent, à la pensée astrologique contemporaine,  l’on ne peut que relever qu’elle se sera sensiblement éloignée d’une telle perspective. Il importe donc actuellement de rapprocher l’astrologie de la pensée « politique » d’un Bodin et avant lui d’un Machiavel (cf le chapitre XXV du Prince). C’est ce à quoi nous pensons être largement parvenus, en précisant que  la référence à la « Nature » nous apparait comme une fausse piste, ce qui exige d’élaborer une nouvelle théologie.(cf Nicholas  Campion, POLITICAL COSMOLOGY IN THE RENAISSANCE Bodin, Kepler and the Reform of Astrology Nicholas Campion Paper delivered to the Inspiration of Astronomical Phenomena (INSAP II) conference, Malta, January 1999. 

 

 

 

 

JHB   29 12 21

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, divination | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Le renouveau de l’astrologie par le tarot (2009)

Posté par nofim le 29 décembre 2021

jacques  halbronn  Le renouveau de l'astrologie par le tarot (2009) dans ASTROLOGIE POLITIQUE topsn ASTERCENTER - articoli internazionali

Le renouveau symbolique de l’astrologie par le Tarot
par Jacques Halbronn

separa01 dans ASTROLOGIE POLITIQUE

topds
Un peu comme pour les Centuries de Nostradamus, les astrologues ont des sentiments partagés par rapport au (jeu de) Tarot- cher à Alejandro Jodorowsky, et ne savent pas/plus très bien, si c’est, comme on dit, du lard ou du cochon, et notamment ce qu’il y a d’astrologique dans cet ensemble de lames et d’arcanes pittoresques – dont notamment les 22 images qui souvent, malgré tout, s’infiltrent parfois dans la consultation astrologique d’un Gilles Verneret (voir notre entretien sur teleprovidence) ou d’une Patricia Zeidan, amatrice du tarot aztéque.(entretien à paraitre sur teleprovidence.com), d’un Claude Rubel, éléve de Colette Sylvestre. Il existe de fait diverses formes de tarots, de par le monde, et Christine Maurelle a publié un Tarot des Animaux, Marie Delclos le Grand Livre du Tarot Chinois sans parler de Carole Sédillot experte en tarot comme en astrologie.Le tarot, il est vrai, est autrement plus parlant que les douze maisons astrologiques (cf nos Recheches sur l’Histoire du Tarot et de l’Astrologie, in Etteilla, L’asrtrologie du Livre de Toth, Paris, La Grande Conjonction-Trédaniel, 1993), privées de toute iconographie,à la différence du Zodiaque, comme les arrondissements de Paris ont perdu leurs noms d’origine, le XIIIe par exemple ayant été appelé au XIXe siècle, sous Napoléon III, l’arrondissement des Gobelins. Il arrive ainsi que les images disparaissent (cf notre exposition à la BNF, Astrologie et Prophétie. Merveilles sans images, Paris, BNF, 1994). Que penser donc de la double pratique de l’astrologie et du Tarot, somme toute assez fréquente, en pratique, dans les cabinets d’astrologie tout comme l’astrologie a sa place dans l’arsenal des « cartomanciens »?

separa01

 La première question qu’il faut se poser est celle de sa structure et de son message global avant de passer au niveau de son usage pour des cas particuliers. Il n’est pas certain que les 22 arcanes constituent un ensemble homogéne. Dans nos Mathématiques Divinatoires, Paris, La Grande Conjonction-Trédaniel, 1983, nous avions sélectionné dix arcanes sur 22, créant ainsi ce que nous avions alors appelé le « tarot sephirotique » (il y a 10 Séphiroth dans la Kabbale). NOus avons montré que les deux arcanes dont la somme totalisait 22 constituaient autant de couples: 6 et 16, 7 et 15, 8 et 14, 9 et 13, 10 et 12 et, cas particulier, 11 avec 22 (2 fois 11). On notera que nous n’avions retenu ni le soleil, la lune ou l’étoile, ni l’empereur et l’impératrice ou le pape et la papesse.

Par la suite, au début des années Quatre Vingt Dix, nous avons découvert l’emprunt que le tarot avait effectué à des vignettes astrologiques représentant les 12 maisons (cf Recherches sur l’Histoire du Tarot, op. cit), comme la Maison VIII de la mort ou la maison VII du mariage (L’Amoureux), une iconographie qui a finalement disparu de la littérature astrologique mais a survécu, peu ou prou, par le biais du Tarot.

Plus tard, encore, nous avons rapproché le Tarot d’une autre série de 12 vignettes, concernant les activités humaines en liaison avec les douze mois de l’année (dont on sait qu’ils sont à cheval sur deux signes zodiacaux. Avant la réforme grégorienne de 1582, le changement de signe se faisait le 10 du mois. Il y eut ensuite un décalage de 10 jours et désormais cela s’opère donc autour du 20 de chaque mois). C’est ainsi que nous avons pu rapprocher (voir nos textes sur le site Encyclopaedia Hermetica, ramkat.free.fr et notamment concernant les Hieroglyphica d’Orus Apollo, traduits par Nostradamus) le Bateleur du signe du Verseau. La première arcane du Tarot correspondrait en fait au début de l’année civile. Et le signe du verseau commençait auparavant vers le 10 janvier. Si l’on resitue le signe du verseau dans les représentations traditionnelles des mois – que l’on trouve notamment sur les cathédrales- on note que dans les deux cas il y a une table sur laquelle sont posés divers ustensiles servant à manger et à boire. On sait que le verseau est assimilé à Ganyméde, l’échanson des dieux, celui qui servait justement à leur table.

Nous avons par la suite effectué d’autres découvertes comme le lien entre le Pendu et la Roue de Fortune. On observe que le pendu n’est en fait qu’un des personnages de la roue de fortune puisque sur cette roue certains d’entre eux ont la tête en bas.

Ajoutons qu’à l’évidence, le tarot a emprunté aux quatre vertus cardinales: la force (fortitude, c’est à dire courage), la tempérance, la justice, oubliant la Prudence, que certains ont rapproché ….du Pendu! Il s’agit là encore d’un autre corpus iconographique. On notera que la Force correspond au Lion.(arcane XI) L’on peut se demander si les 4 signes fixes ne seraient pas associés respectivement aux dites vertus comme le signe du verseau avec la tempérance représentée dans le Tarot sous la forme d’un verseur d’eau..(Arcane XIV). Reste la Justice (arcane VIII) qui correspondrait soit au taureau soit à l’aigle. Rappelons que l’arcane 21 Le Monde comporte ces quatre composantes que l’on retrouve avec le sphinx. Or l’aigle se trouve ailleurs, chez l’empereur(lame IV) et chez l’impératrice (lame 3). On ne peut que constater que ces trois lames se ressemblent énormément, avec notamment les deux personnages féminins assis dans une même posture que sont l’Impératrice et la Justice. Quant au taureau, on pourrait le retrouver dans l’arcane XV, Le Diable, avec ses personnages cornus. En tout cas, l’on notera que les 3 vertus représentées constituent une progression: 8-11-14..

Etant donné que le Zodiaque comporte ces 4 « Hayoth » – que l’on retrouve dans le Livre d’Ezéchiel -, l’on notera qu’il est donc marqué par un certain syncrétisme, la référence aux mois de l’année n’étant pas la seule source du Zodiaque. Le rapport avec les saisons pourrait avoir été le suivant: pourquoi la tempérance en HIver, ( verseau)sinon parce qu’il faut consommer avec modération, que l’on y fait bombance? La force, c’est à dire le courage sera en Eté car il faut supporter et travailler en subissant le soleil. La justice à l’automne (L’aigle est associé traditionnellement au scorpion et la balance (de la justice) est le premier signe de cette saison) parce qu’il faut introduire un ordre social (Jupiter maitre du sagittaire est aussi un juge à l’instar du roi Salomon).Quant à la Prudence, elle correspondrait au printemps parce qu’il faut craindre les débordements de cette renaissance. On aura compris que les vertus font sens dans un contexte où elles se révélent nécessaires.

On a déjà (voire Grande Conjonction) signalé le contresens consistant à assimiler le feu au soleil ou à l’Eté. C’est au contraire, en hiver, que l’on a besoin de feu. Le feu représente l’absence du soleil, comme dirait Jean Carteret. (voir notre entretien avec Dominique Orés-Taar, sur teleprovidence.hebdo).. C’est ainsi que le « sec » correspond à l’Hiver et non à l’Eté: c’est en hiver, en effet, que l’on consomme de la viande séchée, des fruits secs et en Eté que l’on a besoin d’humidité…..L’erreur consisterait à se mettre non pas à la place des sociétés humaines mais des saisons.Or, ce qui importe, c’est la signification, l’usage, que nos ancêtres leur ont assigné en tant que marqueurs de temps, dans les deux sens du mot, en français, le temps qu’il est et le temps qu’il fait.

Grâce au tarot, nous pensons que nous pourrions ressourcer le savoir astrologique qui ne nous est parenu que de façon incompléte et lacunaire. Il importe de remplacer les 12 signes par les 12 représentations de l’année et non plus par des motifs extraits de telles scénes. Le bateleur devient ainsi le nouveau signe du verseau et sur son établi, figure en effet une cruche, ce qui a donné l’amphore qui symbolise le signe d’Aquarius. Quant aux 12 maisons astrologiques dépourvues de dessins, il importe de les rétablir en se servant des anciennes représentations dont plusieurs sont reprises, on l’a vu, dans le Tarot.

Visiblement, le Tarot a récupéré des données prises aux mois de l’année (et donc indirectement aux signes du zodiaque) et aux maisons voire aux planétes (soleil, lune, étoile). En dépit de ses manques, le Tarot est susceptible de ressourcer l’astrologie en l’invitant à renouer avec un ensemble dont la dite astrologie ne dipose plus que d’une partie, notamment du fait qu’elle se sert de ce que les astronomes en ont gardé au lieu de remonter plus en amont.

Inversement, il ne nous semble pas que le Tarot, en tant que tel, constitue un ensemble cohérent et d’un seul tenant. On dira qu’il puise aux mêmes sources que l’Astrologie -ou plutôt dans certaines compilations – et que par certains côtés, il nous permet de mieux identifier celles-ci au regard de l’Astrologie, accédant ainsi à une proto-astrologie, mieux fondée anthropologiquement – et donc épistémologiquement – que la forme qui nous est actuellement familière.

En conclusion, nous dirons que le Zodiaque, les Maisons, le Tarot, sont issus d’un livre englobant diverses séries de significations et auquel il a été emprunté partiellement. Un tel document a parfois été en partie reconstitué sous la fome de plusieurs « roues » – emboitées les unes dans les autres; On pourrait ainsi parler d’une sorte de bibliothèque iconographique qui aura inspiré diverses traditions qui ont toutes quelque vocation divinatoire. .

Certaines bonnes âmes proposeront évidemment d’intégrer notre systéme dans leur pratique astrologique ordinaire, selon un processus d’accumulation. Pourquoi pas à condition de placer le systéme en tant que cadre de référence coiffant les procédés des uns et des autres, ce qui aurait pour effet de parvenir à une unfication qui est de mise en ces temps de conjonction qui valent sur tous les plans, y compris au niveau de la recherche.

07. O1. 09

Jacques Halbronn
(Conseil Supérieur de l’Astrologie Française, CSAF)

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Retour sur l’ouvrage de Daniel Ruzo, Le testament de Nostradamus, Ed du Rocher, 1982

Posté par nofim le 29 décembre 2021

jacques  halbronn   Retour sur l’ouvrage de Daniel Ruzo, Le testament de Nostradamus, Ed du Rocher, 1982. Sur la piste des  contrefaçons.

 

Cet ouvrage paru en espagnol, dès 1975, sera accessible en français en 1975 aux éditions du Rocher lesquelles venaient de publier l’ouvrage de Jean-Charles de Fontbrune. Nous en avons un exemplaire dédicacé par l’auteur, dix ans plus tard, à Salon de ProvencE. lors d’un Colloque Nostradamis où nous étions intervenu. Il nous a semble intéressant  de revenir 40 ans après sa publication français quant à son impact sur les travaux  de Chomarat,  Benazra, Brind’amour (1995) et Guinard (2021), ces deux derniers étant décédés tout comme Ruzo.(1991)

Ruzo avait constitué une bibliothèque de « nostradamica » tout à fait remarquable dont nous avions profité dans nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, en ce qui concerne les Présages Merveilleux pour  1557, dont il avait d’ailleurs intégré des photos dans son « Testament de Nostradamus) mettant en face à face les deux épitres à Henri iI. celle authentique de 1556 et la fausse antidatée pour 1558. On retrouve le mot  ‘ébloui’ sur les deux pages reproduites.: du tout esblouy »  et « perpétuellement esblouy ». »

La  collection fit l’objet d’une vente aux enchères mais une pièce manque actuellement, datée de 1588 et ne se référant en son titre qu’à « quatre centuries ». On en a une description (p. 158, numéro  47)mais cela ne suffit pas à nos exigences. L’exemplaire ne comporte que 49 quatrains à la IVe Centurie.  Cette édition se situerait donc entre une édition à 300 quatrains, non localisée et une édition à 353 quatrains antidatée, à l’enseigne de Macé Bonhomme, Lyon, 1555. Cela indique selon nous que l’édition Macé Bonhomme ne saurait être antérieure à 1588 meme si  les bibliographies préférent parler de quatrains « manquants »par rapport à une « première » édition 1555. Quant à l’édition à 3 centuries dont nous supposons l’existence préalable, elle doit avoir précédé de peu cette édition augmentée de 49 quatrains,puisque selon nous, l’unité centurique était de paquets de  3 centuries comme en témoigne le second volet affichant, bel et bien, quant à lui, tro lis centuries, VIII, IX et X.. sans parler de l’insistance au titre de diverses éditions du premier voler à la présence de « trois centuries »

Quant à Ruzo, décédé au lendemain de la publication des bibliographies de Chomarat et de Benazra -1989-1990) qui lui rendaient hommage et  reprenaient ses travaux, la thèse de premières éditions centuriques antidatées pour être parue du vivant de Nostradamus ou peu après sa mort, soit sur les années 1555 à 1568) ne semble pas avoir lui être venue à l’esprit.(cf pp. 346  et seq) En revanche, Ruzo avait bien signalé sous le titre d’apocryphes des contrefaçons des almanachs de Nostradamus (p. 343, 1562 , n° 9) ; il note’Les  treize quatrains qui se trouvent dans cet almanach ne sont pas ceux qui correspondent à l’année 1563/Il s’agit des quatrains suivants dont on a, en outre, modifié l’ordre des vers » SI l’on examine  à nouveau le dossier iconographique intercalé entre les p. 286 et 287, l’on doit s’arrêter cette fois deux documents qui sont en vis à vis: à savoir  l’édition Macé Bonhomme  1555 et la Pronostication nouvelle & prédiction portenteuse pour l’an 1555. (Lyon, Jean Brotot) et considérer les vignettes des deux pages de titre ainsi reproduites. 

Les deux vignettes présentent à coup sûr des similitudes avec un personnage assis, vêtu identiquement, avec devant lui, des instruments astronomiques et une fenêtre ouverte  sur les luminaires. La vignette de la Prognostication est entourée d’une frise zodiacale qui ne figure pas dans l’édition Macé Bonhomme datée de la même année 1555. En outre, la vignette de la dite Prognostication comporte en blason, en bas, à gauche, sur trois niveaux, M. DE/Nostre/Dame, ce qui ne figure pas non plus dans l’édition censée lui être contemporaine des « Prophéties ». Quant au titre,  dans la Prognostication, l’on y décline les qualirés de « maistre Michel Nostradamus « docteur en médecine de Salon de Craux en Provence » alors que les Prophéties se contentent d’un « M. Michel Nostradamus » sans aucune autre précision, comme si le personnage était déjà bien assez connu. Or, la vignette des Prophéties Macé Bonhomme se retrouve dans l’almanach apocryphe signalé par Ruzo, que Chomarat reproduit en 1989 mais que Ruzo fâcheusement n’illustre pas. Il serait alors apparu clairement la parenté entre les vignettes  Macé Bonhomme 1555 et Barbe Regnault  1562, décrit par Ruzo par ailleurs (cf supra) Nous avons déjà expliqué qu’il s’agit là d’une bévue des faussaires trompés par des faussaires les ayant précédé un quart de siècle auparavant. Ils ne se sont pas assez méfiés et ont adopté la mauvaise vignette pour les éditions 1555 Macé Bonhomme et 1557 Antoine du Rosne, sans oublier la vignette de la fausse édition de la Paraphrase de Galien sur l’exortation de Ménodote; dont la traduction est ainsi  attribuée à Nostradamus, d’où la présence de la dite vignette, ce qui peut sembler étrange pour honorer un traducteur. On peut se demander s’il n’y a pas eu confusion et si la vignette de la paraphrase n’avait pas été prise du faux almanach pour représenter Galien et non Nostradamus et si, par inadvertance, l’on n’aurait pas cru que la vignette représentait Nostradamus, ce qui était d’ailleurs le cas et dès lors, le choix  par les faussaires d’Antoine du Rosne, imprimeur, en tant que libraire éditeur des Prophéties ne viendrait pas justement de ce qu’il aurait publié en 1557  la dite Paraphrase, traduite par Nostradamus.

Tout se passe comme si Ruzo avait fourni des pièces dans le dit dossier de fac similés à l’intention des chercheurs et au vrai, cela nous aura spécialement impacté. On signalera la réédition de l’ouvrage de Jean Charles de Fontbrune (Ed  Privat 2006-2020):  470 ans d’histoire prédits par Nostradamus. Les prophéties (la petite fille de Jean-Charles) de  1555 à 202 Avant propos de Béatrice de Fontbrune. La pandémie devient une référence incontournable pour les exégétes actuels comme on peut le voir pour André Barbault.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  06 02 21

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, NOSTRADAMUS | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn sur sa contribution au Grand Livre du Sagittaire (Ed Tchou, 1980)

Posté par nofim le 29 décembre 2021

Jacques Halbronn   sur  sa contribution  au Grand Livre du Sagittaire (Ed Tchou, 1980) Collection dirigée par Joanne Esner.

 

Dans cet ouvrage co-signé avec Solange Dessagne, nous avions  rédigé une soixantaine de pages autour de Symbolique et mythologie (réédition 2006) du signe  et « Caractérologie générale du signe »  plus un développement sur les Etoiles fixes. Autres contributions: Guy de Penguern,  Bernard Besançon,Hector Leuck, Olivier Peyrebrune (enseignant à la Faculté Libre d’Astrologie de Paris), André Delalande. Michéle Curcio, Jacqueline Bony Belluc, enseignante à la FLAP Dans ce bref exposé (p. 303) sur les « fixes » nous mettions l’accent sur les « royales » – associées au départ aux « signes fixes »  auxquelles nous accorderons quelque importance  vingt ans plus tard. Peu après, en 1982, il nous fut donné de co-diriger une collection de 12 livrets zodiacaux aux editions Solar (avec Ivan Othenin-Girard²) qui paraitra ensuite chez France Loisirsl 1992. avec des contributions toiutes féminines: Catherine Aubier (qui avait été enseignant à la FLAP) Françoise Colin, Dorothée Koechlin de Bizemont et Brigitte Chéret, sortie de la Faculté Libre d’Astrologie de Paris. Pour notre part, nous avions  rédigé notamment l’introduction à un autre signe de feu, le Lion.(pp. 3-14)

Le grand Livre du Sagittaire comporte une dimension autobiographique puisqu’il fallait être né sous le signe que l’on traitait. On y trouve donc des données biographiques qui ne figurent nulle part ailleurs.  Quelques observations: si le Sagittaire est lié au centaure, nous sommes liés pour notre part aux « Centuries » de Nostradamus. Dans cet ouvrage, nous passions en revue le propos de divers astrologues sur le signe: Hadés, Michéle Curcio, François Régis Bastide, Rishi Astri, Max Jacob, Jacqueline Bony Belluc, Libert Chatenay,, Xavier Frigara. Entre temps, nous avons appris, qu’à notre naissance, au Ier décembre,  régnait la constellation du Serpentaire (Ophiucus), le 13e « signe »

Article Wikipedia

  »Ophiuchus, également connu sous le nom d’origine latine de Serpentaire, est une constellation de l’hémisphère nord traversée par le Soleil du 29 novembre au 18 décembre. Elle se situe entre le Scorpion à l’ouest et le Sagittaire à l’est. Représentant un homme portant un serpent à bout de bras, le Serpentaire divise la constellation du Serpent en deux parties : la tête et la queue. »

Venons en à notre contribution  sur le signe du Lion: nous avions signalé (p. 6) un ouvrage  peu connu,  un Almanach  paru en 1793, au moment de l’adoption du calendrier révolitionnaire

et un autre attribué à  T. H.  Burgoyne, Light of Egypt.(cf aussi notre collectif La vie astrologique, il y a Cent ans, Paris, Trédaniel 1993) Nous cirions également Pierre Gassendi (cf 

Abrégé de la Philosophie de Mr Gassendi, seconde partie: contenant l’Institution Astronomique, Les Systèmes de Ptolomée, de Copernic, et de Tycho-Brahè: plusieurs questions qui regardent la nature et les proprietez des Cieux et des Astres et la réfutation de l’Astrologie Judiciaire. Par F. Bernier. Paris, Anisson & Posuel, 1678

En 1983, dans nos Mathématiques Divinatoires, nous proposions un Homme Zodiaque inversé avec les pieds en rapport avec le Bélier et la tête avec les poissons. 

Quarante après, le Zodiaque nous apparait comme un obstacle en ce qu’il nous fait oublier l’importance des axes équinoxiaux et solsticiaux, à savoir une division quaternaire et même binaire plutôt que duodénaire. On a  affaire ici à une astrologie obnubilée par le métalangage de l’astronomie: le nom des signes, des planétes au lieu de s’inspirer de la dialectique équinoxe et solstice et au lieu de se centrer sur le curseur Saturne. En fait, l’astrologie articule le cycle de Saturne sur celui du Soleil.

 

 

JHB  29 12 21

 

 

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn sur l’ouvrage d’André Barbault « Connaissance de l’astrologie » (Seuil, 1975)

Posté par nofim le 28 décembre 2021

Jacques Halbronn sur l’ouvrage d’André Barbault « Connaissance de l’astrologie » (Seuil, 1975)

 

 

L’ouvrage en question avait été proposé par Barbault aux éditions Seghers, pour la prestigieuse Collection « Clefs pour » mais cela ne se passa comme il avait prévu et il donna le manuscrit au Seuil, un éditeur qui l’avait accueilli depuis une bonne quinzaine d’années mais qu’il avait délaissé depuis quelque temps si ce n’est par le biais de rééditions de la Collection  » Zodiaque ». La quatrième de couverture parle d’un « livre total qui constitue à la fois un bilan de son expérience et une « somme  » de l’astrologie enfin profondément éclairée dans sa réalité esssentielle ». Quelque mois plus tard, nous allions faire paraitr chez Seghers ces « Clefs » que Barbault avait déjà mis dans sa bibliographie, en 1973 dans Le Pronostic Expérimental en Astrologie » (Ed Payot). La comparaison entre les deux ouvrages est tentante entre l’oeuvre d’un auteur né en 1920 et celle d’un auteur né fin 1947. D’entrée de jeu, Barbault se lance dans une polémique, un réglement de compte avec Michel Gauquelin (né en 1929) et qui tout en ayant apporté de éléments favorables à l’astrologie, s’en est pris à elle (p. 13). Etrangement d’ailleurs, Barbault ne signale pas sur la 4e de couverture et dans son bilan, que depuis 1968, il s’est lancé dans l’aventure ‘Astroflash ». Barbault emploie le mot « clé » (p. 14) probablement en souvenir de son projet initial. « une première clé ». Barbault adopte une popsture d’historien de l’astrologie et va même (p; 55 et seq) jusqu »à parler de Nicolas Bourdin, citant les Remarques astrologiques sur le commentaire du Centiloque de Ptolémée (1677) de Jean Baptiste Morin (dit de Villefranche), ouvrage que nous allions faire paraitre fin 1975 chez Retz et dont nous avons signalé déjà une correspondance avec Barbault à propos de la découverte d’un ouvrage inconnu des « morinologues » Selva et de Hiéro, que nous avions faite à la Bibliothèque de l’Arsenal.lequel Barbault nous avait félicité pour notre trouveille..
Plus loin, Barbault va développer assez longuement la question des statistiques en astrologio (pp; 77 et seq)!, ce qui « contribue d’une façon définitive à la démonstration et à l’édification de l’astrologie » Puis, c’est le tour de la psychanalyse: en 1961, Barbault avait publié aux dites éditions du Seuil  » de la psychanalyse à l’astrologie ». : « la clé (sic) psychanalytique » (pp 101 et seq) L’ouvrage se termine sur la peinture et l’étude des thèmes de naissance avec au final les « astralités de Picasso » (pp; 169 et seq) comme Néroman, avait choisi Paul Verlaine, dans les années 40. Etrangement, Barbault ne se référe guère à l’astrologie mondiale même s’il signale « du même auteur » le Pronostic expérimental en astrologie » qui en est un bilan assez mitigé après l’échec cuisant de la Crise Mondiale de 1965. (Ed Albin Michel) qui n’est pas mentionné. Pourtant en 1974, lors du Congrès de Paris, dont nous avons été l’un des principaux instigateurs, Barbault avait annoncé une troisiéme guerre mondiale pour le début de la décennie suivante, laquelle n’aura pas lieu. L’ouvrage sera réédité en 1981 à la veille de la Guerre annoncée. Le nombre de pages a augmenté d’une douzaine. L’exemplaire de 1975 étant « indisponible » à la BNF, on  suppose que le chapitre sur l’Astrologie Mondiale aura été remplacé  par…une étude du thème de Picasso.  Comment concevoir que Barbault, en 1975, n’ait pas fait état de son « indice cyclique » (1967) Selon  nous, à la fin de 1981, l’annonce concernant l’imminence d’une troisiéme guerre mondiale ne passait plus…A la fin de « Connaissance de l’astrologie », Barbault s’en prend à l’astrologie « populaire » (p. 186) face à une astrologie « sérieuse » et entend présenter l’astrologie.  en lien avec la « Nature ». Rappelons qu’à la sortie de  nos Clefs pour l’astrologie, Barbault en fit un compte rendu jugé diffamatoire  au pénal, dans sa revue L’Astrologue.

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

12345...7
 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs