Jacques Halbronn Mémoire, oralité et capacité de connexion.
Posté par nofim le 11 décembre 2021
Jacques Halbronn Mémoire, oralité et capacité de connexion.
Mémoire et oralité sont liées, l’écrit palliant précisément les défaillances mémorielles. C’est dire que celui qui dépend par trop de l’écrit – et cela vaut pôur tous les supports informatiques – n’exerce pas sa mémoire, ce qui signifie qu’il affaiblira sa capacité de connexion. En effet, ce qui nous permet d’activer notre mémoire, de retrouver une information stockée passe par un complexe réseau d’associations d’idées, de mots. C’est dire que la mémorisation développe l’intelligence et inversement, une mauvaise mémoire défaillante ou une mémoire peu exercée, constitue un handicap mental, de la pensée.
Mais l’on peut aller plus loin car chercher dans sa « mémoire » nous connecter avec un certain Inconscient Collectif. D’une façon générale, l’écrit dépend de l’oralité. Comme en hébreu, où l’écrit ne marque pas les voyelles, ce qui en fait un pense bête de l’oral. Nous avons déjà fait remarquer (cf notre groupe face book français, francologie) que l’écrit n’était pas la voie royale vers l’oralité mais que c’était l’inverse, ce qui renvoie à la notion de préscience, de « bon sens », qui fait que l’on ne dépendra pas aveuglement de la chose écrite laquelle peut avoir été corrompue, altérée, vouée à des erreurs de traduction, de transmission etc.
JHB 11 12 21
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