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jacques Halbronn revient sur ses « Mathématiques Divinatoires », parues voilà près de 40 ans.

Posté par nofim le 18 décembre 2021

jacques  Halbronn  revient sur ses « Mathématiques Divinatoires », parues voilà près de 40 ans.   

Les Mathematiques Divinatoires.   de jacques halbronn  Format Broché

La préface de Jean Charles Pichon  décrit notre méthode de travail  qui consiste à refuser un fondement expérimental à une série de  savoirs. Lorsque l’on ne parvient plus à retrouver, à restituer les clés d’un dispositif, l’on est tenté de soutenir que l’on est parti d’observations, ce qui dispense de décrire les structures de celui-ci. Le probléme, c’est qu’une telle entreprise est susceptible de mettre en évidence la corruption d’un dispositif, ce qui vaut, plus généralement, pour la recherche des sources.(comme dans le cas du corpus Nostradamus) . Ce qu’il faut souligner, c’est que l’approche synchronique peut déboucher sur une avancée diachronique, c’est à dire à un état antérieur. C’est ainsi que le défaut de notre travail sur les « Dignités »-avec le recul du temps-  tient au fait que nous n’avions pas su signaler l’intrusion de Saturne, planéte qui sera rajoutée, quitte à supprimer deux positions assignées aux luminaires. En effet, Saturne a un rôle de curseur, il ne peut pas être au four et au moulin. Un tel rajout se retrouve dans le Livre de la Genése, avec un septiéme jour ajouté au IIe chapitre. L’idée d’associer 12 planétes aux 12 signes  ne nous parait plus tenir. Nous préferons celle d’un double sénaire. Signalons  en ce sens le dédoublement domiciles/exaltations. Nous avons montré qu’il convenait de les réunir en un seul et même ensemble/ En définitive, nous pensons que la seule planéte opérationnelle en astrologie est Saturne, à prendre comme curseur parcourant le Zodiaque en déterminant des phases. Autrement dit,  une seule planéte suffit quand elle passe par des états successifs. Tel est selon nous le vrai mode d’emploi qui s’était perdu en cours de route.  L’utilisation en astrologie contemporaine de planétes récemment découvertes, comme Neptune et Pluton nous apparait comme une déviance caractéristique liée à  un emprunt mal venu à l’astronomie, au nom du progrès.

Arrêtons -nous au chapitre intitulé « numérologie ». Nous y exposions la thèse selon laquelle les chiffres dont on se sert encore de nos jours seraient dérivés de la cursive hébraique  (pp. 158-159).  On sait que la forme attribuée aux nombres est prise des alphabets comme dans le cas des « chiffres romains ». Selon nous, la numérologie repose sur un ordre alphabétique altéré, ce qui met en question la « guématrie. La lettre « teith » a disparu de l’alphabet « latin » comme le montre la comparaison avec l’alphabet  hébraique. D’où le doublon  i/j. Subterfuge connu. 

En ce qui concerne le chapitre sur le Tarot (cf le tarot séphirotique, in revue L’Autre Monde), nous n’avions pas retrouvé l’origine des images des Arcanes supérieurs. Il fallait chercher du côté du Kalendrier et Compost des Bergiers. C’est ainsi que la Roue de fortune est celle des damnés dans le chapitre du Kalendrier voué à l’Enfer (cf notre étude in Revue Française  d’Histoire du Livre, sur les Livres d’heures. 

On aura compris que notre approche se veut archéologique, qu’elle entend exhumer des couches successives au coeur des « savoirs », ce qui permet d’en décrire la genése occultée. Il faut dire que nous avions à l’époque entrepris tout un travail en linguistique et nous avions appliqué notre méthode à la formation de l’anglais et du français. Cela aboutirait à deux mémoires en 1987 et 1989 (en ligne sur SCRIBD) dont le second s’intitule  Langue et Culture. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques. Nous accordions une place importante à l’Erreur (cf notre Eloge (créativité) de l’erreur, Le Lierre et le Coudrier, 1990) liée notamment à la question de l’emprunt et de la transmission. L’erreur  tient notamment au fait que l’on est étranger à une certaine culture, d’où des malentendus. L’on en arrive à des syncrétismes, à des ensembles hybrides.   Il nous semble nécessaire d’éviter tout anachronisme en respectant le savoir accessible en un epoque donnée, dans un esprit anthropologique. Il nous semble  qu’il faille situer ces divers domaines dans le cadre d’une gouvernance, d’une organisation de la Société, ce qui exige une certaine transparence et cohèrence à la portée de tous. En ce sens, l’astrologie détone par rapport aux autres mancies en ce qu’elle n’a pas su en rester à son cadre traditionnel, se laissant happer, déborder par les avancées de l’astronomie, quitte à admettre une influence qui aurait échappé aux hommes depuis des millénaires, ce qui renverrait à  une téléologie, à une révélation (apocalypse) finale, ultime. 

 

 

 

JHB  18 12 21

 

 

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