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Jacques Halbronn Réflexions sur l’ouvrage de Jean Pierre Nicola « Pour une astrologie moderne » (Ed Seuil, 1977)

Posté par nofim le 30 décembre 2021

Jacques  Halbronn    Réflexions  sur  l’ouvrage de Jean Pierre Nicola « Pour une astrologie moderne » (Ed Seuil, 1977)  On s’interrogera ici  sur l’originalité de la pensée astrologique de ce maitre à penser des années soixante et au delà. Nous noterons que Nicola admet le postulat d’un systéme solaire servant de matrice à l’astrologie. ( « Unité  du systéme solaire »pp. 167  et  seq) Par la « théorie des âges »(p. 151), Nicola entend valider un tel référentiel pour l’astrologie mais il butte sur la durée des cycles des planétes au delà de Saturne qui égalent ou dépassant la durée d’une vie humaine et donc ne la structurent pas en phases successives. (cf pp. 81  et seq) Nicola reconnait que ces planétes étaient inconnues des Anciens et que c’est là un apport de l’astronomie moderne.  Est ce pour cette raison Nicola qualifie son astrologie de « moderne? En adoptant ces planétes transsaturniennes dans son « RET » (p.1 74), Nicola laisse entendre soit que l’astrologie ne disposait pas de toutes les données dont elle aurait eu besoin, soit que de nouveaux besoins seraient nés par la suite.

Qu’en est-il de son propos sur le Zodiaque, dont le fondement scientifique est bien moindre que celui du systéme solaire, puisque cela reléve du méta-langage de l’astronomie tout comme d’ailleurs le nom des planétes alors que les astrologues brodent autour de cette terminologie.  En fait, Nicola  n’entend  pas se fonder sur la dite terminologie mais il en conserve néanmoins la structure, au nom de son ‘astrologie moderne » Voyons comment il s’en explique. (p. 98)

« A l »inverse  du zodiaque stellaire,  celui des signes a une assise  astronomique. Son point 0°  (est) défini par l’intersection du plan  équinoxial avec le plan écliptique (..) L’origine  étant définie, la suite des signes  vient en procession  (…) Nous  allons reprendre le  découpage traditionnel en indiquant à quelles dates le Soleil  occupe le signe » Il reste que Nicola (p. 121) va maintenir une division en 12 secteurs au lieu de s’en tenir aux seuls axes équinoxiaux et solsticiaux lesquels ont un fondement scientifique autrement plus avéré.  Sur la 4e de couverture, Nicola n’hésite à se présenter ainsi : »Grace au taureau, son signe solaire, réaliste, l’auteur  s’est appliqué à fonder  l’astrologie qu’il connait  et pratique depuis  une trentaine d’années ». Nicola n’avait pas retenu la tradition des « maitrises planétaires » qui associaient signes et planétes ( selon 4 modalités: en domicile, en exaltation, en chute et en exil), renonçant ainsi à connecter le plan planétaire et le plan saisonnier dont l’articulation nous semble actuellement essentielle au regard d’une anthropocosmologie. Ce domaine de recherche  était également, à la même époque, celui de l’astrologue italienne, Lisa Morpurgo dont l’ouvrage sera traduit en français en 1974-(Ed  Hachette), Introduction à la Nouvelle Astrologie et déchiffrement du Zodiaque. Avec le recul, il apparait que dans nos Clefs (traduite en espagnol  Las claves de la Astrologia) nous avions fondé une nouvelle astrologie mondiale qui ne s’articulait pas sur les 12 signes du zodiaque et n’intégrait pas Neptune ni Pluton (voué par la suite à être déclassé, en 2006) et surtout qui ne validait pas les combinaisons planétaires . Par ailleurs, il apparait – à l’étude de la Tétrabible- que les planétes jusqu’à Jupiter constituent un ensemble de 6 facteurs; dont ne fait pas partie Saturne (qui a un rôle central de curseur), ce qui ressort du dispositif des Maitrises, négligé par Nicola, ce qui rend caduc le groupe  constitué par  Mars- Jupiter et Saturne.  Sur notre 4e de couverture, nous indiquions notre rejet du thème natal, ce qui n’est nullement la voie empruntée par Nicola. (cf p. 186), lequel thème englobe l’ensemble du systéme solaire et sous tend toutes les connexions entre les planétes, ce qui n’est guère recevable au regard de la science astronomique. Dans nos Clefs, nous insistions sur l’autonomie de chaque cycle planétaire. Pour nous, l’astrologie n’a pas vocation à appréhender chaque personne dans sa spécificité mais doit mettre en évidence un destin collectif car il n’est de science que du général. C’est probablement  cet attachement à l’étude du thème natal qui aura hypothéqué l’entreprise de Nicola. On peut regretter que Nicola présente le Zodiaque comme situé dans le  ciel alors qu’il s’agit d’une projection d’une réalité terrestre, celle du cycle des saisons.-cf notre manifeste sur une astrologie Soleil Saturne, base d’une anthropôcosmologie. Le dispositif des maitrises sur lequel Nicola fait l’impasse – mais que reprendra son disciple Patrice Guinard- illustre à merveille cette dualité   Ciel-Terre  et c’est tout le probléme de Nicola et de Barbault d’avoir voulu rompre le cordon ombilical entre cycle planétaire et cycle saisonnier.

 

 

 

 

JHB  31 12 21

 

 

 

 

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