jacques halbronn Astrologie et modes de consensus: équinoxialité/solsticialité
Posté par nofim le 31 janvier 2022
jacques halbronn Astrologie et modes de consensus: équinoxialité/solsticialité
Il n’est pas concevable de ne pas préciser quel type de situation, dans ses grandes lignes, correspond à une configuration. Nous pensons que la clef d’un tel dispositif s’articule sur la question du mode de consensus social dont il existe deux formules.
Soit, l’on partira de ce qui est commun aux protagonistes en place, soit l’on imposera à l’ensemble un seul et même modéle étranger aux pratiques des dits protagonistes. Dans le premier cas, on est dans la solsticialité, dans le second on est dans l’équinoxialité. En 1989, on entrait en phase solsticiale, ce qui signifiait que l’on aura rejeté un modéle n’ayant pas de résonance historique en faveur d’une coexistence entres des entités ayant développé des fonctionnements et des repéres assez proches. Inversement, quand on entre en phase équinoxiale, la tendance entraine l’adoption d’un nouveau modéle « , inconnu au bataillon » comme lors de la création de la CECA en 1951 (cf aussi dans la foulée en 1957 traité de Rome) L’Union Européenne oscillera ainsi de l’équinoxialité à la solsticialité.
Si l’on étudie les propos d’un Eric Zemmour, l’on en capte assez vite la dimension équinoxiale, à savoir l’idée d’un modéle « français » pour tous en l’occurence, ce qui permet, en principe, de constituer un dénominateur commun étranger à tous et dès lors imposable à tous. Ici , l’on observe qu’un tel modéle est interchangeable, l’important étant qu’il sit accepté par tous les « membres ». En phase solsticiale, on parie sur des rapprochements idéologiques, religieux, facilités par des traditions convergentes. En phase équinoxiale, le modéle est « parachuté », en vue de créer un ciment, sans qu’aucun état antérieur, préalable ne soit requis.
On aura compris que les deux voies se complétent et peuvent et doivent alterner, de sept ans en sept ans, chaque voie comportant des avantages et des inconvénients. Le probléme d’André Barbault est de ne pas être jamais parvenu, tout au long de sa carrière, à mettre en évidence une dualité, une complémentarité. C’est ainsi que Barbault n’avait pas réussi à préciser ce qu’il prevoyait pour 1989 et d’aucuns risquent d’extrapoler pour 2025, à partir de 1989 alors que dans un cas Saturne est en phase solsticiale et dans l’autre en phase équinoxiale. Par ailleurs, Barbault n’avait pas adopté un systéme de périodes brèves et récurrentes, ce qui l’avait conduit à accorder trop d’importance à chaque échéance. Une phase en elle même peut déterminer des tensions plus ou moins grandes selon les protagonistes et les circonstances, ce qui échappe à l’astrologie. Quand à avancer des dates à plusieurs décennies de distance, l’on va vers une astrologie « hors sol »
JHB 31 01 22
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