Jacques Halbronn L’usage de l’emprunt pour l’approche critique des corpus

Posté par nofim le 27 mars 2022

Jacques  Halbronn   L’usage de l’emprunt pour l’approche critique des corpus. 

 

 

L’emprunt permet de restituer des textes perdus en ce qu’il en conserve la trace par le biais de la traduction, du calque. C’est pourquoi le chercheur ne saurait négliger ce qui a pu être récupéré, approprié, par un courant différent de celui qu’il aborde. L’anglais aura ainsi conservé des tournures empruntées au français mais disparue en français moderne. De même, le christianisme, selon nous, aura perpétué des enseignements qui appartiennent pleinement au judaisme et qu’il ne saurait ignorer sous prétexte qu’ils auront été adoptés par le christianisme. On pense à l’Epitre aux Corinthiens, Ch. IV

01 Que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu.

02 Or, tout ce que l’on demande aux intendants, c’est d’être trouvés dignes de confiance.

En fait, ce sont les Juifs qui sont les auxiliaires de leur Dieu et le Christ correspond à la vérité de la théologie juive qui est celle du Fils, celle d’un dieu qui n’est ni celui du premier mobile, ni fabrication humaine (cf Osée).

En ce qui concerne l’Epitre aux  Hébreux  Ch. IX, nous trouvons un écho aux péchés du Royaume d’Israel et rappelons la phrase de Jésus 

 » Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël  » – Mat 15:24
 » N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.  » – Mat 10:5-6

 

D’où les notions « chrétiennes » de pardon, de péché, de rachat, de reconciliation (Parabole de l’Enfant prodigue): les transgressions sont celles des Israélites (cf I  Rois  Ch XI-XII)

15 Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau : puisque sa mort a permis le rachat des transgressions commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.

16 Or, quand il y a testament, il est nécessaire que soit constatée la mort de son auteur.

 

Inversement,  les Juifs  auront emprunté le ‘ »Ecoute Israel » et se le seront, à tort, appliqués à eux mêmes, alors que l’injonction  ne les concernait pas mais qui s’adressait aux Israélites.  Il est souhaitable de remettre les choses à leur place et d’en rétablir le sens premier car l’on nage en plein syncrétisme!.    Il faut insister sur le fait que le terme » Israel » ne désigne pas les Juifs  mais les tribus qui firent sécession avec la maison de David, de Judée. Il s’agissait de recoudre ce qui avait été rompu, cela ne pouvait donc concerner les Paîens.

 

 

JHB  27 03 22

Laisser un commentaire

 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs