jacques halbronn Le contenant et le contenu, le centre et ce qui tourne autour

Posté par nofim le 6 mars 2022

jacques halbronn  Le  contenant et le contenu, le centre et ce qui tourne autour.

 

Toujours demandeur de clarification et de dualité, nous entendons ici mettre en garde contre certaines confusions et notamment celle qui consiste à ne pas savoir ou vouloir  faire la distinction entre le contenant et le contenu. Nous prendrons l’exemple des populations occupant un certain espace que nous qualifierons de contenant.

Tous les contenus au sein d’un même contenant ne sont pas nécessairement à mettre sur le même plan, sur un pied d’égalité même si ces divers contenus cohabitent au sein d’un même ensemble. Alors que le contenant est fixe, les contenus qu’il peut accueillir peuvent considérablement varier.

Si l’on applique ce schéma à un pays comme la France, nous dirons que ce contenant qu’elle est.  Au sein d’un même espace, peut se constituer une multitude de sous-ensembles qui n’auront pas nécessairement le même statut.  Cela permet d’accueillir des populations très différentes, notamment par leur apparence, au sein d’espaces bien délimités, sans qu’il soit question de les exclure de l’espace France en les renvoyant dans leurs pays d’origine. 

Ces espaces peuvent être les quartiers d’une même ville, comme dans la Jérusalem médiévale avec son quartier juif, son  quartier musulman,  son quartier  chrétien, son quartier arménien etc(cf Vincent Lemire’ Le dessous des cartes : une ville ou quatre quartiers ? » in Jérusalem 1900.  2013 . D’aucuns pourraient parler de « ghetto », d’ »apartheid ». On a récemment avec Jérôme Fourquet préféré l’image de l’archipel.(L’Archipel français : une nation multiple et divisée) Ce qu’il faut retenir, c’est que l’unicité du contenant n’est pas en opposition avec la diversité des contenus pas plus que la diversité des planétes du systéme solaire ne remet pas en question le dit systéme. Si l’on prend à présent le cas de la langue française, nous pensons que l’on peut parler d’un contenant ou si l’on préfére d’un substrat.

C’est  ainsi que nous avons recensé les mots français en anglais-cf nos mémoires de 1987 et 1989 sur la plateforme SCRIBD. Peut-on dire que ce lexique est un contenu ou bien un contenant? Selon nous, les mots français en anglais sont un contenant, aussi curieux que cela puisse paraitre avec des mots anglais en complément. La preuve en est que les mots français se retrouvent dans bien d’autres langues en des quantités certes variables. Le français est ici le centre et les langues emprunteuses les satellites.

Mais quand  nous parlons du français,  il y a à nouveau une ambiguité.  Nous distinguerons en français le lexique qu’il véhicule et qu’il a exporté  et  les problématiques de conjugaison, de prononciation ou de sémantique lesquelles varient d’un espace à un autre.  Ce serait donc une maladresse que de dire que le français est une langue centrale mais il est bien le contenant d’une langue centrale. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  JHB  06 03 22

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Jacques Halbronn Limites de la démarche ethno-linguistique de Serge Bret Morel au sujet de l’astrologie

Posté par nofim le 6 mars 2022

Jacques  Halbronn   Limites  de la  démarche ethnolinguistique de Serge Bret Morel    au sujet de l’astrologie

 

Nous avons visionné la vidéo consacrée à l’astrologie à l’occasion de la sortie du dernier ouvrage de Serge Bret Morel, aux Ed. des Routes de la Soie, et nous nous sommes demandé si cet auteur ne s’était pas à nouveau fourvoyé dans son orientation. Après avoir cru qu’il pouvait faire de l’astrologie, il aura cru qu’il pouvait aborder l’épistémologie du savoir astrologique.(cf son master). Or, il apparait  que Bret Morel  s’inscrit dans la ligne d’un Edgar Morin et du « Retour des astrologues » collectif qu’il dirigea dans les années 70, réédité aux Ed  L’Age d’homme, sous le titre La croyance astrologique moderne. A vrai dire, il est tombé dans le même travers que les auteurs du Que Sais  je sur l’AStrologie (Zarka et Kunth),  D’ailleurs  Bret Morel  parle des « astrologues », de leur « croyance » et de celle de leur public. (cf notre DESS  Paris VIII en ethnométhodologie :  Le milieu astrologique. Ses structures et ses membres 1995)

Mais on a l’impression que pour lui l’astrologie est avant tout un langage qui a ses codes, sa grammaire. »  Tout se passe comme si Bret Morel  avait voulu s’intégrer dans un certain milieu où se pratiquait une certaine langue qu’il fallait apprendre pour communiquer. Il en est arrivé à adopter une approche critique de la dite langue oubliant qu’une langue n’a nul besoin de cohérence absolue pour exister, pour se pratiquer. En fait, il semblerait que Bret Morel ait des idées assez confuse sur la phénoméne de la langue comme en ont les enfants qui ne savent pas trop si le langage est porteur de vérité, selon une pensée magique  ou bien s’il n’est qu’une convention arbitraire mais commode. Bret Morel oscille entre ces deux appréhensions de ce qu’est une langue, de son efficace. Par ailleurs, il entend montrer que l’astrologie  contemporaine se sert de planétes qui ne s’inscrivent pas dans la définition du Zodiaque tout en reconnaissant lui même que le Zodiaque n’est qu’une convention! On est là dans une sorte de double bind. Ce sont là des procédés qui visent à ébranler la « croyance »  astrologique. et tous les moyens sont bons. Il montre que l’astrologie est submergée par le nombre de facteurs astronomiques et autres dont elle se  sert et que l’astrologue est amené  à  opérer un choix. A-t-il lu notre brochure « ‘l’astrologue face à son client. Les ficelles du métier » (Ed La Grande Conjonction, traduit en anglais)

Pour Bret Morel, l’astrologie passe forcément par la  date de naissance et la carte du ciel alors que ce n’est là qu’une forme d’astrologie à savoir  celle qui est de mise dans le cabinet des astrologues. De fait, Bret Morel  est arrivé dans le milieu astrologique, dans une période de déclin quant à son recrutement.  D’un point de vue stratégique, ses arguments sont condamnés  à une rapide obsolescence car la cause astrologique  ne se situe plus sur une telle trajectoire,  une autre astrologie ayant émergé qui a pris ses distances par rapport aux données de naissance et qui entend ne s’intéresser qu’à des données objectives, celles fournies par les moteurs de recherche et non par le client, ce qui crée ipso facto une certaine sélection. L’astrologie est faite pour les leaders et c’est par le biais des leaders que l’Humanité dans son ensemble est impactée, donc indirectement. L’astrologie qui se profile est aux antipodes du kaléidoscope que nous montre SBM dans sa vidéo. Elle ne différe pas fondamentalement du Droit Constitutionnel avec  ses périodes de plusieurs années. Elle ne cherche plus à appréhender l’individu  en soi mais son destin collectif.  A l’instar d’une langue, l’astrologie ne fait sens que si elle est commune et partagée. L’astrologie n’est pas non plus faite pour traiter de problémes ponctuels mais pour couvrir des périodes comme l’annonçait Joseph dans le Livre de l’Exode avec la parabole sur les 7 années de vaches grasses et les 7 années de vaches maigres. Que Serge Bret Morel ait rencontre l’astrologie dans le cadre d’une recherche personnelle, fondée sur la date de naissance, ne justifie point que l’astrologie se réduise à une telle expérience.

Pour notre part, nous apprécions toujours une certaine approche critique des textes et des langues mais cela exige un travail d’élagage considérable qui ne peut que décourager le public marqué par une certaine idée de l’astrologie. Dans le domaine des sciences sociales, le chercheur se heurte inévitablement aux représentations ancrées dans l’esprit du public. Et Serge Bret Morel semble vouloir essayer de démystifier une certaine croyance en l’astrologie mais ce faisant, il remet en question ce que le public  a adopté en termes de superstitions. COmme nous l’avons expliqué dans un autre texte,  l’astrologie est restée géocentrée, ptoléméennet avec tout un ensemble de planétes censées graviter autour d’elle.  Nous proposons une approche héliocentrée copernicienne avec un seul facteur, ce qui d’ailleurs va dans le même sens que l’astrologie solaire où le soleil passe tout à tour d’un secteur à l’autre.  Cela libére l’astrologie de cette pléthore de facteurs que dénonce  SBM mais dont il n’a pas su diagnostiquer les causes et fixer le reméde.

 

JHB  06 03 22

 

 

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jacques Halbronn Pour une épistémologie de la transcendance dans les sciences sociales.

Posté par nofim le 6 mars 2022

jacques  Halbronn     Pour une épistémologie de la transcendance dans les sciences sociales.   

 

 

De plus en plus  la théologie nous apparait comme indissociable du domaine des sciences sociales, ce qui constitue un sérieux obstacle épistémologique. Non seulement, nous ne pouvons plus penser l’astrologie sans recourir à une certaine idée de dieu, d’un apport venu d’ailleurs mais nos recherches linguistiques quant au rapport de l’écrit à l’oral nous conduisent présentement dans cette même direction. C’est toute la question de l’épistémologie de la transcendance. Par ailleurs,  si le découpage du temps en périodes par l’astrologie  peut faire probléme, n’en est il pas de même du découpage des clivages sociaux comme la race, ce point aveugle des sciences religieuses? Or, l’astrologie elle même telle du moins que nous la concevons, traite de phases de rejet de la transcendance, comme si nous avions besoin périodiquement de nous en distancer : ce sont les phases dites  équinoxiales (selon l’astrologie EXOLS) qui s’efforcent de nier, de balayer, d’abolir, toute forme de structure qui ne serait point déterminée par les assemblées humaines, ce qui correspond à une sorte d’humanisme social, juridique. Opposition entre ce qui  vient d’en haut et ce qui vient d’en haut. 

Quelque part, nous avons très tôt pensé à une forme d’interpolation dans le cours de l’Histoire humaine et d’ailleurs cette question de l’intrusion n’aura cessé de guider nos travaux, par delà leur diversité.  Intrusion du français dans l’évolution de l’anglais, par exemple. Intrusion  de l’astrologie dans l’Histoire de notre Humanité.  Intrusion de l’astronomie dans l’évolution de l’astrologie. Intrusion signifie que quelque chose a préexisté à celle-ci.  L’intrusion n’est pas première, quelque chose l’a précédé. C’est ainsi que l’écrit  fait intrusion dans l’évolution du langage. 

Nous avons longtemps essayé de montrer que l’oral  précédait l’écrit mais à un certain stade, nous avons été contraint d’admettre qu’il n’en aura pas toujours été ainsi.  En fait, c’est le choc entre l’objet premier et l’apport intrusif qui serait au coeur de notre recherche, ce qui implique une certaine dualité.  Nous ne disons pas que l’écrit précéde l’oral mais qu’à un certain moment, l’écrit est venu s’ancrer dans l’oral comme un enfant qui apprend à parler avant d’apprendre à lire. La Bible nous rappelle avec la réception des « tables de la loi » qu’une certaine intrusion eut lieu, l’écrit faisant appel à autre chose qu’à notre organisme anatomique, n’étant pas produit comme l’est notre parole orale. Il y a de l’aliénant dans l’objet écrit : le matériau et l’outil pour le graver comme sur les tablettes d’argile mésopotamiennes. 

Cette thèse de l’intrusion est la voie royale vers l’idée de transcendance. Elle met fin à de fausses représentations et cela vaut pour ceux qui n’acceptent qu’il existe des phases astrologiques qui donnent le « la » et qui se perdent dans des explications alambiquées.  La question de la centralité est directement liée à l’idée d’intrusion car tant qu’une entité n’a pas le magnétisme nécessaire, rien ne vient graviter autour d’elle. La centralité est le signe de l’exercice d’une transcendance. C’est ainsi que nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle une certaine centralité de la langue française par le biais notamment de l’écrit ne pouvait s’entendre que par ce phénoméne de l’intrusion.. De même les dieux de la Bible sont intrusifs par rapport au « Premier Mobile » aristotélicien, ils générent une création au sein de la Création et c’est dans ce sens que nous comprenons le premier verset du Livre de la Genése.  Ce lien entre notre Terre et un certain ciel  est intrusif en ce qu’il ne s’imposait pas car ce qui est intrusif n’a pas de nécessité alors même qu’il produit du déterminisme.

 Cette centralité nous la trouvons avec l’importance que l’astrologie EXOLS  accorde à Saturne dans son rapport avec les axes solaro-saisonniers de notre Terre. Cet astre est d’ailleurs en lui même intrusif car il est en quelque sorte ajouté, c’est le septiéme joui qui vient compléter les Six Jours de la Création, ce septiéme jour qui n’est signalé, au demeurant, qu’au début du chapitre II de la Genése et qui corespond à un nombre impair à la différence du Six.

On aura compris que l’obstacle épistémologique representé par l’intrusion  tient au fait même de l’intrusion, de ce qui échappe au cours « naturel », « normal » des choses. Et c’est pour cela, disions nous que l’on ne peut vivre constamment dans une telle situation, d’où l’alternance programmée astrologiquement  d’une parenthèse, d’une suspension de 7 ans, durant laquelle, le poids de cette intrusion  est allégé, comme oublié du fait d’une certaine forme d’amnésie sous tendant le déni.  Déni de l’alternance des phases, déni de toute forme de centralité, y compris celle de « peuple élu », au profit d’une universalité, d’une égalité, d’un dépassement des clivages, que nous associons à une idéologie de gauche face  à une idéologie de droite..

 

 

 

JHB  06 02 22

 

 

 

 

 

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Serge Bret Morel et l’analyse critique de l’astrologie. par Jacques Halbronn

Posté par nofim le 5 mars 2022

Serge Bret-Morel

©Florent Custodio

©Florent Custodio

Référence francophone de l’analyse critique de l’astrologie, Serge Bret-Morel applique les outils du scepticisme scientifique.

“Tombé dans la marmite“ de l’astrologie à l’âge de 19 ans, il en devient, dix ans plus tard, un fervent défenseur depuis le bureau de la Fédération Des Astrologues Francophones. Titulaire d’un master en histoire et philosophie des sciences (spécialité histoire de l’astronomie), il pose alors les bases d’une épistémologie critique de l’astrologie. En tentant de mettre en place les meilleures conditions pour prouver l’astrologie, il met à jour nombre d’erreurs encore inconnues des praticiens… au point d’en conclure que plus rien n’est solide dans sa croyance : tradition, procédures pratiques, organisation du milieu astrologique, fondements théoriques, symbolismes, repérages astronomiques, etc.

Cette longue réflexion culminera avec la publication de l’ouvrage Astrologie, la fin des mystères (2016), dans lequel il montre comment l’outil astrologique peut tromper son utilisateur astrologue sans qu’il ne s’en rende compte. Entre-temps devenu sceptique, il intègre le conseil d’administration de l’Observatoire Zététique et cofonde Les apéros sceptiques de Lyon.

Serge Bret-Morel a donné des dizaines de conférences auprès d’institutions attachées à promouvoir la culture, la pensée critique, ou l’astronomie (Pôle des étoiles, Astrorama, Planétarium de Vaulx-en-Velin, Astrociel, les JOA et les Rencontres de Ciel & Espace). Depuis 2016, il multiplie les interviews (20minutesLe ProgrèsLe bien publicRéponse à toutCouleurs), les articles (Ciel & Espace, tribune dans Le Monde), et les chroniques radio (dans l’émission L’heure du doute). De nombreux projets sont encore en cours via sa chaîne Astroscept-icisme et des collaborations variées.

 

SON OUVRAGE

Serge  Bret  Morel  et l'analyse critique de l'astrologie.  par Jacques   Halbronn dans ASTROLOGIE image

En fait, Bret Morel  se présente comme parfaitement au courant de la vie astrologique depuis des décennies. Il s’est « vendu » sous cette étiquette auprès des  milieux zététiques mais on est loin du compte. D’une part parce qu’il ne connait le milieu astroloique que depuis les dernières années du siècle dernier  et de l’autre parce que la structure dont il a fait partie, en dépit de son titre ronflant qui peut avoir impressionné certain,  la  Fédération  de Astrologues  Francophones est restée très marginal et à l’état de projet, avec des réalisations qui se sont très vite réduites à l’animation minimale d’un site , en donnant des infos sur quelques conférences  et séminaires  n’étant pas de son fait.  En 1997, dans notre Guide Astrologique, (1997)  Brert Morel ne figure pas.  Il ne semble pas par ailleirs qu’il ait exerce la profession d’astrologue comme on le présente. Son dernier éditeur, nous signale  qu’il a  décroché master en histoire et philosophie des sciences (spécialité histoire de l’astronomie). MAis comment se fait il que Bret Morel ignore que la science évolue, qu’elle n’est pas réductible à une pratique basique stéréotypée. Et l’astrologie n’échappe pas à cette loi, même si on peut lui contester le statut de science.

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jacques halbronn La thèse d’une langue centrale écrite

Posté par nofim le 5 mars 2022

jacques  halbronn   La thèse d’une langue centrale  écrite.

 

Genése XI 

 עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ.  {פ} 9 C’est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre.

 

Nos  recherches  linguistiques nous ont conduit à envisager la possibilité de l’existence d’une langue centrale et à relativiser l’idée de la pluralité des langues. Tout est évidemment affaire de définition et l’on peut certes être tenté d’adopter une définition  favorisant un point de vue plutôt qu’un autre. C’est ainsi que d’aucuns insisteront sur des facteurs secondaires dont ils exagèreront la portée, notamment en privilégiant l’oral sur l’écrit, la syntaxe sur le lexique etc. On  pense à l’école phonologiste avec ses « phonémes »/

Or, pour nous, il est assez normal qu’une langue puisse  se manifester sous des formes diverses, selon les aléas de la transmission.  Le cas de la langue française nous occupe dans la longue durée, notamment au regard des emprunts que d’autres « langues » ont effectué  à son endroit; Celui qui apprend des langues ne peut éviter de remarquer, de relever la récurrence de certains termes, des mêmes termes, de l’une à l’autre.

A partir de quel seuil, se demandera-t-on, s’agit il d’un emprunt à une langue ou de variations autour d’une même langue? L’enjeu de la réponse est considérable car cela impacte toute la représentation  de  l’Histoire des Langues, de la Langue. Il importe de faire la part des variations susceptibles de nous  empêcher -obstacle épistémologique- de parvenir à la thèse d’une langue centrale, matricielle. Nous dirons- pour éviter tout malentendu- que cette langue centrale n’est pas pour autant première et qu’elle apparait relativement tardivement, ce qui explique qu’elle se soit implantée sur une diversité de terrains. Prenons  un empire comme l’empire ottoman, qui s’étendra, des siècles durant sur des cultures et des structures  fort variées,prééxistantes. Il n’en imposera pas moins sa marque sur l’ensemble de celles qui se trouvaient en son pouvoir. 

Dans le cas du français, force est de constater le caractère massif de son impact au niveau lexical, par le biais de l’écrit, d’où une certaine constance orthographique dans les emprunts à cette langue. On pense aux « tables de la Loi »  gravées  sur la pierre » dans l’Ancien Testament (Livre de l’Exode=, à l’importance de ce qui est gravé. 

 

 

Deutéronome VI  Shéma Israel

 

ו וְהָיוּ הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה, אֲשֶׁר אָנֹכִי מְצַוְּךָ הַיּוֹם–עַל-לְבָבֶךָ.  6 Ces devoirs que je t’impose aujourd’hui seront gravés dans ton cœur.

 

Jérémie  XXXI Le  verbe « katav » est utilisé ici  qui signifie écrire: c’est la même tonalité que dans le Shéma Israel. Selon nous, ce n’est pas un hasard stylistique, rhétorique:

לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.

 

On peut supposer donc la rencontre entre un écrit  et un substrat oral local.  La langue anglaise illustre bien notre propos en ce qu’elle  est dominée par le lexique du français tout en conservant peu ou prou un substrat  germanique. D’où son classement quelque peu abusif en tant que langue germanique, du fait de traits qu’elle partage avec quelques autres  langues. On est frappé par  la préservation  minutieuse  de la forme  écrite du lexique  français en anglais.  On peut y voir  l’effet d’un respect  quasi religieux.

Cela dit, ce qu’on appelle le français comporte aussi les marques d’un certain substrat local – il est classé comme « langue latine » – qu’il importe d’isoler du lexique « universel » dont il est porteur.  Le paradoxe tient au fait que les quelques termes locaux – comme le verbe être en anglais – peuvent par leur répétition faire illusion numériquement en ce qu’ils échapperaient à l’influence « française ».   La thèse que nous soutenons  est liée à une certaine théologie selon laquelle notre Terre aurait été colonisée par une puissance extérieure à notre Humanité, pouvant être désignée sous le nom de ‘Dieu ». Cette thèse n’est pas favorable à l’hébreu dont nous pensons que cette langue est bien moins centrale que le français et d’ailleurs, nous n’associons pas nécessairement le monde  « juif » avec l’ensemble « sémitique ».

En fait. ce qui nous semble devoir conférer au français -avec les nuances que nous avons apportées- un rôle central, c’est précisément sa capacité à s’imposer au sein d’autres langues, ce qui n’ a été le cas de l’hébreu qu’à la marge. Cette faculté pérenne  remarquable n’est aucunement remise en cause par l’essor de l’anglais de nos jours puisque l’anglais ne fait que véhiculer l’écrit du français. 

Nos récentes recherches ont mis en évidence le rôle, en français, de l’écrit dans le passage à l’oral. Celui qui n’a pas accés à l’écrit du français ne sera pas en mesure de parler cette langue correctement car l’oral du français « joue » avec l’écrit et ne se comprend que par rapport à l’écrit, à la différence des autres langues dites latines qui  permettent de débuter par l’oral et qui n’exigent pas de « clefs » de prononciation pour « passer à l’acte » de l’oralité. On se plaint souvent de l’orthographe  du français mais c’est l’oral qui doit s’articuler sur l’écrit, en français, et non l’écrit sur l’oral. 

Ce qui compte, ce n’est pas de devenir ceci ou cela mais de connaitre et de faire reconnaitre ce que nous sommes.

 

 

 

 

JHB   05 03 21

 

 

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Jacques Halbronn Les représentations fantasmées des novices: la France, l’Astrologie

Posté par nofim le 5 mars 2022

Jacques  Halbronn  Les représentations fantasmées des novices: la France, l’Astrologie 

 

 

Quand nous entendons Zemmour parler de son « amour » de la France, on se demande qui est concerné par une telle « expérience ». Il faut être étranger pour fantasmer à ce point. Celui qui vit à la campagne ne va pas nous soûler avec ce que la campagne signifie pour lui à moins d’etre dans la nostalgie ou dans le rêve d’une autre vie. Zemmour est écartelé entre le souvenir du pays de départ et la projection vers une destination d’accueil. 

Or, en astrologie,  il convient aussi de faire la part du poids des représentations et donc des fantasmes chez ceux qui ne la connaissent que de loin. Ils se sont fait une certaine idée de l’astrologie comme d’autres de la France et probablement ils sont plus éloquents, plus enthousiastes que ceux qui sont « blasés ». On pense aux « sabras » israéliens (né dans le pays, dans la langue)  face aux Olim qui débarquent avec tout un imaginaire et qui iront fréquenter les « oulpanim » (Aleph), où ils changeront de peau en changeant de langue.. Le lointain dans le temps comme dans l’espace nous décalent par rapport au réel, l’enjolivent. On peut tout à fait admettre que ceux qui sont transis d’amour pour ce qui est nouveau ou oublié nous touchent.  On pense au clivage entre Juifs de souche français et Juifs marqués par une immigration récente, sur moins d’un demi-siècle, surtout quand le pays de départ est radicalement différent de celui d’arrivée par sa géographie, sa langue, sa religion, son éco-systéme, son environnement culturel, économique, historique.  Même les marranes ne sont pas de véritables étrangers puisqu’ils ne viennent pas d’ailleurs.

Dans le cas de l’astrologie, tout dépendra des conditions dans lesquelles la rencontre s’est faite. Il est préférable de s’immerger dans un groupe qui s’y consacre plutôt que de la connaitre individuellement par l’image qu’en donnent les médias, une certaine littérature grand public. D’où l’intéret des  réunions astrologiques où l’on prend conscience d’une certaine diversité des avis, des approches ainsi que des revues  de recherche.  Ne connaitre l’astrologie que par une seule voie/voix n’est pas conseillé.  Mais l’on pourrait en dire autant à la conversion à une nouvelle religion surtout quand on a grandi dans un milieu qui n’en pratiquait aucune. D’où l’importance de la transmission familiale, de l’intérieur, ce qui évite d’être déraciné, sans « souche ».  Une approche superficielle, stéréotypée, d’un domaine nous soumet, nous expose aux clichés. 

En tout état de cause, l’immigré veut se faire accepter, ne pas faire de vague. Il ne se permettra pas de poser des questions qui révéleraient qu’il est là de fraiche date. En revanche, celui qui ne connait pas un tel syndrome n’aura aucun complexe à formuler des critiques car il est bien ‘dans ses bottes ».

Il nous  faut insister sur la distinction que nous faisons entre Subconscience (sous titre de notre chaine You Tube) et Surconscience. La notion de capillarité, mais aussi d’immersion, indique que l’on peut capter inconsciemment certaines données et informations, notamment dans l’enfance, au stade préverbal, ce qui ne passe par un processus éducatif  scolaire. Et toute entreprise d’intégration et d’assimilation  va butter sur ce pré-réquis subconscient qu’elle va préférer ignorer.

 

 

 

JHB  05 03 22

 

 

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Jacques Halbronn Etudes solsticiales 1 le retrait israélien du Sinaï 2 Le Brexit

Posté par nofim le 4 mars 2022

Jacques  Halbronn    Etudes solsticiales   1  le retrait israélien du Sinai  2 le Brexit

 

 

Afin de mettre en perspective la situation géopolitique actuel, nous proposerons deux exemples de « solution »  solsticiale. Saturne actuellement se trouve en verseau en phase solsticiale et restera dans ce même climat solsticial jusqu’à la fin de 2025.

 

1  Le retrait israélien du Sinai.

 

Notice Wikipedia

 

Le retrait du Sinai, occupé par Israel depuis la Guerre des Six Jours (1967, phase équinoxiale) date de 1979, fin de phase solsticiale. Il fut préparé par le voyage d’Anouar El Sadate à Jérusalem en 1978  et les  accords de Camp David

Noticz Wikipedia

Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978 , par le président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin, .(….) En 1979, le Sinaï fut échangé par les Israéliens contre un traité de paix avec l’Égypte. Le retrait israélien sur la péninsule entraîna la destruction de colonies de peuplement comme la ville de Yamit, au nord-est. Depuis 1982, la Force multinationale et observateurs au Sinaï surveille la frontière. »

2  Le  BREXIT

 

Il est remarquable que’un « premier accord préliminaire ait été conclu le 8 décembre 2017, juste au moment où Saturne passe en phase  solsticiale..  C’est au cours de cette période que l’on finira par parvenir à sa conclusion  définitive car pour se séparer il faut que les deux parties soient d’accord.

 

Notice  Wikipedia

« Le retrait de l’Union européenne conduit à la négociation d’un accord de retrait et d’un accord commercial et de coopération. Un premier accord préliminaire est conclu le 8 décembre 2017 qui précise les modalités de la période de transition et règle les trois éléments essentiels (droits des citoyens européens, frontière irlandaise et aspect financier)3 et un second accord préliminaire est signé le 19 mars 2018 confirmant la mise en place d’une période de transition jusqu’au 31 décembre 2020, soit un peu moins de deux ans après la sortie effective prévue ».

 

Notice Wikipedia

Le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne2, familièrement désigné sous le nom de « Brexit », fait suite au référendum britannique du 23 juin 2016, par lequel 51,89 % des électeurs se sont prononcés pour un retrait de leur pays de l’Union européenne et de l’Euratom. Elle se déroule selon la procédure prévue par l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) et devait débuter le 29 mars 2017, lorsque le gouvernement britannique annonce formellement au Conseil européen son intention de quitter l’Union. La sortie effective était prévue pour le 29 mars 2019, mais elle est repoussée trois fois jusqu’au 31 janvier 2020.

Le Royaume-Uni était entré en 1973 dans le Marché commun, ce qui avait été confirmé par référendum en 1975, il s’en est séparé en 2020 à la suite du référendum de 2016. La dénonciation du traité sur l’Union européenne avait été repoussée quatre fois par le Parlement, pour finalement être décidée à 51,9 % par le référendum du 23 juin 2016, initié par le Premier ministre britannique David Cameron.

Le retrait de l’Union européenne conduit à la négociation d’un accord de retrait et d’un accord commercial et de coopération. Un premier accord préliminaire est conclu le 8 décembre 2017 qui précise les modalités de la période de transition et règle les trois éléments essentiels (droits des citoyens européens, frontière irlandaise et aspect financier)3 et un second accord préliminaire est signé le 19 mars 2018 confirmant la mise en place d’une période de transition jusqu’au 31 décembre 20204, soit un peu moins de deux ans après la sortie effective prévue ». 

 

Quelles leçons tirer de ces deux exemples pour éclairer le contexte actuel? Dans les deux cas, on assiste à un retrait d’un élément qui avait été un temps intégré au sein d’un ensemble. Dans le cas actuel, il s’agit du refus de la Russie de voir l’Ukraine rejoindre un certain ensemble.(OTAN, UE), à savoir une partie de l’ex URSS. On notera que nombre d’anciennes républiques socialistes soviétiques rejoignirent en 1997 l’UE, au lendemain du passage de Saturne en phase équinoxiale.

 

Notice Wikipedia

 

 » Le Parlement européen a adopté, le 4 décembre 1997, la résolution ostlander/Barón Crespo dans laquelle il s’exprime favorablement sur l’ouverture des négociations avec onze pays candidats, à savoir la Bulgarie, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovénie » CQFD 

 

On observera qu’en phase équinoxiale, les annexions et intégrations ne rencontrent pas de fortes résistances et ce n’est qu’en phase solsticiale que les protestations sont de plus en plus vives.  On donnera pour exemple en sus la première Intifada qui débute fin 1987 début 1988, avec Saturne venant de passer en phase solsticiale.

 

« Lpremière intifada, appelée également guerre des pierres, désigne la période de conflit entre les Palestiniens des territoires occupés et Israël, du 9 décembre 1987 et qui prit fin en 1993, avec la signature des Accords d’Oslo. «  » Signalons enfin  les Accords de Munich de 1938  qui coincidèrent avec l’entrée de Saturne en phase équinoxiale et qui  permirent à l’Allemagne d’annexer les Sudétes, germanophones, intégrés dans la Tchécoslovaquie.  Cela faisait suite à l’Anschluss:

Notice  Wikipedia

  »Alors que le chancelier espère un résultat favorable au maintien de l’indépendance de l’Autriche, l’Allemagne nazie exige l’annulation du plébiscite et la démission de Schuschnigg le 11 mars 1938, peu avant le référendum, qui est annulé. Les troupes de la Wehrmacht entrent en Autriche le 12 mars 1938 pour mettre en œuvre l’annexion, sans rencontrer la moindre opposition. Au cours du mois suivant, les nazis organisent un plébiscite, demandant au peuple de ratifier le rattachement de l’Autriche au Reich, qui, de facto, a déjà eu lieu : 99 % des votes ont été favorables à l’annexion »

 

JHB

04 03 22

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Jacques Halbronn Retour sur son travail en linguistique avec Louis Jean Calvet (1985-1989, Paris V Descartes)

Posté par nofim le 3 mars 2022

Jacques Halbronn  Retour sur son travail en linguistique avec Louis Jean Calvet (1985-1989, Paris V Descartes

 

Nous proposons de revenir sur les mémoires préparés et approuvés par Louis Jean Calvet. Le dernier en date avait pour titre  Langue et Culture. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques (numérisé sur la plateforme SCRIBD 470  pages.

 

Nous mettions l’accent sur l’interdépendance des langues, ce qui remettait ipso facto en question la notion de frontière linguistique d’où le titre « relations interlinguistiques » .  En conclusion, nous citions Sapir : »Ces changements aboutissent  à séparer des structures éminemment proches comme ils peuvent rapprocher des champs fort différents/ Nous  notions: « Affirmer que chaque culture  est autonome -comme pourraient le faire les structuralistes- risquerait de nous faire négliger le rôle essentiel de certains rapports de force entre  cultures « (p. 454) Une formule  qui a pu choquer: « Le linguiste  (…) devrait s’intéresser  à des systèmes, à des « projets  » linguistiques  et non seulement à des langues. Tel est, pour notre part, l’objet de la linguistique : reconstituer des projets, en saisir les applications, et les  déviations  diverses au sein d’un certain nombre de langues (..) Décrire une langue consisterait pour nous à en faire appaitre les lignes de force, au moyen  d’une  archéologie  exhumant les projets  spécifiques et les influences »  La  question de l’étranger occupait une certaine place dans notre mémoire . Précisons que Calvet avait publié « Linguistique et colonialisme », ce qui avait motivé notre choix comme directeur de thèse. La langue peut faire probléme pour l’étranger qui cherche à l’intégrer mais une langue peut également chercher à intégrer des mots étrangers, comme dans le cas de l’anglais qui constituait notre corpus de référence en raison de ses emprunts massifs au lexique français.  Pour nous, l’approche lexicale est essentielle et cela relativise la dimension morphologique ou phonologique qui déterminant son apparence en surface. 

La notion d’erreur lors de l’emprunt contribue paradoxalement à minimiser la spécificité de certaines langues dont l’originalité ne tient pas à des structures qui leur seraient propre mais à une erreur de desciption lors de l’emprunt; D’où le titre de notre premier mémoire avec Calvet. Linguistique de L’erreur Et Epistemologie Populaire … Mémoire sur les emprunts linguistiques/  On  aura compris que nous penchions en faveur d’une langue centrale, solaire, autour de laquelle divers parlers gravitaient ou en tout cas régnant sur un ensemble considérable, soit par l’écrit soit par l’oral. On pense aux rapports écrits entre chinois et japonais. On prenait ainsi le contrepied d’une phonologie mettant l’accent sur les particularités  d’une langue par rapport à une autre. Certes, ces particularités impactaient elles l’intercompréhension entre locuteurs, au niveau oral mais au  niveau écrit, cela n’ »était plus qu’un épiphénoméne. Déjà en 1981, dans un DEA à Lille III  avec André Joly, nous avions montré à propos de la traduction anglaise d’un traite français que le nombre de mots empruntés au français était assez remarquable. Nous avons réédité l’expérience en étudiant les mots français utilisés par Herzl dans son « Judenstaat » (1896) dans Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Paris, Ed Ramkat, 2002.

 

 

JHB  03 03 22

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Poutine et la volonté d’un monde duel. Le rideau de fer.

Posté par nofim le 3 mars 2022

Jacques  Halbronn   Poutine  et  la volonté d’un monde duel. Le rideau  de fer. 

 

 

Il ne semble pas que l’on ait compris la nature véritable de la phase de solsticialité laquelle vise à la reconnaissance de la différence, celle-ci étant perçue comme uné nécessité vitale.  Il y a 60 ans, c’était la crise de Berlin (1961)è donc sous la même configuration qu’actuellement au regard de l’astrologie EXOLS  et la construction d’un mur qui ne sera détruit qu’en 1989. En phase de solsticialité,  il importe peu  que le camp adverse puisse se scandaliser, bien au contraire puisque l’on entend marquer un décalage majeur, ce qu’on appellera un « rideau de fer ». deux mondes séparés, étanches, quitte à créer un noman »s land infranchissable pour se protéger non pas contre une agression mais contre une tentation mimétique, comme ce fut le cas en 1961. Saturne était passé en capricorne, début d’une phase solsticiale et pénétrerait l’année suivante en verseau, milieu de la phase.  Poutine serait victime du syndrome berlinois et Saturne se retrouve au même endroit du zodiaque qu’en 1961. On sait par ailleirs qu’en 1962, ce fut la crise des missiles de Cuba, puis en 1977, celle des euromssiles, avec Saturne en cancer, à nouveau en phase solsticiale. Mais  entre chaque phase solsticiale se glisse une phase équinoxiale de 7 ans visant à réduire les clivages, à gérer les dicontinuités. Et c’est cette alternance qui n’est pas prise en compte par les opposants actuels à Poutine qui raisonnent sur un mode intemporel, sans savoir qu’il  y a toujours un flux et un reflux. D’où une dramatisation exacerbée qui n’aurait pas lieu d’etre si l’on avait su tirer les leçons de l’Histoire. En tout état de cause,  il est des périodes où l’affirmation des différences et des frontières – on parle de souverainisme par ailleurs- est vécue comme une nécessité tout comme à d’autres périodes, c’est la tendance inverse qui l’emporte. En l’occurrence, selon nous, c’est le refus de comprendre une telle cyclicité qui constitue la principale menace pour la paix mondiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  03 03 22

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jacques halbronn Syncrétisme. Décalage diachronique et délire synchronique.

Posté par nofim le 3 mars 2022

jacques  halbronn  Syncrétisme.  Décalage diachronique et délire synchronique. 

 

 Face à des incohérences au sein de tel ou tel corpus, faut-il mettre cela sur le compte d’interpolations délibérées ou du fait  d’une incompétence de « éditeurs », au sens anglo-saxon du terme? Finalement, dans bien des cas,  c’est bien l’ignorance qui en est la cause: plus bêtes que méchants.

Si l’on prend le cas de ce qu’on appelle l’Ancien Testament, nous avons pu penser, dans un premier temps, que les Israélites avaient voulu « glisser » dans le corpus proprement judaique ou judéen des éléments correspondant à leur propre tradition mais il semblait improbable que les Judéens ne s’en soient pas aperçus sur le moment. 

 L’autre thèse fondée sur nos travaux concernant le corpus Nostradamus  mettait plutôt en évidence les erreurs d’identification des auteurs des textes, face à un  « vrac pris comme étant à prendre comme d’un seul tenant. Confusion notamment entre les éditions authentiques et les productions piratées et baclées.   

C’est ainsi que selon nous  le corpus biblique qui nous est parvenu n’aura été constitué et composé qu’à une époque où un certain nombre de clivages  n’était plus identifié comme tel, d’où notamment  l’émergence d’une synonymie anachronique entre le terme Israel et le terme « Juif » alors même que les Livres des Prophétes (volet médian de l’Ancien Testament: Neviim) montre à quel point les Israélites étaient interpellés par les judéens, d’où le fameux « Ecoute Israel » qui aura fini par être adopté par les Judéens comme s’adressant à eux mêmes! D’ailleurs, dans le Talmud, la confusion est évidente autour notamment de l’adage « Ein Mazal le Israel », Israel n’a pas d’étoile (cf notre ouvrage Le Monde juif  et l’astrologie Histoire d’un vieux couple, Ed Arché 1985).

Or, une telle confusion n’existait pas encore du temps de Jésus et notamment dans  l’Evangile selon Mathieu puisque Jésus souligne qu’il est venu pour les  « brebis perdues de la maison d’Israel ». C’est dire que de son temps, le clivage était bien connu et reconnu. C’est donc plus tard que cette confusion aura pu avoir lieu, en des temps d’ignorance de l’Histoire, tant en ce qui concerne Salomon que Cyrus, l’empereur de Perse puisqu’on trouve dans le corpus biblique, selon les livres, des versions contradictoire de ce qui a conduit au retour de Babylone.

Cela dit, il est clair que le narratif biblique est largement marqué par le point de vue israélite -celui du  Royaume du Nord- mais cela semble avoir fini par échapper  avec le temps à la conscience « juive ».  DE nos jours, les interprétes des Ecritures semblent également ignorer de tels clivages et concoctent un discours apologétique et non critique qui est dans le déni du dit clivage, ce qui est également le fait des Chrétiens.

Il importe selon nous, de mettre fin à un tel décalage diachronique et à un tel délire synchronique en ce que cela fausse le dialogue  judéo chrétien dans la mesure où selon nous les Chrétiens seraient les héritiers spirituels et peut être génétiques de la « maison d’Israel »;

 

 

 

JHB 03 03 22

Publié dans ASTROLOGIE, Bible, NOSTRADAMUS, prophétisme, théologie | Pas de Commentaire »

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