Jacques Halbronn Le paradoxe du français face à son lexique.

Posté par nofim le 30 avril 2022

Jacques  Halbronn  Le paradoxe du français face à son lexique.

 

 

  L’étude de la langue française nous a fait prendre conscience d’un paradoxe, à savoir que les mots français auront durablement fasciné, mille ans durant, une langue initialement germanique que l’on appelle l’anglais, au point que dans la plupart des cas, l’orthographe (ancienne) du français s’y est maintenu, contre vents et marées mais que les francophones eux mêmes -et notamment autour des siéges de la monarchie -  font preuve d’une grande liberté quant au traitement phonique d’un tel lexique, en enchainant et connectant les mots entre eux au point qu’il ne soit guère aisé de les séparer, du fait des liaisons, des apostrophes et autres procédés  passés dans la tradition orale de la diction de sorte que les Anglophones si friands du français écrit sont déconcertés par le français oral, tout comme d’ailleurs, la prononciation à l’anglaise du français donne à tort l’impression qu’il s’agit d’une langue « étrangère » alors que le plus souvent, il s’agit bien d’un seul et même lexique.  Celui qui emprunte tend à sanctuariser son modéle, ce qui n’est pas le cas du « natif » qui aura développé un rapport moins affectif, ce qui est un but à atteindre pour l’un,  n’aura pas la même charge pour l’autre. On ajoutera que la morphosémantique du français permet de subtiles variations avec une économie de moyens,ce qui la protégé des emprunts à des langues étrangères, pourvu que la société parvienne à un puissant consensus quant à ses conventions.

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JHB  28. 04 22

Publié dans LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Des repéres inexploités en astrologie

Posté par nofim le 30 avril 2022

jacques halbronn   Des repéres  inexploités en astrologie 

 

l’astrologie aura préféré recourir à une terminologie obscure plutôt que de se servir de repéres connus de tous. On est en droit de se demander ce qui aura conduit à un tel procédé.  L’explication tient à un certain fétichisme par rapport à l’astronomie, laquelle  ne craignait pas de faire appel à des noms de dieux du Panthéon ou encore à divers symboles issus de l’iconographie des mois de l’année.

Or, il eut été préférable pour l’astrologie de s’en tenir à des notions  restées en vigueur tout au long des siècles plutôt qu’à des expressions archaïques avec notamment de termes comme « sagittaire » ou « capricorne », certes pittoresques mais fort étranges pour le commun des mortels.

  Repéres inexploités et appartenant cependant au cycle des saisons  et non pas, comme pour Jean Pierre Nicola empruntés à quelque jargon  (pseudo) philosophique RET Représentation, Existence, Transcendance plaqué sur les planétes de notre systéme solaire.

En effet, quoi de plus naturel que de s’intéresser aux équinoxes et aux solstices d’autant que les fêtes religieuses les plus notoires viennent les évoquer ou les célébrer annuellement non pas seulement en référence à des événements plus ou moins fictifs comme la Sortie d’Egypte, à l’équinoxe de printemps ou la naissance du « petit » Jésus, au solstice d’hiver mais avant tout parce que ce cycle se reproduit carrément sous nos yeux.

Nous avons suffisamment montré, ces derniers temps, la dimension féconde sur le plan sémantique de cette dialectique saisonnière, vouée à terme, à se substituer aux 12 signes qui constituent un ensemble chaotique et abscons, dont personne ne  peut décrire de façon satisfaisante si ce n’est en leur substituant précisément des facteurs saisonniers. Or, on n’a aucun besoin de 12  repéres et 2 repéres suffisent tout à fait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  20 04 22

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jacques halbronn Epistémologie Le paradoxe de l’historien: gérer ce qui est additionnel et restituer une génése

Posté par nofim le 29 avril 2022

jacques  halbronn  Epistémologie Le paradoxe de l’historien: gérer ce qui est additionnel et restituer une génése   

 

Notre parcours d’historien  nous a révélé une certaine dualité épistémologique, à savoir qu nous avions deux voies qui se présentaient à nous, celle qui consistait à aller de l’amont vers l’aval  et celle, plus ardue, qui consistait à aller de l’aval vers l’amont. 

 

La première voie consistait à suivre un processus sur une certaine durée, à partir d’un point  décidé, décrété arbitrairement et qui n’était pas censé être originel. On allait ainsi d’un certain « connu » jusqu’à un autre « connu ».

En revanche, la seconde voie se révélait plus théorique, plus métaphysique, en quête de prolégoménes, de « principes »au sens littéral du mot, de ce qui vient en premier. L’historien se muait alors en archéologue, se donnant pour tâche de décanter, de faire apparaitre des couches successives venant corrompre le plan originel. En ce sens, il s’agirait d’une forme de structuralisme avec pour postulat l’existence, la prééxistence d’une géométrie première, d’un jardin « à la française » à restaurer, à restituer, dans une dialectique de diachronie et de synchronie. Ce qui présuppose une sorte d’intelligent design notamment en ce qui concerne la formation des langues.  Deux théologies se trouvent, selon nous, en opposition, celle d’une Nature « aveugle » qui prendrait forme empiriquement dans la longue durée et celle d’une  Création émanant certes de cette Nature mais enclenchant un nouveau processsus, un véritable « dessein » qu’il devrait être possible de dé-couvrir in fine. 

Dans les deux cas, d’ailleurs, on se trouve projeté vers l’avenir, qu’il s’agisse d’attendre un accouchement, un murissement dans le premier cas ou une prise de conscience d’une structure subconsciente qui se verrait ainsi révélée.

 

 

 

 

 

 

 

JHB  28 04 22

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jacques Halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et nouveauté, Solsticialité et ancienneté. Reversibilité du temps et de l’espace

Posté par nofim le 29 avril 2022

jacques  Halbronn   Astrologie EXOLS   Equinoxialité et nouveauté, Solsticialité et ancienneté . Reversibilité du temps et de l’espace

 

 

   On réfléchira ici sur les conditions à remplir alternativement en phase d »équinoxialité  et de solsticialité, ce qui permettra de mieux comprendre les exigences liées respectivement à ces deux phases se succédant de 7 ans en 7  ans..  

 

I   Les conditions d’  une  équinoxialité  heureuse  

 

Pour qu’une période équinoxualité se passe bien, il importe de jouer la carte de la nouveauté pour tous car si cette « nouveauté » n’existe que pour les nouveaux venus, on ne pourra empecher un ressentiment à l’encontre de ceux qui étaient déjà initiés.  Si l’on suit l’argumentation d’un Eric Zemmour, on voit immédiatement, sur quel écueil il va échouer avec  ceux qui sont censés vouloir s’assimiler  et ceux qui incarnent  le modéle à suivre et à rejoindre.  C’est pourquoi une authentique équinoxialité doit être révolutionnaire en instaurant de la  nouveauté pour tous, d’où la nécessité d’élaborer une représentation  à nouveaux frais, avec d’autres régles du jeu, une « abolition des priviléges ». C’était dans cet esprit que Macron avait gagné l’élection présidentielle en 2017 si ce n’est que quelques mois plus tard, début 2018, le monde passait en phase solsticiale;

 

 

II les conditions d’une solsticialité  heureuse 

 

A l’inverse de la phase solsticiale, le respect des traditions propres à chaque groupe en présence est la clef d’une certaine harmonie, ce qui peut semble paradoxal. En effet, en phase solsticiale, il convient que chacun  s’inscrive dans un collectif qui lui corresponde, qui lui est en quelque sorte inhérent, auquel il ne serait en aucune façon, étranger de par ses origines. Si donc la nouveauté convient à l’équinoxialité, l’ancienneté conviendra à la solsticialité. On aura compris qu’il n’est plus ici question de s’initier à de nouveaux rites mais bien de s’inscrire dans une continuité culturelle,  « de souche. 

 

En ce qui concerne notre devise républicaine, il importe de la situer dans son époque. D’une part, une période dite révolutionnaire avec des changements de code et il nous semble que l’idée de Nouveauté et d’égalité des chances,  importe plus que celle de Liberté.  D’autre part, une période  où la population restait relativement homogéne, ce qui sera moins le cas ultérieurement., d’où l’idée de Fraternité entre membre d’un même groupe, le terme devant être pris au pluriel, à savoir un ensemble de fraternités, ce qui exclue les individus isolés, inclassables.

Comment vivre et gérer  une telle alternance à savoir passer d’une période à une autre et ce indéfiniment? Il y a un temps pour chaque chose et cela suppose une certaine reversibilité, un va et vient, un aller -retour, du fait d’une succession d’ouverture et de fermetures Cela signifie, en pratique que le mouvement dans le temps s’accompagne d’un mouvement dans l’espace. Un temps pour sortir de son groupe d’appartenance propre et un temps pour y retourner. Et c’est apparemment, cette question de le reversibilité , du « retour », qui « coince », comme si l’on voulait arrêter le mouvement, le figer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  28 04 22

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jacques halbronn Epistémologie. La notion d’individu, comme cache misère de l’ignorance structurelle

Posté par nofim le 29 avril 2022

jacques halbronn Epistémologie  de l’astrologie  La notion d’individu, comme cache misère de l’ignorance structurelle 

 

Quand on ignore à quelle catégorie correspond un « objet » d’étude, on sera tenté de le décrire comme un phénoméne particulier, qu’il importe d’appréhender en tant que tel. Or, une telle présentation des choses est surtout aveu d’ignorance, d’incompétence comme quand on ne parvient pas à identifier un dysfonctionnement,  à le qualifier, à le diagnostiquer. Car une maladie n’est gage de l’individualité d’une personne tant qu’on ne l’aura pas « nommée ». explicitement. Il importe de rappeler que la nouveauté ne signifie pas une non appartenance. Un physicien qui innove reste un physicien et d’ailleurs, tout comme un compositeur, que vaudrait son travail s’il n’apportait pas quelque chose de neuf. Autrement dit, ni la maladie, ni la créativité  ne font obstacle au processus de classement. 

Or, dans le cas de l’astrologie, il semblerait que l’on ait choisi de jouer la carte de la « personnalité », comme dirait Rudhyar (Astrology of Personality)., ce qui est un leurre. Il n’est de science que du général et engager la recherche astrologique dans le créneau « individu » nous semble assez malheureux. C’est d’ailleurs en ce sens que l’on pourrait qualifier l’astrologie de « pseudo-science » autour de cet « outil » que serait le thème natal (astrologie généthliaque).

Par  ignorance structurelle, nous entendons l’incapacité à prendre connaissance des catégories, des clivages qui balisent toute société dans le temps et dans l’espace. Dans l’espace, comme dans le cas emblématique de l’homme et de la femme et dans le temps, à propos de la succession et de la durée des périodes, des phases. C’est ainsi que se polariser sur un instant donné serait la marque d’une certaine ignorance structurelle, incapable de situer cet instant au sein d’un ensemble, d’une série tout comme se polariser sur un individu donné, comme s’il était un cas unique en son genre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  28 04  22

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jacques Halbronn La femme, par qui le scandale et l’offense arrivent

Posté par nofim le 28 avril 2022

jacques  Halbronn   La femme, par qui le scandale et l’offense arrivent .

 

 

  Dans nos travaux consacrés aux topiques  freudiennes, nous avons notamment étudié la question de la formation du Surmoi féminin par le père (et inversement pour celle du Surmoi masculin par la mère) en situant le « ça » (« Es ») en dialectique avec le Surmoi. Nous dirons que le ça  correspond à un relâchement du Surmoi, à un « défoulement » à l’encontre du « refoulement » surmoïque, ce que nous associons à une affirmation de liberté, d’un droit au dépassement des limites, des bornes, à leur « outrepassement » (trespass). Chez la gent masculine, les effets d’un tel processus affecteront surtout le physique: excés de boisson, pondéral (en rapport avec le goût et l’odorat) alors que chez la gent féminin, les « dégâts » se situeront plutôt au niveau relationnel, sociétal.

Que doit-on entendre par là?. Nous avons annoncé la couleur, avec notre titre: le scandale et l’offense. La tentation pour les femmes serait de braver les interdits quant à ce qui peut ou ne peut pas se dire, d’où une propension à révéler des « secrets » susceptibles de faire scandale et à manquer de tact  par une sorte de jubilation, de défoulement à surprendre sans craindre le scandale.  On pense à la formule chrétienne du « pardon des offenses » et selon nous celle-ci émanent souvent des comportements féminins et d’ailleurs,  l’exacerbation du « ça » ou le « pied de nez » au Surmoi sont souvent  justement suivis d’un désir de se faire pardonner par l’offensé car celui qui aura ainsi  débordé  aux dépens de son prochain, sera éventuellement pris  de remords.

 

  On pense évidemment aux accusations de viol formulées par les femmes (cf le récent ouvrage autour de l’intouchable PPDA) Selon notre grille de lecture, révéler que l’on a eu à subir un viol peut tout à fait s’inscrire dans une certaine propension des femmes  à  vouloir  ‘choquer » par leurs  propos et d’ailleurs, sans aller jusqu’à des plaintes en bonne et due forme, il est possible que les rencontres privées entre femmes ne sont pas exemptes de révélations plus ou moins calomnieuses – ou en tout cas indiscrétes, indécentes  voire obscénes- aux dépens des hommes, notamment dans les sociétés au sein desquelles les femmes se sentiraient frustrées, à un titre ou à un autre, ce qui pourrait s’apparenter à une forme de vengeance.. Est- ce à dire que dans certains cas, l’on ne serait point tenté d’en rajouter d’autant qu’il n’y a a généralement pas de témoin, vues les circonstances. 

Ce point là nous semble remarquable car les femmes ont une propension à raconter des choses que leur auditoire n’est pas en mesure de vérifier et qui ne dépendent que d’elles. On est ici loin des débats philosophiques, socratiques auxquels chaque participant peut apporter sa contribution car il y est alors  question  de données accessibles à tous, à un degré ou à un autre. C’est ce qui distingue d’ailleurs l’auteur de romans, de scénarios, de l’essayiste.

Revenons sur notre philosophie du couple homme-femme car les deux sexes ne sont pas sur la même longueur d’onde. La femme a besoin d’admirer la trajectoire de l’homme, ce qui signifie qu’elle est censée investir dans la longue durée alors que l’homme sera marqué par la présence physique  d’une femme, ici et maintenant, jour après jour.  La formule  « sois belle et tais-toi » semble assez bien résumer la situation dans la mesure où les tendances décrites plus haut risquent de mettre en péril  un tel « échange de bons procédés ».

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB   28 04 22

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jacques Halbronn Epistémologie. Le mimetisme comme marqueur diachronique. Le français, langue matricielle.

Posté par nofim le 28 avril 2022

jacques  Halbronn  Epistémologie.  Le mimetisme comme marqueur diachronique. Le  français, langue reine. 

 

 

 Toute imitation  est imparfaite, car l’imitateur ne connait son objet que de l’extérieur. Cela signifie que l’on est en mesure d’identifier la source d’un ensemble  en repérant  l’élement le plus cohérent, c’est à dire le moins affecté par le mimétisme. Dans le cas des langues dites latines, force est de constater que le français offre une richesse structurelle supérieure, d’une part sur le plan de sa tradition orale de « lecfure » de l’écrit et de l’autre, sur le plan de son impact lexical sur d’autres « familles » de langues, comme dans le cas des langues « germaniques » et notamment de l’anglais.

 

I   La  tradition orale du français  Nos travaux en matière de passage de l’écrit à l’oral, ont mis en évidence le fait que le français était parvenu à préserver un mode de lecture que l’on ne retrouve pas dans l’ensemble « latin », lequel reste très primaire dans ses manifestations contemporaines, étant entendu que la prononciation  ancienne n’est pas attestée et qu’il nous faut partir du présent du fait de la carence d’enregistrements avant la fin du XIXe siècle, pour des raisons techniques évidentes. Selon nos observations, l »écrit du français doit être traité à l’instar d’une partition musicale, ce qui laisse une certaine liberté à l’interpréte lequel doit s’éloigner d’un traitement scolaire qui séparerait, isolerait les mots les uns des autres. En français, ce qui compte, c’est la connexion, la « liaison » des mots entre eux et non le fait d’anônner les mots comme des entités séparées; La phrase- le phrasé- l’emportent sur leurs composantes. On notera que l’oralité du français exigera une grande attention de la part de l’auditeur, bien plus que son stade écrit. Une chose sera donc de parler (le) français, une autre de le comprendre de la bouche d’autrui. Tout se passe comme si les autres langues latines soit n’avaient point su emprunter au français sa tradition orale, soit avaient perdu la leur en cours de route.

 

 

 

 

 

II  L’impact lexical du français 

 

Si l’on prend le cas de l’anglais, l’on observe à quel point le français a un quasi monopole des importations de mots latin. Entendons par là, que l’on trouvera relativement peu de mots issus de l’italien ou de l’espagnol  en anglais alors que des milliers de mots français truffent l’écrit de l’anglais. Quant à la prononciation en anglais des mots venus du français, elle est rarement conforme à la pratique en vigueur dans l’original. Cela tient probablement à ce que nous avons expliqué plus  haut.(cf nos mémoires de linguistique sur SCRIBD) C’est ‘ailleurs à partir du cas anglais que nous nous sommes permis de parler des limites de toute approche mimétique. 

Il nous faut supposer à partir des observations présentes que l’anglais aura voulu imiter la musicalité du français et n’y sera pas parvenu, se contentant de récupérer, d’adopter ses formes écrites. On dispose cependant d’un certain nombre de cas de passage de l’oralité du français vers l’anglais, à commencer par l’usage des diphtongues ‘an » (I can’t), « on »(I don’t) rendues « à la français ». C »est en ce sens que nous désignerons le français comme langue « matricielle »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  26  04 22

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jacques Halbronn Réflexions autour du « miracle » de la Résurrection de Jésus

Posté par nofim le 26 avril 2022

jacques  Halbronn  Réflexions autour du « miracle » de la Résurrection de Jésus 

 

 

On est en droit de regretter que Jésus soit mort si tôt – à 33 ans, dit-on et ce pour plusieurs raisons. D’une part, parce qu’il n’aura pas eu le temps de faire ses preuves au cours d’une durée « normale » de vie. Ces preuves se situent sur un temps qui nous semble trop court, ne permettant pas de récurrence, c’est à dire de « retour », de « come back » après une période suspensive, une parenthèse comme dans le cas de De  Gaulle.  Or, la  crucifixion survenue alors interdisait, du fait de la mort -même si l’idée de résurrection réfutait celle de mort-une continuation du ministère de Jésus.

Il nous semble, en effet, que la condition humaine s’inscrit dans une certaine durée qui donne du temps au temps, c’est à dire, selon notre Astrologie EXOLS, un certain nombre d’alternances de périodes de 7 ans.(cf le Songe de Pharaon sur les vaches). On reste donc quelque peu sur sa faim face au récit des Evangiles car épistémologiquement, nous avons besoin que les choses se reproduisent à certains intervalles, ce qui est selon nous un des principes du Plan Divin.  Il est donc assez dérangeant de noter que cette mort inopinée détone par rapport à un certain ordre des choses.

 

 

 

 

 

JHB 26 04 22 

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jacques Halbronn Théologie et « intelligent design »

Posté par nofim le 26 avril 2022

jacques  Halbronn  Théologie  et « intelligent design »   

 

 

Selon nous, la moindre des choses est de considérer les entités que l’on appelle « Dieu » à l’instar des auteurs d’une Constitution, dans l’esprit de la fin du XVIIIe siècle mais aussi comme des architectes, des ingénieurs, respectant une certaine ergonomie.  On ne saurait confondre  cependant  les savoirs des pères des dites Constitutions  avec ceux de ces « dieux ». Dans un cas, il s’agit d’une oeuvre humaine et dans l’autre d’une oeuvre divine et  une oeuvre divine ne saurait dépendre  des humains. 

Il y a certes dans le Livre de Jérémie (XXXI, 31) l’idée selon laquelle les dieux pourraient modifier leurs plans en cours de route. C’est le fameux passage de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance, où l’on nous explique qu’une certaine désobéissance aux lois divines va contraindre à prendre des mesure plus rigoureuses de sorte que la désobéissance ne sera plus possible.

 

 

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.  30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם:  אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה.  31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur.
לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés.

 

 

 Il  convient ici de souligner qu’il s’agit ici  exclusivement du « peuple élu » et non pas de l’Humanité toute entière. Certes, il est  question dans ce texte d’un temps à venir:

  »Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel ».  Jésus a pu penser que le temps était venu de l’avénement de cette « nouvelle alliance » annoncée par Jérémie (texte repris dans l’Epitre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament) mais la « désobéissance » que mettent en avant les Chrétiens pour affirmer que les Juifs ne sont plus dans le cadre de l’Alliance prévue par « Dieu » reléve d’un contre sens. A aucun moment Jérémie n’envisage de changer d’interlocuteur. Par ailleurs,  la mise en oeuvre de cette « Nouvelle Alliance » n’est nullement à la portée des humains. Est-ce pour cela que l’on aura voulu que Jésus ait une dimension divine, ce qui lui aurait permis, d’instaurer la dite Nouvelle Alliance?

En fait,  il conviendrait de situer à quelle époque le texte véhiculé par le Livre de Jérémie se situer. Selon nous, l’existence même de l’astrologie serait la marque de cette Nouvelle Alliance, de par la dimension « mécanique » de l’astrologie. Autrement dit,  nous serions déjà depuis longtemps dans le temps de cette Nouvelle Alliance et le texte de Jérémie replacerait dans un futur plus ou moins lointain une échéance déjà atteinte. Ce cas de figure nous est assez familier (cf Le Texte prophétique en France. Formation et Fortune, Presses Universitaires du Septentrion, 1999)

 

 

 

 

 

 

JHB  26 04 22

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Jacques Halbronn Pour une redéfinition du « zodiaque » au regard de l’astrologie.

Posté par nofim le 26 avril 2022

Jacques  Halbronn    Pour une redéfinition  du « zodiaque »  au regard de l’astrologie. 

 

 

 Wikipedia:

  »Le zodiaque (prononcé [zo.djak] en français) est une zone circulaire (de 360 degrés de long et 17 degrés de large) de la sphère céleste, dont l’écliptique occupe le milieu (l’écliptique prolonge dans l’espace l’orbite de la Terre autour du Soleil)1. Le zodiaque est aussi la zone dans laquelle, à nos yeux de Terriens, les planètes du système solaire effectuent leur course apparente autour de notre planète. Il y a une différence d’acception du terme zodiaque : zodiaque astronomique (zodiaque de treize constellations que le Soleil semble traverser en une année) et zodiaque astrologique (zodiaque des douze signes astrologiques de trente degrés chacun que le Soleil semble aussi traverser en une année). » 

 

Selon nous, il ne convient pas de situer le Zodiaque du côté du « firmament », en tant que lieu de passage des planétes mais de le replacer dans le cadre du cycle saisonnier. Cela permet de respecter, de mettre en évidence, une certaine dualité entre ce qui reléve du Ciel et ce qui reléve de la Terre. Or, le Zodiaque appartient à la sphère de cette dernière et la définition mentionnée plus haut prête certainement à confusion. Or elle est largement  véhiculée par les astrologues.  Il conviendra donc de rappeler que le dispositif zodiacal, sur le plan symbolique, s’articule autour des axes équinoxiaux  et  solsticiaux, ce que tend à occulter la division en 12 secteurs ou encore le découpage en quadruplicités (signes  cardinaux fixes, mutables), où chaque saison se voit divisée en trois. A l’origine du symbolisme zodiacal, nous avons (cf les Très Riches Heures du Duc de Berry), pour chaque saison, trois « scénes » censées illustrer la vie rurale et les coutumes sociales y correspondant. C’est ainsi que le mois de mai est celui des amours dans l’iconographie des moeurs. Il y a certes, une dimension météorologique dans ce découpage mais il ne faudrait pas en exclure les représentations éthnologiques. 

 Selon nous, le Zodiaque est centré sur les dits axes équinoxiaux et solsticiaux, les autres découpages étant tout à fait secondaires. Or, cette dimension équinoxiale et solsticiale  nous apparait comme  réduite à peu de choses dans la doxa astrologique à telle enseigne que ces expressions d’équinoxiale et de solsticiale, n’y sont guère employées et commentées sauf dans le cas du « point vernal » pour les « ères précessionnelles » (cf  toutefois l’article  en langue anglaise  de Maria DeSimon,  « Equinoxes , Solstices and Astrology »). Or, pour nous,  cette terminologie est matricielle en astrologie en ce qu’elle s’appuie sur des phénoménes bien définis à la difference du découpage en 12 (souvent associé aux 12 rencontres soli-lunaires et aux mois de l’année.

 

 

 

 

JHB  26 04 22

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