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jacques Halbronn La femme, par qui le scandale et l’offense arrivent

Posté par nofim le 28 avril 2022

jacques  Halbronn   La femme, par qui le scandale et l’offense arrivent .

 

 

  Dans nos travaux consacrés aux topiques  freudiennes, nous avons notamment étudié la question de la formation du Surmoi féminin par le père (et inversement pour celle du Surmoi masculin par la mère) en situant le « ça » (« Es ») en dialectique avec le Surmoi. Nous dirons que le ça  correspond à un relâchement du Surmoi, à un « défoulement » à l’encontre du « refoulement » surmoïque, ce que nous associons à une affirmation de liberté, d’un droit au dépassement des limites, des bornes, à leur « outrepassement » (trespass). Chez la gent masculine, les effets d’un tel processus affecteront surtout le physique: excés de boisson, pondéral (en rapport avec le goût et l’odorat) alors que chez la gent féminin, les « dégâts » se situeront plutôt au niveau relationnel, sociétal.

Que doit-on entendre par là?. Nous avons annoncé la couleur, avec notre titre: le scandale et l’offense. La tentation pour les femmes serait de braver les interdits quant à ce qui peut ou ne peut pas se dire, d’où une propension à révéler des « secrets » susceptibles de faire scandale et à manquer de tact  par une sorte de jubilation, de défoulement à surprendre sans craindre le scandale.  On pense à la formule chrétienne du « pardon des offenses » et selon nous celle-ci émanent souvent des comportements féminins et d’ailleurs,  l’exacerbation du « ça » ou le « pied de nez » au Surmoi sont souvent  justement suivis d’un désir de se faire pardonner par l’offensé car celui qui aura ainsi  débordé  aux dépens de son prochain, sera éventuellement pris  de remords.

 

  On pense évidemment aux accusations de viol formulées par les femmes (cf le récent ouvrage autour de l’intouchable PPDA) Selon notre grille de lecture, révéler que l’on a eu à subir un viol peut tout à fait s’inscrire dans une certaine propension des femmes  à  vouloir  ‘choquer » par leurs  propos et d’ailleurs, sans aller jusqu’à des plaintes en bonne et due forme, il est possible que les rencontres privées entre femmes ne sont pas exemptes de révélations plus ou moins calomnieuses – ou en tout cas indiscrétes, indécentes  voire obscénes- aux dépens des hommes, notamment dans les sociétés au sein desquelles les femmes se sentiraient frustrées, à un titre ou à un autre, ce qui pourrait s’apparenter à une forme de vengeance.. Est- ce à dire que dans certains cas, l’on ne serait point tenté d’en rajouter d’autant qu’il n’y a a généralement pas de témoin, vues les circonstances. 

Ce point là nous semble remarquable car les femmes ont une propension à raconter des choses que leur auditoire n’est pas en mesure de vérifier et qui ne dépendent que d’elles. On est ici loin des débats philosophiques, socratiques auxquels chaque participant peut apporter sa contribution car il y est alors  question  de données accessibles à tous, à un degré ou à un autre. C’est ce qui distingue d’ailleurs l’auteur de romans, de scénarios, de l’essayiste.

Revenons sur notre philosophie du couple homme-femme car les deux sexes ne sont pas sur la même longueur d’onde. La femme a besoin d’admirer la trajectoire de l’homme, ce qui signifie qu’elle est censée investir dans la longue durée alors que l’homme sera marqué par la présence physique  d’une femme, ici et maintenant, jour après jour.  La formule  « sois belle et tais-toi » semble assez bien résumer la situation dans la mesure où les tendances décrites plus haut risquent de mettre en péril  un tel « échange de bons procédés ».

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB   28 04 22

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