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Jacques Halbronn réflexions sur le systéme RET de Jean Pïerre Nicola et de l’astrologie conditionaliste

Posté par nofim le 31 juillet 2022

 

Jacques Halbronn    Réflexions  sur le systéme RET  de Jean Pïerre Nicola et de l’astrologie conditionaliste

 

Pour compléter notre panorama de l’Ecole  française d’astrologie,  avant l’émergence  au X (né en 1928) dont nous avions fait la connaissance il y a plus d’un demi siècle, lors des réunions du Centre International d’Astrologie (CIA), au Musée Social, rue Las Cases . Paris VIIe, peu après la parution de sa « Condition Solaire ».  On notera, à l’aune de nos dernières recherches sur l’évolution de la pensée  astrologique (cf notre texte en préambule de l’Histoire de l’Astrologie (avec Serge Hutin), Artefact, 1986) une confusion entre le statut de prometteur et celui de significateur comme il ressort de la présentation Wikipedia:

  »Coupant court aux explications symboliques et mythologiques des signes – contrairement à certains astrologues selon lesquels, à la limite, la mythologie ne serait qu’un aide-mémoire bâti par des astrologues – Jean-Pierre Nicola a cherché un modèle théorico-scientifique de l’astrologie validant le fait qu’il ne s’agirait pas d’un ensemble de projections humaines illusoires sur les planètes. L’astrologie conditionaliste tente ainsi de reconstruire le discours astrologique à partir des données astronomiques (distance des planètes au Soleil pour ce que Jean-Pierre Nicola appelle le R.E.T. en particulier) et neuro-biologiques (théories de Ivan Petrovitch Pavlov notamment sur l’excitation et l’inhibition

L’astrologue Yves Lenoble résume ainsi les travaux de Jean-Pierre Nicola sur le R.E.T. : « il a réparti les planètes en fonction de critères purement astronomiques (distance des planètes au Soleil, diamètre apparent et gravité à la surface des planètes). Cette répartition s’effectue selon un système ternaire qui regroupe :

– les trois premières planètes dans le groupe “R” (Représentation) qui correspond à la sociabilité ;
– les trois planètes intermédiaires dans le groupe “E” (Existence) qui correspond au concret ;
– les trois dernières planètes dans le groupe “T” (Transcendance) qui correspond à l’ailleurs.

Chacun des trois groupes est l’objet d’une semblable division : la planète la plus volumineuse est “r” (représentation) ce qui correspond à la synthèse ; l’intermédiaire est “e” (existence”), ce qui correspond au ressenti ; la plus petite est “t” (transcendance) et correspond à l’analyse, à la complexification »   On peut dire que Nicola aura jeté le bébé avec l’eau du bain  au moyen d’un syncrétisme entre ces deux notions complémentaires de prometteur et de significateur, qui auront notamment perduré avec la technique dite des « directions » dont le nom même est tout un programme, à savoir qu’il s’agit de « diriger » un prometteur vers un significateur, confondant notamment les luminaires avec les planétes dotées de noms de divinités de la mythologique; Or, malgré l’existence d’un dieu du soleil (Apollon) et d’un dieu de la Lune (Artémis), tant l’astronomie que l’astrologie n’ont pas cru bon de recourir à  de telles dénominations, si bien que le nom des luminaires varie d’une langue à l’autre. Lune en français, Moon  en anglais etc. Essayons de restituer le mode de raisonnement – son Euréka- qui aura été, peu ou prou, celui de Nicola dans sa volonté de « moderniser » l’Astrologie (cf Pour une astrologie moderne, Ed Seuil, 1977), ce qui l’aura, au final, fourvoyé.   Il faut rappeler que Michel Gauquelin, dès 1955, avait prétendu (L’influence des astres) avoir validé, par le calcul des probabilités -les « significations » de plusieurs planétes du Septénaire, à commencer par Mars, Jupiter et Saturne, ce qui ouvrait la voie à la confusion  prometteur-significateur. Sur ces entrefaites, Nicola exigera le tout astronomique comme fondement des significations des planétes « mythologiques » mais aussi des transsaturniennes, englobant le Soleil dans son dispositif (groupe R avec Mercure et Vénus), ce qui était déjà assez problématique, même s’il conférait à la Lune un statut à part.   Pourtant,  une astrologie « populaire »  – celle qui  déterminait sous quel « signe » on était né – lui donnait le bon exemple d’un Soleil dépendant du signe où il se trouvait à un instant T et dans ce cas, le Soleil n’était pas un significateur mais un prometteur! Mais, apparemment, cette astrologie solaire ne faisait pas référence pour Nicola et c’était au Soleil de s’intégrait au sein des planétes du systéme qui portait son nom.  Pour Nicola, comme le rappelle un de ses disciples, Yves Lenoble (né en 1947), il s’agissait de traduire la terminologie mythologique en un code astronomique qui la sous-tendrait, ce qui aurait consisté en une contribution remarquable de la part  d’un astrologue au langage astronomique.

Le probléme, c’est que l’astronomie avait emprunté à l’astrologie  sa terminologie, et comme, bien souvent, dans le cas des emprunts,  avait commis un contre-sens. Certes, la Tétrabible de l’astronome Ptolémée (IIe siècle) avait placé au sein d’un même schéma  les luminaires au sein d’un Septénaire.(Notons que Lenoble aura participé- il y a une vingtaine d’années – à une édition de la Tétrabible, dirigée par Pascal Charvet) Mais toute la question est bien celle du « bon » mode d’emploi du dit dispositif. Or, selon nous,  le dispositif  sépare les luminaires des 5 planétes mythologiques mais s’agit-il même de « planétes »?  Le réflexe de l’astrologue ordinaire  est de connecter d’office mythologie et astronomie, oubliant que jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, nombre de dieux du Panthéon n’avait pas servi à nommer des planétes pour l’excellente raison qu’il y avait plus de dieux que de planétes, jusques alors. Le poéme de Manilius (Ier siècle)nous montre d’ailleurs que l’astrologie pouvait faire appel à d’autres dieux que ceux dont se servirait l’astronomie.

  Autrement dit, les astronomes avaient  utilisé les appellations mythologiques de l’astrologie pour nommer les planétes  alors que pour les astrologues d’antan,  ces appellations désignaient les 4 secteurs du Zodiaque, découpées par les équinoxes et les solstices. Le cas de Saturne ne sera pas abordé ici (cf nos précédentes études)  un dieu qui ne figure pas dans l’Olympe.On aura compris que pour nous,  les appellations mythologiques servirent  de significateurs, voués à être activées par les luminaires, servant de prometteurs -comme dans le cas sus mentionné du rapport Solel- signes zodiacaux. Pour les astronomes, on était dans le métalangage, c’est à dire que le fait de nommer mythologiquement des planétes  n’entrainait pas les mêmes effets que pour les astrologues, tout comme pour les dénominations des transsaturniennes et des astéroides, effectuées par les astronomes et non par les astrologues, il s’agissait d’une simple convention commode. Il ne faut pas se méfier au métalangage est une instrumentalisation, donc un détournement d’une fonction initiale! (cf notre préambule déjà cité sur la Pensée astrologique,  Ibidem  1986) Il en est d’ailleurs de même pour les noms des signes du Zodiaque qui ont été empruntés à l’iconographie des mois de l’année de façon très lacunaire et l’on comprend que les astrologues se soient défiés de telles appellations. Or, dans la Tétrabible; le nom des signes est sans importance puisque ce sont les appellations mythologiques qui s’y superposent.  Autrement dit, la mythologie n’aura pas servi au départ à baptiser les planétes mais les signes du Zodiaque, et notamment les quadrants saisonniers qui en sont la matrice.

. Il faudrait s’interroger sur la technique prévisionnelle préconisée par Nicola puisque la dialectique prometteurs-significateurs est d’abord à usage prévisionnel (cf les « directions ») Il semble que la technique des aspects – et cela vaut pour le travail d’André Barbault- se soit carrément substituée au référentiel zodiacal -on notera que Nicola se déleste complétement du dispositif des domiciles (maitrises) planétaires) . Le passage d’une planéte dans un secteur zodiacal (à base 12)  ou saisonnier (à base 4) est sans incidence prévisionnelle pour l’astrologie conditionaliste mais ne vaut que pour le thème natal (Nicola a participé à l’experience ‘Astroflash » aux côtés de Barbault et de Lenoble)  Nicola y précise que « Le zodiaque possède sa propre réalité qui ne doit rien aux Constellations, ni aux saisons ». Or, la symbolique des saisons est précisément la clef de toute la sémantique des significateurs en astrologie, tant les notions d’équinoxe et de solstice sont parlantes, sans laquelle le discours astrologique s’en trouve sensiblement appauvri. 

 

 

 

JHB 31 07 22

 

 

 

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Jacques Halbronn La semaine (Shabbat, Dimanche) ne repose sur aucun critère astronomique connu.

Posté par nofim le 29 juillet 2022

Jacques  Halbronn    Le mystère  de la Semaine

 

 

  On observera que le soleil et la lune constituent des cycles concurrents même s’ils se combinent, d’où le terme de soli-lunaire. Tous deux présentent une division en 4, les saisons pour le soleil,  les phases (nouvelle Lune, pleine lune) pour la Lune. On peut aussi considérer que la « course » du soleil  est structurée par les  12 « signes » (et.ou constellations) et les 12 mois  et que dans une année, l’on trouve 12 « lunaisons »  Mais tous ces facteurs ne coincident pas nécessairement entre eux. Le début des saisons ne correspond pas à une conjonction soleil lune, sinon exceptionnellement, ce qui vaut aussi pour les 12 signes solaires, dérivés des 4 saisons subdivisées. L’historien se perd en conjectures sur le processus de découpage de l’écliptique en 12 : cela tient-il aux saisons ainsi subdivisées ou aux lunaisons? Lors de la Fête de Pâques, il semble que l’on ait affaire à un syncrétisme:

 « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. »; le 21 mars correspondant peu ou prou à l’équinoxe de printemps, dans l’hémisphère nord.

Quant à la semaine, elle semble être liée aux phases de la Lune mais cela vaut surtout pour le calendrier hébraique dont le début de chaque mois correspond à une nouvelle Lune (idem pour l’Islam). Mais nul ne sait actuellement selon quels critères le Shabbat est fixé, et d’ailleurs, il s’aligne de nos jours sur la semaine généralement pratiquée dans le monde, sans plus se référer aux phases de la Lune, le premier jour du mois ne servant pas ou plus, à enclencher une nouvelle semaine.  Il  y  a là un décrochage alors même que les notions de Shabbat et de Dimanche ( Jour du Seigneur) sont sacralisées! Il serait temps de ré-astronomiser le calendrier à commencer par les jours de la semaine.

 

 

 

 

 

 

 

JHB  29 07 22

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jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et désenclavement

Posté par nofim le 29 juillet 2022

jacques halbronn Astrologie EXOLS  Equinoxialité et désenclavement

 

La  guerre des Six Jours (cf  colloque CERIJ  1978 en audio  sur You Tube) aura été un choc identitaire pour les Juifs en France. Elle aura correspondu au passage de Saturne sur l’axe équinoxial. (avril  67,  Bélier). Bien des Juifs ont pris alors quelque distance avec leur  relation à la France et l’on peut parler d’un désenclavement et de son processus solsticial inverse:

 Notices  Wikipedia:

« L’enclavement est l’isolement d’un territoire donné, repli sur lui-même, donc difficilement accessible et donc mal relié aux territoires voisins et au reste du monde. « 

  »Le désenclavement consiste à construire des infrastructures de transport afin d’insérer de tels territoires dans les réseaux existants, de les sortir de leur isolement et de mieux les intégrer dans le système monde. »   

Nous dirons que la phase solsticiale de Saturne tend à refouler les données anthropologiques au profit des données politiques lesquelles tendent à vouloir dépasser sinon effacer le plan anthropologique au nom d’une certaine unité national englobant les populations les plus diverses.Comme nous l’avons signalé dans une précédente étude, ce n’est pas en début de phase; au moment précis de la configuration astrale que les choses prennent véritablement tournure.  Au départ, il y aurait plutot comme une sorte de frémissement et ce n’est que dans un deuxiéme temps, que le processus se constitue pleinement, donc avec un  certain délai, puisque les phases sont de  7 ans, au prisme du cycle saturnien.La période concernée s’etendra ainsi de 1967 à 1973. Mais rappelons qu’aux extrémités d’une phase, c’est à dire au début  et à la fin, l’on se trouve aux confins de tendances opposées. 

Le  désenclavement équinoxial se caractérise, dans sa vitesse de croisière, donc en milieu de phase, par une certaine prise de conscience du caractère factice de superstructures comme la langue, la nationalité  etc qui se révélent interchangeables et sont marquées par un certain déni des différences. La solsticialité met des oeillères, on est sur des rails. Le désenclavement serait donc un déraillement, un dépaysement,  un abandon de repéres, compensé par l’accés à une réalité anthropologique plus profonde, plus radicale. En l’occurrence, la situation des Juifs en 1968-69 serait,  jusqu’à un certain point, comparable à la période de l’Occupation allemande en France et au Régime de Vichy, en 1940, un cycle astronomique de Saturne plus tôt;

Inversement, on l’aura compris, une nouvelle phase solsticiale, à partir de 1974-75, mettra peu ou prou fin à l’expérience de désenclavement et l’exotisme perdra progressivement de son attrait, le conditionnement culturel reprenant le dessus, d’autant que la condition d’étranger en Israel ne pouvait que se manifester,  y   compris du point de vue de la société israélienne elle même,  vouée aussi au joug de l’enclavement et donc moins ouverte à l’accueil de l’immigration en provenance de la « diaspora ».

On peut évidemment transposer notre exemple à de tout autres contextes et sur toute une vie, les mêmes phases n’auront pas  nécessairement d’effets du même ordre encore qu’il soit tout à fait possible que les scénarios puissent se répéter, à des décennies d’intervalle.

 

 

JHB 29 07 22

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Jacques halbronn La polysémie comme modéle pour l’astrologie.

Posté par nofim le 28 juillet 2022

Jacques  halbronn   La polysémie comme modéle pour l’astrologie.

 

Nous avons reconnu à la langue française son génie polysémique de l’homonymie, c’est à dire l’importance accordée aux plus infimes variations qui sont autant de nuances infimes qu’un observateur non averti risque fort de manquer. Or, il serait bon que les astrologues francophones donnâssent l’exempl et appliquent cette méthodologie polysémique à leur domaine de prédilection, ce qui serait en phase avec l’alignement du jardin à la française (par opposition au jardin rococo, foisonnant, dit à l’anglaise)

Ce principe polysémique implique une certaine économie de moyens et on en trouve une illustration dans la coutume des « signes » dits solaires, qui a fait la fortune d’un André Barbault, à la fin des années cinquante du siècle dernier et dont nous avons eu l’occasion de perpétuer la  mode dans les années 80-90 -chez Tchou (Sand) puis chez  Solar  et France Loisirs à l’instar d’une Michèle Curcio.( ‎Tchou, Editions Famot 1984). Cette  astrologie du signe solaire est l’illustration par excellence du principe de polysémie. Un même facteur,le Soleil en l’occurrence,  est ainsi « décliné » sur 12 registres successifs,  ce qui  correspond à la dialectique du prometteur et de ses significateurs. Le public  a largement adhéré à cette forme d’astrologie souvent méprisée par les astrologues « sérieux », qui ne jurent que par le thème natal, qui en est en quelque sorte l’antidote, le soleil n’étant plus qu’un prometteur parmi d’autres, ce qui correspond au demeurant au géocentrisme face à l’héliocentrisme

 

L’astrologie des média, du fait notamment d’une Marie Louise Sondaz à la fin des années Trente du siècle dernier  (cf  la récente étude de Serge Bret Morel   et le dossier collectif  dirigé par Edgar Morin,-au début des années 70) repris dans La Croyance Astrologique Moderne, Age D’homme 1982) aura produit un syncrétisme  en combinant l’astrologie des 12 signes  avec la pratique des « maisons solaires » où le soleil joue le rôle de l’ascendant, ce qui permet de faire des prévisions liées au passage des planétes dans les « maisons » dérivées de chaque signe solaire.

Selon nous, l’astrologie dispose de trois « curseurs » que sont le soleil, la lune et Saturne (qui est l’octave supérieure de la Lune avec son cycle de 28 ans pour 28 jours) qu’il ne faut surtout pas combiner entre eux car chacun  a son propre cycle.  Le principal  fléau dont l’astrologie a eu à souffrir est en effet celui des combinatoires planétaires dont Barbault se fera le champion, ce qui le conduira à combiner 5 cycles (indice cyclique), de Jupiter à Pluton. Belle illustration d’un nouveau syncrétisme, englobant trois planétes absentes de la Tétrabible de Ptolémée -dont Barbault publia une édition à partir de la traduction de Nicolas Bourdin (1640)

 

 

.   Selon cette astrologie solaire matricielle, c’est tout au long d’une trentaine de jours que l’impact d’un significateur peut se déployer avant de passer sous la régie d’un autre significateur. On est loin de la précision de l’heure de naissance. Là encore, un clivage existe entre les astrologues qui ont la religion de la « précision » des dates  et ceux qui, comme nous, pensons, qu’il faut laisser du temps au temps et non pas le saucisonner, ce qui correspond à une langue faibleme, paradoxalement, dans la pratique de la consultation, l’on assiste le plus souvent à des formulations équivoques et ambigues, qui annoncent une chose et son contraire en ne prenant pas la peine de préciser le sens à donner aux termes employés. . 

 

 

JHB  28 07 22

 

 

 

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Jacques Halbronn L’astrologie doit se recentrer, préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes.

Posté par nofim le 28 juillet 2022

Jacques  Halbronn  L’astrologie  doit se recentrer, préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes. 

 

Qui n’a pas été confronté, en astrologie, à la question du placement d’une planéte ou d’un ascendant dans tel ou tel signe, lorsque l’on avait affaire à la fin d’un signe ou au début d’un signe?  Rappelons quand même cette ambivalence (Janus) qui veut que la fin d’une phase coïncide également avec le début d’une autre phase, ce qui n’est pas le moindre écueil de la pratique horoscopique.  Il s’agit là; en vérité, d’un faux probléme car c’est bien au centre qu’il convient de se situer, de se placer. Comme il est vain  d’attendre l’entre d’une planéte dans un nouveau signe, dans un nouveau quadrant tout comme le début du printemps chevauche la fin de l’hiver et ainsi de suite.

Il est donc grand temps que les astrologues du XXIe siècle, adoptent un « juste milieu », c’est à dire  le lieu qui se situe au coeur, au centre et non aux confins, à la frontière ne serait-ce que, sur le plan prévisionnel.  C’est  casse-cou que de devoir dépendre d’un degré de plus ou de moins, d’une minute de plus ou de moins pour fixer un ascendant ou un changement de signe!  Au niveau prévisionnel, c’est  toutefois moins grave car l’on n’est pas lié à un instant donné mais à une certaine durée et il vaut mieux attendre que la configuration ait eu le temps d’atteindre à sa maturité comme dans le cas d’une saison et d’ailleurs,  minuit n’est pas le début de la nuit mais comme son nom l’indique le milieu de la nuit  et cela vaut inversement pour midi, le milieu du jour. (dies). Il faut donc arrêter de se fixer sur un changement de secteur, de signe, au nom d’un zéle excessif dans la recherche de précision  comme garantie,  caution de la qualité du diagnostic/pronostic de l’astrologue Il faut arriver à la « vitesse de croisière » pour qu’ un phénoméne prenne toute sa dimension.

Or, pour bien des astrologues, le moment où se produit une configuration  est décisif, déterminant alors qu’il ne s’agit que de la conception et non de l’éclosion, d’où le risque de déclarations, d’annonces prématurées où l’on risque de conférer à un événement une importance excessive face à des développements ultérieurs qui se révéleront néttement plus marquants. Ejaculation précoce.  Dans bien des cas,  le couronnement devra attendre que le facteur parvinne à son apogée. C’est ainsi que si 1958 est le début de la Ve République, celle-ci ne connaitra son caractére achevé qu’en 1962, lorsque l’on adoptera le suffrage universel pour l’élection du Président de la République. Entre temps, Saturne sera passé du capricorne au verseau, soit le milieu de la quarte hivernale. Ce sont les s signes fixes qui en fait marquent un certain aboutissement et non les signes cardinaux et rappelons que les 4 étoiles fixes royales  se situent à ces points culminants.

A propos de centralité, on ne saurait non plus  trop insister sur l’importance à accorder  à un seul et unique curseur à la fois et non à une ribambelle! Face au curseur (prometteur) on a un certain nombre de prometteurs qui seront fécondés successivement. Autrement dit,  le nombre ne doit pas être du côté des planétes mais des signes et des maisons. Le dispositif des domiciles aura conduit les astronomes  à  nommer les planétes du nom des dieux associés aux 4 secteurs liés aux saisons.(Mercure, Vénus, Mars et Jupiter). En ce sens, les astronomes auront emprunté à l’astrologie et comme c’est généralement le cas, l’emprunt génére des contre sens. Que l’on nous comprenne bien, en astrologie, les dieux servent à nommer des significateurs fixes  alors qu »en astronomie, ils vont servir à désigner des prometteurs mobiles d’où une inflation, une saturation de significateurs, ceux ci étant censés au final servir à la fois de prometteurs et de significateurs, situation que les manuels d’astrologie tentent vainement de gérer, ce qui constitue un casse tête pour les éleves en astrologie, toutes écoles confondues.

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Jacques Halbronn sur le « testament » de Dom Néroman (mort en 1953), son Traité d’Astrologie Rationnelle (1943)

Posté par nofim le 28 juillet 2022

Jacques  Halbronn   sur le « testament  » de  Dom Néroman(mort en 1953), son Traité d’Astrologie Rationnelle   (1943)   

 

Il   s’agit ici de recueillir les propos conclusifs  d’un astrologue marquant des années 30-40, à savoir celui qui écrit sous le pseudonyme de Dom Nécroman, puis Dom Néroman; le Traité d’Astrologie Rationnelle, pendant l’Occupation. On note que la formation prochaine de certaines configurations  avait encouragé cet astrologue à espérer l’entrée dans une nouvelle ère pour son Art.Par ailleirs,  Néroman accorde la plus grande importance au thème de naissance, considéré comme l’outil par excellence de l’astrologue. 

 

Avant propos  au sujet  de la centralité du thème  de  Verlaine

« Certains diront  » Vous n’apportez qu’un exemple. Non, ce sont mille exemples puisés dans la vie d’un unique sujet( …) Restons assurésn , selon  un principe cher à Claude  Bernard,  qu’une seule  expérience épuisant la question  apporte plus  de certitude que cent  expériences  superficielles; pour ceux qui auraient redouté  de prendre l’astrologie en  défaut, le risque  était grand  de trouver  de temps en temps  une contradiction, un fait inexpliqué, une attitude  i,justifiable. La doctrine   a résisté à l’épreuve  jusqu’au  bout, rien ne semble être plus démonstratif. Rien sinon la répétition de la même expérience sur d’autres sujets, chacune demandât-elle  près d’un an de travail »

Préliminaires

  »La science du siècle dernier exagérément  matérialiste  s’est gaussée  de ces branches  ‘para » ou  « méta-physiques » de l’astrologie mais  nous voici  à l’époque des radiations, d’uu monde  nouveau, d’une physique nouvelle, la  « physique ondulatoire » et de voir un navire  de l’océan indien  écouter, à  son  gré, un orchestre de Paris ou de Vienne, nous  fait comprendre  toutes les possibilités nées en 1900 mais bien  connues en 1900  avant JC (…) Aussi bien,  pourquoi ne pas commencer ces leçons d’astrologie par une prédiction? Bientôt, nous saurons calculer ensemble la date à laquelle  Neptune entrera dans la Balance tandis qu’Uranus entrera dans les Gémeaux ; ce sera en même temps car l’un a deux fois plus de chemin  à parcourir et il va précisément  deux fois plus vite.  Sachez, dès ce soir,  que ce sera avant sept ans. Alors vous verrez une marée spiritualiste, sous le signe de l’astrologie ou de la métapsychie. Et peut être alors l’astrologie, devanenat science officielle, se divisera en branches (…) Vous n’avez là qu’un aperçu de la science de demain. »

 

L’art de l’astrologue (pp  478 et seq):  « Une étude astrologique  qui  demanderait  vingt  heures ne répond pas  au dixième  des questions  si on la réduit à  deux heures (..) Il n’ y  a pas que le consultant, il y a vous, votre dignité, votre sagesse à laquelle on aura  besoin  de croire. (afin  de) sauvegarder votre prestige »

 

 

Rééditions Reprint

1982   Ed  Table d’Emeraude 

2008  Arma Artis

 

JHB  28 07 22

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Jacques Halbronn La révolution copernicienne en Astrologie.

Posté par nofim le 27 juillet 2022

Jacques  Halbronn   La révolution copernicienne  en Astrologie.

 

 On  a longtemps cru que le XXe siècle verrait la fin des tribulations séculaires de l’astrologie et ce dès la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années quatre vingt du siècle dernier. C’est ainsi qu’au milieu du XXe siècle, d’aucuns annonçaient des temps nouveaux. On pense à un Dom Néroman dans les premières pages de son Traité d’Astrologie Rationnelle (1943), attendant du passage de Neptune dans un nouveau signe un tel avénement. Les travaux statistiques de Michel Gauquelin (à partir de 1955) répondraient-ils à une telle attente, prenant la suite d’un Paul Choisnard ? Néroman décéda en 1953 et n’eut pas l’occasion d’en prendre connaissance à la différence d’un Volguine. Quant à André Barbault, il se mit à tout chambouler dix ans plus tard avec  le graphique  de synthèse sous tendu par  son indice cyclique, censé être la clef de la prévision « mondiale »,  avec l’annonce d’une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80, lui qui avait raté la plus grande crise de l’après guerre (1961-62) qui lui était passée sous le ne, le prenant au  dépourvu. Souvent un échec en entraine un autre en sens inverse en une sorte de cercle vicieux! Autant de médecins autour du chevêt d’une astrologie malade, chacun avec son reméde miracle, de Rudhyar (cycle de la lunaison) à Jean-Pierre Nicola (RET) ou à Dorsan (sidéralisme)  Avec le recul des 20 premières décennies du XXIe siècle, l’on s’efforcera, ici, de diagnostiquer non seulement le mal dont souffre l’astrologie mais les insuffisances de ceux qui prétendaient pouvoir lui sauver la mise et plus largement les carences dans la formation des chercheurs en astrologie, à savoir au niveau des écoles d’astrologie et des colloques.  On traite actuellement l’astrologie de pseudo-science mais il faudrait aussi parler de ses pseudo-colloques, de ses pseudo revues qui ne forment pas à l’esprit critique, aux vrais échanges. 

Le début du XXe siècle  avait laissé espérer que les avancées scientifiques  et techniques  remarquables de l’époque viendraient apporter le soutien  providentiel dont l’astrologie avait besoin. Il est vrai que lorsque Gauquelin  apporta ses résultats, d’aucuns y virent la confirmation de leur pratique du thème natal au lieu d’en tirer toutes les conséquences. Autrement dit, la seule chose qui intéresse l’astrologue actuel, c’est que l’on vienne confirmer sa pratique existante. Une amie astrologue nous avouait que la recherche en astrologie  ne faisait sens que dans la mesure où elle venait confirmer la pratique usuelle de l’astrologie, qui était une affaire entendue une fois pour toutes. La plupart des astrologues  n’attendaient rien des chercheurs en astrologie  et se tournaient vers les découvertes des astronomes et en 1930, l’arrivée de Pluton  dans le paysage du systéme solaire serait la preuve que certaines pièces du puzzle avaient jusque là manqué. Nous même, en 1976, dans Clefs pour l’astrologie, proposions de compléter avec deux transplutoniennes (Proserpine et Vulcain, noms proposés par Jean Carteret) encore  inconnues des  téléscopes mais  nécessaires à une astrologie à base 12. (cf  Lisa Morpurgo et sa Nouvelle Astrologie, Hachette 1974)

Avec le recul, cette fuite en avant, cette tentation,  dans le sillage de l’astronomie (depuis la fin du XVIIIe siècle) ne ferait qu’enfoncer l’astrologie; Il fallait en prendre le contre-pied en nous demandant ce dont l’astrologie avait vraiment besoin pour fonctionner en suivant le principe de parcimonie minimale du rasoir d’Occam. Comme avec Copernic qui déplaçait le centre du systéme de la Terre vers le Soleil, il fallait s’en tenir à un seul curseur et à une division de l’écliptique non pas en 12 mais en 4, à l’instar des Quatre Saisons. On en revenait à un modéle bien connu (les 12 signes solaires), celui d’un  facteur mobile unique, le « prometteur », pointant successivement et alternativement  une série significateurs si ce n’est que le curseur ne pouvait être le Soleil avec son cycle annuel divisé en 12  mais Saturne 30 fois plus lent, découpant des « saisons » de 7 ans.(cf en 1994,  L’Astrologie selon Saturne) 

En fait, L’héliocentrisme nous rappelle que paradoxalement  c’est le facteur central qui doit être mobile  et les  secteurs  touchés successivement qui sont fixes alors qu’on a coutume de présenter comme fixe le centre et mobiles ce qui gravite autour de lui. Selon nous; c’est bien le chef qui doit bouger et se connecter avec ceux qui l’accompagnent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  27 07 22

 

 

 

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jacques Halbronn Equinoxialité. le caractère « fonctionnel » des races et des sexes.

Posté par nofim le 26 juillet 2022

jacques  Halbronn   Equinoxialité.  Du  caractère « fonctionnel » des races  et des  sexes.
     Dans le cadre de nos recherches en astrologie, la question des différences structurelles ou contingentes est devenue essentielle. Il est clair cependant  que les différences de type horizontal,  géographique, politique, juridique, linguistique sont plus aisément acceptées et reconnues en dépit de leur relative contingence. Inversement,  les différences de type vertical rencontrent bien plus de résistances et l’on mentionnera ce commentaire à l’un de nos textes/vidéos: de Pascal Nkaya:
« Le sexe est une difference majeure fonctionnelle Plus importante que la race car il est fonctionnel La couleur de la peau ou la race n’ est qu une difference majeure non fonctionnelle moins importante Mais dans le cadre de la reproduction de la race cette difference est vraiment majeure et tres importante » 
Il est un fait que l’on a pour l »heure du mal à déterminer la « fonctionnalité » de ce qu’on appelle « race » alors que le sexe offre une évidente place dans la reproduction de l’espèce -de toute espèce d’ailleurs, en dépit du fait que l’on a tendance à en minimiser l’importance en phase solsticiale en mettant en avant toutes sortes de clivages qui le reléguent parfois à la portion congrue.
Cela dit. il convient de se méfier d’une telle argumentation « fonctionnaliste » car la question reste posée et n’a peut être pas été suffisamment creusée. D’un point de vue théologique, il nous semble en effet, que ce sur quoi les hommes ont peu de prise  devrait au contraire nous interpeller.  On ne change pas de race comme de chemise. Et si l’humanité se présente sous plusieurs couleurs, ce n’est peut être pas sans raison, quand même!.
Plusieurs grilles de lecture s’offrent toutefois à nous: l’une d’ordre synchronique, l’autre d’ordre diachronique. La grille diachronique consisterait à dire que ces diverses couleurs correspondraient à des états successifs de l’Humanité alors que la grille synchronique impliquerait l’existence d’une systémique dont il serait utile de (re)trouver la clef.  D’aucuns pourraient d’ailleurs être tentés d’aller dans le même sens à propos des Juifs, en  les situant dans quelque forme de diachronie, d’état antérieur voué à être dépassé. 
C’est dire que dès que l’on aborde la question de l’équinoxialité. Le déni est tentant au nom  d’une carence explicative ou, comme ici, avec Pascal Nkaya, fonctionnaliste/ 
Selon nous, les périodes  « équinoxialistes » qui occupent la moitié du temps, sont l’occasion  de repenser et d’approfondir, de découvrir et d’explorer ce qui a pu être occulté, en périodes solsticialistes. On a evidemment l’exemple de la Shoah, laquelle aura permis, en quelque sorte, de prendre conscience d’un clivage essentiel. Le probléme, c’est que l’on bascule très vite dans des accusations de racisme, de sexisme quand on  accorde quelque signification à certains clivages et cela vaut d’ailleurs aussi pour ce qui touche à l’astrologie que d’aucuns auraient tendance à mettre hors jeu! C’est dire que la solsticialité  tend à diaboliser toutes sortes d’entités, y compris d’ailleurs le colonialisme, l’impérialisme, l’islamisme au nom du « wokisme »/
C’est dire que les phases équinoxiales  sont marquées par un « retour du  refoulé » dont les manifestations   sont susceptibles d’être stigmatisées, ostracisées, diabolisées comme autant de vieux démons. Toute la problématique de la cyclicité, c’est justement le constat que rien n’est jamais totalement révolu.
Donc, on aura compris, qu »en ce qui nous concerne, les zones d’ombre épistémologiques, idéologiques et autres qui s’attachent aux objets « équinoxiaux » ne sauraient être négligées, esquivées  ou rejetées d’un revers de la main, et notamment au regard de la verticalité et cela vaut notamment pour le phénoméne de la Lutte des Classes, mythe ou réalité avec en arrière plan l’accusation d’essentialisme. Décidément,  nous pensons que le débat est d’ordre théologique, lié à la question d’un plan divin (cf le film « Médée » de Pasolini), d’un « dessein intelligent ».. On  bascule dans le champ de la Surnature et de la Subconscience, de ce qui n’est donc ni « naturel », ni pleinement assumé. Qu’est ce que le « charisme »,le « génie », le « leader » par exemple?. Et pourtant,  comme dirait Galilée, il y a là quelque chose qui existe bel et bien, qu’on le veuille ou non et qui se réveille en phase équinoxiale.
n
JHB   26 07 22

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Jacques Halbronn Sur le film de Pasolini L’Evangile selon Saint Mathieu

Posté par nofim le 26 juillet 2022

Jacques  Halbronn  Sur le film  de Pasolini  L’Evangile selon Saint Mathieu   

 

Nous avons voulu aborder la critique de  ce  film

  Les premières scénes sont axées sur la Nativité d’un « Roi des Juifs » (épisode des « rois Mages »). Rappelons que le texte débute par la généalogie royale de Joseph  époux de Marie, mère de Jésus. Et Bethlehem – lieu de naissance de Jésus- renvoie à David.

 

Wikipedia: notice  Betlehem:

. »La tradition juive, qui l’appelle aussi Éphrata, en fait le lieu de naissance et de couronnement de David« .

 

 

Chapitre II  « Où est le roi des Juifs? » et le film  de se conclure  sur la crucificion  avec la mention en haut de la croix de la mention « INRI »,  référence ironique à ce statut de Rex  Judaeorum si ce n’est que lors de la résurrection qui termine le film , Jésus annonce qu’il précédé ses disciples… en Galilée!

 Pasolini se dispense tout au long du film de préciser les lieux où se déroulent les divers épisodes ni l’origine des apôtres Or, l’on sait que seul  Juda Iscariote venait de Judée, celui qui dénoncera Jésus et le fera condamner et crucifier à Jérusalem. On saisit à quel point Jésus n’est pas reçu pareillement en Judée et en Galilée, d’où d’ailleurs la formule « Nul n’est prophéte en son pays »! (Mathieu XIII). Au  chapitre IV, on nous dit que Jésus parcourut toute la Galilée.

. Est- ce que l’on est en Judée ou en Galilée, à Jérusalem ou au Lac de Tibériade?C’est apparemment indifférent! La célébre formule  de Mathieu  XV, 24  « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » fait défaut.   

Le texte de l’Evangile de Mathieu semble plus ou moins considérer  Israel et Judée comme des synonymes alors que ce sont des régions géographiquement et politiquement bien distinctes. Il est vrai que l’épisode de la Samaritaine( ostracisée par les Judéens) qui demande à Jésus s’il est le Messie figure dans l’Evangile de Jean, ce qui se confirme dans un autre texte attribué au même Jean, les Actes des Apotres. Norons que Pierre,pécheur  de Galilée, est celui qui affirme le plis nettement que Jésus est le Messie.(cfChristophe Dickès  »Saint Pierre – Le mystère et l’évidence » Editions Perrin)  Le chapitre ultime de l’Evangile de Mathieu, le XXVIIIe,  nous parle des 11 disciples  galiléens de Jésus. Selon nous Jésus le Judéen avait décidé de rapprocher  ces deux populations qui se jouxtaient depuis la mort de Salomon  et le schisme qui s’en suivit.  Or,  un tel rapprochement oecuménique  était mal vu par les autorités religieuses de Jérusalem, ce qui aura conduit Jésus à sa perte.

 

 

JHB  26 97 22

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jacques halbronn Une anthropologie du Temps

Posté par nofim le 25 juillet 2022

Jacques Halbronn Une anthropologie du Temps  (2020)

 

 

Est-ce que l’astrologue ou plutôt l’astromancienace à une carte du ciel – désormais dessinée par unordinateur-ne projee pas sur un thème ce qu’il sait/sent,projee de la personne concernée tout comme danscertaines langues du Moyen Orient – où serait- justementnée une certaine astrologie- comme l’hébreu, on ne peutaire parler un écrit que si l’on en connaît,- condionnécessaire( en possède déjà l’oralité ? .On pourrait recourir au terme de « cyclologie » pourenglober tout une liérature consacrée à la déterminaon,à la structuraon du temps, ce qui recouvre à la ois lestradions relaves aux astres, à commencer par le corpusastrologico-astronomique et à leur rapport avec notreHumanité et à la ois le balisage du temps social,notamment au prisme du droit constuonnel, deuxdomaines auxquels nous nous sommes iniés,parallèlement dès les années soixante.Dans le domaine juridique que nous aborderons dans le cours du présentvolume, la queson du droit constuonnel reendranotre aenon lorsqu’il s’agit de fxer la durée desmandats. L’on sait, en eet, à quel point la déterminaonde telles échéances- œuvre des hommes- peut entraînerde perturbaons, de tensions. L’astrologie, elle aussi, elled’abord, n’a –t-elle pas vocaon à baliser et l’espace et letemps de la Cité ? Selon nous, le monde devant nous nousest plus immédiatement accessible et signifant que nepeut l’être le ciel. Le quel des deux plans doit nous servirde socle ? Or, pour bien des astrophiles, la liératureastrologique leur apparaît comme plus amilière que lemonde  »réel » et même carrément en mesure desubstuer à celui ci. La recherche astrologique doit parrdes structures sociales repérables et non de l’entrelacsentremêlé du cosmos, c’est ainsi qu’aura procédé Gauquelin en se demandant quels pouvaient être lesacteurs célestes parmi tous ceux existants – car touterecherche a une vertu de décantaon – pouvantcorrespondre, être en corrélaon avec le mondeobservable sociologiquement, historiquement, ce qui l’auraconduit stasquement à ne conserver qu’une petepare, ule, viable du corpus astrologique De la mêmeaçon, comme nous avons pu le noter dans le domaine dela rancologie, connaître, préciser les codes du rançaisdoit parr non de l’écrit mais de l’oral en vigueur. SI lesrègles mises en avant par les enseignants en astrologie ouen rançais ne recoupent pas ce que nous pouvonsobserver directement ; c’est que ces règles ne sont pasvalables et ne permeent pas d’obtenir les résultatsaendus. Mais les travaux de Gauquelin ne relévent qued’une astronomie primive qui n’a même pas besoin deconnaître les révoluons planétaires puisque c’est uneastrologie géocentrique qui voit les planètes se lever et secoucher quodiennement, du ait de la rotaon terrestreet non une astrologie zodiacale.. . La premièreimpression sera donc « intuive » : on se era une premièreidée laquelle movera un certain intérêt, une préérencepour tel objet d’étude que pour tel autre sans que l’on ensoit arrivé au stade de l’expérimentaon. Il en est d’ailleursainsi au regard de la ormaon d’un couple, ce qui passepar un certain nombre de stades pouvant éventuellementdéboucher sur un rapprochement plus inme. Autrementdit, l’on se fera inévitablement aux apparences, à laprésentaon et si celle-ci laisse à désirer, on risque de nepas aller plus avant, renonçant à passer du parcipe uturau parcipe passé, selon un schéma déjà esquissé. Par lasuite, certains choix seront narrés comme ondés surl’expérience de terrain alors que l’esprit humain estmarqué par des repères d’ordre esthéque, structurel.. Ils’agira là en réalité d’un expédient auquel l’on recourtquand les raisons premières du choix n’auront pas tenu laroute mais n’en auront pas moins su à fnaliser ladémarche engagée. Dans le cas de l’astrologie, on auraprobablement été séduit au départ par un disposi quinous aura accroché du moins dans un premier tempscomme l’agencement zodiacal, le recours à la date denaissance, complétée par le lieu et l’heure, le lien àl’astronomie et.ou à la mythologie etc . de ceux qui ont une « bonne vie ».. Entendons que la complexité précèdeet à la ois succédé à la simplicité du modèle. L’on peutainsi s’imaginer que le masculin est prolongé par le émininalors qu’il s’agit d’une dialecque évoluon/involuon. Leéminin, quant à lui , est matriciel, il est maère premièreavec tout ce que cela peut comporter de chaoque, dediorme (c Genèse I), c’est le retour de l’individuel aucollec . De ait l’astrologie au éminin ne craint pas ledésordre et la conusion des genres et à parr d’un schémasimple, elle cherchera toujours à le déborder car pourquoiaire simple quand on peut aire compliqué (c ArnaudEsquerre, Prédire. L’astrologie au XXIe siècle en France,Paris, Fayard, , 2013, ?

 

 

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