• Accueil
  • > ASTROLOGIE
  • > Jacques halbronn La polysémie comme modéle pour l’astrologie.

Jacques halbronn La polysémie comme modéle pour l’astrologie.

Posté par nofim le 28 juillet 2022

Jacques  halbronn   La polysémie comme modéle pour l’astrologie.

 

Nous avons reconnu à la langue française son génie polysémique de l’homonymie, c’est à dire l’importance accordée aux plus infimes variations qui sont autant de nuances infimes qu’un observateur non averti risque fort de manquer. Or, il serait bon que les astrologues francophones donnâssent l’exempl et appliquent cette méthodologie polysémique à leur domaine de prédilection, ce qui serait en phase avec l’alignement du jardin à la française (par opposition au jardin rococo, foisonnant, dit à l’anglaise)

Ce principe polysémique implique une certaine économie de moyens et on en trouve une illustration dans la coutume des « signes » dits solaires, qui a fait la fortune d’un André Barbault, à la fin des années cinquante du siècle dernier et dont nous avons eu l’occasion de perpétuer la  mode dans les années 80-90 -chez Tchou (Sand) puis chez  Solar  et France Loisirs à l’instar d’une Michèle Curcio.( ‎Tchou, Editions Famot 1984). Cette  astrologie du signe solaire est l’illustration par excellence du principe de polysémie. Un même facteur,le Soleil en l’occurrence,  est ainsi « décliné » sur 12 registres successifs,  ce qui  correspond à la dialectique du prometteur et de ses significateurs. Le public  a largement adhéré à cette forme d’astrologie souvent méprisée par les astrologues « sérieux », qui ne jurent que par le thème natal, qui en est en quelque sorte l’antidote, le soleil n’étant plus qu’un prometteur parmi d’autres, ce qui correspond au demeurant au géocentrisme face à l’héliocentrisme

 

L’astrologie des média, du fait notamment d’une Marie Louise Sondaz à la fin des années Trente du siècle dernier  (cf  la récente étude de Serge Bret Morel   et le dossier collectif  dirigé par Edgar Morin,-au début des années 70) repris dans La Croyance Astrologique Moderne, Age D’homme 1982) aura produit un syncrétisme  en combinant l’astrologie des 12 signes  avec la pratique des « maisons solaires » où le soleil joue le rôle de l’ascendant, ce qui permet de faire des prévisions liées au passage des planétes dans les « maisons » dérivées de chaque signe solaire.

Selon nous, l’astrologie dispose de trois « curseurs » que sont le soleil, la lune et Saturne (qui est l’octave supérieure de la Lune avec son cycle de 28 ans pour 28 jours) qu’il ne faut surtout pas combiner entre eux car chacun  a son propre cycle.  Le principal  fléau dont l’astrologie a eu à souffrir est en effet celui des combinatoires planétaires dont Barbault se fera le champion, ce qui le conduira à combiner 5 cycles (indice cyclique), de Jupiter à Pluton. Belle illustration d’un nouveau syncrétisme, englobant trois planétes absentes de la Tétrabible de Ptolémée -dont Barbault publia une édition à partir de la traduction de Nicolas Bourdin (1640)

 

 

.   Selon cette astrologie solaire matricielle, c’est tout au long d’une trentaine de jours que l’impact d’un significateur peut se déployer avant de passer sous la régie d’un autre significateur. On est loin de la précision de l’heure de naissance. Là encore, un clivage existe entre les astrologues qui ont la religion de la « précision » des dates  et ceux qui, comme nous, pensons, qu’il faut laisser du temps au temps et non pas le saucisonner, ce qui correspond à une langue faibleme, paradoxalement, dans la pratique de la consultation, l’on assiste le plus souvent à des formulations équivoques et ambigues, qui annoncent une chose et son contraire en ne prenant pas la peine de préciser le sens à donner aux termes employés. . 

 

 

JHB  28 07 22

 

 

 

Laisser un commentaire

 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs