jacques Halbronn L’astrologie et son mode de sélection des éventualités, comparée aux mancies.

Posté par nofim le 31 août 2022

Jacques  Halbronn   L’astrologie et son mode de sélection des  éventualités, comparée au  Tarot   

 

La notion de « significateur »  implique l’existence d’une série de possibles et le rôle du « prometteur » est de déterminer  quel sera le possible pour une  certaine période. On peut ainsi présenter le Tarot  avec ses 22 arcanes majeurs comme une série de significateurs – les « signes » en astrologie »- et il conviendra de déterminer  lequel de ces significateurs est approprié pour un temps donné, lequel va « sortir » (sort) du lot, d’où la fonction du tirage qu’il soit opéré par le praticien ou par son client.

Mais toute la question sera de savoir si la liste  de significateurs, qualitativement et quantitativement,  ainsi présentée est ou non pertinente. C’est ainsi qu’en astrologie, la question se pose en amont: quel prometteur pour quels significateurs.   On se demandera si la liste des 12 signes zodiacaux fait sens et si l’astre devant servir de prometteur est le bon. Il est clair que toute erreur quant au nombre de secteurs ou quant au choix d’un prometteur de préférence à un autre  risque fort de compromettre toute l’opération de « tirage ».  Pour l’astrologie, il y a un surnombre de prometteurs comme de significateurs.  C’est pourquoi nous avons proposé de nous limiter à 4 significateurs- les « quartes » saisonnières (voire à 2 Equinoxes/Solstices) et à un seul prometteur, le soleil et la Lune ayant des cycles trop courts su on les divise par 4 à savoir 3 mois pour l’un et  une semaine pour l’autre. Dans le cas du Tarot (cf notre étude dans la revue L’Autre Monde « le tarot séphirotique »), nous avions proposé de nous limiter à dix lames sur les 22 arcanes supérieurs (cf nos Mathématiques Divinatoires, Paris, Trédaniel, 1983)   

Mais il est clair que le choix du prometteur dans le cas du Tarot  ne saurait nous convenir puisque cela passe par un tirage manuel  totalement aléatoire et se produisant généralement, au cours d’une consultation. En tout état de cause, pour nous, les significateurs correspondent aux 4  saisons qui découpent des périodes de 7 ans, chacune, et le prometteur est Saturne qui fixe astronomiquement le début de chaque période de 7 ans et ce sans  faire appel à quelque « main innocente » comme à la loterie.

 

 

JHB 31. 08 22

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Jacques Halbronn Modalités de la validation de l’astrologie. A propos d’une édition d’un texte de Michel Servet

Posté par nofim le 31 août 2022

Jacques  Halbronn Modalités de la validation de l’astrologie. A propos d’une édition d’un texte de Michel Servet 

 

En 2004, Jean Dupébe a publié chez Droz  la traduction d’un texte latin  l’ »Apologetica Disceptatio » de Michel Servet sous le titre « Discussion apologétique pour l’astrologie contre un certain médecin »

Partons de ce passage (p. 45) » Mais diras-tu un très grand nombre de prédictions ne se réalise pas. A cette objection,  Aristote (.) répond en ces termes « Il n’est pas en  vérité génant  qu’un très grand nombre de prédictions ne se réalise pas (…)Car dit-il ni les signes  qu’on voir sur le corps ni ceux  qu’on voit dans le ciel  comme ceux qui annoncent  des pluies et des vents ne se réalisent toujours. S’il  survient en effet  un autre mouvement plus fort  que ne le serait celui par lequel  ces  événements se produiraient alors  qu’ en général, le signe n’est  suivi  d’aucun effet (…) Il ne sera pas génant   qu’une erreur  survienne comme dans la médecine étant donné que tous ces arts sont en grande partie conjecturaux, comme Galien le reconnait dans plusieurs passages, au sujet de la médecine (…) Il  faut maintenant se hâter d’en venir à Hippocrate (…) Il  conseille  d’éviter  des périodes  déterminées qiaund il s’agit de prendre des médicaments comme le solstice d’été et l’équinoxe d’automne »  Pour Galien « le médecin  qui est ignorant de l’astronomie, je voudrais qu’il  sache  qu’il  n’obéi nullement à Hippocrate qui exhorte à l’astronomie à cause de l’utilité des prédictions » On note l’accent mis sur les 4 signes cardinaux lesquels coincident avec les équinoxes et les solstices (p. 53) ? Ces signes sont  énumérés à plusieurs reprises: « bélier, cancer, balance, capricorne. Servet  résume in fine  ainsi les positions de son adversaire (p 57)   Le probléme de ce texte tient à ce qu’il soit axé sur une astrologie qui semble exiger une grande précision dans ses calculs. C’est bien là le talon d’Achille  de cette astrologie individuelle Par ailleurs,  il est demandé à l’astrologue de prendre en compte toute la spécificité du cas étudié.   

A aucun moment, Servet ne semble disposé à reconnaitre que la validation de l’astrologie ne saurait passer par des cas particuliers et dépendre de moments particuliers. Ce mariage entre astrologie et médecine est, en tout état de cause, toxique car l’astrologue a d’autres voies à explorer que le médecin. En vérité, ce texte ne concerne qu’un certain pan de l’astrologie, celui de la pratique individuelle laquelle épistémologiquement ne peut qu’être une forme de dévoiement. Tant les liens entre astrologie et médecine qu’entre astrologie et astronomie conduisent à la dégradation de cette discipline. Il eut été heureux de rappeler qu’un Nicolas Machiavel  avait proposé dans Le Prince, peu auparavant, une toute idée du bon usage de l’astrologie, au service de la Société et non de l’individu. (cf «  Ptolémée et le chapitre 25 du Prince »,  Anthony Parel, Traduit de l’anglais par  Gérald SfezJean-Louis MorhangDans L’enjeu Machiavel (2001), pages 15 à 39)

JHB 31 08 22

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jacques Halbronn Internet et les pseudo -savants. La mauvaise monnaie chasse la bonne

Posté par nofim le 29 août 2022

jacques  Halbronn    Internet  et les pseudo -savants. La mauvaise monnaie chasse la bonne. 

 

Dans le groupe qui participe à nos Café philo Mcdo, nous avons certains personnages qui gravitent et qui sont marqués par un certain mimétisme qu’il nous a paru intéressant de décrire, dans sa dimension caricaturale. On ne sera pas surpris que nous en revenions à l’impact de la machine sur un certain nivellement social, cause de perte de repéres, ce qui vise notamment les étrangers en quête d’intégration, d’assimilation, selon une logique « solsticiale » au regard de notre école d’astrologie.  On prendra le cas d’une personne, d’origine maghrébine, qui aime  à se présenter sous le nom d’Hannibal et qui tend à glisser vers une forme de mythomanie laquelle s’inscrit  dans une névrose/psychose mimétique. On ne comprend son comportement que par imitation des pratique de nos Café philo mcdo, auquel,  à sa façon, il entend faire concurrence,  ne souhaitant pas en faire expressément partie pour des raisons assez évidentes, ayant inventé  une sorte d’alternative plus à sa portée.

Ce « Hannibal »  donc, aime, de temps à autre, poser des questions puisque nos Café philo s’articulent autour de questions. Il veut être celui qui interroge et non pas celui qui est interrogé. Mais où trouve-t-il la matière des ses questions sinon sur Internet? Il tombe sur une information et en fait une « colle » dont il a la réponse puisque celle-ci se trouve sur Internet, ce qui vient ipso facto valider  son interrogation, oubliant que dans nos Café philo mcdo la réponse n’est pas sur Internet mais doit faire l’objet d’un consensus progressif. On n’est pas dans « questions pour un champion »! 

Notre « Hannibal » ne maitrise nullement pour autant le domaine concerné si ce n’est de façon tout à fait fragmentaire et aléatoire.  Mais de la sorte il donne le change. Il ne peut mettre sur la voie son auditoire puisqu’il ne connait pas les tenants et la aboutissants de la matière choisie. Il reste que les apparences sont sauves : il pose une question  et attend « la » bonne réponse, c’est à dire celle qu’il a capté sur Internet, étant entendu ce qui est sur Internet est forcément  une vérité intangible faisant autorité. Il vit ainsi son complexe de supériorité/infériorité. Son petit jeu est assez stérile, on en conviendra, voire pathétique mais l’on pourrait y voir un cas exemplaire  d’mitation  plutôt que d’initiation.

 

 

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Jacques Halbronn Pour une (re)définition de l’astrologie et de l’astrologue

Posté par nofim le 28 août 2022

Jacques Halbronn   Pour une  (re)définition de l’astrologie et de l’astrologue

 

Il importe de préciser ce que l’on doit entendre par « astrologue » et « astrologie » sans qu’il soit absolument nécessaire que ces termes apparaissent formellement d’autant que parfois, l’on trouve mentionnés ces termes à mauvais escient dans certaines traductions  C’est ainsi que dans le Pentateuque, Deutéronome XVIII, on serait censé trouver une interdiction de l’astrologie à partir de telle expression pouvant viser l’astrologie. (.https://www.gotquestions.org/Francais/Bible-astrologie.html et https) Mais d’autres passages sont mentionnés dans la même intention (//www.bibleinfo.com/fr/topics/astrologie)

 

י לֹא-יִמָּצֵא בְךָ, מַעֲבִיר בְּנוֹ-וּבִתּוֹ בָּאֵשׁ, קֹסֵם קְסָמִים, מְעוֹנֵן וּמְנַחֵשׁ וּמְכַשֵּׁף.  10 Qu’il ne se trouve personne, chez toi, qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille; qui pratique des enchantements, qui s’adonne aux augures, à la divination, à la magie;
יא וְחֹבֵר, חָבֶר; וְשֹׁאֵל אוֹב וְיִדְּעֹנִי, וְדֹרֵשׁ אֶל-הַמֵּתִים.  11 qui emploie des charmes, qui ait recours aux évocations ou aux sortilèges ou qui interroge les morts.

 

 (Deutéro) Isaïe  XLVII

 

יב עִמְדִי-נָא בַחֲבָרַיִךְ וּבְרֹב כְּשָׁפַיִךְ, בַּאֲשֶׁר יָגַעַתְּ מִנְּעוּרָיִךְ; אוּלַי תּוּכְלִי הוֹעִיל, אוּלַי תַּעֲרוֹצִי.  12 Relève-toi donc au moyen de tes sortilèges et de tes nombreuses magies auxquelles tu as consacré tes forces depuis ta jeunesse; peut-être réussiras-tu à en tirer profit, peut-être recouvreras-tu ta puissance.
יג יַעַמְדוּ-נָא וְיוֹשִׁיעֻךְ הברו (הֹבְרֵי) שָׁמַיִם, הַחֹזִים בַּכּוֹכָבִים, מוֹדִעִים לֶחֳדָשִׁים, מֵאֲשֶׁר יָבֹאוּ עָלָיִךְ.  13 ; qu’ils se lèvent donc et te sauvent, ces contemplateurs du ciel qui observent les étoiles, qui pronostiquent à chaque lunaison ce qui doit t’arriver.

 

 Et  pourtant,  l’astrologie  nous frappe par sa présence implicite dans les deux volets de la Bible  (cf  notre ouvrage Le Monde Juif  et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple, Milan, Arché, 1985)

  On commencera par le premier verset du Livre de la Genése;

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.

Pour nous, cet acte démontre que le sort de l’Humanité passe par les astres qui entourent la Terre. Il convient d’ailleurs de préciser que  Dieu  (Elohim) n’est pas la créateur de l’Univers mais plus modestesment  cleui qui a  (re=façonné  notre petit monde terrestre, intrduisant ainsi une création au sein de la Création. Le Sefer Yetsira (Livre de la Création, de la Formation) énumére les planétes et ce ne sont que celles de notre systéme solaire..(cf notice Wikipedia) Ce ne sont pas quelques passages qui ont pu d’ailleurs être ajouté et aussi bien le Deutéronome que le Deutéro Isaïe sont considérés comme additionnels  qui sont susceptibles de changer cela. Passons à présent au personnage de Jésus dont il importe de préciser le statut et la mission et soulignons – comme nous l’avons montré dans notre Monde   Juif  et l’Astrologie (op.cit) que toute une exégése astrologique s’est greffée sur divers  éléments de la littérature judaique (Barayta, Talmud etc) Ce serait donc le rôle du commentaire que de faire apparaitre l’arrière plan  astrologique de certains textes.

   La question fondamentale qui se pose à propos de Jésus  est de déterminer s’il était celui qui  déterminait une attente ou celui qui y mettait fin, ce que nous comprenons dans la formule « je suis venu accomplir la loi ».

Mathieu  V, 17

Nolite putare quoniam veni solvere legem aut prophetas non veni solvere sed adimplere
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 
Jésus s’appuie sur les prophétes et donc il n’est pas lui même prophéte.  Et selon nous, celui qui vient compléter le travail du prophéte, c’est l’astrologue.  L’un formule une attente, l’autre lui confère une temporalité. Les deux personnages sont indissociables.  D’ailleurs Jésus ne se prive pas de se référer aux prophéties sans lesquelles sa tâche ne ferait pas sens. Le prophéte séme, l’astrologue récolte et avec Jésus le temps de la moisson serait enfin  advenu
, En fait, si cette analyse n’avait pas été,  à notre connaissance, délivrée, c’est parce que l’image de l’astrologie a  été brouillée y compris, comme nous l’avons montré ailleurs, le mode d’emploi dont elle dispose, dès lors qu’elle ne distingue guère de nos jours  les « significateurs » liés à l’attente  et les « prometteurs » qui structurent celle-ci.  Nous vivons d’ailleurs actuellement dans un temps où   les significateurs sont légion mais où les prometteurs restent bien abstraits dans l’esprit des gens, en une sorte d’intemporalité, même si la coutume des constitutions ‘(Ve République etc) entend jouer un tel rôle structurant, sans en avoir les moyens en établissant un temps fictif  et factice. Certes, comme on a lu plus haut dans le Deutéro Isaie  il est  dit  « qu’ils se lèvent donc et te sauvent, ces contemplateurs du ciel qui observent les étoiles, qui pronostiquent à chaque lunaison ce qui doit t’arriver ». Mais l’on sait que ces chapitres ajoutés doivent être regardés avec précaution et qu’en permanence, il importe de savoir à qui  tel passage s’adresse à l’instar du fameux « Ecoute Israel ».

 

 

JHB 28 08 22

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Jacques Halbronn Approche critique des discours sur le jeu d’échecs

Posté par nofim le 28 août 2022

 

Jacques  Halbronn  Approche critique des discours  sur le   jeu d’échecs

 

 

Le jeu comportait quatre rois  ou royaumes  et se jouait à 4., d’où son nom  chatrang (4)

 

Au départ, c’est la  tour  qui se place à côté du roi  et le fou sur les bords  avant que l’on ne les permute définitivement. On peut se demander d’ailleurs, si ce qu’on appelle « roque » ne consistait  à  permuter la tour (appelée roque) avec le fou  plutôt qu’avec le roi, ce qui expliquerait la permutation actuelle.. On peut se demander par ailleurs si le nom du fou (fol) ne vient pas de « Fil » ou « pil » (en  hébre)  qui veut dire éléphant, la tour étant placée sur le dos d’un éléphant, ce qui permettait d’y loger quelques guerriers.

 

 

 On notera qu’en Angleterre, le « fou » est appelé « bishop », évéque (episcopues), ce qui nous semble mieux convenir, au regard de la triade. On voit mal, en effet,  ce que viendrait faire un « fou » dans ce contexte. Mais pourquoi est-il question d’un éléphant?Selon nous, l’éléphant  et la tour ne font qu’un car l’éléphant est le véhicule de la tour, comme on peut l’observer iconographiquement

Les éléphants de guerre

Notice  Wikipedia

« La pièce d’échec appelée « fou » est appelée « bishop » (évêque) en Angleterre. Ceci provient de l’histoire du jeu d’échec : l’ancêtre » indien du jeu comprenait des éléphants qui, par la suite, ont été représentés par des défenses. Les Européens y ont vu un bonnet de bouffon ou une crosse d’évêque. » 

 

Nous pensons que l’évéque a ici toute sa place à côté du cavalier, l’un représentant le clergé et l’autre la noblesse (cf les Etats Généraux 1789). Quand au peuple, il est incarné par les pions.

 

 

 

Jacques  Halbronn  Approche critique des discours sur  le jeu d'échecs dans Culture 400px-Organisation_f%C3%A9odale.svg

Notice  Wikipedia:  Le roque est un déplacement spécial du roi et d’une des tours au jeu d’échecs. Le roque permet, en un seul coup, de mettre le roi à l’abri tout en centralisant une tour, ce qui permet par la même occasion de mobiliser rapidement cette dernière. Il s’agit du seul coup légal permettant de déplacer deux pièces, sans respecter le déplacement classique du roi et de la tour de surcroît

Le mot « roque » vient du mot persan pour char, l’ancien nom de la tour, « roukh » (رخ), également à l’origine du nom anglais de la tour, « rook ». »  Ainsi, la tour peut- êlle être désignée par « roque » mais aussi par  « fil », l’éléphant, qui la porté sur son dos. Quant au « Fou », il correspond à l’évêque lequel pouvait se permuter avec la tour (et non avec le Roi), il a pris le nom de Fil, en l’empruntant à la tour, ce qui a donné le Fol! (cf  https://www.pousseurdebois.fr › nom-des-pieces-aux-ec…)  

 On note bien des explications  fantaisistes pour expliquer le passage du fou à l’éveque alors qu’il est clair que c’est bien l’éveque qui était en place au départ pour représenter un des trois ordres, aux cotés de la noblesse (cavaliers) et du peuple.(pions) En ce qui concerne la Tour, l’on peut y voir le donjon des chateaux-forts.

 

 

 

Bibliographie
Raymond  Keene, . Histoire dy jeu d ‘échecs.  Ed Pahaidon 1990
Constanec Pitoeff. Tchatouranga  ou la merveilleuse  histoire du  jeu d’échecs  G.P. Rouge et Or  1980
Abdelazzis  Aouni   Le jeu d’échecs. HIstoire et spiritualité  Ed Edilivre  2018
Jacyes  Bernard  SOcio-anthropolofie des  joueurs d’échecxs  L’Harmattn 2005
 Jacques  de Cessole  Le noble  jeu  des échecs. Gallimard  1997

JHB  28 08 22

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jacques Halbronn La question du « on » comme marqueur grammatical en français

Posté par nofim le 27 août 2022

jacques  Halbronn  La question  du  « on »  comme marqueur grammatical en français.

 

    Parmi les anomalies observables en français, un cas remarquable est celui du « ent » à la troisiéme personne du pluriel. En fait, le français présente deux façons d’indiquer cette forme, le  ent  et le ont. 

Le ont  apparait dans « ils vont », « ils font », ils sont On connait la chanson « ainsi font, font, font les petites marionettes, ainsi font font trois petits tours et puis s’en vont »., Au futurn c’est la régle générale ils mangeront, ils chanteront etc alors qu’au présent, le « ont » est devenu l’exception. Ils mangent, ils chantent etc. La question qui est posée est celle de la (non) prononciation  de la forme  en « ent » puisqu’à l’oreille, à l’oral, on ne distingue pas il chante et ils chantent;.

Par ailleurs, le « on » est aussi la régle pour la première personne du pluriel : nous mangeons, nous chantons etc Rappelons aussi la Marseillaise  avec ses impératifs  ‘Allons »  et ses ‘Marchons »!

En allemand, la conjugaison de verbe est la suivante; On y note la similitude entre la première et la troisiéme personnes du pluriel  (wir, sie schreiben) alors que la deuxiéme personne diffère des deux autres  avec « ihr schreibt » tout comme en français , au futur vous mangerez est décalé par rapport à nous mangerons, ils mangeront;

 

 ich schreibe
du schreibst
er/sie/es schreibt
wir schreiben
ihr schreibt
sie/Sie schreiben

 

 Que conclure sinon de la nécessité de rétablir  partout le « ont » là  où il aura été évincé par le « ent »?   

Rappelons  que le « on »  joue également un rôle de marqueur pour les possessifs masculins : mon, ton, son face au « a » féminin: ma,ta, sa, ce « on » étant à rapprocher du « o » de l’espagnol ou de l’italien lequel est un réduction du « on » qui se sera perdue dans les autres langues latines. On retrouve le « on’ dans l’emprunt de l’anglais au français : I  don’t. prononcé « à la française ». Signalons le passage du masculin au féminin  : bon devient bonne  et perd sa diphtongue, ce qui correspond à un français plus frustre, exprimant quelque part le statut de la femme.  D’autres usages du « on »  sont à signaler : nation,  révolution etc.  Mais le « on » français s’il est maintenu orthographiquement,  est prononcé de façon appauvri  tant en allemand qu’en anglais, où le « n » l’emporte en se détachant du « o ».

 

JHB 27 08 22

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jacques Halbronn Application du Dessein Intelligent (Intelligent design) à l »astrologie et à la théologie. Jésus-Prométhée.

Posté par nofim le 27 août 2022

jacques  Halbronn   Application du « Dessein Intelligent » (Intelligent design)  à l »astrologie et à la théologie. 

 

 

 

Albert Einstein au congrès Solvay de 1927  déclarait « Gott würfelt nicht  mit dem  Universum»  Dieu ne joue pas aux dés avec l’Univers.  

 

Or, à force de vouloir que l’astrologie soit un phénoméne « naturel », l’on s’autorise toutes sortes de fantaisies et d’invraisemblances.On glisse dans le n’importe quoi au nom  de la complexité de la personnalité ( cf André Barbault. De la psychanalyse à l’astrologie. Ed du Seuil, 1961, j venant opportunément valider le thème natal, au nom d’une certaine idée brouillonne de l’analogie.

Or, pour nous, l’ astrologie offre certains caractères d’une Constitution comme celle de la Ve République. Elle est censée fonctionner  de façon autonome sans intervention humaine  extérieure ni recours  au  dépannage. A notre connaissance, la plupart des astrologues ne se mettent pas dans la peau du concepteur, de l’architecte du modéle  astrologique.  Ils ne réfléchissent pas au « dessein »  primordial de l’astrologie non pas comme savoir mais comme  outil créé pour organiser et donc réformer notre humanité. On nous présente l’astrologie comme une découverte par les hommes d’un tel phénoméne  alors que c’est l’oeuvre de « créateurs » supérieurs et il va de soi que l’astrologie doit nous être accessible, à  la façon d’une Constitution qui comporterait un calendrier gravé dans le Ciel. Décidément, croire que l’astrologie aurait vocation à traiter de chaque personne grâce au thème  natal  est  irrecevable. L’astrologie est structurée en périodes de 7 ans permettant une alternance.(avec un sommet au bout de 3 ans 1.2 soit 42 mois, chiffre biblique)Elle n’est pas liée aux personnes mais aux périodes. Il est simple de mémoriser un tel calendrier allant de 7 ans en 7 ans et notamment une douzaine d’échéances (84 ans, soit la durée d’une vie humaine) tout comme il est simple de savoir grosso  modo de quel signe est quelqu’un à partir de son mois de naissance, bagage largement répandu.

Si l’on passe au plan théologique,  dont l’astrologie est une pièce maitresse,  le Créateur de notre monde aura été amené à programmer génétiquement un certain peuple, « son peuple » pour  être le gardien des institutions, c’est le « peuple élu ». En phase équinoxiale, (cf notre Astrologie EXOLS) ce plan divin est reconnu- soit pendant la moitié du temps -  tant au niveau cyclologique qu’au niveau anthropologique alors qu’en phase solsticiale, ce plan fait l’objet d’un déni, ce qui ouvre la voie à une alternative qui fait que Dieu se retire pour laisser la place à l’oeuvre des hommes, dont Jésus est le représentant en  vis à vis, face à Dieu. On pense à l’accord conclu entre Hadés (pluton) et Démeter (Cérés), dans la mythologie, autour de Perséphone/ Proserpine Coré. Selon nous, Jésus correspondrait à Pluton et serait assimilable à Prométhé(cf  notre étude à ce sujet)

 

 

 

 

 

JHB  22 08 22

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jacques halbronn Jésus se présente implicitement comme astrologue dans les Evangiles. Déontologie de l’astrologie.

Posté par nofim le 27 août 2022

  Jésus  se présente  implicitement comme  astrologue dans les Evangiles. Déontologie de l’astrologie.

 

 

Matthieu 5:17

 . Jésus dit: Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. «Accomplir» ( traduction du Grec «plero-oo»).   
Or, selon nos travaux astrologiques, c’est la mission de l’astrologue que d’annoncer que le temps de l’attente est révolu. Le prophéte, quant à lui,  exprime, formule cette attente et Jésus ne saurait en ce sens être qualifié de prophéte puisqu’il ne cesse de se référer à des prophéties, justement (comme celles d’Isaie)
D’un point de vue que l’on pourra appeler déontologique (Jacques Halbronn « Prophétisme et Astrologie. Réplique à Sylvain Piron« ), l’astrologue est celui  qui met un terme à  une prophétie. c’est le « prometteur » qui vient  activer le « significateur », dans notre jargon astrologique emprunté à la technique des directions. 
Déontologiquement, l’astrologue doit se contenter de préciser à quel moment un changement  surviendra et c’est au client d’exprimer la nature du dit changement, lui qui n’a pas les moyens d’en déterminer l’heure.
Cela dit, en astrologie EXOLS,  l’on distingue nettement les phases de 7 ans qui alternent sur le mode équinoxial/solsticial mais la dimension individuelle  lui échappe,il ne peut que rester dans les généralités propres à une période. 
A contrario, le « devin » se déclarera en capacité  de fournir des détails personnels, et en ce sens, il se rapproche plus du prophéte que de l’astrologue mais sans le « bon » astrologue » (EXOLS), le devin ne pourra apporter de garantie de temps.   Tout comme en astrologie; il importe de ne pas confondre les prometteurs (astres) et les significateurs (signes), l’on évitera de confondre l’astrologue et le prophéte.
JHB 27 08 22

 

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Jacques Halbronn Prophétisme et Astrologie. Réplique à Sylvain Piron.

Posté par nofim le 27 août 2022

Jacques  Halbronn    Prophétisme et Astrologie    

 

A l’occasion de la lecture d’un assez long texte  de Sylvain Piron, directeur d’études à l’EHESS,  « La parole prophétique », paru en 2014 (in collectif  » Le pouvoir des mots au Moyen Age », Ed Brepols),  nous revenons sur notre travail de thèse d’Etat, « Le texte prophétique en France. Formation et fortune 1999  Presses Universitaires du Septentrion, sous la direction de Jean Céard), et sur notre post doctorat consacré à la critique du corpus nostradamique (EPHE  Ve section, 2007) sans parler de notre thèse « médiéviste », le  « Monde Juif  et l’Astrologie. Histoire d’un vieux couple, » Milan,  Arché, 1985, thèse 1979 sous la direction de Georges  Vajda,  EPHE  Ve section) , triptyque universitaire  que ce chercheur ne semble pas avoir connu à l’époque de la rédaction de son étude. Pourtant en 2003, Isabelle Rousseau- Jacob nous cite  à différentes reprises (notamment pour notre contribution  en 1997 aux Journées Verddun Saulnier  » Les prophéties et la ligue », dans  « L’ESCHATOLOGIE ROYALE DE TRADITION JOACHIMITE DANS LA COURONNE D’ARAGON (XIIIe-XVe SIÈCLE ») Étude et édition de textes prophétiques (Open Edition Books) En 2000  était parue notre étude « Le texte prophétique. Discours de la méthode » sur  Babel, Revue  de littérature française  générale et comparée / n°4, pas davantage signalée par M. Piron. (dont les notes en bas de page sont pourtant copieuses, pouvant donner l’impression d’une certaine exhaustivité)  alors qu’indiquée en premier sur Google, à partir du mot  « prophétique ».. Nous montrerons aussi  l’interaction entre Astrologie et prophétisme, au prisme de nos dernières productions épistémologiques, en précisant que l’Astrologie ( à laquelle Pirib  fait référénce en citant notamment J. P. Boudet (p. 257) est un domaine de recherche qui va bien au delà des pratiques actuelles en vigueur, l’interdisciplinarité exigeant d’être au fait des derniers développements dans chaque discipline. Rappelons que nous avons produit nombre de travaux en Histoire de l’Astrologie parallélement à  notre exploration du prophétisme (« La pensée astrologique » en préambule à l’Etrange Histoire de l’Astrologie (avec Serge Hutin). Ed Artefact, 1986). En tout état de cause, ignorer ce qui a été produit auparavant et notamment récemment , c’est prendre le risque d’une accusation de plagiat, d’indélicatesse et en tout cas  de négligence.   Nous aborderons donc le texte de Piron « La parole prophétique »(pp. 235-286) dans cette perspective critique. en notant d »entrée de jeu l’usage du singulier « la parole prophétique » – ce qui fait écho de facto à notre propre singulier « le  texte prophétique » dont Piron s’efforce de se  justifier dès les premières lignes.  Citons  des passages du  texte introductif  de Sylvain Piron:

 

I « La profération  d’un oracle est assurément un acte de langage qui sort de l’ordinaire (…)Pour s’en tenir à l’élément le plus simple, elle crée une  attente. Au sens strict,  ce n’est pas la parole énoncée  mais l’attente qu’elle provoque qui peut être qualifiée d’efficace. Qu’elle soit de l’ordre de l’espoir ou de la crainte, cette  attente, c’est à dire la tension créée entre une situation présente et un  état  futur attendu  est  susceptible de provoquer une modification  parfois radicale des comportements « 

 II    »Le prophétisme  se trouve en concurrence avec les multiples techniques de divination en usage au Moyen Age central. A  partir du milieu du XIVe siècle, les croisements entre prophéties  et astrologie se font plus fréquents. Il faut pourtant bien distinguer les ressorts de ces deux disciplines. Le prophétisme qui ne porte  que sur  des événements contingents et non des régularités, ne peut  avoir par définition  aucune prétention  scientifique (..) La suspicion  dans laquelle sont parfois  tenus les  écrits prophétiques tient  précisément au caractère  individuel de l’inspiration  divine dont ils  se réclament, qui pose également la question de leur  articulation  au canon  des  écrits  bibliques, authentifiés par l’institution  ecclésiale. Mais cette  suspicion  n’est souvent  que l’envers  d’une  fascination pour des documents dont la véridicité ne pourra être éprouvée, par définition, que par le cours des événements à venir et qui conservent entretemps une puissance de vérité inéliminable ».   

Quelques observations, donc: on ne saurait, en aucune façon, réduire le prophétisme médiéval à des références bibliques comme l’affirme ici  Sylvain Piron., il faut parler d’un néo-prophétisme dont Piron n’a apparemment pas pris toute la mesure et cela vaut, entre autres, pour un Pierre d’Ailly. nourri d’astrologie- comme le note d’ailleurs notre auteur – et cela déborde largement sur les siècles suivants avec un Nostradamus.(cf  notammen notre étude parue en 2013 dans la. Revue Française d’Histoire du Livre. 2013, Nº. 134 – .. « De la Pronosticatio de Lichtenberger au Mirabilis Liber parisien « ·.Pas non plus de nécessité de  quelque  inspiration divine. (cf le Colloque postérieur,)

  En revanche  on  ne peut qu’apprécier l’usage par l’auteur du mot « attente » , dont il n’exploite malheureusement pas toute la problématique mais il n’est certainement  pas le seul dans ce cas.  Que dire en effet du rapport Prophétie/Astrologie abordé au début du texte de notre auteur lequel nous invite à effectuer des distinctions, l’astrologie étant, selon Sylvain Piron, susceptible de revendiquer un substrat « scientifique » à la différence du prophétisme. Quelle est donc la complémentarité entre Astrologie et prophétisme? Il ne semble pas que notre auteur réponde explicitement à un tel  questionnement pourtant essentiel qu’il ne fait qu’évoquer. Pour approfondir cette dialectique, nous dirons que la « parole prophétique » est l’expression, en effet, d’une attente laquelle est vouée à être reportée, parfois sur des siècles sinon davantage, par toutes sortes de procédés et d’exégéses. Le terme ‘accomplissement » mise en avant dans les Evangiles  répond à la dite attente (espoir, crainte). Mais est il vraiment  si simple de distinguer les deux termes souvent allégrement amalgamés?  Car quid de celui qui annonce que le temps est venu de l’accomplissement de la prophétie, n’est il pas voué à être également qualifié de prophéte?  Or, suivant en ce sens Piron, l’origine d’une prophétie peut  être tout fait à rechercher bien en amont de toute déclaration sur son avénement.

En tout état de cause,  l’annonce de l’accomplissement renvoie à un futur, même s’il est annoncé comme proche et peut d’ailleurs être recyclé indéfiniment pour de nouvelles échéances, avec la notion de « Retour » dans le cas de Jésus, par exemple.(parousie)..Il semble que l’astrologie ait précisément vocation à préciser la fin de l’attente avec les moyens qui sont les siens. C’est ce qui distingue le « prometteur »  et le « significateur ». Le prometteur est un astre en mouvement tandis que le significateur  est  dans l’attente.  Le prometteur  annonce, avec quelque forme de certitude « scientifique »  un changement, un tournant  et le significateur est censé  en fournir le contenu. (cf  notre brochure satirique « L’astrologue et son client. Les ficelles du métier », 1995) . 

Il convient en effet, de préciser la distribution des rôles impartis à la prophétie en tant que marqueur d’attente et l’astrologie en tant que passage au stade de l’accomplissement. En ce sens, le prophétique ne reléverait aucunement des astres ni l’astrologie du prophétique. Il y aurait une nette division/séparation des tâches si ce n’est, comme on l’a dit, que l’échec de l’astrologie  -du à  son dysfonctionnement – viendrait alimenter le prophétique, comme nous l’avons démontré tout au long de notre ‘Texte prophétique en France ».

E

 

 

 

JHB   27  08 22

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jacques Halbronn Linguistique. Restitution de la phonie du français au prisme de l’anglais et de l’allemand. Le cas de l’article défini en français.

Posté par nofim le 26 août 2022

jacques  Halbronn   Linguistique. Restitution de la phonie du français au prisme de l’anglais et de l’allemand. Le cas de l’article défini en français

 

En 1989 il y a  donc plus de 30 ans;  nous  avions  achevé  un mémoire intitulé  « Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques » (Mémoire datant de 1989  approuvé par le directeur de thèse, louis-Jean Calvet (thèse « nouveau régime » Université Paris V mais qui ne put  hélas passer l’obstacle de l’un  des  rapporteurs, en l’occurrence Haim  Vidal Sephiha  que nous avions pourtant nous même proposé. (https://www.scribd.com/document/358746361/Langue-culture-Halbronn-123) Nous reprenons  une telle méthodologie comparative. 

Dans le cas de l’allemand, nous avons récemment mise en évidence le paralléle entre les trois voyelles de l’allemand, o , a , u   qui changent de prononciation selon qu’elles sont surmontées ou non par des trémas (umlaut) et les trois combinaisons de voyelles : eu,  ai et ou.  On insistera sur le cas du « eu » en français qui tend à se prononcer comme un « e » si ce n’est le « e » rendu comme un « eu ». Nous avons montré que l’article défini français « le » ne pouvait se rendre comme s’il était écrit « leu » comme dans jeu, veux, peux etc.  Le « e » à la française ne serait donc pas un « eu » puisque le français , selon nous, ne saurait proposer une même prononciation pour des formes différentes. On se rapproche peu ou prou, ici, du « e muet »  (sheva)/ D’une façon générale, le « e » français ne doit pas s’entendre, ce qui produit ipso  facto  des combinatoires de consonnes,  ‘je ne veux pas »  devrait ainsi se  prononcer – ce qui est d’ailleurs le cas à Paris mais non à Marseille- « jnveux pas » avec un e intercalaire et non un « jeu neu veux pas »!

L’anglais nous éclaire, du fait de son emprunt massif, généralisé, au français quand il rend  phoniquement  possible par  « possibel » à l’oral mais sans changer l’écrit de la source française. Or, en  français, nous avons « possibilité » qui atteste d’une telle inversion, la voyelle final précédant la consonne qui précéde. De même le français « lettre »  donne en anglais « letter »  mais on trouve aussi en français littérature, sur le modéle de « letter ». Ainsi, en étudiant les variations d’un mot en français, sans même passer par l’anglais; on retrouve un usage d’inversion.

Ce qui nous amené au statut de l’article défini masculin singulier en français dont nous avions déjà signalé la particularité si l’on ignore certains codes de lecture.  Le « le » français ne pourrait-il se lire « el », ce qui le rapprocherait de l’italien (il) ou de l’espagnol (el)? D’ailleurs, le pronom personnel de la  troisiéme personne du singulier est bien  « il » -au féminin elle.

Passons à la question des e accentues en français. Il s’agit là d’une mise en adéquation de l’écrit par rapport à l’oral, à la façon de l’italien.  Forest devient « forêt » , fenestre  fenêtre ‘d’où le forest anglais ou le Fenster allemand;  parce que cela rend sa prononciation, tout comme le participe français  en ‘é » est une oralisation du ‘ed », lequel a  été conservé par l’emprunt anglais, tant pour le participe que pour le préterit des verbes ‘faibles » (réguliers) comme dans  « wanted ». Mais ici nous rencontrons l’obstacle du « ai » dont la prononciation tend à se confondre avec celle des e accentués. Il conviendrait donc de s’entendre sur la bonne prononciation des e accentués   Terminons en rappelant que le français peut certainement contribuer à corriger l’allemand en ce qui concerne les marqueurs de genre.  Prononcer le féminin « kleine »  en terminant par un son qui rappelle le O umlaut -et le eu français, n’est guère recevable.  Le e ici n’a au départ vocation que de rendre la sonorité du n final  évacuée au masculin. en français. Mais l’allemand semble avoir totalement perdu la pratique des diphtongues qui sont un marqueur majeur du masculin (on, an, in, un) En revanche, l’anglais aura emprunté au français les sons ‘on » et « an »  notamment dans ses formations négatives: I don’t,  I can’t.

 

 

 

 

 

JHB  26 08 22

 

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