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Jacques Halbronn Astrologie versus Astromancie

Posté par nofim le 30 septembre 2022

Jacques  Halbronn  Astrologie versus Astromancie 

 

 

  Il importe impérativement de ne pas confondre l’astrologie  avec l’astromancie même si ce sont là deux facettes complémentaires, lesquelles correspondent respectivement à  la solsticialité  et à l’équinoxialité. Nous dirons que l’astromancie  profite de l’éclipse de l’astrologie et vice versa..C’est cette complémentarité qui  aura génére  un certain amalgame entre ces deux domaines, ce dont auront été victimes nombre d’historiens comme Jean Patrice Boudet.(Entre  Science et nigromance.Astrologie, divination et magie dans l’Occident médiéval (XIIe-XVe siècle) Nos travaux actuels nous auront permis  de clarifier le débat, ce qui montre que l’historien ne saurait se dispenser de prendre connaissance des recherches contemporaines pour mettre en perspective son corpus pas plus qu’il ne devrait réduite son objet d’étude à une certaine pratique en vigueur de son temps, au risque de l’anachronisme. Tout historien qui se respecte ne peut renoncer à explorer ce qui est en amont comme en aval  de la période qu’il étudie.   Nous serons donc contraints de nous référer à la recherche en cours en ce début de XXIe siècle, pour éclairer des périodes antérieures, sans être accusé d’anachronisme pas plus qu’un historien de l’astronomie du XVIIIe siècle ne devrait se dispenser de s’intéresser aux précurseurs de l’astronomie ultérieure.. Si dans le cas de l’astronomie, cela semble aller de soi,  il n’en est rien dans celui de l’astrologie, du moins pour ceux qui ne daignent accorder le moindre intérêt à la recherche astrologique contemporaine. Le probléme se pose également pour l’étude du nostradamisme au XVIIe siècle (cf  notre post doctorat.  Le dominicain Jean giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle, EPHE  ve section, 2007 où nous avons tenu compte des recherches actuelles pour situer notre auteur) Comment l’Historien, d’ailleurs, pourrait-il s’abstraire de telles considérations?

L’astrologie  comporte une dimension « nocturne » qui la met entre parenthèses, à l’instar du débat entre Déméter et Hadés se répartissant le temps à parts égales. Dialectique de la présence  et de l’absence, comme si l’absence  était nécessaire à la présence, le départ au retour. Autrement dit,  notre temps social  se partage en deux faces: l’une consciente, l’autre subconsciente. L’astrologie  concernerait la partie subconsciente, plus collective  (cf  la Prophétie de Jérémie, Ch XXXI  autour de la « Nouvelle Alliance ») alors que l’astromancie  serait liée à la partie consciente, plus individuelle. Nous dirons que c’est la partie subconsciente qui reléve de la Science en ce qu’elle concerne le collectif, le général, ce sur quoi nous n’avons guère prise. En revanche, lors de la phase consciente, il y a moins de certitudes et l’on est tenté de faire appel à la divination. C’est l’absence d’astrologie qui alimente la demande d’astromancie car celle-ci a pour objet la personne et la solsticialité  est en quéte d’hommes providentiels, de guides, qui sortent du rang. Mais c’est du fait de l’éclipse de la phase équinoxiale que le besoin de faire appel à ces « leaders » se fera sentit. 

Ce qui porte à confusion tient au fait que l’astromancie recourt à l’astronomie  tout comme l’astrologie mais elle ne le fait pas de la même manière comme nous l’avons mis en évidence ailleurs. Paradoxalement, l’astromancie consomme davantage d’astronomie que l’astrologie, ce qui peut induite en erreut et  faire passer l’astromancie comme étant  le facteur scientifique! En effet, l’astrologie a pour objet l’organisation de la Cité et  doit se plier à une certaine ergnomie, à la portée de tous les citoyens alors que l’astromancie a besoin du truchement du praticien supposé capabale de débrouiller la « carte du ciel » en tous ses méandres. En ce sens, l’astrologie tend vers une simplicité occamienne là où l’astromancie se complait dans une pléthore de données qui échappent au dit citoyen, ce qui est encore plus vrai depuis 200 ans avec l’intégration d’astres invisibles à l’oeil nu (Uranus, Cérés, Neptune, Pluton etc) Nous avons par ailleurs souligné la dimension féminine de l’astrologie en sa phase équinoxiale  face à la dimension masculine et élitique  propre à la solsticialité.On sait d’ailleurs que les horoscopes (astromancie) étaient autrefois réservés aux princes.  En ce qui concerne l’alternance des phases, équinoxiale et solsticiale, cela ne se limite pas à des mouvements de population féminine/.masculine en ce sens que la Science est de l’ordre de l’équinoxial alors que l’Art, la Littérature, serait de l’ordre du solsticial, quel que soit le sexe des auteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  30 09 22

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jacques halbronn La phase équinoxiale et le paradoxe de la demande d’hétéronomie

Posté par nofim le 29 septembre 2022

jacques  halbronn   La phase équinoxiale  et le refus de l’hétéronomie.     Il y a comme un paradoxe à qualifier la phase équinoxiale de quéte d’autonomie  en ce qu’elle correspond, si on lit bien Jérémie, à un temps de contrainte absolue des astres.  Jérémie  XXXI  32  

לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance(Brit) je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi (Tora) en eux, c’est dans leur coeur (libam) que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés.

   On retrouve une telle problématique au tout début du Shéma Israel (Ecoute Israel)  encore que le texte comporte une contradiction flagrante  puisqu’il  parle du « coeur » et juste après de les inscrire sur les « montants de la porte de ta maison » (mézouza) avec donc une double acception de l’idée d’inscription: En outre, ce texte implique un enseignement et en même temps, il sera gravé dans le coeur, ce qui amalgame la philosophie des deux Alliances!

Deutéronome 6:4-9 

Ecoute, Israël ! Le SEIGNEUR, notre Dieu, le SEIGNEUR est un. Tu aimeras le SEIGNEUR, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que j’institue pour toi aujourd’hui seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras chez toi et quand tu seras en chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras (sic) comme un signe sur ta main, et elles seront un fronteau entre tes yeux. Tu les écriras sur les montants de la porte de ta maison et aux portes de tes villes ».
Le paradoxe, on l’aura compris, c’est que cette autonomie intérieure est conditionnée par une dépendance cosmique à la différence du pouvoir exercé par un monarque.(encore que dit « de droit divin ») Mais il semble que cette dépendance cosmique soit vécue comme émanant  de l’intérieur.

 

 Notice Wikipedia  » L’hétéronomie est le fait qu’un être vive selon des règles qui lui sont imposées, selon une « loi » subie. L’hétéronomie est l’inverse de l’autonomie, où un être vit et interagit avec le reste du monde selon sa nature propre. »      

Cela dit, aller consulter un astrologue  reléve bel et bien de l’hétéronomie, d’une loi édictée par un « homme de l’art » – on parlera d’une astrologie « solsticiale », pour phase solsticiale   alors  que laisser l’astrologie nous pénétrer directement, sans médiation,  correspond à une astrologie « équinoxiale ».  Cela signifie que le praticien de l’astrologie ne peut exercer son métier qu’à mi-temps, soit au cours des seules phases solsticiales. Les 7 années qui viennent sous peu seront celles de « vaches maigres » pour la corporation des voyants et des astrologues.

 

 

 

 

 

 

JHB  29 09 22

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Jacques Halbronn Lectures astrologiques de la Bible (Genése II). L’homme seul (solstice) complété par la femme (équinoxe)

Posté par nofim le 29 septembre 2022

Jacques  Halbronn  Lectures astrologiques de la Bible (Genése II). L’homme seul (solstice) complété par la femme (équinoxe)    Notre  astrologie  se trouve des correspondances avec la Bible mais cette astrologie là différe sensiblement de l’Astrologie telle qu’elle semblait s’être comme statufiée, devenue une chose  établie une fois pour toute, comme hors de portée des astrologues eux mêmes, ce qui autorisait tout un chacun à tenir des propos définitifs à son sujet.. On observera donc que certaines comparaisons et confrontations entre l’Astrologie et tel ou tel autre domaine sont fonction de sa description. Au delà de ce que nous avons déjà mis en évidence à propos de la prophétie de Jérémie quant à l’Ancienne  et à la Nouvelle Alliances et de celle du Pharaon interprétée par Joseph autour des 7 vaches maigres dévorant les vaches grasses: d’une part la succession de périodes de 7 ans, de l’autre, la Loi  hétéronomique (solstices) face à la loi autonomique (équinoxes), nous aborderons à  présent  ce que signifie astrologiquement la « Création de la Femme », au début du Livre de la Genése (ci dessous):

Genése  II

וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ.  18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé « lévado); je lui ferai une aide digne de lui. »
יט וַיִּצֶר יְהוָה אֱלֹהִים מִן-הָאֲדָמָה, כָּל-חַיַּת הַשָּׂדֶה וְאֵת כָּל-עוֹף הַשָּׁמַיִם, וַיָּבֵא אֶל-הָאָדָם, לִרְאוֹת מַה-יִּקְרָא-לוֹ; וְכֹל אֲשֶׁר יִקְרָא-לוֹ הָאָדָם נֶפֶשׁ חַיָּה, הוּא שְׁמוֹ.  19 L’Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les amena devant l’homme pour qu’il avisât à les nommer; et telle chaque espèce animée serait nommée par l’homme, tel serait son nom.
כ וַיִּקְרָא הָאָדָם שֵׁמוֹת, לְכָל-הַבְּהֵמָה וּלְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּלְכֹל, חַיַּת הַשָּׂדֶה; וּלְאָדָם, לֹא-מָצָא עֵזֶר כְּנֶגְדּוֹ.  20 L’homme imposa des noms à tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages; mais pour lui-même, il ne trouva pas de compagne qui lui fût assortie.(Ezer Kenegdo)
כא וַיַּפֵּל יְהוָה אֱלֹהִים תַּרְדֵּמָה עַל-הָאָדָם, וַיִּישָׁן; וַיִּקַּח, אַחַת מִצַּלְעֹתָיו, וַיִּסְגֹּר בָּשָׂר, תַּחְתֶּנָּה.  21 L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormi; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place.
כב וַיִּבֶן יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הַצֵּלָע אֲשֶׁר-לָקַח מִן-הָאָדָם, לְאִשָּׁה; וַיְבִאֶהָ, אֶל-הָאָדָם.  22 L’Éternel-Dieu organisa (Yiven) en une femme (Icha) la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme.(adam)
כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת.  23 Et l’homme dit: « Celle-ci, pour le coup (cette fois), est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich. »

Il est clair que la femme n’apparait que dans un second temps, puisqu’au départ, nous dit on, « Adam est seul (en hébreu Lévad). Notre grille astrologique y voit là la description d’un premier temps, le solsticial : on trouve une convergence formelle entre solitude et solsticialite tout comme entre équinoxe et quéte d’égalité (ex aequo) propre à la phase équinoxiale.(aequinoctium) Cela nous améne à déclarer que l’on passe du solstice à l’équinoxe, de la Nouvelle Lune  au premier quartier ou « demi-lune »)Selon nous, la phase équinoxiale vient prolonger, compléter la phase solsticiale, l’expanser, passant du pouvoir d’un seul (monarchie, autocratie) puis  de quelques  (uns ‘oligarchie) au pouvoir (démocratie) de tous.(cf les régimes politiques selon Aristote https://1000idcg.com › regimes-politiques-aristote) 

Cela rejoint la prophétie de Jérémie avec l’Ancienne Alliance (solsticiale) et la Nouvelle Alliance (équinoxiale), l’une étant hétéronomique; l’autre autonomque, soit une Loi  venant de l’extéieur laissant la place à une Loi venant de l’intérieur et par là meme incontournable. Nous dirons qu’en phase équinoxiale, le pouvoir du « mâle dominant » n’est plus de mise et sans grande efficacité puisqu’il rend possible une marge de désobéissance, On aura compris que nous nous plaçons toujours dans une démarche cyclique et donc d’alternance, sur un laps de temps global d’une quinzaine d’années et non dans la perspective linéaire d’une sorte de « fin du monde ». On voit que la connexion entre les deux corpus, l’astrologie et le biblique, exige une certaine décantation, faute de quoi le lien entre eux ne s’établit point. Rien n’est irreversible.

 

 

 JHB   28 09 22

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jacques Halbronn Le passage de la solsticialité à l’équinoxialité, de Hitler à Poutine

Posté par nofim le 28 septembre 2022

jacques Halbronn  Le passage de la solsticialité à l’équinoxialité, de Hitler à Poutine. 

 

Si l’on en croit certains reportages sur l’opinion publique russe actuelle, il semble que le discours poutinien ait largement infusé et que Poutine ne soit plus nécessaire à une telle dynamique, relayée désormais par la population en général;.

Vu  récemment sur Internet:

« Vladimir Poutine toujours très populaire en Russie, selon un sondage

Selon un sondage mené par le Centre Panrusse d’étude de l’opinion publique, 81% des Russes font «confiance» au travail de Vladimir Poutine, rapporte TASS, une agence de presse russe.

1600 répondants âgés de 18 ans et plus ont été questionnés au sujet du travail du président entre le 22 et 28 août 2022.

Les participants ont également été appelés à commenter le travail du président russe. 78% de ceux-ci approuvent son travail, une baisse de -0,3% par rapport à la semaine précédente.

 

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Les sondages effectués par le Centre Panrusse d’étude de l’opinion publique sont souvent critiqués par les opposants du régime russe, puisque ce centre de recherche est financé par le Kremlin.

En février 2022, soit juste avant le début de l’«opération spéciale militaire», 71% des Russes appuyaient le travail de Poutine. 

Selon des experts, la propagande russe qui s’est intensifiée depuis quelques mois serait responsable de la montée des appuis envers le travail du maître du Kremlin. »

 Nous comprenons, au prisme de notre astrologie, que le soutien de la population qui pourrait s’accentuer, avec l’avénement d’un climat équinoxiale au printemps prochain, pourrait déborder Poutine et le remplacer éventuellement par quelqu’un d’encore plus radical, quelque tribun populiste, les femmes pouvant jouer un role déterminant dans ce sens/

  Si l’on considére le cas de De Gaulle,. En 1965, c’est le passage de Saturne sur le même axe Vierge-Poissons qui se présente sous peu. Rappelons qu’en 1968, au lendemain de mai 68, De Gaulle remporte largement les législatives et choisit un nouveau Premier Ministre, Couve de Murville. Le gaulisme n’est pas mort et d’ailleurs, c’est Pompidou qui deviendra le prochaine Président  jusqu’à sa mort en 1974. 

 

Prenons à présent le cas d’Adolf Hitler. C’est en 1935 que Saturne passe sur le même axe  Vierge-Poissons, qui débouche sur une période équinoxiale alors qu’il a été élu en phase solsticiale/

Vu sur Internet :

éLa promulgation de la loi du 16 mars 1935 sur l’organisation de l’armée allemande entraîne un enthousiasme populaire immense. C’est devant une foule fervente que le ministre de la propagande, le Dr Goebbels, lit le texte du Führer. À la fin de la lecture, il ajoute: «Ainsi sont honorés les morts de la Grande Guerre, et aux vivants est donnée l’assurance que notre avenir national est assuré» (Le Figaro du 17 mars 1935). La décision du Führer est célébrée par de grandes festivités. »

 

JHB  28 09 22

 

 

 

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jacques Halbronn Astrologie solsticiale versus astrologie équinoxiale

Posté par nofim le 28 septembre 2022

jacques  Halbronn  Astrologie solsticiale versus astrologie équinoxiale   

 

Il nous faut distinguer deux attitudes astrologiques, l’une qui passe par le savoir faire du praticien, l’autre qui repose sur le bon sens des gens en général. On retrouve ces deux formes  avec l’astrologie du thème natal  d’une part et celle du signe solaire de l’autre.

Dans le premier cas,  le thème apparait comme un labyrinthe dont seul le praticien aurait la clef, fournirait le  « fil d’Ariane »; seul apte à débrouiller un tel écheveau. Pour maintenir un tel statut, il est clair que toute simplification d’accés à l’astrologie correspondrait à une menace pour la profession; Une structure comme la FDAF (Fédération des Astrologues francophones)  répondrait à cette défense de la corporation, en s’assurant notamment que chaque praticien adhérent  userait de données de naissance correctes ainsi que des références astronomiques appropriées et saurait en mesure d’en tirer quelque enseignement. Ce serait là un garde fou contre les « charlatans » Le hic, c’est que cette astrologie penche sérieusement vers une forme de divination, aussi spécifique soit son support..

Dans le second cas, l’on observe que le public connait assez bien le calendrier mensuel  des signes zodiacaux et se fait une idée assez précise de la « psychologie » de chaque signe. Ici,  la définition de l’astrologue n’est pas la même. L’astrologue est celui qui fixe les codes, les régles du jeu  à l’intention du public mais il n’a pas à étudier une personne en particulier. Paradoxalement,  cet astrologue travaillant pour le public  est un ingénieur alors que l’autre type ne serait qu’un technicien appliquant avec plus ou moins de bonheur, au coup par coup, les consignes délivrées par le « maitre astrologue » capable de repenser, de redesigner, de reformuler l’astrologie. Mais le modéle ainsi élaboré à destination d’un large public se doit d’être d’une ergonomie très supérieure à celle présentée par le thème natal, quitte à mettre au chomage, à terme, la catégorie des astrologues de cabinet.

Cela dit, il  n’est donc pas question de valider l’astrologie des 12 signes, sur la base de la date de naissance, comme on le voit notamment dans les médias. Il est temps que cette astrologie destinée à la Cité dans son ensemble évolue vers une transparence accrue. C’est ce que préconise notre Astrologie EXOLS tant en travaillant sur le clivage hommes-femmes (cf les topiques sensorielles) dont l’autre astrologie ne veut pas entendre parler  qu’en familiarisant le public avec des techniques prévisionnelles que chacun peut comprendre et partager autour  de  soi. (alternance de phases de 7 ans, équinoxiale et solsticiale tour à tour), ce qui limite d’autant le recours aux éphémérides astronomiques.

On s’interrogera ici sur la possibilité que si la phase solsticiale favorise l’emergence de « sauveurs » qui viendraient au secours de « non initiés » -ce qui irait dans le sens des consultations personnelles et des formations encadrées- en revanche, la phase équinoxiale  tendrait à  renforcer la domination d’une astrologie « citoyenne »,  à la portée de tous..

Or, l’on passe actuellement en phase équinoxiale, du fait du passage de Saturne sur l’axe  « mutable » Vierge/ Poissons,  qui est le premier stade de la dite phase. Ce passage se produira au printemps 2023. L’on doit donc s’attendre à une forte demande de simplification de l’astrologie, comme cela s’est produit dans toutes sortes de domaine, de la voiture à la téléphonie, de l’informatique à la restauration et comme on l’a dit plus haut, cela exige un personnel d’encadrement au plus haut niveau technologique, celui d’ingénieurs et non de simples techniciens. En ce qui concerne les établissements de formation, il ne s’agit plus de transmettre une routine d’éxécution  mais de recruter de véritables « designers », à haut potentiel  intellectuel, à un tout autre niveau. Il faudra donc attendre 7 ans pour que la demande d’astrologues de cabinet  trouve un nouvel élan du fait d’une surenchère divinatoire, exigeant des professionnels particulièrement doués pour tirer le meilleur d’un thème natal, ce qui correspond à une phase solsticiale, avec le passage de Saturne sur l’axe  Gémeaux-Sagittaire.!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 28 09 22

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Jacques Halbronn Réponse à Ivan Hérard-Rudloff et à son Editorial de Champs Astrologiques numéro 1

Posté par nofim le 28 septembre 2022

Jacques  Halbronn   Réponse à  Ivan Hérard-Rudloff  et à son  Editorial  de Champs Astrologiques numéro 1

 

ED I T O R I A L  2021

 

Toute discipline gagne en respectabilité par l’écrit. L’astrologie, plus que toute autre peutêtre, doit – et à mon sens devra toujours – sa prise au sérieux à la production régulière d’études qu’il est possible de citer, d’analyses auxquelles pouvoir se référer. Depuis que les Editions du Rocher ont cessé leur collection « Astrologie » (pour ne citer qu’elles), la recherche astrologique a migré vers l’autoédition et la publication en ligne, sur leurs sites professionnels, de leurs travaux par les astrologues. Que chaque astrologue dispose de son espace – site et/ou réseau social – pour y faire part de son activité et y rendre accessibles ses articles et ses pensées relève d’une bienheureuse indépendance. Pourtant, comment nier que publier ensemble, regroupés sous une bannière commune (qu’elle se nomme Champs Astrologiques ou autrement), elle-même sous l’égide d’une Fédération des astrologues aussi nécessaire à la reconnaissance de notre profession que la FDAF, donne davantage de poids à nos textes ? L’ère d’Internet assure la diversité et une certaine liberté, mais génère aussi le morcellement. Une cohésion, aussi idéaliste soit-elle, est à garder à l’esprit pour être mieux équipés face à nos interlocuteurs sceptiques. A l’argumentation, il est toujours bon d’ajouter une ou des suggestions de lecture. Un premier numéro de revue – comme tout passage de l’état de projet à celui d’objet réalisé – permet de mieux visualiser et donc préciser son identité. Il m’apparaît essentiel que se développe un espace intermédiaire entre le livre (trop long) et l’article (trop court) : des essais astrologiques qui prennent le temps d’exposer une idée et de l’assortir d’un exemple développé. En ce sens, le nombre maximal de pages initialement fixé (10) peut être doublé. Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique ; la revue ne saurait transiger, toutefois, sur la rigueur méthodologique, qui consiste par exemple à ce qu’un thème individuel ne puisse être véritablement étudié sans que date, lieu et heure de naissance soient pris en compte. (Idéalement, lorsque cela est possible, en particulier pour les naissances en France, la source de ces informations devrait systématiquement être indiquée.) De même, l’exigence de parler d’astrologie et uniquement d’astrologie. A tort ou à raison, il me semble qu’il est temps de ne plus définir l’astrologie par ce qu’elle n’est pas (au final, cela entretient les amalgames plus que cela ne les dénoue une fois pour toutes), mais bien par ce qu’elle est, depuis toujours et en puissance : une discipline qui s’apprend, qui repose sur un « alphabet » (Signes, Maisons, Planètes, Aspects…) qui constitue le langage commun des astrologues, et qui à elle seule peut donner lieu à des analyses intelligentes, pertinentes. Cette simple définition suffit à ouvrir un champ de recherches, entreprises et menées avec un goût de la connaissance et une rigueur tout « universitaires ». Si chaque article révèle la manière dont l’auteur se saisit de l’outil astrologique, il se traduit aussi par un style (notre part uranienne) et parfois par une subjectivité ; à cet égard, chaque texte engage son auteur dans les opinions qu’il est susceptible d’y exprimer. Que cette revue numérique, de téléchargements en transferts, circule entre bien des « mains », d’astrophiles de longue date comme de curieux de la première heure. Nous devons à l’astrologie de faire connaître et partager le fruit de nos travaux. Le n°2 paraîtra en mars 2022, équinoxe de printemps, simultanément à la Journée de rencontres FDAF.

 

Ivan Hérard-Rudloff Rédacteur en chef de Champs Astrologiques

 

 

Nos  remarques  sur trois numéros « équinoxiaux »   L’annonce d’une publication semestrielle  en ligne  comme  complément aux blogs et sites astrologiques nous semble, à vrai dire, assez dérisoire  et pour tout dire  vraiment symbolique avec  un sommaire d’une demi-douzaine  de contributions chaque  fois.  Pour nos propres productions,  c’est grosso modo ce que nous publions quotidiennement  sur nos supports NOFIM, (unblog.fr) Faculté Libre d’Astrologie de Paris,  Chaine You Tube-de la Subconscience,   Album Photo des astrologues (Facebook). 

Ivan  Hérard Rudloff met la barre assez bas, à savoir la justesse des données de naissance.

 

« Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique ; la revue ne saurait transiger, toutefois, sur la rigueur méthodologique, qui consiste par exemple à ce qu’un thème individuel ne puisse être véritablement étudié sans que date, lieu et heure de naissance »   Or,  pour notre part, nous proposons une astrologie qui ne dépende pas de telle données  sacro-saintes. Nous ptéférons  recommander une rigueur théorique à une rigueur « méthodologique » et c’est d’ailleurs  autour de cette fameuse rigueur méthodologique que la FDAD en un quart de siècle sera parvenue à donner bonne conscience à pas mal d’astrologues ainsi qu’une apparence de dénominateur commun, à bon compte.  D’ailleurs, il y a une forte interaction sur les blogs (cf L’actualité astrologique) qui n’est nullement patente dans une revue tradditionnelle.

 » Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique »  promet le rédacteur en chef. Il est vrai que la FDAF se veut la représentante par excellence des « praticiens de l’astrologie, c »est à dire ceux qui s’astreignent à correspondre aux attentes et aux représentations standards de « la » clientéle et il serait donc impératif de ne pas la tromper sur la marchandise. Les données de naissance seraient donc la caution scientifique comme commerciale de la profession astrologique.

Pour notre part, l’avenir de l’astrologie exige de s’émanciper d’une telle logique de contre-transfert (cf notre brochure L’Astrologue et son client Les ficelles du métier, 1994,  traduite en anglais) mais aussi de l’image d’une astrologie individuelle, garantie par la spécificité de chaque thème natal; sous tendue par la diversité des configurations astrales, ce qui en fait une grosse importatrice de données  astronomiques. Mais une telle approche  conduit à l’astromancie et  l’intégre ipso facto  dans le champ divinatoire. Alors, il va falloir nous expliquer pourquoi le recours à des données de naissance et à des données astronomiques  rigoureuses,  empecherait l’astrologie d’ être qualifiée de mancie! Car  les données peuvent servir d’alibi, au prix de quelque instrumentalisation.

On sait à quel point les astrologues « sérieux » labellisés FDAF  rejettent  les « signes solaires » en raison de leur trop grande simplicité ce qui les rendrait  d’office suspects. Or, nous pensons que rien n’est plus opposé à la divination  que les généralités zodiacales qui ne prennent en compte qu’un seul facteur, le Soleil  passant successivement sur 12 secteurs. Pourquoi  donc faire simple quand on peur faire compliqué, n’est ce pas? Il est vrai que le fait de déclarer que toutes sortes de gens auraient le même profil serait donné des verges pour se faire fouetter, nous objectera-r on non sans un certain cynisme alors qu’avec le thème individuel, on est couvert, on ne peut nous prendre en défaut. Ainsi 25 ans après sa fondation, la FDAF n’aura rien appris, ni rien oublié en s’en tenant à une unité de façade qui ne semble pas avoir fait avancer la cause de l’astrologie comme on a pu l’observer récemment sur La Série Documentaire de France Culture qui lui fut consacrée. Pour nous, l’astrologie est au service de la Cité et ce qui compte désormais c’est de faire partager au public une même astrologie bien plutôt que de rassurer les astrologues sur leur légitimité. Cette astrologie doit être accessible à tous et finalement n’a pas besoin des astrologues praticiens  pour exister. De même, cette astrologie millénaire ne saurait prendre en compte des astres récemment découverts car invisibles à l’oeil  nu, comme cet Uranus qui intéresse tant notre auteur. Au fond, la FDAF  a vocation  corporatrice à protéger la profession d’astrologue, leur gagne pain et donc elle se méfie de tout ce qui viendrait fragiliser celle-ci, en crachant dans la soupe et l’on sait à quel point les syndicats sont  amenés à prendre des positions réactionnaires incompatibles  avec l’intéret général 

JHB  28 09 22

 

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jacques Halbronn Linguistique le rôle de la lettre « e » dans le systéme du français.

Posté par nofim le 28 septembre 2022

jacques  Halbronn Linguistique   le rôle de la lettre « e »  dans le systéme du français. 

 

 

Il convient de déterminer des normes premières  afin de repérer et signaler  certaines altérations du fait d’une transmission toujours fragile. Revenons sur le cas de la lettre « e » en français. 

 

Il est assez bien connu qu’une consonne suivie de cette lettre se prononce alors que si elle n’est pas accompagnée de cette lettre, à sa suite, elle ne se prononce pas. Mais il y a un corollaire, à savoir le cas d’une lettre précédée d’un « e » et  alors cette lettre ne se prononcera pas et le « e » s’entendra comme un  « é » comme pour les articles au pluriel : des et les. 

Dans  un certain nombre de cas,  l’écrit se sera aligné sur l’oral  en reciurant à un  e  accentué et en supprimant carrément la consonne concernée:  forêt et fenêtre, par exemple  qui sont respectivement  restés  en anglais  sous l’ancienne forme « forest » et en allemand sous  l’ancienne forme « Fenster ».

Le cas de la finale « ed » est également significatif : en anglais on a gardé la forme du ‘ed »  pour le participe alors qu’en français, on est passé au e accentué :  changed (en anglais), changé en français moderne.

Le probléme se présente pour l’infinitif de la première conjugaison   avec la finale en  « er », ainsi que pour le suffixe des verbes à la deuxième personne du pluriel : je mange,  vous mangez, vous mangerez, où la lettre « z » ne s’entend pas, laissant la place au son « é » mais sans changement orthographique.

On rencontre toutefois quelques difficultés avec le « s » comme marqueur de pluriel  de noms mais aussi de verbes:  vous dites, vous faites ne sont pas prononcés  avec le son « é » pas plus que familles,  voitures etc  Il semble qu’il faille bel et bien réintroduire, dans tous ces cas, le son « é ». Le fait de ne pas prononcer en français le « s » final du pluriel pourrait s’expliquer  par la régle posée plus haut. Mais pourquoi en est-il de même pour le pluriel  de mots comme parents, presidents, qui sont rendus en anglais avec la finale « s » prononcée?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  25 09 21

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Louis Saint Martin L’astrologie de sa diversité et de ses enlisements

Posté par nofim le 27 septembre 2022

e L’astrologie, de sa diversité et de ses enlisements par Louis Saint Martin (paru sur Champs Astrologiques » revue semestrielle. 2022

 

 

 

 

J’arrivais presque au moment où je mettrais un point final à cet essai (I), lorsqu’un très ancien consultant, féru d’Astrologie, se rappela à ma mémoire pour une nouvelle consultation. S’ensuivit de sa part quelques questions qui préludaient à notre futur entretien, ce qui me valut le message suivant dont je n’ai pas changé un seul mot : Cher Monsieur, Au cours de mes lectures, je dois reconnaître que j’ai souvent eu des doutes. D’abord par la multitude des courants astrologiques. Je n’ai pas de compétences particulières sur le sujet, mais quand même l’Astrologie karmique m’a intrigué. La première idée qui m’est venue, est que c’est improuvable. Puis que le consultant qui apprend qu’il est là pour « réparer » des vies antérieures ou « préparer » des vies futures, n’est pas près de trouver l’apaisement. En ce qui concerne le libre arbitre, sauf erreur de ma part ou fausse interprétation ou ignorance, je crois avoir lu que l’on pouvait attribuer une signification à chaque degré du Zodiaque (Astrologie arabe ou hindoue, je ne sais plus). Malheur à celui qui tombe sur un mauvais degré. Dans le même ordre d’idée, j’ai croisé l’Astrologie chinoise (ou vietnamienne). Là, tout est écrit. Si le thème n’est pas bon, il ne reste plus qu’à s’asseoir et attendre. Après avoir lu (un peu) Hadès et Barbault, je pensais tenir le bon bout. Mais l’Astrologie conditionaliste semble avoir une approche différente. J’ai vu aussi l’intérêt qu’ont les scientifiques pour l’Astrologie. Éternel débat, semble-t-il. Mais j’ai remarqué, sauf erreur de ma part, que la physique quantique a remis en question la physique classique. Alors où est la vérité ? Cela devrait les inciter à plus de modestie, à être moins péremptoire. Et puis, un jour, peut-être, ils auront mis l’univers en équations. Et après ? Enfin, je serais tenté de penser qu’il faut tenir compte de la généalogie, de l’hérédité, du milieu familial, de l’Histoire. Je pense que naître avec un « bon thème », fils d’intouchable à Bombay, ou fils de milliardaire à New York, ce n’est pas la même chose. Et puis, peut-être Guillaume (« Le Sagouin » de Mauriac) avait-il un thème pas trop mauvais ? La vie a fait le reste. Merci pour le rendez-vous de mardi. Cordialement, JJM 73

 

Voici la réponse que ce remarquable texte m’a inspiré et dont j’ai pensé à faire « bénéficier » mon lecteur ou ma lectrice : Cher Monsieur, Votre message, en quelques lignes où je reconnais la précision virginale et le désir d’aller au fond des choses qui caractérisent votre thème de Vierge/Scorpion, entraînant une forte valorisation de Mercure et Pluton, résume certaines des différentes « problématiques » (c’est un mot très à la mode) auxquelles l’Astrologie doit faire face. Je vais essayer de vous apporter mes propres réponses, mais dans un ordre qui n’est pas celui dans lequel vous m’interrogez. Je commencerai par le foisonnement des « écoles astrologiques ». Cette diversité est loin de constituer l’apanage exclusif de l’Astrologie. Depuis que les hommes sont en mesure de penser et de s’interroger, les philosophes (ainsi que les scientifiques dans une modeste mesure) cherchent tous la vérité et la sagesse. Il s’en faut de beaucoup que nous trouvions une quelconque unanimité dans leurs réponses. Même si, en Occident, on peut distinguer deux sommets auxquels se réfèrent souvent, ouvertement ou implicitement, la longue lignée des philosophes qui se sont succédés depuis Socrate : Platon et Aristote, auxquels il faut toujours adjoindre Plotin qui est comme leur trait d’union. Les théories cosmiques, quant à elles, ne sont pas en reste en matière de controverses, depuis Ptolémée, Copernic, Galilée, jusqu’à nos jours où les physiciens quantiques ont jeté un énorme cheveu dans une soupe qu’Einstein lui-même a trouvé quelque peu indigeste. Cet état de fait ne saurait surprendre un Chrétien qui évoque la pensée de l’évêque Nemesius par exemple (au confluent du IVème et Vème siècle). Celui-ci, à l’instar de Grégoire de Nysse, explique que « la nature même de l’homme explique la place centrale de la science qui l’étudie. Il est un microcosme (2), c’est-à-dire un univers en réduction. Composé d’un corps et d’une âme raisonnable, il sert de trait d’union entre le monde des corps et le monde des esprits. Ce n’est là qu’un cas particulier de la continuité qu’on observe partout dans la nature, entre les formes minérales, végétales, animales, humaines, et à l’intérieur de chacun de ces domaines en particulier. Cette unité d’ordre, qui fait de l’ensemble des choses un tout digne de ce nom, est d’ailleurs la preuve manifeste de l’existence de Dieu. » (3) Si nous acceptons l’hypothèse que cette unité du tout qui explique la continuité qu’on observe entre toutes les formes naturelles, est l’une des explications des fondements de l’Astrologie, il nous faut aussitôt admettre que l’esprit « fini » de l’homme ne saurait rendre compte d’une réalité qui participe de l’« infini »… sauf à prétendre se placer du seul point de vue à partir duquel tout nous deviendrait clair et lumineux : celui de Dieu Lui-même. 74 C’est cette impuissance de l’homme à dominer un ordre de réalité qui le dépasse qui explique la diversité des écoles et des interprétations, tant en Philosophie qu’en Astrologie. Nous n’y pouvons rien. Intéressons-nous maintenant à deux autres très grands penseurs et théologiens (4). Le pseudo Denys l’Aréopagite d’abord, qui dans son Traité des noms divins, explique que Dieu se présente d’abord comme Bien, car on l’aborde par Ses créatures, et c’est à titre de Bien suprême qu’Il les crée. Le Dieu de Denys ressemble alors à l’Idée du Bien décrite par Platon dans la République : comme le Soleil sensible […] pénètre toutes choses de sa lumière, le Bien, dont le Soleil sensible n’est qu’une pâle image, se répand en natures, en énergies actives, en êtres intelligibles et intelligents, qui lui doivent d’être ce qu’ils sont, et dont l’instabilité naturelle trouve en Lui leur point fixe. Cette illumination divine se développant par degrés, elle engendre naturellement une hiérarchie, ce qui signifie deux choses à la fois liées et distinctes : – D’abord, un état, en ce sens que tout être est défini dans ce qu’il est par la place qu’il occupe dans cette hiérarchie ; – Ensuite une fonction, en ce sens que tout membre de la hiérarchie universelle en reçoit d’en haut l’influence pour la transmettre à son tour au-dessous de lui. La lumière divine et l’être qu’elle constitue se transmettent donc comme par une cascade illuminative, dont les traités « De la Hiérarchie céleste » et « De la Hiérarchie ecclésiastique » décrivent les degrés. […] Tout ce qui mérite à quelque degré le titre de réalité n’est qu’un moment défini de cette effusion illuminatrice du Bien. Ce que l’on nomme Création est donc l’effet d’une révélation de Dieu dans Ses œuvres, et c’est pourquoi les êtres manifestent ce qu’Il est. Le monde est une « théophanie », qui nous permet seul de connaître son auteur. […] Dans les images temporelles de Dieu, l’être vient donc d’abord, et c’est parce qu’il y participe en tant « qu’il est », qu’un être peut participer en outre à la vie et aux autres propriétés qui le définissent. Prises en Dieu, toutes ces « participations » (5) sont une en Lui, comme les rayons du cercle sont un dans leur centre… On nomme « types » ou « exemplaires » ces modèles divins des êtres, qui sont les prototypes de toutes leurs participations. En tant que formes actives et causales, ce sont aussi des « volontés divines » ou des « prédestinations ». (6) Si on lit bien ce texte, tout concourt, sinon à fonder – car ce n’est pas le propos de Denys –, du moins à justifier la pensée astrologique : Chaque chose prend sa place dans ce rayonnement du Bien qui se répand en natures, en énergies actives, en êtres intelligibles et intelligents suivant son état et sa fonction, nous dit-il. Voilà une idée séduisante qui nous permet de comprendre sur quoi se fonde notre conviction (soutenue par la pratique et la démonstration bien sûr) de l’extrême validité de l’Astrologie. Dans cet univers où tout concourt à refléter la lumière d’origine ; dans cette théophanie où tout possède un état et remplit une fonction pour contribuer à révéler Dieu dans Ses œuvres, en quoi serait-il irrationnel ou impie que l’homme ait trouvé dans le système Terre / Soleil dont les mouvements rythment son existence, un précieux auxiliaire pour 75 qualifier un moment précis de ce dévoilement de Dieu dans Sa Création et Se manifestant dans le temps ? Ou chaque image (au sens où l’entend Denys), chaque élément, chaque être, reflète et révèle Dieu et peut être interrogé comme signe. Et on ne comprend pas pourquoi l’état du ciel ferait une exception ; ou l’Astrologie qui ne peut se comprendre que sous l’angle théophanique est une illusion, mais du même coup, la théorie de Denys se trouve invalidée ; ou Denys a vu juste et l’Astrologie peut, de plein droit, revendiquer le droit à l’existence comme langue apte à déchiffrer les signes que Dieu nous donne de Sa ToutePrésence dans Sa Création. Après la « Théophanie » de Denys, j’ai choisi pour vous répondre de faire appel à la pensée de Maxime le Confesseur au VIIème siècle, toujours présentée par Etienne Gilson. Pour Maxime, Dieu est la monade (7) pure […] la source elle-même indivisible et non multipliable, dont le multiple découle sans en altérer la pureté. La Monade est donc le principe d’un certain mouvement, mais il ne s’agit pas d’un mouvement psychique (8). Le mouvement de la divinité est la connaissance par laquelle son être et le « comment » de son être se manifestent à ceux qui sont capables de les connaître. On peut supposer que nous avons là un élément de réponse à votre question : chacun perçoit l’être de Dieu et surtout le « comment » de son être, à la manière de ses propres lumières et dispositions. Ce qui justifie, s’agissant non plus de Dieu, mais de la connaissance astrologique en tant que langage symbolique directement associé à cette disposition fondamentale qu’a le monde physique de nous révéler quelque chose de sa Source, de son Bien ; ce qui justifie donc, que nous puissions accepter cette diversité des visions et des traductions qui vous choquent. Je ne dirai pas chacun voit midi à sa porte, mais chacun ne peut voir les réalités cosmiques qu’à la lumière de sa culture, de ses propres principes et références et de sa capacité à les remettre en question en les soumettant à l’expérience (seul point sur lequel la théorie physique peut nous enseigner quelque chose d’utile). Et, comme depuis Babel, les hommes tiennent plus à leurs idées qu’à la vérité qui seule pourrait les justifier, il ne faut pas s’attendre à ce que, dans le monde de la connaissance – astrologie, biologie, physique, philosophie et autres domaines – nous puissions disposer d’une langue unique. En temps voulu, nous poursuivrons peut-être notre lecture de Maxime sous la houlette d’Etienne Gilson à l’occasion d’une autre « Méditation », celle qui a trait à la destinée des âmes. Mais ce n’est pas encore le lieu de nous y attarder ici. J’avais besoin de faire ce détour par ces grands auteurs médiévaux (puisque j’ai décidé d’insérer notre échange dans mon essai sur les rapports entre Patristique et Astrologie) car il me paraissait nécessaire d’établir le fondement de la pensée astrologique dans les conceptions mêmes des rapports entre Dieu et le monde tels qu’ils apparaissent chez eux. Dans le même temps, je voulais justifier la diversité des théories astrologiques qui ne sont pas plus étonnantes ou plus nombreuses que les diversités théologiques, philosophiques, psychologiques et scientifiques. 76 Je laisse de côté les systèmes d’attribution d’une signification précise à chaque degré du Zodiaque dans certaines cultures astrologiques. C’est un domaine qui me paraît d’autant plus discutable qu’il est impossible de prouver quoi que ce soit concernant la pertinence de ces images. Un thème natal ne délivre une signification que si nous le considérons dans sa globalité, c’est-à-dire comme un texte complet et sensé en lui-même, et non comme une succession d’images ou de mots associés les uns aux autres. L’idée d’affecter une image à un degré du Zodiaque serait peut-être à prendre en considération si nous pouvions ensuite intégrer l’image obtenue dans une synthèse explicative. Ce qui n’est pas le cas. Vous citez les Arabes et les Hindous, mais il n’est pas nécessaire d’aller si loin : plus près de nous, vous pourrez découvrir le « travail » (plus poétique qu’astrologique assurément) de Dane Rudhyar sur le sujet (9). Dane Rudhyar (Daniel Chennevière, de son vrai nom) s’est voulu prophète du New Age aux USA, qui n’est en fait qu’une nouvelle forme de panthéisme ou de naturalisme, mâtinée de freudisme et de junguisme avec juste ce qu’il faut d’hindouisme. Née sur la côte Ouest des USA, athanor de toutes les fantaisies apparues outre-Atlantique, l’Astrologie New Age de Rudhyar a enflammé les têtes progressistes (au moins celles qui s’intéressent à l’Astrologie) de chaque côté de l’océan, celles qui confondent gesticulations folkloriques, jargon orientalisant et spiritualité authentique. Je respecte l’effort considérable de Rudhyar pour bâtir une nouvelle conception de l’Astrologie – en fait, pour inventer une conception toute personnelle de l’existence –, mais je ne partage pas ses conceptions. Vous vous interrogez aussi sur l’Astrologie chinoise ou vietnamienne. Il se trouve que j’ai un témoignage précis à ce sujet. J’ai beaucoup travaillé, au début de mon « apprentissage », avec X…, créateur d’une excellente école d’Astrologie, du moins à l’époque (10), à qui j’avais été adressé par André Barbault en 1969. J’avais été séduit par sa conception globaliste du thème natal, c’est-àdire par son effort pour corriger la détestable tare constitutive d’une certaine Astrologie traditionnelle qui consistait à saucissonner le thème sans jamais en délivrer le sens profond, ce qui faisait son insécable unité. X… avait repris les intuitions remarquables de Claire Santagostini (la mère de l’Astrologie Globale) en ce domaine ; les avait complétées par de larges emprunts à André Barbault, à Louis Gastin et quelques autres, et avait réussi le tour de force de synthétiser toutes ces influences dans un enseignement très structuré qui me convenait très bien parce qu’il permettait d’aller à l’essentiel dans l’étude d’un thème. Puis, sous l’influence de François Brousse, un « initié » plus illuminé et poète que penseur authentique (ex-professeur de philo) qui se proclamait « cinquième Avatar du XXème siècle » (c’est-à-dire un équivalent de Bouddha ou de Krishna, pas moins), sa pratique et son enseignement s’étaient égarés vers des zones de plus en plus irrationnelles où karma, dharma, vies antérieures, le tout assaisonné de la pratique du Reiki (dont il était devenu « maître ») et autres « activités spirituelles », m’avaient éloigné de lui pour suivre mon propre chemin. 77 Je le revis pourtant, au début de 1991, lors du congrès annuel organisé par une Association astrologique (disparue depuis) qui se tenait à la Porte Maillot. Il venait nous parler de son dernier livre, écrit en collaboration avec un astrologue vietnamien nommé Vo-Van-Em et intitulé, tout modestement : La Véritable Astrologie Chinoise (II). La morale de son intervention était des plus simples : l’Astrologie Vietnamienne, telle qu’il venait la faire connaître aux pauvres astrologues européens encore empêtrés dans leurs transits et progressions, avait réponse à tout et ne se trompait jamais. Je ne m’inquiétais pas de cette forfanterie car je savais que X… faisait toujours dans la surenchère et l’exceptionnel, parlait de lui à la troisième personne (il ne disait pas : « je vous demande de », mais : « votre professeur vous demande de »), et il ne fallait pas le lui faire remarquer si on ne voulait pas subir les foudres de Jupiter. Nous étions donc au début de l’année 1991 (la 1ère Guerre du Golfe s’est terminée en février) et une participante lui demanda ce que l’Astrologie chinoise pouvait nous dire quant à l’avenir de Saddam Hussein. Telle la Pythie de Delphes en ses meilleurs jours, il répondit que Saddam Hussein serait renversé (ou tué, mon souvenir n’est pas précis sur ce point) dans les tout prochains jours qui allaient suivre notre congrès, ou, au plus tard, au mois de septembre 1991 ! Les jours, les semaines et les mois passèrent sans que Saddam Hussein jugeât bon de corroborer la prédiction de X… et de son Astrologie Vietnamienne, puisqu’il ne fut renversé et pendu qu’en 2006 ! Soit quinze ans plus tard… Je fermai donc l’exemplaire de La Véritable Astrologie Chinoise, que j’avais acheté tant par amitié que par souci de ne rien rejeter de ce qui pouvait enrichir mes connaissances, et je l’oubliai au fond de ma bibliothèque jusqu’à ce que votre message me rappelât son existence. Vous évoquez aussi, avec un certain humour, la question de l’Astrologie karmique qui empoisonne notre discipline depuis cinquante ans ; c’est-à-dire depuis qu’une certaine mode (ou un certain snobisme) a conduit certaines de nos élites intellectuelles à prendre une posture hindouisante ou bouddhisante. Pardon pour ces néologismes, mais ils se justifient dans la mesure où, tout à coup, on n’a plus entendu parler dans les milieux astrologiques que de vies antérieures, de karma et de dharma par des gens qui n’avaient jamais ouvert une seule des grandes œuvres métaphysiques de l’Inde ou du Tibet. Non plus qu’une seule page de René Guénon, un expert des métaphysiques orientales qui pourtant avait radicalement contesté l’idée même de vies antérieures et de réincarnation puisqu’il écrivait dans L’Erreur spirite, ouvrage paru en 1923 si je ne me trompe : « Nous sommes donc amenés ainsi à montrer que la réincarnation est une impossibilité pure et simple ; il faut entendre par là qu’un même être ne peut pas avoir deux existences dans le monde corporel, ce monde étant considéré dans toute son extension : peu importe que ce soit sur la terre ou sur d’autres astres quelconques ; peu importe aussi que ce soit en tant qu’être humain ou, suivant les fausses conceptions de la métempsychose, sous toute autre forme, animale, végétale ou même minérale. Peu importe qu’il s’agisse d’existences successives ou simultanées. » (12) On ne peut se montrer plus catégorique. 78 En fait, cette théorie réincarnationiste nous vient de très loin dans l’espace et dans le temps. Dans l’espace, elle nous vient de l’Inde, sans doute, via la Grèce ; dans le temps, elle apparaît dans notre culture à partir du Vème siècle avant notre ère, le siècle d’Empédocle et de Platon (même si Pythagore adhère lui aussi aux thèses réincarnationistes, dès le VIème siècle). Puis, l’idée s’est répandue rapidement à partir du foyer grec et touchera l’Egypte ancienne. Platon lui est très favorable, qui la rattache à un mythe d’origine arménienne. Et on la retrouve dans le judaïsme ancien – chez les Esséniens en particulier – et certains courants juifs l’admettent encore à l’époque contemporaine. L’Ancien Testament n’en dit rien de remarquable et le Nouveau lui substitue la Résurrection des corps qui est tout autre chose. Si c’est Pythagore qui en parle le premier à travers la notion de métempsychose (migration des âmes), reprise par Platon qui ne conçoit le corps, l’enveloppe charnelle de l’âme que comme un tombeau dont la malheureuse doit se délivrer avant d’en épouser un autre qui lui conviendra mieux (du moins l’espère-t-elle), c’est Aristote qui, comme il le fait très souvent, viendra apporter au problème une solution rationnelle et équilibrée avec sa conception de l’âme comme forme d’un être vivant, autrement dit comme ce par quoi un être vivant peut être dit vivant. L’âme, chez Aristote, n’est pas conçue comme substance distincte du corps vivant puisqu’elle est à son principe ; autrement dit, on ne peut concevoir l’un sans l’autre : un corps n’est corps que parce qu’une âme l’anime. Autrement il n’est rien ; pas même matière. Comment pourrait-on alors les dissocier dans le principe ? Aussi, on voit mal comment cette âme immatérielle (non substantielle) pourrait alors passer d’un corps à l’autre… sauf à concevoir une sorte de transplantation animique par un quelconque Dr Frankenstein capable de séparer l’âme du corps et de la greffer sur un nouvel organisme. Cela dit pour le simple plaisir de mettre un peu d’humour dans cette correspondance. Je ne fais ici qu’esquisser la question bien sûr, mais je signalerai néanmoins que le problème n’a pas manqué de se reposer avec le Christianisme et notamment pendant la période patristique (puisque c’est elle qui est à l’origine de l’ouvrage d’où cette chronique est extraite). C’est dans la deuxième partie du IIème siècle qu’Athénagore fixe les positions que le Christianisme n’abandonnera plus dans la suite des temps, malgré certaines initiatives quelque peu hétérodoxes. Que nous dit Athénagore ? Dieu n’a pas créé des âmes, mais des hommes ; et cela en vue d’une certaine fin. Par conséquent l’histoire et la destinée des deux éléments (inextricablement confondus, je le rappelle) qui le composent doivent être les mêmes. Moralité : l’homme n’est pas son âme (on pourrait ajouter : il n’est pas son corps non plus), mais il est le composé de son âme et de son corps. Exit le Platonisme (et le Plotinisme), leur dualisme, et leur mépris du corps. Comme le fait remarquer Etienne Gilson : « Ou on admet avec le Platon de l’Alcibiade que l’homme est une âme qui se sert d’un corps et, à partir de ce principe, on devra progressivement consentir à tout le platonisme (dont 79 la doctrine de la transmigration des âmes). Ou bien l’on pose avec Athénagore que le corps fait essentiellement partie de la nature humaine, et c’est à une anthropologie de type aristotélicien qu’il faudra se rallier. D’ailleurs le dogme de la résurrection des corps était une invitation pressante à inclure le corps dans la définition de l’homme. » (13) Or, il n’est pas difficile pour un Chrétien d’apercevoir ce qui distingue essentiellement réincarnation et résurrection, pour peu qu’il se donne la peine d’y réfléchir. D’ailleurs Athénagore connaissant notre paresse naturelle, nous précise aussitôt leur différence : « Or, ce [l’homme] qui a reçu la pensée et la raison (14), ce n’est pas l’âme par elle-même, c’est l’homme. » Il faut donc nécessairement que l’homme, composé de l’âme et du corps, subsiste toujours, et il ne le peut s’il ne ressuscite pas. Pourquoi ? Tout logiquement parce que les causes pour lesquelles le jugement de la raison a été donné aux hommes restant ellesmêmes [entendez par là qu’elles sont marquées du sceau de l’Éternité parce qu’elles viennent de Dieu], ce jugement lui-même subsiste [Dieu n’investit que dans du subsistant et non dans de l’aléatoire, du provisoire ou de l’accidentel]. Comment subsisterait-il si l’âme se faisait la belle vers un autre corps à la mort ? La résurrection est donc une nécessité et non une option. Et, en tant qu’elle maintient l’unité du composé que nous appelons « homme », elle exclut la réincarnation. CQFD. Pourtant, celle-ci n’a pas encore dit son dernier mot. Elle réapparait, quoique de manière plus implicite, chez Origène (à peine plus âgé qu’Athénagore). Résumons au maximum la position d’Origène sur le sujet : Dieu a créé notre monde (qui n’est ni le premier ni le dernier en tant que manifestation du Verbe) avec une suprême sagesse. De la connaissance qu’Il a de Lui-même, sont nés les autres verbes, disons les créatures raisonnables dont chacune est à l’égard du Verbe, dans le même rapport que le Verbe est à Dieu. Ces créatures sont esprits et libres, comme l’est Dieu Lui-même. C’est de cette liberté que découle l’histoire du monde. Œuvres nées de la bonté du Père, ces esprits ont été créés égaux entre eux. Mais voilà, étant libres et égaux entre eux, certains ne tardèrent pas à vouloir s’émanciper et à se détourner de Lui. Naquit alors une hiérarchie dans laquelle le degré de cette fidélité – ou de cette chute – marquait la place de chacun [voilà Plotin]. On part des hiérarchies d’anges au plus haut des cieux, on passe par des anges déjà un peu moins reluisants, ceux qui règlent le mouvement des astres, et on aboutit à l’homme : esprits détenus par des corps [Platon pointe le bout du nez]. A noter que chaque être occupe la place que lui-même a choisie. Emprisonnées dans leur corps, ces âmes – en bonne doctrine plotinienne – peuvent faire l’effort pour se libérer de leur prison de chair et retrouver leur condition première de purs esprits (métanoïa). Ceux-là mêmes qui n’étaient absolument pas destinés à se dégrader en âmes destinées à animer des corps [à se commettre avec la matière donc]. Les âmes pour Origène sont des esprits refroidis [et tout le monde sait que certains plats refroidis sont très indigestes]. Il leur faut maintenant retrouver leur chaleur et leur lumière primitives. Soit. Ce n’est pas très « catholique », mais cela peut être accepté comme pertinent. Mais Origène n’en reste pas là, puisqu’en accord avec saint Jérôme, il admet que les âmes humaines peuvent encore se dégrader davantage et passer des corps 80 humains à des corps d’animaux. On n’est pas loin de la métempsychose des pythagoriciens [et de certaines doctrines hindoues]. On ne trouve rien dans ses textes qui confirme les allégations de saint Jérôme, mais on n’écrit pas tout ce que l’on pense et peut-être Origène n’en pensait-il pas moins dans le secret de son cœur, n’est-il pas ? Quant aux comportements animaux, notre époque en donne de tels exemples quotidiens qu’on pardonne à Origène d’avoir peut-être un peu forcé le trait. Laissons là Origène (qui a prêté son nom à mon ouvrage), dont la pensée est si riche qu’elle mériterait bien des pages de commentaires. Ce qui n’est pas notre propos. Terminons notre petit tour d’horizon sur le (faux) problème de la réincarnation avec un autre grand penseur d’époque patristique : Grégoire de Nysse (IVème siècle). « Par définition, écrit Etienne Gilson, une âme est le principe animateur d’un corps. L’âme de l’homme est donc une substance créée, vivante et raisonnable, qui confère par elle-même vie et sensibilité à un corps organisé et capable de sentir. » [c’est pratiquement un copié/collé de la doctrine d’Aristote sur la question]. Grégoire faisant de la raison une partie constitutive de l’âme, nous sommes déjà là dans la pensée de saint Thomas d’Aquin. Mais voici qui intéresse directement notre sujet. En effet, Gilson précise : « Grégoire rejette d’ailleurs expressément la préexistence de l’âme au corps, thèse origènienne dont le corollaire inévitable est celle de la transmigration des âmes. Or, la transmigration n’est pas seulement inacceptable pour un Chrétien, elle est contraire à la distinction manifeste des espèces animales. Admettre que n’importe quelle âme puisse animer n’importe quel corps revient à dire que tous les êtres sont de même nature, hommes, plantes et animaux. De même que l’âme n’existe pas avant son corps, elle ne peut pas être créée après lui, car un corps inanimé n’est pas vraiment un corps, c’est un cadavre. Si l’existence du corps comme tel implique la présence de l’âme, il ne saurait la précéder. Il faut donc nécessairement que le corps et l’âme soient créés simultanément par Dieu. Créer cette unité du corps et de l’âme, c’est précisément créer l’homme. » (15) Et cette unité interdit tant sur le plan logique que du point de vue ontologique une quelconque possibilité de réincarnation. Il me semble que les astrologues qui, dans leurs ouvrages ou dans leurs conférences, utilisent – de manière absolument gratuite – les termes de karma, vies antérieures et réincarnation, à tort et à travers, devraient peut-être retourner aux fondamentaux de leur culture pour acquérir un peu plus de recul et éviter d’entraîner leurs consultants dans les mêmes illusions qu’eux. Je pense, et je ne suis pas le seul, que le succès de ces théories est lié à la frivolité d’une époque marquée par la fuite hors du réel et par la conviction infantile que, quelles que soient les erreurs, voire les fautes, que nous commettons, les conséquences ne seront pas si graves que notre égo ne puisse subsister et qu’il puisse inlassablement les revivre, n’ayant « rien appris et rien oublié » et les avantages de la vie terrestre l’emportant de loin sur une hypothétique dissolution dans le nirvana hindou, ou bouddhiste. Au niveau qui est le mien, j’ai œuvré dès mon entrée en Astrologie à tenter de dégager notre discipline du piège des différents exotismes et de leurs dérives pour lui redonner 81 toute sa légitimité dans son dialogue difficile avec la science et la religion occidentales. Et j’y travaille encore. Une des raisons du succès de ces orientalisations de notre discipline, réside dans l’effroyable mépris qui est le nôtre vis-à-vis de nos racines culturelles, c’est-à-dire de nos traditions philosophiques et religieuses qui s’étendent sur deux mille cinq cents ans d’un éblouissant effort intellectuel. Effroyable mépris qui nous est imposé par notre système pseudoéducatif qui s’efforce depuis plus d’un siècle (à partir de la IIIème République, en fait) d’effacer nos mémoires civilisationnelles, par la disparition de ce qu’autrefois on appelait « les humanités », pour faire de nous les parfaits enfants du ménage à trois athéisme / progressisme / relativisme. Pourquoi un Européen nourri au lait d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, ces trois foyers spirituels qui lui ont apporté, chacun suivant son génie propre, l’immense cadeau de la vérité et de la rationalité (qui n’est pas le rationalisme, faut-il le préciser) ? Pourquoi un Français, certes fils d’une nation apostate, mais riche malgré tout d’une tradition religieuse et intellectuelle (très oubliée) qui l’a élevé au-dessus de toutes les autres nations européennes ? Pourquoi donc ce fils ou cette fille de saint Augustin, de saint Thomas, de saint Bonaventure, de saint François de Sales, de saint Vincent, de Rabelais, Corneille, Racine, Pascal et même de Descartes, Chateaubriand, Balzac, Stendhal, Hugo, Bergson, Pasteur et Gilson – va-t-il s’enticher de croyances religieuses analysées, approfondies et rejetées rationnellement par les plus éminents penseurs de sa propre culture dès le IVème siècle et auxquelles ces illustres devanciers n’ont jamais adhéré ? Voilà qui me laisse bien perplexe. Snobisme ? Sans aucun doute. Besoin de se rendre « original » ? Tout aussi certainement. Haine de soi ? Ce n’est pas impossible. Cette valorisation de tout ce qui est exogène ne manifeste-t-elle pas une sorte de « wokisme » astrologique ? Fascination pour des doctrines exotiques qui n’ont pour seul mérite que d’exciter notre imagination et de nous dédouaner de notre sens des responsabilités, toutes nos « insuffisances » s’expliquant par des « vies antérieures » ? Je ne peux répondre à la question. D’ailleurs la poser, n’est-ce pas déjà y répondre ? Mais rien ne m’enlèvera de l’idée que la source des déviations que certains imposent à notre discipline, réside dans un regrettable manque d’efforts pour approfondir la nature et les fondements d’une discipline qui mérite mieux qu’un folklore de pacotille car il met en œuvre les ressorts les plus profonds et les plus mystérieux de la connaissance. De plus, sur le plan déontologique, un certain nombre de questions se posent. Je m’explique. Je suis Chrétien (sans doute médiocre mais convaincu), mais ce que je crois n’interfère en rien dans ma consultation (et j’ai des consultants sur quatre continents appartenant à plusieurs formes de religion) car je ne me réfère qu’aux règles morales qui peuvent être admises par tous et par toutes, étant communes à l’humanité civilisée. Ma foi reste de côté quand je consulte. Les notions de karma et de réincarnation, elles, ne sont pas neutres ni communes à l’ensemble de l’humanité ; elle sont spécifiques de religions 82 précises, et ne se comprennent que dans l’acceptation et la pratique de ces religions (ou « philosophies », comme aiment à le prétendre les bouddhistes). En foi de quoi, baser l’interprétation d’un thème natal sur la prise en compte de « vies antérieures » équivaut à engager le consultant dans une forme de croyance qu’il peut très bien interpréter comme un viol de sa conscience ou comme une négation de ses choix religieux, s’il a décidé d’en avoir, of course. Il me semble que cet aspect des choses devrait être un peu plus pris en compte dans le cadre de notre profession. Au moment de mettre le point final à cet article, me parvient une revue dans laquelle je lis sous la plume d’un de mes éminents confrères dont je garderai l’anonymat : « Cette approche de l’Astrologie [karmique] relativement récente qui inclut l’idée du karma de nos vies antérieures et de son impact dans notre quotidien est très utile pour comprendre la véritable personnalité de chacun. Il est indéniable que ce concept de karma est en relation directe avec ‘Qui nous sommes’. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de preuve ‘scientifique’ de la réincarnation que le phénomène n’existe pas. L’ignorer est un non-sens, une aberration. » Voilà qui m’amène à me tapoter le menton. • Certes, ce n’est pas parce que nous n’avons pas de preuve scientifique de la réincarnation que le phénomène n’existe pas. C’est enfoncer une porte ouverte puisque l’Astrologie ellemême ne peut être justifiée par le type de démonstration que la science met en œuvre. • Mais on peut répliquer à cette pétition de principe que : ce n’est pas parce que la science n’a rien à dire sur le karma qu’il existe pour autant. N’est-il pas ? Notre astrologue utilise une méthode qui devrait – affirme-t-il – consoler ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur thème. • Une première question : ils ne se reconnaissent pas dans leur thème, ou ils ne reconnaissent pas ce que le thème leur renvoie… et qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas voir ? Ce qui est tout autre chose (16). • Je n’ose suggérer que, d’autre part, il est peut-être difficile de se reconnaître dans certaines interprétations plus ou moins sérieuses. On risquerait de me taxer de mauvais esprit. • Ensuite, pour une raison que j’ignore car elle n’est pas indiquée dans l’article en question, cet astrologue a décidé de superposer une carte du ciel sidérale – censée représenter le « karma » de la personne considérée – autour de la carte du ciel tropique, censée représenter l’identité actuelle du réincarné. Les deux cartes arborant des couleurs différentes pour justifier de certaines dynamiques. Pourquoi pas ? Dans un univers où chacun est laissé libre d’observer les règles qui lui conviennent, comme l’est l’Astrologie, tout peut se justifier. Mais, comme toujours, c’est aux fruits qu’on peut juger de l’arbre. • Cependant, tout en acceptant la méthode de travail de cet astrologue, j’ai beau me creuser la tête, je ne comprends pas pourquoi le thème sidéral nous « révélerait » le karma du consultant. Mystère. Et mystère d’autant plus profond que rien dans la démonstration 83 sur le cas particulier qui illustre cette doctrine, ne ressortit à la démonstration d’un quelconque karma. Du moins tel qu’on l’entend généralement. • Car toute la démonstration ne fait appel qu’à la psychanalyse la plus courante, à la complexité des rapports familiaux, à la déficience du père, aux comportements de la mère, le tout organisé par l’inévitable complexe d’Œdipe « que le sujet n’a pas pu vivre », pour justifier les mauvais traitements dont la consultante de cet astrologue se plaint de la part de son conjoint (sur qui porte l’analyse du double thème) et que ledit astrologue éclaire à la lumière de ce qu’il appelle « Astrologie karmique » ; là où je ne vois, moi, – nonobstant la présence d’un thème sidéral – qu’un recours, tout à fait légitime, à ce que peut nous apprendre une lecture généalogique et transgénéalogique d’un thème natal, mâtinée de psychanalyse. Était-il besoin de mobiliser deux Zodiaques pour parvenir à un tel résultat ? Peut-être. Je n’y vois aucun inconvénient. Mais était-il opportun d’avoir recours à la notion de karma pour assimiler une banale analyse psychanalytique investissant le sens des symboles astrologiques ? Autre question subsidiaire : l’Astrologie prétendument karmique n’est-elle qu’un outil de la psychanalyse matérialiste ou répond-t-elle à d’autres nécessités que de régler les problèmes de couple ? Nous n’en saurons rien. Je remarque néanmoins que l’auteur évoque Jung alors que son approche n’a rien de junguien, mais tout de freudien. Ce qui ne ferait plaisir ni à l’un ni à l’autre. Ce qui est sûr c’est que, de toute façon, elle n’a rien de karmique… sauf si on assimile les problèmes avec papa et maman à du karma. Pourquoi pas ? Vos autres questionnements sur le rôle de l’hérédité et du milieu, sur le libre arbitre et sur la physique quantique, sont traités par ailleurs dans le cours de cet ouvrage (17). Je vous renvoie donc aux réponses que, dans mes limites, je suis en mesure de leur apporter, pour éviter de donner à ce texte des proportions indues. Bien cordialement à vous, LOUIS SAINT MARTIN http ://www.astrophilo.com/

 

 

Liste des ouvrages : 1/ SAGESSE DE L’ASTROLOGIE TRADITIONNELLE Essai sur la Nature et les Fondements de l’Astrologie Préface du Pr Jean Borella L’Harmattan, coll. « Théôria », 273 p., 27 € 2/ INITIATION A L’ASTROLOGIE COMPARÉE L’Harmattan, coll. « Pronoïa », 421 p., 39 € 3/ ABORDER L’INTERPRETATION EN ASTROLOGIE COMPARÉE L’Harmattan, coll. « Pronoïa », 226 p., 26 € 4/ DICTIONNAIRE INSOLITE et pratique DE LA VERTICALITÉ Préface et Article du Pr Wolfgang Smith Éditions de l’Aurige – c/o Louis SAINT MARTIN – 5, rue des Alouettes – 81200 AIGUEFONDE 47 € port compris 84 5/ RENDEZ-VOUS CHEZ ORIGÈNE Préface de Rémi Soulié et Avant-Propos de Jérôme Rousse-Lacordaire Éditions de l’Aurige – c/o Louis SAINT MARTIN – 5, rue des Alouettes – 81200 AIGUEFONDE 29 € port compris 6/ DU SENS DE L’EXISTENCE – EN QUÊTE… Éditions de l’Aurige – c/o Louis SAINT MARTIN – 5, rue des Alouettes – 81200 AIGUEFONDE A PARAITRE COURANT 2022 N.B. : J’ai créé les ÉDITIONS DE L’AURIGE pour ne plus dépendre du bon vouloir d’éditeurs qui ne se soucient que de rentabilité. Cela me permet aussi de libérer mes lecteurs des frais de port que je prends à ma charge. Les paiements se font par chèque à mon ordre ou par virement bancaire. Il suffit de me demander un RIB. Notes de fin (1) Cet article constitue un chapitre de mon dernier ouvrage : Rendez-vous chez Origène, Éditions de l’Aurige, chez l’auteur. (2) Le courant philosophique immémorial qu’on appelle « hermétisme » ne dit pas autre chose. (3) Etienne Gilson, L’Unité de l’Expérience Philosophique, Petrus a Stella, 2016, p.75-76. (4) Très grands ici ne veut surtout pas dire qu’ils aient atteint à la Vérité absolue et qu’on ne puisse pas les critiquer, mais ils se sont élevés assez haut vers elle pour qu’on puisse prendre leur point de vue en considération. (5) On doit dire que l’être est la première participation, fondement de toutes les autres. (6) Etienne Gilson, op.cit., p.85-87. (7) C’est Leibniz surtout qui lui a donné toute sa place dans la philosophie occidentale. On peut la définir en métaphysique comme un équivalent du terme « unité ». C’est l’Unité parfaite qui est le principe absolu. C’est l’unité suprême, mais ce peut être aussi, à l’autre bout, l’unité minimale, l’élément spirituel minimal. (8) Se rapporter à ce que j’ai écrit concernant le psychique et le spirituel ou le théologal. (9) Il n’est pas le seul, mais c’est le plus marquant. (10) Académie Internationale d’Astrologie : A.I.A. (11) Éditions Traditionnelles, 1990. (12) René Guénon, L’Erreur spirite, réédition par Hadès, 2017. Ce qui me conduit à recommander vivement le petit ouvrage que Jean Borella a récemment publié : René Guénon et le guénonisme. Enjeux et questionnements, L’Harmattan, coll. « Théôria », 2020. Des plus instructifs sur les thèses de ce penseur… (13) Etienne Gilson, op.cit., p.33. (14) En vue de connaître les choses que perçoit la pensée, et non seulement leur substance même, mais aussi la bonté, la sagesse et la justice de Celui qui les leur a donnés… (15) Etienne Gilson, op.cit., p.71. (16) J’ai rencontré, il y a bien longtemps, un personnage qui s’appelait François Brousse, poète ésotérique à ses heures, et maître à penser de tout un groupe de personnes qui se réunissaient autour de lui et qui l’écoutaient, émerveillées, donner ses conseils inspirés sur toutes sortes de sujets – et prodiguer des « initiations au miroir » censées les faire croître en sagesse et spiritualité. Je me souviens de l’un d’eux. Une jeune femme l’avait interpellé sur le mauvais sort qui l’avait dotée d’un « très mauvais thème ». Voici le conseil qu’il lui avait donné : « Tu vas monter le thème qui te conviendrait et tu vas le suspendre au-dessus de ton lit. Tu le fixeras tous les soirs avant de t’endormir et, au bout de quelque temps, tu auras changé de thème ! ». Inutile d’applaudir. (17) Rendez-vous chez Origène, Éditions de l’Aurige, chez l’auteur

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jacques halbronn Astrologie EXOLS et signes « mutables » soit un décalage d’un tiers du systéme.

Posté par nofim le 26 septembre 2022

jacques  halbronn   Astrologie EXOLS  et  signes « mutables »   soit un décalage d’un tiers du  systéme 

 

 

 

 Nous voudrions montrer ici que la subdivision des quadrants saisonniers en trois offre une certaine pertinence au regard de la cyclicité prévisionnelle.  Les  4 signes dits mutables correspondent en effet, au derniers tiers de chaque « quarte » et nos sondages montrent que l’on y trouve la préparation à la période suivante; comme le note la notice ci-dessous; D’ailleurs, les mois concernés sont à cheval sur deux saisons à l’instar du mois de décembre qui commence en automne et se termine en hiver.      Notice  Wikipedia : « les Modes »

  • Un signe cardinal (du latin cardo : gond de la porte) est un signe qui correspond au commencement d’une saison (printemps pour le Bélier, été pour le Cancer, automne pour la Balance et hiver pour le Capricorne). Symboliquement, les signes cardinaux sont liés au « dynamisme », aux débuts de l’évolution.
  • Un signe fixe est un signe qui correspond au moment où une saison est le plus installée (printemps pour le Taureau, été pour le Lion, automne pour le Scorpion et hiver pour le Verseau). Symboliquement, les signes fixes sont liés à la « stabilité », à la persévérance.
  • Un signe mutable est un signe qui correspond à la fin d’une saison (printemps pour les Gémeaux, été pour la Vierge, automne pour le Sagittaire et hiver pour les Poissons). Symboliquement, les signes mutables sont liés à l’ « adaptabilité », à la préparation du changement.  C’est au  niveau prévisionnel que ces « modes » font vraiment sens/   
  • Lorsque l’on avait encore le septennat,cela correspondait au changement d’axe équinoxial ou solsticial du fait de la mort de Pompidou coincidant  avec l’entrée de Saturne dans le signe du cancer. en 1974, le passage au quinquennat  étant entré en vigueur en 2002, soit 28 ans plus tard. Or, si l’on examine le cours des 4 périodes de 7 ans ainsi découpées, l’on observe que le dernier tiers de chaque septennat aura été marqué par une remise en cause annonçant un changement de période. 
  • 1978 1986  1993,  2000  et nous aborderons ensuite la situation actuelle marquée par l’entre de Saturne dans le signe mutable des Poissons. 
  • 1978 On envisage une cohabitation dans la perspective des élections législatives.

 Archives  Le Monde   « En 1978, alors que l’hypothèse d’une victoire de la gauche aux élections législatives de mars semblait conserver un haut degré de dprobabilité, en dépit de la rupture de l’accord de gouvernement P.S.-P.C.F., en septembre 1977, dans un discours prononcé le 27 janvier, à Verdun-sur-le-Doubs, M. Giscard d’Estaing avait indiqué  » le bon choix pour la France  » – celui de la majorité sortante, – mais il avait réaffirmé qu’il n’était  » pas un chef de parti « , que son rôle était celui d’un  » arbitre « , et que la Constitution ne lui donnait pas  » les moyens de s’opposer  » à l’application du programme de la gauche si celle-ci l’emportait. M. Giscard d’Estaing rejetait donc l’idée d’un affrontement avec la gauche victorieuse.   »   A  la fin  de 1977, Saturne était  entré dans le signe mutable de la Vierge 

1986 Du fait des éléctions législatives, Mitterrand perd sa majorité au Parlement et Chirac devient Premier Ministre, dans le cadre d’une première cohabitation.     Fin  1985 , Saturne était  entré  en Sagittaire; signe mutables.

 

1993 Rebelote; Nouvelle cohabitation imposée à Mitterrand, avec Balladur comme Premier Ministre Saturne entre alors en poisssons, autre signe mutable.

Quid de l’échéance suivante pendant le septennat de Chirac? On sait que Chirac, élu Présidente en 1995 avait décidé d’avancer la date des législatives en procédant dès 1997  à la dissolution de l’Assemblée, ce qui avait provoqué une nouvelle cohabitation   qui  durera jusqu’en 2002.En fait, tout est décalé puisque  Chirac n’avait pas jugé bon lors de son élection (en 1995) de dissoudre l’Assemblée élue en 1993, laquelle lui était favorable sinon  les élections auraient eu lieu en 2000, cinq ans plus tard. Avec l’instauration du quinquennat, il y a un décrochage par rapport à la cyclologie astrologique saisonnière. 

 On s’intéressera à l’élection de Macron en 2017 en fin de période équinoxiale.  Saturne était entré en sagittaire, à la fin de 2015 .

 Notice  Wikipedia

 » En 2015, il fait adopter une loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron ». Sa notoriété s’accroît alors qu’il prend progressivement ses distances avec François Hollande. En 2016, il fonde et prend la présidence de son propre mouvement politique, baptisé En marche, et démissionne du gouvernement Valls. Il adopte un positionnement hostile au clivage gauche-droite et se présente à l’élection présidentielle de 2017. Il l’emporte au second tour, bénéficiant d’un « front républicain » face à la candidate du Front nationalMarine Le Pen, avec 66,1 % des suffrages exprimés. À 39 ans, il devient le plus jeune président français et le plus jeune dirigeant du G20 du moment’

Passons  à 2022 où il aura été fortement question de cohabitation   autour de la NUPES et de Jean Luc Mélanchon alors que Saturne s’appréte à entrer en poissons début 2023.   Si l’on associe l’équinoxalité avec la montée en puissance des femmes, on note que Macron nomme une femme comme Premier Ministre et qu’en Italie, il y  a une forte probabilité pour qu’une femme soit prochainement à la tête du  gouvernement;   Par ailleurs, deux  responsables politiques ne peuvent poursuivre leur tâche, tant chez les Insoumis que chez les Ecologistes en raison de leurs comportements avec l’autre sexe. 

En conclusion, il convenait de mettre en évidence un tel phénoméne d’anticipation, déjà inscrit dans la tradition astrologique des quadruplicités, calquée sur le cycle des saisons; Faute de quoi, notre outil prévisionnell se serai révéle défectueux tant au niveau de la vie publique que de la vie privée.

 

 

 

 

JHB  26 09 22

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Jacques Halbronn La solsticialité comme » ancienne » alliance, l’équinoxialité comme « nouvelle » Alliance

Posté par nofim le 25 septembre 2022

Jacques  Halbronn    La solsticialité comme » ancienne » alliance, l’équinoxialité comme « nouvelle » Alliance.   

 

Nous proposons une nouvelle méthode de lecture de certains passages de la Bible  en passant par une autre échelle  de temps. 

 

 

I le songe de Pharaon

On  connait  l’interprétation  que donne  l’Hébreu  Joseph du Songe des 7 vaches maigres dévorant les 7 vaches grasses à savoir deux périodes  de sept ans.

 

 Genése  ch 41

 וַיֹּאמֶר יוֹסֵף אֶל-פַּרְעֹה, חֲלוֹם פַּרְעֹה אֶחָד הוּא:  אֵת אֲשֶׁר הָאֱלֹהִים עֹשֶׂה, הִגִּיד לְפַרְעֹה.  25 Joseph dit à Pharaon: « Le songe de Pharaon est un: ce que Dieu prépare, il l’a annoncé à Pharaon.
כו שֶׁבַע פָּרֹת הַטֹּבֹת, שֶׁבַע שָׁנִים הֵנָּה, וְשֶׁבַע הַשִּׁבֳּלִים הַטֹּבֹת, שֶׁבַע שָׁנִים הֵנָּה:  חֲלוֹם, אֶחָד הוּא.  26 Les sept belles vaches, ce sont sept années; les sept beaux épis, sept années: c’est un même songe.
כז וְשֶׁבַע הַפָּרוֹת הָרַקּוֹת וְהָרָעֹת הָעֹלֹת אַחֲרֵיהֶן, שֶׁבַע שָׁנִים הֵנָּה, וְשֶׁבַע הַשִּׁבֳּלִים הָרֵקוֹת, שְׁדֻפוֹת הַקָּדִים–יִהְיוּ, שֶׁבַע שְׁנֵי רָעָב.  27 Et les sept vaches maigres et laides qui sont sorties en second lieu, sept années, de même que les sept épis vides frappés par le vent d’est. Ce seront sept années de famine.

 

II  La Nouvelle Alliance   

 

 

Jérémie  XXXI

 

א לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם:  אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה.  31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur.
לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés

 

 

Notre  commentaire     Les deux textes se complétent. Les sept vaches grasses correspondent à l’Ancienne Alliance et valent pour 7 années et les sept vaches maigres à la Nouvelle Alliance et ce , pour une durée équivalente.

L’erreur d’interprétation consisterait à ne pas situer ces textes d’un point de vue cyclique et non point linéaire. Ces 2 séries de 7 ans sont vouées à se répéter indéfiniment et non pas ponctuellement. De même, les deux Alliances  sont en réalité un processus également cyclique et non dans quelque perspective de  « fin des temps ».  Il s’agirait donc bien d’une « preuve » de l’existence d’une astrologie binaire, dans les deux cas et il est aisé  de comprendre que la nouvelle alliance de par son caractère éminemment contraignant  correspond à une phase équinoxiale, c’est à dire qui ne va pas du haut vers le bas, comme la solsticiale, mais bien du bas vers la haut, ce qui signifie qu’il n’y a pas de « chef » porteur de message, de guide  montrant le droit chemin   mais  bien d’une force subconsciente qui s’impose immédiatement et directement au peuple, par le biais d’un déterminisme astral. On peut alors parler d’un temps de vaches maigres, au vu des restrictions à la liberté empéchant toute désobéissance.

Autrement dit, il est ridicule de mettre en avant telle condamnation de l’astrologie, fondée sur une liste de pratiques au rang desquelles l’astrologie  figurerait  alors que l’on trouve ici tout un mode d’emploi, glissé  au sein de différents textes et qui ne fait sens qu’au regard de l’astrologie..

 

 

JHB  25 09 22

 

 

 

 

 

 

 

JHB   25 09 22

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